Effectivement ... Le conteur,Charles Baranyanka, est un muganwa (fils d'une lignée royale) dans la société burundaise.
HISTOIRE DU BURUNDI :
Les grandes dates de l'Histoire des Barundi, et du Royaume millénaire Africain - Ingoma Y'Uburundi - ou Royaume de l'URUNDI.
DAM, NY, AGNEWS, le 19 mai 2009
Dernière modifications : 12 octobre 2016
1.A.1) Le Royaume de KEMET [ -3400 av. JC à - 2370 av. JC ]
1.A.2) L'Empire d' EGYPTE [ -2370 av. JC à - 1210 av. JC ]
Fig.1
Carte des Grands Lacs
Fig.2 Le Burundi et le Buha
1. Les grandes dates de l'Histoire du Royaume Ingoma Y'Uburundi
Légende :
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Royaume |
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Dynastie des Prophètes / Abahanuzi [ Ils prédisent ce qui va se produire, et ils ne se trompent pas ...] Ils sont issues du clan des Bajiji (ethnie classée des Bahutu par le colon Belge. Mais Batutsi selon la sociologie des Barundi ). Ils règnent avec le Mwami (un co-règne)[8] |
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Interrègnes |
Date |
Dynastie des Prophètes
- Devins Barundi Institution du collège des Prêtres. ( Ethnie classé Des Bahutu selon le colon Belge. Batutsi dans la sociologie Barundi ) |
Régimes |
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500 000 Av. ère
Occidental
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Découverte de l' acheuléen à Nyarunazi ( province de Cankuzo ), Karunyinya ( province de Kayanza ). Il s'agit de traces des industries lithiques régionales ( outils archéologiques en pierres ) . |
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- 300 000 Av. ère Occidental | 1ère Révolution technologie : apparition des pointes, des meules de pierre, et des lames. Début de l'utilisation du colorant ( Cfr. Kenya ) | ||
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240 000 à - 160 000 Av JC |
L'HOMO HABILIS apparaît dans notre région d'Afrique de l'Est (Tanzanie) et en Afrique du Sud. Il est le premier à parler, il marche sur ses 2 jambes et mange comme nous. | ||
- 200 000 Av JC |
APPARUTION DE L'HOMME MODERNE
Région des Grands Lacs Africains
Naissance de
l'Homme d'aujourd'hui : L' HOMO SAPIENS SAPIENS - L'
AFRICANUS ( possible qu'il soit l'ancêtre de l'HOMO
HABILIS) apparaît toujours dans notre
région d'Afrique de l'Est (Kenya) C'étaient des hommes qui
ne restaient pas sur place et des
fabricants d'outils. [ Cfr. Proffeseur Leakey : crânes OMO I et OMO II ] Cette Homme africain, que l'on trouve
depuis l'AFRIQUE DU SUD et dans notre Région d'AFRIQUE DE L'EST migrera
par la suite :
- en Asie : http://www.afroconceptnews.com/2013/08/16/histoire-les-premiers-chinois-etaient-noirs/
et en Europe. |
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-
100 000 Av. JC |
Africanus migre vers
l'Asie ( Chine et Inde ) et au Burundi, découverte du Sangoen-Lupembien inférieur à Nyakeru ( Province de GITEGA ), à Mugera ( Province de GITEGA ) , à Bururi ( Province de BURURI ) ... Il s'agit de la technologie biface et de l'age du fer ancien. |
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- 80 000 Av. JC | La pensée symbolique
apparaît ( cfr. grotte de Blombos - Afrique du Sud ) |
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-
50 000 Av. JC |
Africanus migre vers
l'Amerique du Sud ( Cfr. site de Petra Furada au Brésil) |
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-
40 000 Av. JC |
Cet Homme
africain (Homme Moderne) s'installe au Sud de l'Europe( en
Espagne, en France, en ITalie, et Grèce ) ... |
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-
37 000 Av.JC |
DEBUT DES MATHEMATIQUES DANS LE MONDE Les Africains découvrent les mathématiques ( Cfr. Os de Lebombo en Afrique du Sud et - 25 000 Av. ère occidentale Os d'Ishango en RDC Congo ). |
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- 30 000 Av. JC |
A Muramvya, Kayanza, Mwaro, c'est la palynologie ( étude des pollens fossiles) qui a renseigné qu'à cette époque il existait déjà une agriculture et un peuplement ancien du Burundi.
Des sites historiques, marqués par des ensembles végétaux comme des ibigabiro ( arbres mémoires - grands ficus ou érythrines etc. ) ou des intemwa et amahero
( des bosqués sacrés - des tombeaux de Roi ou de Reines mères), gardés
par des clans ( des familles ) spécifiques ( transmissions
intrafamilliales ).
Ces
sites témoignent de l'existence d'Etats avec des Bami ( des
Rois),et des grands chefs ( des Princes et leurs descendances) et
des ritualistes - ( qui dominaient le savoir des lois de la
Nature - à la tête les Bahanuzi) . C'est à dire à côté des Rois,
il y avait les notables - Chez les Barundi on parle de MUTUTSI ou
à l'Est du Congo RDC de MULUZI ). Parmis ces notables, il y avait un
Clergé - les ritualistes dont à la tête le Muhanuzi.
