[A huit jours du premier scrutin législatif depuis le départ de Hosni Moubarak, la tension monte en Egypte entre le gouvernement de transition et la rue.]

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Un délégation de la Conférence consultative politique du peuple chinois en visite au Burundi

2011-11-21 /  xinhua

 

Une délégation de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), conduite par le vice-président du Comité national de la CCPPC et vice-président permanent du comité central de l’Association chinoise pour la promotion de la démocratie (ACPD), Luo Fuhe, est arrivée dimanche à Bujumbura pour une visite officielle de trois jours au Burundi sur l’invitation du Sénat burundais.

 

Dans une brève déclaration à l’aéroport international de Bujumbura, M. LUO a indiqué que le but de la visite de sa délégation au Burundi est le développement de la coopération et des échanges avec le Sénat burundais pour deux objectifs: discuter le rôle “que nous devons jouer dans la promotion de la croissance économique, du progrès social, de l’unité nationale et de la société harmonieuse”; renforcer la coopération, les échanges et l a compréhension mutuelle entre les peuples chinois et burundais.

 

La délégation chinoise devrait rencontrer plusieurs hautes personnalités burundaises dont le président de la République Pierre Nkurunziza et le président du Sénat Gabriel Ntisezerana.

 

A l’agenda du séjour de la délégation chinoise au Burundi figure également une visite à l’hôpital général de Mpanda à Bubanza (ouest), une infrastructure construite dans le cadre de la coopération sino-burundaise.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

FEATURE-Prison waste cuts costs in Rwanda

Mon Nov 21, 2011 /  By Graham Holliday/ Reuters

NSINDA PRISON, Rwanda, Nov 21 (Reuters) – A prisoner ignites a faint blue flame under one of 10 massive stoves in a prison kitchen in eastern Rwanda to start preparing a maize and bean lunch for the inmates.

Once powered by costly, environmentally-damaging firewood, the kitchen in Nsinda prison now runs on a free, renewable resource – the waste from nearly 8,000 inmates, many jailed for their part in the 1994 genocide, and manure from cows.

Rwanda has installed biogas plants in all 14 of its prisons, one small part of the central African nation’s plan to use renewable energy rather than the charcoal and firewood that provides 85 percent of its energy needs.

It plans to take biogas into Rwandan homes, where just 14 percent of the population currently has access to electricity, the Energy Ministry says.

“Before using biogas, we were using 1 billion Rwandan francs ($1.7 million) to buy firewood each year. After using biogas, we have reduced that amount by 85 percent.” Emmanuel Ndori, director of biogas production in Rwanda’s prisons, told Reuters.

While firewood is still used to provide a quarter of prisons’ power needs, there are plans to phase that with peat stoves in all Rwandan prisons in the near future.

“By 2013, there will be no firewood in prisons,” he said.

Biogas is a mix of methane and carbon dioxide from the fermentation of food, agriculture and animal waste that can be turned into electricity and heat.

Rwanda plans to generate 1,000 megawatts of power by 2020, largely from hydroelectric power, methane gas extraction and renewables, such as biogas

Large investors are beginning to show an interest too.

In September, Egypt’s Orascom Construction Industries announced plans to invest up to $130 million in Rwanda in the next three to four years to build a methane power plant to produce 50 megawatts.

Renewable energy such as solar, geothermal and biogas are seen as a pragmatic solution for a country which lacks a power infrastructure and has no natural oil or gas reserves.

Installed capacity was just 69 MW at the end of 2009. This is expected to rise to 130 MW by the end of 2012.

“Rwanda depends on natural resources, we don’t have petrol. At the same time we are committed to move from poverty and we want to develop sustainably,” said Rose Mukankomeje, Director General of Rwanda’s Environment Management Authority.

BIOGAS AT HOME

At the Nsinda prison, it’s lunch time. A team of eight inmates, dressed in orange and pink uniforms, carry a hand-made wooden rack, laden with a huge vat of boiled maize, back inside the prison walls.

The biogas kitchen is smoke free, unlike the choking wood fire smog of the prison’s other firewood-powered kitchen.

The prisoners’ diet of cassava porridge, maize and beans is not rich enough on its own to create premium quality biogas. So the waste from the 24 toilets inside Nsinda is mixed with cow dung and water just beyond the prison walls.

The combined waste is filtered before arriving in a series of 12, 100-cubic-metre digesters where the gas is created and stored, before it is used in the kitchen.

Beyond cleaner energy, smoke-free kitchens and cheaper prisons, there’s another benefit for some prisoners.

“They did a lot of training and some of them are engineers,” said Ndhiro, standing on a digester outside the prison with six inmates. On the outside, their skills are in demand.

Rwanda plans to increase the number of households using biogas to 12,500 by the end of 2015, from about 1,700 now. As well as offering a source of power, experts say biogas is a cheap way to protect the environment by reducing deforestation in the country of about 11 million people.

“We are trying to provide market-oriented solutions,” said Jean de Matha Ouedraogo, director of SNV Rwanda, a Dutch organisation which consults on renewable energy. “It costs around $1,000-$1,200 for a domestic biogas digester.”

SNV started a credit scheme with Banque Populaire du Rwanda to encourage householders to invest in biogas. Rwanda’s Ministry of Infrastructure subsidises about 30 percent of the cost for those who want to build domestic biogas plants.

“It is designed to provide energy for cooking and lighting for a normal house in Rwanda, that means around four people. We think people are saving around 10,000 Rwanda Francs per month,” said Ouedraogo. (Editing by David Clarke and Janet Lawrence)

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO :

 

RD Congo: Des hélicoptères et avions les élections

Pana /20/11/2011

 

Afrique centrale – RD Congo .Arrivée en RDC de 10 hélicoptères et deux avions pour les besoins des élections du 28 novembre – Dix hélicoptères et deux avions Antonov mis à la disposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la RD Congo par l’Angola sont arrivés samedi à Kinshasa pour aider au déploiement du matériel électoral à traversle pays.

 

«Notre territoire est immense. Il y a des endroits qui ne sont pas accessibles pour le moment. Avec  ces hélicoptères, ainsi que ceux de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et  des Forces armées de la RDC (FARDC), la CENI est à mesure d’assurer le déploiement du matériel dans tous les bureaux de vote disséminés à travers le pays», a déclaré  le rapporteur de la CENI, Matthieu Mpita.

 

S’exprimant au cours de la cérémonie de réception des appariels, à l’aéroport de N’Djili à Kinshasa, il a salué la contribution de l’Angola et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) dans l’organisation des élections prévues le 28 novembre dans son pays.

 

M. Mpita a annoncé l’arrivée, ce dimanche à Kinshasa, de six autres hélicoptères et de deux avions Antonov que le gouvernement angolais a mis à la disposition de la CENI.

 

 

 

Elections en RDC : CENI, de violation en violation de la loi électorale

20/11/2011 /KongoTimes!

 

Même si ce processus tend vers la fin, il vous souviendra que la CENI est allée de violation en violation de la loi électorale. Cela, à travers plusieurs exemples.

 

A sept jours des scrutins, il est permis de constater que la CENI, en acceptant les candidatures à la députation nationale des membres du Gouvernement et autres mandataires publics actifs sans démission ni mise en disponibilité de leur part, a délibérément et intentionnellement contribué à la violation de la loi qui organise les élections en Rd Congo.

 

Il revenait à la Commission pilotée par Daniel Ngoy Mulunda de les déclarer inéligibles, de radier les candidatures ou d’annuler la liste du parti politique ou regroupement politique incriminé. Et ce, même si toutes les autorités politico-administratives, tout parti politique, tout candidat ou toute personne pouvait saisir la CENI ou l’Officier du ministère public aux fins d’obtenir l’application des dispositions de l’article 36 de la loi électorale.