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- 20 000 Av. JC | Les architectes Africains bâtissent les premières agglomérations villageoise ( Cfr. Abou Simbel en Egypte ). | ||
- 15 000 av. JC. Nées dans la région des Grands Lacs en Afrique dans la vallée du Nil , les religions traditionnelles africaines seraient les plus anciennes du monde. La source du monothéisme serait pour certains à situer évidemment en Afrique. |
Naissance des religions Epoque où vivait Kiranga / Ryangombé / Ousiré ou Osiris ( Scène issue du papyrus d'Hounefer montrant la
pesée du cœur lors du jugement de l'âme.) Pour aller rejoindre les ancêtres positifs au
Paradis ( Le ka ). Il faut avoir respecter
les 42 commandements tout au long de son existence, ce qui permet
dès lors de réussir la pesée du coeur réalisée par la Maat
( Justice et Vérité ) devant Osiré ou Kiranga, notre plus ancien
ancêtre positif. |
(-15000 av. JC à - 3000 av.JC ) |
|
-
12 000 Av. JC |
Début de l'Agriculture en
Haute Egypte (cfr. des faucilles en pierre ) On trouve aussi des outils polis vers - 10 000 Av. ère occidentale ( cfr. Zambie ) et la première céramique vers - 9 500 Av. ère occidentale ( cfr. Lac Victoria ). |
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-
10 000 Av.JC |
Les Africains domestiquent
les bovins. ( cfr. Région ouest d'Abou Simbel) |
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-
9 000 Av. JC |
Apparition des 1ère villes dans
la région de Nabta en Egypte. Le Peuple des Anou - en Kirundi on dit Abantou soit l'être Humain ou l'Homme - . Ce Peuple est parti des Régions des GRANDS LACS AFRICAINS en entamant une migration du Sud vers le Nord, en suivant le cour du NIL. Le Burundi est la source du NIL la plus septentrionale. ) Les Anous ( Abantou ) étaient
des cultivateurs ( des agriculteurs et des éleveurs de bétails ) qui
avaient acquis un grand nombre de connaissances ( architecture,
écriture, religion, navigation, mathématique, ... ). Ils ont inventé la
Royauté ( Ingoma ) à partir d'une vision monothéiste de la spiritualité
( la croyance en Imana -Dieu -), le créateur du Monde. Les Anou (
Abantou ) sont les fondateurs de la civilisation de la vallée du NIL.
|
Les
Anou ( Abantou ) sont à
l'origine des livres les plus anciens de l'Egypte, le Livre des Morts
et les textes des Pyramides. Les systèmes philosophiques ( Tous
les mythes ou enseignements religieux) dont on dit toujours
qu'ils sont d'origines egyptiennes. |
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-
5000 Av. JC |
La Dynastie des Nagada. (
cfr. au sud de l'Egypte à Abydos ) |
Ces rois ( Bami ) Anou
(Abantou) Nagada étaient des descendants d'Horus ou Héru, fils de
Ousiré ou Osiris et de Isis.
Chez les Barundi, Ousiré est confondu à Kiranga Kiranga était un Mwami – un roi, devenu prophète ( Umuhanuzi ) aux yeux de nombreux Barundi. Ce que l’on sait de lui aujourd’hui ce sont des légendes ou des mythes relatifs au Dieu – appelé « Imana » chez les Barundi. Kiranga est devenu un grand
esprit dont une puissance élevée au service d’Imana.
Ainsi la cosmogonie que l’on retrouvait chez les Anous, on la retrouve chez les Barundi et dans toute la région des Grands Lacs. Le culte de Ryangombe- Kiranga est répandu sur une aire très vaste de l’Afrique équatoriale de l’Est qui comprend notamment le Bunyoro, le Toro, le Rwanda, le Burundi, le Buha (Tanzanie), le Bunyamwezi et une partie de l’est du Zaïre, notamment le Bushi (Kivu). Dynastie des rois descendants de Ryangombe - Kiranga Burundi – HISTOIRE (II) / Le religieux : KIRANGA et sa famille … [ http://burundi-agnews.org/la-societe/histoire/?p=1075 ] |
Le
Mwami (Roi) Kiranga a eu une descendance dynastique qui a régné
successivement chez les Barundi.
Royaume |
-
4800 av. ère occ. |
Les 1ère traces de
l'Astronomie en Nubie. INVENTION DU 1ER CALENDRIER AU MONDE Les astronomes d’Iounou (Héliopolis) ont inventé le calendrier 4236 ans avant l’ère chrétienne. [ http://afrikhepri.org/selon-le-calendrier-kamite-lafrique-est-en-6249/ ou http://imhotepdjehouty.blogspot.be/2011/05/le-calendrier-egyptien.html ] |
||
- 3761 av. ère occ. |
Le début du monde selon les Hébreux ( calendrier hébraïque en référence à la date précisée dans la Genèse) | ||
- 3700 à - 3400 av.JC |
APPARUTION DE LA 1ER ECRITURE DANS LE MONDE
L'écriture MEDU NETJER ( Paroles Divines ) ou Hiéroglyphique africaine ( cfr. fouilles de Gunter Dreyer à Abydos ) Durée : jusqu'en 394 ap.JC L'écriture dans le Monde commence en Afrique, avec les hiéroglyphes , précisément dans la Haute Egypte ( C'est à dire le territoire où le NIL se situe plus proche de la source du NIL que de la Méditerranée ). Source : Découvertes de près de 200 inscriptions hiéroglyphiques égyptiennes par l' équipe d'archéologues allemands dirigée par Günter Dreyer, de l'Institut archéologique allemand du Caire (1986). Ces inscriptions hiéroglyphiques égyptiennes repoussent de plusieurs centaines d'années l'apparition de l'écriture en Égypte. Mieux, selon certains résultats de datation, ces inscriptions devanceraient de près d'un siècle les plus anciennes connues pour la Mésopotamie, les tablettes proto-cunéiformes d'Uruk. |
||
- 3400 av. JC. |
Le Royaume de Kemet -"la terre des Noirs" en langue medu netjer. Kemet est le nom véritable de l'Egypte. Narmer : le Roi fondateur de Kemet. |
Similarité
entre la pratique cultuel du monothéisme du
Royaume de Kemet - la spiritualité des lumières
(cycle du Soleil et de la Lune )- et le culte
de Devins Barundi - Abahanuzi (culte
de Kiranga-Ryangombe ) |
Royaume (-3000 av. JC à - 2370 av.JC ) |
- 2900 av.ère Occ. |
Début de la métalurgie en
Afrique ( cfr. Niger Oriental ) |