 

L’on assiste donc à une campagne déséquilibrée et à double vitesse où les uns, disposant des moyens importants de l’Etat, continuent à battre campagne à l’américaine. Et les autres par contre, se contentant de miettes à leur disposition, ne parviennent à battre campagne qu’à peine et n’auront que leurs yeux pour pleurer. Et toute chose restant égale par ailleurs, on va tout droit vers la contestation généralisée des résultats des élections du 28 novembre prochain. Mais qui va payer le prix ?

 

Après l’acquisition par la CENI de dix hélicoptères, fruit de la coopération entre la Rd Congo et la SADC et après que le Gouvernement de la République ait payé la dernière tranche de sa contribution, la tenue des élections devient de plus en plus une réalité. Et tous ceux qui rêvent ou qui hésitent encore devraient changer le fusil d’épaule, dans la mesure où personne ne sera plus capable d’arrêter ce train qui a déjà atteint la vitesse de croisière.

 

Pendant que tout le monde se rend compte de cette avancée, il est en même temps constaté que la CENI a cautionné la violation intentionnelle de la loi électorale par certains candidats qui ne se gênent pas d’utiliser les moyens et le personnel de l’Etat pour leur campagne électorale. D’autant plus que l’article 8 de la loi électorale, dans ses alinéas 5 à 7, stipule que sans préjudice des textes particuliers, sont inéligibles, les fonctionnaires et agents de l’administration publique ne justifiant pas, à la date limite du dépôt des candidatures, de leur demande de mise en disponibilité ; les mandataires actifs dans les établissements publics ou entreprises publiques ne justifiant pas, à la date du dépôt des candidatures, du dépôt de leur lettre de démission ; les magistrats qui n’auront pas donné la preuve, à la date limite du dépôt des candidatures, du dépôt de leur lettre de demande de mise en disponibilité.

 

Faisant écho de cette partialité dans le chef de la CENI, l’opposition politique a même dénoncé cette attitude qui a conduit certains partis politiques à présenter des candidats en nombre supérieur qu’à celui des sièges, « le fait d’avoir accepté les candidatures à la députation nationale des membres du Gouvernement et autres mandataires publics actifs sans démission de leur part, le fait que la CENI accompagne ces membres du Gouvernement et autres mandataires publics dans l’utilisation à des fins de propagande électorale des biens, des finances et du personnel de l’Etat, des établissements et organismes publics, ainsi que des sociétés d’économie mixte, etc. », dit-elle.

 

Si le législateur a ainsi organisé les choses, c’était pour éviter de tomber sous le coup de l’article 36 qui parle de l’utilisation à des fins de propagande électorale des biens, des finances et du personnel de l’Etat, des établissements et organismes publics et des sociétés d’économie mixte. « L’utilisation des biens, des finances et du personnel public visé ci-dessus est punie de radiation de la candidature ou d’annulation de la liste du parti politique, ou du regroupement politique incriminé », indique l’article qui ajoute que toute autorité politico-administrative, tout parti politique, tout candidat ou toute personne peut saisir la CENI ou l’officier du ministère public aux fins d’obtenir l’application des dispositions de l’alinéa ci-dessus.

 

Pourquoi ces mandataires se permettent même de violer la lettre de la ministre du Portefeuille, elle qui a porté à la connaissance des PCA, ADG et ADGA des Entreprises publiques transformées que conformément aux Ordonnances Présidentielles du 04 novembre 2011 relative à la démission volontaire des mandataires actifs des sociétés commerciales et établissements publics de l’Etat, candidat à la députation nationale que les dispositions pratiques des opérations de remise et reprise sont prises…

 

Plusieurs cas constatés

Plusieurs cas ont été constatés, tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays. Et ce, surtout qu’il est à ce jour difficile d’établir une réelle différence entre les biens d’un candidat de ceux qui appartiennent à l’Etat. A Mbuji-Mayi par exemple, un parti politique a exigé la radiation d’Alphonse Ngoyi Kasanji, gouverneur de la province et candidat député pour le compte du PPRD, pour le simple motif qu’il utiliserait les biens de l’Etat pour sa campagne. Sans pour autant nier cette information, ce dernier a demandé à ses détracteurs de lui prouver que tel bien utilisé par lui n’était pas à lui, mais à l’Etat.

 

A Kinshasa, certains mandataires, comme la Dg de la FIKIN a carrément refusé de faire la remise et reprise, pendant qu’il était déjà en campagne… et au lieu de s’amender, elle s’est mise à proférer des injures ordurières à l’adjoint avec qui elle devait faire la remise-reprise ; et elle ne se gênait pas de dire tout haut qu’elle reste Dg jusqu’à nouvel ordre. La liste est bien longue sur toute l’étendue de la République. Tous ces cas doivent interpeller les uns et les autres, surtout qu’il faut éviter d’être en même temps juge et partie.

 

Au-delà de tout ce qui vient d’être dit, comment expliquer qu’à la veille des élections, la population puisse assister à un blocage dans le fonctionnement des Institutions de la République, lesquelles devraient pourtant assurer la continuité de l’Etat. Ceci, parce que la plupart des candidats aux prochaines échéances électorales, les animateurs actuels des Institutions de la République se préoccuperaient plus de leur avenir politique que de remplir correctement les missions qui leur ont été confiées par la Nation. Les institutions sont quasiment abandonnées, avec tous les risques que cela comporte. C’est à ce niveau que la loi électorale allait peut être éventuellement aider les Congolais, dans la mesure où il fallait demander à tous les candidats, peu importe le poste de responsabilité qu’ils occupent, de démissionner, un peu comme cela a été le cas de l’article 10 de la loi électorale. Et pourtant, le législateur s’est contenté, en des termes un peu ambigus, d’interdire l’utilisation à des fins de propagande électorale des biens, … sans apporter la sanction qu’il faut à quiconque violerait toutes ces dispositions légales.

 

De violation en violation

Même si ce processus tend vers la fin, il vous souviendra que la CENI est allée de violation en violation de la loi électorale. Cela, à travers plusieurs exemples : la non publication de la liste des électeurs 30 jours avant le démarrage de la campagne électorale (article 6 de la loi électorale), le non-affichage de la liste des électeurs 30 jours avant la date du scrutin (article 8 de la loi électorale), la non-publication dans le délai de la cartographie électorale et la non-remise de spécimen des bulletins de vote aux candidats présidents de la République et députés nationaux avant leur impression, les manœuvres dilatoires orchestrées délibérément pour refuser l’audit du fichier électoral malgré les promesses du Bureau de la CENI et les interventions des partenaires extérieurs, etc. Et cela, au vu et au su de tout le monde. Et toutes ces irrégularités ont été constatées et stigmatisées par les chefs d’Eglises, plusieurs ONGs nationales et internationales, dont le crédible Centre Carter ; mais la caravane de la Céni passe sans souci de la destination finale.

 

Sans pour autant sombrer dans un prophétisme de malheur, il y a péril en demeure. A moins que l’on revoie les tirs dans cette dernière ligne à la fois droite et glissante, les élections que les Congolais attendent de tous leurs vœux pour savourer le lait et le miel de la République à venir, au regard de tant d’irrégularités qui émaillent leurs parcours, pourraient déboucher à n’en point douter, sur des contestations. Là, malheureusement, la grande montagne aura accouché d’une souris. Et le responsable, ne sera autre que la CENI. Elle qui aura refusé délibérément à appliquer la loi qui était du reste entre ses mains.