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- 2800 av. ère Occ. | APPARUTION DU 1ER LIVRE SACRE AU MONDE OU LIVRE SACRE DES AFRICAINS OU KAMITS Apparition des premiers textes sacrés ( textes des pyramides - le Livre sacré des Nègres d’Egypte ) et textes de sagesses (cfr. Kagemni ) LE LIVRE DE LA RESURECTION : Le Livre de la Résurrection ou Bible des Noirs est le tout 1er Texte Sacré au Monde où l'on atteste la révélation d' IMANA / DIEU à l'Homme ( ABANTOU ). Ce Livre ancestral rassemble l'ensemble des Textes Sacrés Kamits ( Africains ) : - Les Textes Sacrés des Pyramides ( - 2800 av.Jc ); - Les Textes Sacrés des Sarcophages ( - 2500 av.Jc ); - Le Livre des lois ; -Le livre des 2 chemins ou le Livre de la Douat; - Les Litanies de RÊ ; - Les Ecrits des Sages Kamits [ 1/ Les Enseignements de Ptahhotep (- 2600 av.Jc) ; 2/ Le Traité du savoir vivre de Kagemni ( - 2500 av.Jc ); 3/ L'Enseignement pour Mérikare ( - 2120 av.JC ) ; 4/ L'Avertissement d'Iouper ( - 2160 à - 1785 av. JC) ; ] ; 5/ L'Enseignement d' Amenemhat à son fils Sésostris 1er ( - 2000 av.JC ) ; 6/ Le Traité de sagesse d'Aménémopé ( - 1280 av-JC) ; 7/ Les Maximes d'Any ( - 1298 av.JC ) ; et Le Livre de Sagesse de Pétosiris ( -341 ans av.JC ); etc. ] |
||
- 2600 av. ère Occ. | Apparution de l'Ecriture cunéiforme des
Sumériens |
||
- 2370 av. JC sous le Pharaoh Nefer-ka- Rê (Pepi II) : Echanges entre les Egyptiens et la région. |
Similarité dans la pratique cultuel avec le culte d’Osiris en Égypte, qui lui même est hérité du monothéisme qui était pratiqué dans le Royaume de kémet, actuel Soudan et Tchad. |
Royaume (-2370 av. JC à - 1210 av.JC ) |
|
- 2000
av. JC |
Arrivée des premiers Européens (
d'aujourd'hui), venus de Mongolie, traversant l'Arabie, pour
arriver en Grèce où habitait les peuples
pélasges ( peuple -négroïde- d'origine africaine Cfr.
Hérodote et étude ADN ). |
||
- 1800 av. JC |
Début des Hébreux ( Cfr. Date où l'on situe Abraham ) | ||
- 1550 av JC à -1292 | Apparition du Papyrus
d'Ani , fait parti du Livre des Morts qui est en fait
La Bible des Africains
ou le Livre sacré des Nègres
d’Egypte - Le papyrus d'Ani mesure environ 23 mètres de long sur 39 centimètres de hauteur Un passage du papyrus d'Ani. |
Le Livre sacré des Nègres d’Egypte : Les tombeaux funéraires égyptiens ont des affinités spirituelles avec les tombeaux des Bami Barundi (Roi) du Burundi appelé Inganzo dans le Mugamba. La pratique mortuaire ou rite funéraire chez les Barundi est un aspect de cette monarchie sacrée en Afrique orientale. Concernant le rite funéraire, ce sont les gardiens des tombeaux des Bami les ritualistes Biru ou abiru et les célébrants du culte funéraire qui sont les seuls à intervenir. Dans ce livre cultuel des anciens égyptiens, on trouve aussi des similarités avec les rites de Kubandwa ou du Culte de Kiranga ou Ryangombe . Ce culte chez les Barundi est répandu sur une aire très vaste de l'Afrique équatoriale de l'Est qui comprend notamment le Bunyoro, le Toro, le Rwanda, le Burundi, le Buha (Tanzanie), le Bunyamwezi et une partie de l'est du Zaïre, notamment le Bushi (Kivu) . |
|
- 1500 av.JC |
Début de l’Hindouïsme | ||
- 1458 av.JC | Sous Thoutmôsis III ( 5ème pharaon de la XVIIIe
dynastie), l'Empire Egyptien ira de l'Afrique
de l'Est (Soudan) à la Syrie et jusqu'au Nord de l'Europe
(Scandinavie). |
||
-1355 av. JC. à
1338 av. JC |
Akhénaton
( et son épouse NéFertiti ) est le dixième Pharaon de la XVIIIe
dynastie. Akhénaton est appelé Amenhotep IV ou en grec ancien Aménophis IV. Akhénaton serait contemporain à Moïse ( le prophète des 3 religions monothéistes ). Ce dernier était prêtre sous Akhénaton en Egypte. |
Sous le Pharaon
Akhénaton, on a au niveau de la gouvernance
aussi une bipolarité. D’un coté, on a le Pharaon ( fils du dieu RA – Nesout
– qui vient du sud – pour conduire le peuple sur le chemin de la
Maat – il gère une démocratie de conseils ) aidé par son vizir
(le gouvernement civile ) qui s’occupe de la gouvernance journalière de
l’Etat et de l’autre le grand prêtre
d’Amon (responsable du collège des prêtres ) qui lui
s’occupe du religieux ( le gouvernement religieux ). Akhenaton rendra monothéisme universel, un seul Dieu universel. |
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Royaume (-1210
av.JC à 1410 ap. JC) |
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-1200 av.JC |
Moïse ( ou Moussa ou Moché ou Moyses ) quitte le Nil (Egypte) pour le Jourdain (
La Palestine) |
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– 1085 av JC et -525 av
J-C |
Ce sont les monarques
de l’Afrique orientale (actuel East African Community + Sudan +
Ehiopie+Somalie), c’est à dire ceux de la Nubie vont régner sur Kémet (
l’Egypte) |
||
-1040 av.JC |
Début du Royaume d’Israël | ||
- 1000 av.JC | Il y a une migration de population africaine, suivant le cour du NIL venant de l'actuel hémisphère nord de l'Afrique qui pousse vers l'équateur et l'actuel hémisphère sud de l'Afrique. | ||
- 500 av.JC |
Début
du Bouddhisme : En -525, le roi perse Cambyse envahit Takama (l’Egypte) et précipite la civilisation pharaonique vers sa fin. Cambyse se met à persécuter les prêtres de Men Nefer (Memphis) et un d’eux s’enfuit vers l’Asie où il repend la spiritualité africaine. Ce prêtre égyptien est Bouddha. [ http://afrikhepri.org/bouddha-lafricain/#comment-29609 ] ... Cet ébranlement de la civilisation égyptienne correspond aussi à la naissance des religions en Asie tel que le confucianisme également, ce qui pousse à penser que des prêtres égyptiens fuyant les persécutions sont à l’origine de l’apparition des doctrines religieuses en Asie. |
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Entre - 379 Av.JC et - 395 Av JC | Arrêt de l'écriture hiéroglyphique par l'empereur romain Théodose Ier | ||
-304 av.JC |