 

Le Comité de médiation a du pain sur la planche

A peine créé, le Comité de médiation, structure qui vient remplacer le Comité International d’Appui à la Transition (CIAT), a reçu le soutien de la communauté internationale. Même s’il est un cadre qui doit veiller à la bonne conduite des acteurs en présence, un outil d’ apaisement des nations ou des conflits latents susceptibles d’influer négativement sur l’organisation des élections transparentes et crédibles dans notre pays, il aura du pain sur la planche. Lorsqu’on sait que le CIAT, jadis constitué d’ambassadeurs membres du Conseil de sécurité a connu beaucoup de problèmes dans son fonctionnement, on estime que le comité qui est composé des Congolais, du reste inconnus pour les autres, aura beaucoup de difficultés à se faire entendre en cas d’un litige. Déjà, le Comité peut-il se saisir de ces cas de violation flagrante de la loi électorale, si l’on veut avoir un après élection apaisé.

 

[L’Avenir]

 

 

 

Elections-RDC: réactions mitigées du MLC et de la MP à la mise en place du comité de médiation

radiookapi.net/ 2011/11/20

 

La mise en place du comité national de médiation du processus électoral en RDC (CNMPE) en RDC est une bonne initiative, mais il reste à vérifier si cela est  conforme à la loi, a déclaré le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), Thomas Luhaka.  De son côté, le sénateur Henry Thomas Lokondo, membre de la Majorité présidentielle (MP) a affirmé que la loi instituant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne lui accorde pas la compétence de mettre en place une pareille structure.

Le comité national de médiation du processus électoral en RDC a été installé officiellement, le vendredi 18 novembre, par le président de la Ceni pour promouvoir la bonne marche du processus électoral.

 

A ce sujet, Thomas Luhaka a déclaré:

 

«Pour nous MLC [parti de l’opposant Jean-Pierre Bemba] qui souhaitons des élections apaisées, nous pensons que c’est bonne initiative, si cela peut aider à ce qu’il n’y ait pas de tensions inutiles au cours de ce processus (…) L’idée est bonne, mais il faut vérifier si elle est légale.»

 

De son côté, le sénateur Lokondo a soutenu que la Ceni a outrepassé ses compétences légales:

 

«Sur le plan pratique, je ne vois pas comment ce comité va fonctionner en soumettant aux hommes politiques un conduite donnée. La Ceni avait déjà commencé [cette médiation avec la signature par les partis politique du code de bonne conduite], elle aurait dû rester sur cette lancée là. Pour moi, je ne trouve pas l’utilité fondamentale de ce comité.»

 

 

 

RDC: Campagne électorale, après Tshisekedi, Kamerhe agressé à Kindu !

direct.cd/2011/11/21

 

On croyait que cette situation dénoncée avant l’heure allait conjurer la survenance des violences promises. C’était sans compter avec les partisans des troubles. Ce dimanche 20 novembre, en provenance de Goma où il a réalisé un raz de marée sans précédent, Vital Kamerhe arrive à Kindu.

Sur la route qui le mène de l’aéroport au centre-ville, il est accueilli par des jeunes identifiés comme étant membres de la MP, qui font pleuvoir sur son cortège une pluie de projectiles : pierres, morceaux de bois, cailloux, etc. Cela va provoquer la réaction des militants de l’UNC venus par milliers attendre leur leader, et des affrontements vont ainsi opposer les deux groupes, tout au long de la route qui va de l’aéroport au centre-ville. Finalement, les agresseurs seront mis en fuite. Vital Kamerhe arrive ainsi sain et sauf sur la place dite Tribune centrale au centre de Kindu, et commence son meeting.

 

Hélas, les partisans du PPRD vont revenir à la charge, avec un jet des pierres encore plus nourri. Encore une fois, il y aura la réplique des militants de l’UNC, et des affrontements vont s’en suivre, avant que les PPRD ne décrochent. Cette fois-ci, pour de bon. Kamerhe termine ainsi dans la sérénité, mais l’on a enregistré plusieurs blessés. A l’UNC, l’on dénonce «une stratégie de la peur», visant à terroriser les adversaires politiques afin de les empêcher de battre campagne dans la quiétude. Malgré la signature du Code de bonne conduite, la campagne électorale pour la présidentielle du 28 novembre prochain, vient de prendre un coup de chaleur inattendu.