Début de la civilisation Grecque | ||
-300 et -400 Av. JC
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Il y a une migration de population
africaine venant de l'actuel hémisphère nord de l'Afrique qui
pousse vers l'équateur et l'actuel hémisphère sud de l'Afrique. |
||
0 an ère occidentale | Début du catholicisme ( sous les Romains) -
naissance de Jésus Christ |
||
600 Ap. JC | Début des comptoirs Arabes et Perse
(des Commerçants)le long des côtes Kenyannes (Mombasa) et
Tanzaniennes. |
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622 Ap. ère Occ. |
Début de l’Islam ( les Arabes ) | ||
1000 Ap.JC |
Une migration arabo-persanne s'installe sur la Cote ( actuellement Est Africaine) | ||
1200 Ap. JC | Il y a une migration de population africaine, suivant
le cour du NIL venant de l'actuel hémisphère nord de
l'Afrique qui pousse vers l'équateur et l'actuel hémisphère sud de
l'Afrique. |
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Epoque de l'Empire du Ghana - Entre le 7ème et le 12ème siècle |
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1320 - 1350 : Mwezi
Kayobera |
Horandazi [père de Mitimigamba] |
[Dynastie des roi Bega] (1320 ap. JC à 1380 ap. JC) [Les traces des monarques Balenge subsistent et des Roi Bashubi ]
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1380 - 1420 : Période
trouble [ou inter-règne]
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Mitimigamba & Shaka |
Interrègne
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Au
Burundi, c'est le - Début de Cycle - 1420 - 1457 : Ntare I Rutshasi |
Voir Vidéo |
Mitimigamba & Shaka |
Royaume (1420 à 1966) |
1457 - 1490 : Mwezi I Nyaburunga 1490 - 1525 : Mutaga I Musanura 1525 - 1532 :Mwambutsa I Jabwe
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Bahunge
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1529 |
Début du Protestantisme ( Allemagne Cfr La Réforme ) | ||
- Début de Cycle - 1532- 1567 : Ntare II Bijanyarii 1567 - 1581 : Mwezi II Mbibe 1581 - 1620 : Mutaga II Nkomati 1620 - 1628 :Mwambutsa II Ndaruzaniye
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Nyundo Nyamigogo |
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- Début de Cycle - 1628- 1680 : Ntare III Kivimira alias Semugazashamba 1680- 1700 : Mwezi III Kavuyimbo 1700 - 1732 : Mutaga III Rutamo alias Senyamwisa, Sebitungwa 1732 - 1740 :Mwambutsa III Mbonuburundi alias Nyamubi |
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Runyota
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- Début de Cycle - 1740 - 1820 : Ntare IV Rugamba alias Rubogora |
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Ndwano |
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1805 |
1805 ans et 1870 ans après l’ère occidentale : Les mormons ( date de naissance du fondateur des Mormons, Joseph SMITH à Sharon, aux États-Unis) et les Témoins de Jehovah. | ||
1820 - 1908 : Mwezi IV Gisonga alias Gisabo |
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~ 1845 Ntigwihisha ~ 1885-1926 :Kanyarufunzo ditRunyota |
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1908 - 1915 : Mutaga IV Mbikije |
Colonisation
/Indépendance Règne
avec
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1915 - 1966 :Mwambutsa IV Bangiricenge. |
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1920 - 1926 |
1920 et 1926 après l’ère occidentale ), que les colons Belges mettront fin
à la guidance bipolaire des
institutions Barundi, en
assassinant le dernier des Bahanuzi – Runyota ou Kanyarufunzo-. Ce sera
la fin de la Dynastie des Bahanuzi officiellement. Le Grand Prêtre ou
prophète des Barundi, sera définitivement mort institutionnellement. |
1926 :Kanyarufunzo dit Runyota est exécuté par les colons Belges. | |
1930 |
Les Colons Belges vont interdire aux Chrétiens Barundi la pratique du Culte de Kiranga, ainsi qu’ils supprimeront définitivement – le Muganuro ( fêtes annuelles des semailles ) | ||
-
Période trouble -[ou inter-règne] |
=> L'Histoire d'un régicide conduisant à un génocide et les conséquences |
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République |
2005 - Aujourd'hui : |
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République
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A Muramvya, au cœur de l’ancien Royaume
millénaire africain – Ingoma Y’Uburundi -, notamment la dernière
dynastie des Baganwa, issue du triumvirat composés des Bashumbi,
des Bahanza, et des Bajiji, ce vendredi 25 décembre 2015, la
plupart des habitants fêtaient « Noël ». Il s’agit de la
naissance du – Christ -, Jésus, qui était juif et qui aurait vécu aux
alentours de l’an 0 de l’ère occidentale.
A Kiganda, pourtant l’on voit des gens qui confondent cette fête
de la naissance de Jésus à une fête des Barundi lié au Culte de Kiranga
…
Chez les Barundi, avant la colonisation, lorsque les institutions d’ – Ingoma Y’Uburundi – existaient encore, les Barundi vouaient une affection particulière à Kiranga. Le Royaume « Ingoma ( le Tambour) » était représenté institutionnellement par le trône du Mwami – le Roi – et le pouvoir du Muhanuzi – prophète ou grand prêtre – issue d’une dynastie, parallèle à celle des Bami – Rois. L’institution du Muhanuzi était similaire à celle du collège des prêtres à Kemet – nom ancien de l’Égypte-. https://www.youtube.com/watch?v=HkSeYBf_flE
Qui était Kiranga ?
Le Burundi est un pays qui se situe
dans la région des Grands Lacs africains, qui est le berceau
de l’Humanité ( Imana – Humain -> Humanité).
200 000 ans avant l’ère occidentale , le 1er être
humain moderne, l’Homo Sapiens Sapiens, apparait dans
cette Région de l’Afrique. Il faudra attendre 100 000 ans
avant l’ère occidentale pour débuter sa migration vers les
autres continents.
Le Burundi comprend la source du Nil. La petitesse du
pays rend les Barundi des Nilotiques. Autrefois, pour
les anciens égyptiens, le Burundi se trouvait dans la partie Haute de
Kemet ou de l’Egypte. La notion Haute ( Shémaou) ou Basse ( Méhou )
était liée au Nil. C’est le long du parcours du NIL que les échanges
cultuelles, culturelles et commerciales ont eu lieu.
9000 ans avant l’ère occidentale, les ancêtres des Barundi, que sont les Anous ( Abantou, signifie l’être humain en Kirundi ) réalisaient déjà des cités voir à Abou Simbel en Egypte actuel. Depuis 37 000 ans avant l’ère occidentale, les Africains avaient déjà découvert les mathématiques ( Cfr. Os de Lebombo). C’est cela qui a permis aux architectes Anous de bâtir les premières agglomérations villageoise vers 20 000 Av l’ère occidentale puis Abou Simbel.
Les Anous, dit on, étaient voués à la Religion des Lumières. C’est à dire que leurs pratiques religieuses ou cultuelles étaient liées aux positionnements des étoiles, du Soleil et de la Lune ( un peu comme sont régulées les prières des musulmans aujourd’hui ). Pour les Anous, le Roi Ousiré ou Osiris, fondateur du monothéisme ( la croyance en 1 dieu unique appelé Imana … ) est le premier envoyé de Dieu (Imana) sur la terre à l’époque de la fondation. Le 1er livre sacré, découlant de ce culte – Livre sacré des noirs – apparait vers 2800 avant l’ère occidentale. Ce livre est écrit dans la langue africaine de Kemet : Le Médou Netcher ou Medou Neter – Paroles divines – ( Netcher est un synonyme de Dieu comme Imana ) , 1ère écriture dans le monde apparue vers 3400 avant l’ère occidentale que les Grecs ont appelé hiéroglyphe – écriture sacrée -.
Dans ce livre sacré des noirs ( appelé Livre des Morts par les Égyptologues occidentaux ) on trouve 42 commandements de la moralité africaine ou de la Maat ( justice / Verité ). Les 10 commandements de Moïse ( Cfr. Thora ou Bible ou Coran ) s’y inspire.
Ousiré est confondu à Kiranga
chez les Barundi. Tout comme Osiris a eu une descendance avec
Héru ou Horus ( qui est né comme Jésus au solstice
d’hiver ou plus ou moins un 25 décembre ), qui mènera à la
dynastie de Nagada ( Roi Nubiens ) entre 5200 à 3100 avant
l’ère occidentale, pour arriver au Roi ( ou Pharaon ) Narmer (
3200 av ère occidentale), le Mwami (Roi) Kiranga a eu
une descendance dynastique qui a régné successivement chez les
Barundi. Kiranga était un Mwami – un roi, devenu prophète aux
yeux de nombreux Barundi. Ce que l’on sait de lui aujourd’hui ce
sont des légendes ou des mythes relatifs au Dieu – appelé
« Imana » chez les Barundi.
Kiranga est devenu un grand esprit dont une puissance élevée au service
d’Imana.
Ainsi la cosmogonie que l’on retrouvait chez les Anous, on la
retrouve chez les Barundi et dans toute la région des Grands Lacs.
Le culte de Ryangombe- Kiranga est répandu sur une aire très vaste de
l’Afrique équatoriale de l’Est qui comprend notamment le Bunyoro, le
Toro, le Rwanda, le Burundi, le Buha (Tanzanie), le Bunyamwezi et une
partie de l’est du Zaïre, notamment le Bushi (Kivu).
A retenir :
Nous pouvons affirmer, qu’ avant
la colonisation, le Burundi était déjà monothéiste. Imana
était Dieu chez les Barundi ( Chez les Anous, Imana était un des
noms de Dieu ). Les colonisateurs tenteront de rebaptiser Imana
en Mungu ( qui provient du swahili ) mais ils n’y parviendront pas car
Mungu en kirundi Immungu signifie un insecte. Le Colon, par cette
initiative malheureuse, souhaitait montrer que Mungu – Dieu des
Blancs – était supérieur à Imana -Dieu des Barundi-. A
l’indépendance, Imana reprendra le dessus.
Les Barundi, pour entrer en contact avec Imana, ils avaient un
Grand Médiateur, c’était Kiranga au Burundi. Le substantif «Kiranga»
vient du verbe «kuranga» (ku-rang-a) qui signifie montrer, indiquer,
révéler. De la sorte « Kiranga kiranga Imana » signie « Kiranga
qui montre Dieu». Kiranga est invoqué par les hommes ( Abantou ->
Anou ), il est le médiateur entre Imana et les hommes ( Abantou
-> Anou ).
Les missionnaires chrétiens, pendant la colonisation, vont critiquer
Kiranga et diaboliser le culte de Kiranga ( Kubandwa ).
Le culte de KIRANGA couvre tant la vie quotidienne de chaque
famille burundaise que celle de la société toute entière. Il a
été observé qu’au Burundi, ils existent encore quelques
praticiens de KIRANGA. La pratique du culte de «Kiranga» suppose
dans chaque «rugo» la présence d’un lieu dit «igitabo», composé de 3
arbres: 1 érythrine, 1 ficus et 1 chénopode. Ces éléments ont pour
vocation de manifester la puissance divine, celle du Mwami – roi
d’un côté, et celle de «Kiranga» de l’autre.
Les Colons Belges vont interdire aux Chrétiens Barundi la pratique de
ce culte, ainsi qu’ils supprimeront définitivement – en 1930
après l’ère occidentale – le Muganuro ( fêtes annuelles
des semailles ), cérémonie qui était elle aussi liée
au Culte de Kiranga.