 

C’est Kindu, la capitale du Maniema, qui a pris le risque de détenir le mauvais rôle d’être celle par qui le malheur est arrivé. Avec l’agression, coup sur coup, de deux candidats parmi les plus importants à la présidentielle, et ce, pendant deux jours successifs. Il s’agit, d’abord, du candidat de l’UDPS Etienne Tshisekedi, un Patriarche qui, sous des cieux plus sérieux, serait respecté au regard de son âge et de son combat politique et du président de l’UNC, ancien président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Déjà, le samedi l’Union pour la nation congolaise (UNC) avait dénoncé, samedi 12 novembre, la diffusion des tracts contre l’arrivée de son président Vital Kamerhe à Kindu.

 

Selon le président fédéral de l’UNC/Maniema Juvénal Kabwende, ces tracts développaient un discours xénophobe. A l’époque déjà, les autorités municipales avaient confirmé la diffusion de ces dépliants et annoncé que les services de sécurité s’en étaient déjà saisis. «Nous disons que nous sommes contre ce discours-là,» avait renchéri Juvénal Kabwende, indiquant que l’UNC avait droit de battre campagne au Maniema comme tous les autres partis. Il avait également ajouté que la province du Maniema était un patrimoine commun. Juvénal Kabwende avait appelé la population au calme et déclaré que son parti ne participera pas à «tout ce qui peut amener le trouble et faire couler le sang». On croyait que cette situation dénoncée avant l’heure allait conjurer la survenance des violences promises. C’était sans compter avec les partisans des troubles.

 

Ce dimanche 20 novembre, en provenance de Goma où il a réalisé un raz de marée sans précédent, Vital Kamerhe arrive à Kindu. Sur la route qui le mène de l’aéroport au centre-ville, il est accueilli par des jeunes identifiés comme étant membres de la MP, qui font pleuvoir sur son cortège une pluie de projectiles : pierres, morceaux de bois, cailloux, etc. Cela va provoquer la réaction des militants de l’UNC venus par milliers attendre leur leader, et des affrontements vont ainsi opposer les deux groupes, tout au long de la route qui va de l’aéroport au centre-ville. Finalement, les agresseurs seront mis en fuite. Vital Kamerhe arrive ainsi sain et sauf sur la place dite Tribune centrale au centre de Kindu, et commence son meeting. Hélas, les partisans du PPRD vont revenir à la charge, avec un jet de pierres encore plus nourri.

 

Encore une fois, il y aura la réplique des militants de l’UNC, et des affrontements vont s’en suivre, avant que les PPRD ne décrochent. Cette fois-ci, pour de bon. Kamerhe termine ainsi dans la sérénité, mais l’on a enregistré plusieurs blessés. A l’UNC, l’on dénonce «une stratégie de la peur», visant à terroriser les adversaires politiques afin de les empêcher de battre campagne dans la quiétude. L’on rappelle ainsi que le mercredi 9 novembre, des militants du PPRD battant campagne pour le candidat Jean Kimbunda Mudikela, s’étaient amenés avec deux pick-up et des baffles diffusant des chansons en l’honneur du président de la République pour s’installer juste devant l’hôtel où logeait Vital Kamerhe à Masimanimba.