C’est à peu près quelques années plus tôt ( entre 1920 et
1925 après l’ère occidentale ), que les colons Belges
mettront fin à la guidance bipolaire des institutions
Barundi, en assassinant le dernier des Bahanuzi – Runyota ou
Kanyarufunzo-. Bref, ce sera la fin de la Dynastie des Bahanuzi
officiellement. Le Grand Prêtre ou prophète des Barundi, sera
définitivement mort institutionnellement. Au niveau familial, les
Pères Blancs lutteront contre le culte des ancêtres. Autrefois, les
défunts étaient enterrés près de leurs familles dans les «rugo» (
enclos familial ) …
En conclusion, on voit que les Romains, qui ont mis en place le Christianisme en l’an 0 de leur calendrier, se sont inspirés de la cosmologie des africains Anous ( 9000 av. l’ère occidentale ). Mais en comprenant cette cosmogonie comme les Grecs ( 304 av. l’ère occidentale ) leur avaient expliqués. Ainsi Jésus ( qui est Horus ou Heru ) devient fils de Dieu ( – Ousiré ou Osiris ) , alors que Horus ou Héru, dans la tradition africaine – cosmogonie des Anous –, n’ était que le fils d’Ousiré ou Osiris qui était un Roi ( Mwami ou Pharaon ) – fondateur du Monothéisme – et non Dieu – Imana. Chez les Barundi, Kiranga n’est pas le fils d’Imana…
Sources :
– Pr. Jean Philippe Omutunde, Manuel
d’études des humanités classiques africaines, volume 1 , editions
MENAIBUC. (2007)
– Pr. Jean Philippe Omutunde, Manuel d’études des humanités classiques
africaines pour les enfants de 4 à 14 ans et +, volume 1 , editions
MENAIBUC. (2006)
– BARANYANKA Charles, dans son livre – Le Burundi face à la croix et la
bannière (2009)
– MYTHE ET POUVOIR. LE CULTE DE RYANGOMBE-KIRANGA (Afrique équatoriale
de l’Est) Pol Pierre GOSSIAUX – anthroposys.be/kiranga.htm
– Venant Nyandwi : http://www.fao.org/docrep/article/wfc/xii/0746-a3.htm
– NTABONA Adrien , Université du Burundi, ntabona_a@yahoo.fr : http://w3.gril.univ-tlse2.fr/cals/C2008/NTABONA%20Adrien.pdf
– Augustin Mvuyekure, Le catholicisme au Burundi, 1922-1962: approche
historique des conversions
DAM, NY, AGNEWS, le samedi 26 Décembre 2015.
[ 0.a.1] Burundi : Réflexion sur le TAMBOUR SACRE des BARUNDI - INGOMA Y' ABARUNDI
A Bujumbura, dans les locaux de l’Institut français du Burundi (IFB), samedi 24 septembre 2016, M. Emile Kwizera, un artiste burundais, est venu présenté -Ingoma y'Uburundi - soit - Le Tambour sacré du Burundi -.
M.
Emile Kwizera explique : « Le tambour burundais présente presque les
mêmes parties que celles de la femme. C’est pour cette raison qu’il est
strictement interdit aux femmes de battre le tambour, car ça serait une
façon de se battre elles-mêmes ». Il poursuit en disant que la peau qui
couvre le tambour s’appelle « icahi » c'est à dire le reste des habits
usés que les femmes traditionnelles utilisaient pour couvrir leurs bébés
pendant la réclusion maternelle.
M. Emile Kwizera dit qu'à l'époque du Royaume millénaire du Burundi - Ingoma Y'Uburundi - [ http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm ], on battait le Tambour à des moments appropriés.
Ensuite, M. Emile Kwizera ajoute que chaque Tambour, selon sa
fonctionnalité, avait un nom. Par exemples : - Rukinzo accompagnait le
Mwami ( ou roi) dans ses déplacements; - Karyenda grondait pour la fête
des semences (Umuganuro) ; et - Nyabuhoro appelait à la Paix. Les noms
des tambours étaient souvent celui des vaches auxquelles on avait pris
la peau pour habiller le Tambour. Par exemples, Murimirwa et Ruciteme
étaient les noms des 2 Tambours donnés par le Mwami Mwezi Gisabo au
Mutabazi ( sauveur de la Nation ) Bihome. Murimirwa et Ruciteme étaient
les noms des 2 vaches qui avaient donné leur peau. Ces 2 Tambours
habitent aujourd'hui sur le lit du sanctuaire des tambours à Gishora en
province Gitega (centre).
Enfin, M. Emile Kwizera termine en disant
que dans les musiques profanes, le danseur suit le rythme de la musique,
donc la musique précède la danse. La particularité du Tambour Sacré des
Barundi, le batteur suit le rythme du danseur. Comme si le batteur crée
à chaque battement l'espace où le danseur peut se poser ...
Au
Burundi, le Tambour Sacré des BARUNDI est devenu seulement le samedi 26
avril 2014, "Patrimoines culturels et immatériels de l’humanité",
inscrit à l’UNESCO.
Faisons une petite parenthèse, revenons un peu à notre Histoire ... Autrefois c'était l'institution des BAHANUZI [1]
, disparue en 1925, avec l'assassinat par les colons Belges du dernier
des BAHANUZI, Kanyarufunzo Runyota, qu'était centralisée tout le savoir
COSMOLOGIQUE ( Scientifique ) et COSMOGONIQUE ( Mythologique ) des
BARUNDI. A chaque MWAMI était associé un MUHANUZI. Découvrons ensemble
un bout de ce savoir concernant le TAMBOUR SACRE des BARUNDI :
-
Selon la croyance des Barundi, comme dans celle des Africains en
Générale, le levée du soleil, entre le premier chant du coq et le
dernier de la matinée signifiant que la journée commence car le soleil
ou le jour est là, les ancêtres sont présents, ressuscités parmi les
morts ( la résurrection [2] ). Il est loisible pour tous ceux qui se
lèvent à ce moment de parler à leurs ancêtres défunts et de poursuivre
la conversation le jour suivant à la même période. Ainsi chez les
BARUNDI, le Tambour battait pour annoncer le début de cette journée mais
aussi la fin. C'est à dire bien confiner le cycle solaire... Le
monothéisme chez les Barundi est cosmologique. IMANA ou DIEU ( le X
inconnu de l'équation mathématique du 1er degré ) est le créateur du
COSMOS ou de l'UNIVERS. Le SOLEIL lui appartient.
- L'UNIVERS ou le
COSMOS,dans cette région des Grands Lacs africain, est conçu par des
vibrations [3]. Les BARUNDI partagent cette même COSMOGONIE. Chez les
BARUNDI, le Tambour est l'instrument sacré qu'IMANA / DIEU a crée pour
mettre en place l'UNIVERS ou le COSMOS. Le Tambour Ingoma émet un type
de vibrations [4]. Ainsi chaque Territoire ou Patrie ( Burundi ) est
mise en place par le Tambour. Le Mwami (Roi) veillera sur ce Territoire,
Espace ou Burundi mis en place par le Tambour. Le Mwami est lié à un
Tambour. En Kirundi, le Tambour ( Ingoma ) a la même signification de
le Royaume ( Ingoma ). Le Royaume Ingoma qui est le Territoire ou
l'Espace où règne le MWAMI.
- Chez les BARUNDI, le MWAMI règne sur
cette ESPACE ( territoire, Burundi ou Patrie ) mis en place par les
vibrations d'INGOMA ( du TAMBOUR ). C'est dans la Région des Grands Lacs
africain qu'est né l'HOMO SAPIENS SAPIENS ( l'Homme moderne actuelle )
vers 200 000 Av. JC. Ces Hommes ( ABANTOU ) habitaient sur cette
ESPACE ( BURUNDI ) qui était la TERRE / Le territoire.
Les BAMI /
ROIS BARUNDI portaient une crinière de LION sur la tête : Symbole du
NIL. La source du NIL est au BURUNDI. Ainsi les BARUNDI partagent la
même COSMOGONIE que tous les Peuples nilotiques. C'est à dire les
Peuples habitants autour du Fleuve NIL. Il s'agit d'une terminologie
géographique.
- Les BAMI / ROIS BARUNDI s'habillaient d'une peau de
LEOPARD ou KONGO. Les BARUNDI partagent la même COSMOGONIE que le Peuple
CONGO. C'est à dire grosso-modo les Afriques du Centre et du Sud.
A
chaque début de règne d'un MWAMI, les ELEPHANTS c'est à dire les Hommes
de la forêt ( appelé aujourd'hui Pygmée, TWA etc. ) plantaient un
arbre que l'on appelle IBIGABIRO [5] ( un arbre mémoire ).
Pour les
BARUNDI, sous la supervision d'IMANA, les vibrations d'INGOMA, créant
un Espace ou un Territoire où règna KIRANGA ou RYANGOMBE, ont permis
ABANTOU ( LES ETRE HUMAINS ) de commencer leur voyage ( LA MIGRATION DE
L'HOMME ) à partir du lieu des LEOPARD ( KONGO - Espace commençant au
SUD de l'Afrique allant jusqu'au Centre de l'Afrique et des Grands Lacs
Africains ) en suivant les LIONS tout au long du NIL. Ce Chemin ou
route emprunté et parcouru par les ELEPHANTS était parsemé de -
BIGABIRO - de grands arbres mémoires.
Voilà l'importance
d'INGOMA du TAMBOUR SACRE dans la COSMOLOGIE et dans la COSMOGONIE des
BARUNDI. INGOMA est perçu comme un instrument d'IMANA ...
----------------------------------------------------------------------------------------------------------
[1] Charles BARANYANKA, Burundi Face à la Croix et à la Bannière, 2009 - La Dynastie des Bahanuzi - 1/ https://www.youtube.com/watch?v=F2cXusjsjGA ; 2/ https://www.youtube.com/watch?v=n4dEMVWzgPA ; 3/ https://www.youtube.com/watch?v=CqNPOUB27Mw&gl=BE ; 4/ https://www.youtube.com/watch?v=bQu6iyHZMx8 ; 5/ https://www.youtube.com/watch?v=8wl0bj49G5s ]
[2] Cfr. Nioussérê K. OMOTUNDE, Consmogénèse Kamite Tome 1, ed. ANYJART, 2015.
Le Livre de la Résurrection ou Bible des Noirs
est le tout 1er Texte Sacré au Monde où l'on atteste la révélation d'
IMANA / DIEU à l'Homme ( ABANTOU ). Ce Livre ancestral rassemble
l'ensemble des Textes Sacrés Kamits ( Africains ) :
- Les Textes
Sacrés des Pyramides ( - 2800 av.Jc ); - Les Textes Sacrés des
Sarcophages ( - 2500 av.Jc ); - Le Livre des lois ; -Le livre des 2
chemins ou le Livre de la Douat; - Les Litanies de RÊ ; - Les Ecrits des
Sages Kamits [ 1/ Les Enseignements de Ptahhotep (- 2600 av.Jc) ; 2/
Le Traité du savoir vivre de Kagemni ( - 2500 av.Jc ); 3/
L'Enseignement pour Mérikare ( - 2120 av.JC ) ; 4/ L'Avertissement
d'Iouper ( - 2160 à - 1785 av. JC) ; ] ; 5/ L'Enseignement d' Amenemhat
à son fils Sésostris 1er ( - 2000 av.JC ) ; 6/ Le Traité de sagesse
d'Aménémopé ( - 1280 av-JC) ; 7/ Les Maximes d'Any ( - 1298 av.JC ) ; et
Le Livre de Sagesse de Pétosiris ( -341 ans av.JC ); etc. ]
[3] Nsaku KIMBEMBE, Confins spirituels du KONGO ROYAL Tome 1, ed. Cercle - Congo, 2010
[4] Observatoire de Paris , Comment Vibre le Tambour Cosmique ? - 1er janvier 2003 [ https://www.obspm.fr/comment-vibre-le-tambour-cosmique.html?lang=fr ]
[5] Léonidas NDORICIMPA et Claude GUILLET, L'Arbre Mémoire Traditions orales du Burundi,ed. KARTHALA C.C.B, 1984
DAM, NY,AGNEWS, le mercredi 28 septembre 2016
L’Histoire du Royaume millénaire
d’Ingoma Y’Uburundi -le Royaume du Burundi-, la République du Burundi
actuellement, c’est d’abord l’Histoire d’une région d’Afrique où est
apparue l’Humanité. Le Burundi fait parti de l’East African Community EAC.
L’HOMO HABILIS apparaît dans notre région d’Afrique de l’Est (Tanzanie) vers 2,4 Millions Av.JC à 1,6 Millions Av JC. Il est vraisemblable que ce sont des êtres humains de ce type qui occupaient le Burundi à cette époque.