 

Il a fallu la sagesse du chef local de la police pour éviter les affrontements. Mais, il y aura quand même affrontements lorsque les mêmes iront barricader l’entrée du stade où Kamerhe devait tenir son meeting. L’on a dénombré des casses et des blessés. Assez curieuse, la même scène s’est déroulée la veille, avec Etienne Tshisekedi. Alors qu’il s’adressait au public, une pluie de pierres s’est abattue sur lui, et ses partisans ce samedi 19 novembre, sur la même Tribune centrale de Kindu. Selon radio Okapi, des heurts ont ensuite éclaté entre militants de l’UDPS et ceux de la Majorité présidentielle (MP). Le bilan fait état de plusieurs blessés, dont trois graves du côté de l’UDPS. Deux membres de ce parti ont été aussi arrêtés par la Police nationale congolaise (PNC) rapporte radioookapi.net. L’incident est parti de la présence des jeunes de la majorité présidentielle, avec des effigies du président sortant Joseph Kabila, au lieu où le candidat N° 11 tenait son meeting. C’est la même provocation. Il y a eu jets des pierres de la part des sympathisants du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), membre de la MP. Il s’en est suivi des affrontements entre eux et les partisans de l’UDPS. Ces derniers ont, à leur tour, déchiré deux effigies de Joseph Kabila, candidat indépendant à sa propre succession qui est soutenu parla MP. Ils ont aussi endommagé le pare-brise de la voiture d’un député membre du PPRD. Pour sa part, Vital Kamerhe a affirmé qu’aucune manœuvre d’intimidation ne pouvait avoir raison de sa détermination à aller jusqu’au bout de cette présidentielle.

 

 

 

 

 

 

UGANDA :

South Sudan – Uganda Presidents agree on bilateral issues

By Philip Thon Aleu/ www.sudantribune.com/ Monday 21 November 2011

November 20, 2011 (KAMPALA) – South Sudan’s President Salva Kiir announced agreement on seven issues of “mutual interest” with his Ugandan counterpart, President Yoweri Museveni, during a two day State visit to Kampala last week.

In a joint communiqué issued at the end of Kiir’s visit to Uganda – the first since South Sudan declared independence in July – the two leaders discussed and agreed to promote regional integration, strength trade and eliminate trade barriers and set up joint relevant ministerial committees by January 2012 to deal with borders issues and cross-border crime among others.

South Sudan became independence from north Sudan in July following a January referendum promised in 2005 peace deal that ended two decades of north-south conflict.

During South Sudan’s two decade civil war with north Sudan Uganda hosted thousands of refugees from South Sudan, many of whom have remained despite South Sudan’s independence in July.

Speaking at a joint news conference on Friday November 18, the Ugandan President, criticised Khartoum for mistakenly trying to manage Sudan as an Arab country despite the African identity of many of the people.

He said this policy and attitude had forced South Sudanese to vote for separation in January. Museveni also said “Uganda will not tolerate” the Khartoum intimidating the South Sudanese government by bombing locations within the south.

The UN and South Sudan accused Khartoum of bombing a refugee camp in South Sudan’s Unity state earlier this month. Reporters from the BBC and Reuters also witnessed the attack.

The US Ambassador to the UN described Khartoum’s attempts to deny the bombing as a “blatant lie”.

President Salva Kiir was received at the Uganda state house in Entebbe on Thursday with a 21 gunshots salute, a red carpet, and an inspection of a guard of honour.

During their bilateral discussions, the two leaders, according to a joint communiqué issued on 18 November, agreed to explore mobilisation of resources for implementation of joint programmes to strengthen bilateral cooperation by April 2012. They said the two countries will continue to exchange high level delegations to enhance consultations on issues of mutual interests.

President Kiir was accompanied by Emanuel Lo William, the minister in the office of the President, Grace Datiro, the deputy minister of foreign affairs and Gen. James Hoth Mai, Chief of General Staffs for South Sudan armed forces, the SPLA (Sudan People’s Liberation Army).

In the discussions, Ugandan minister of defence Crispus Kiyonga, state minister for international cooperation and acting of foreign affairs Okello Oryem and state minister for regional cooperation Asuman Kiyingi joined Ugandan President.(ST)

 

 

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Lire suite du document : bur21112011.doc

 


 

News Reporter

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