L’Homme, comme on le connaît aujourd’hui l’ HOMO SAPIENS apparaît vers 200 000 Av JC toujours dans notre région d’Afrique de l’Est (Kenya). Ce n’est que vers 40 000 Av. JC, que cet Homme africain (Homme Moderne) ira s’installer en Europe.
La religion naîtra vers
15 000 av. JC. dans cette même région des Grands Lacs en Afrique ,
précisément dans la vallée du Nil.
La terre du Burundi et des environs, où le Nil, prend sa source ont
toujours été un territoire sacré, où les femmes et les hommes se sont
toujours réfugiés lorsqu’ils étaient pourchassés. Un peu comme au
Moyen-Âge en occident, les cathédrales étaient des lieux où l’on pouvait
trouver asile, le territoire du Burundi a toujours été un lieu d’asile.
Dans le sens où l’on y était protégé par la nature et la géographie
(l’extrémité lointaine de la Haute Egypte ), mais aussi, par des
pouvoirs sacrés …
L’esclavage n’y a pas eu lieu.
La spiritualité qu’a toujours mis en avant les Barundi, comme partie
intégrante du Royaume millénaire d’Ingoma Y’Uburundi, est un héritage
direct des civilisations de cette localité.
Vers 3000 av. JC, au Royaume de Kemet -“la terre des Noirs” en langue medu netjer- ( Kemet est le nom véritable de l’Egypte), les citoyens de cet Etat pratiquait le monothéisme s’appuyant sur une sorte de spiritualité des lumières ( cycles du Soleil et de la Lune ).
Il serait intéressant pour les jeunes chercheurs Barundi de comparer ce
monothéisme de Kemet à celui des Barundi, notamment le culte de
Kiranga-Ryangombe.
2370 av. JC les échanges entre la basse Egypte et les extrémités de la Haute Egypte ( dont le Burundi) sont nombreuses. En Egypte à cette époque, on pratique le culte d’Osiris. Quelles sont les similarités de ce culte avec celui de Kiranga-Ryangombe ? Notamment avec les rites de Kubandwa
répandus sur une aire très vaste de l’Afrique équatoriale de l’Est qui
comprend notamment le Bunyoro, le Toro, le Rwanda, le Burundi, le Buha
(Tanzanie), le Bunyamwezi et une partie de l’est du Zaïre, notamment le
Bushi (Kivu) .
Les traces écrites de ce culte d’Osiris existent. L’exemple du Papyrus
d’Ani vers 1550 av JC à 1292 av JC tiré du Livre des Morts qui est
en fait la Bible des Africains ou le Livre sacré des Nègres d’Égypte. Le papyrus d’Ani mesure environ 23 mètres de long sur 39 centimètres de hauteur.
Dans le “Livre sacré des Nègres d’Égypte”, les tombeaux
funéraires égyptiens ont des affinités spirituelles (cultuelles) avec
les tombeaux des Bami Barundi (Roi) du Burundi appelés Inganzo dans le Mugamba ( Cfr pratique mortuaire ou rite funéraire ).
Vers 1355 av. JC. à 1338 av. JC,
sous le Pharaon Akhénaton (Amenhotep IV ou en grec ancien Aménophis
IV) et son épouse NéFertiti, sous la XVIIIe dynastie, on a au niveau de
la gouvernance politique, d’un coté, le Pharaon (
fils du dieu RA – Nesout – qui vient du sud – pour conduire le peuple
sur le chemin de la Maat – il gère une démocratie de conseils ) aidé
par son vizir (le gouvernement civile ) qui s’occupe de la gouvernance
journalière de l’Etat et de l’autre le grand prêtre d’Amon (responsable du collège des prêtres ) qui lui s’occupe du religieux ( le gouvernement religieux ). Cette particularité dans la gouvernance ( la Bipolarité), on la trouve chez les Barundi entre le MWAMI (Politique) et le MUHANUZI (Religieux).
Il faut noter aussi qu’Akhenaton était contemporain à Moïse ( le
prophète des 3 religions monothéistes ). Moïse était prêtre
sous Akhenaton . Akhenaton rendra le monothéisme universel, un seul Dieu
universel.
L’écriture, dans le Monde, commence en Afrique, avec les hiéroglyphes. Elle aussi, naîtra, entre 4000 av.JC et 3000 av.JC, dans cette région de la Haute Égypte, territoire où le fleuve NIL se situe plus proche de sa source. Où sont les traces des hiéroglyphes au Burundi ? Voilà encore une question pour les jeunes anthropologues africains …
Ce sont tous ces aspects de l’Histoire de l’Afrique ( Apparition de l’Homme; le Monothéisme; le politique et le religieux (bipolarité) ; et l’écriture ) qui font jonction avec l’Histoire de l’ancien Royaume Millénaire des Barundi -Ingoma Y’Uburundi – et nous amènent à l’Histoire de la dynastie de Balenge – Balengwe ( 1210 av.JC)
Pour ceux qui veulent découvrir l’Histoire du Burundi : http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 14 mai 2015
A Bujumbura, Hôtel Club du Lac Tanganyika, ce mardi 27 septembre 2016, Cheikh Mohamed Rukara, ombudsman du Burundi, a organisé une conférence internationale sur le rôle des Ombudsmans/Médiateurs et Leaders religieux dans la prévention des conflits identitaires et religieux.
L'ouverture de la conférence s'est faite par S.E. Joseph Butore, Vice-président du Burundi en charge du socio-économique.
4 thèmes vont être développés pendant 2 jours, du mardi 27 au jeudi 29 septembre 2016
: - "La contribution des confessions religieuses pour une paix durable;
- "Le Rôle des Leaders religieux pour asseoir la cohésion sociale" ; -
"La Responsabilité des Leaders religieux pour éradiquer le terrorisme et
la radicalisation religieuse"; et - "Les valeurs universelles au
service d'une humanité pacifique."
Pour partager sur ces thématiques, l'Ombudsman kényan, des représentants des confessions religieuses et de la société civile, des représentants des partis politiques, des représentants du Gouvernement et du Parlement ainsi, les différents diplomates, que ceux du Corps de la Défense et de la Sécurité, ...
Le Burundi, comme tous les pays d'Afrique, est profondément religieux. La région des Grands Lacs africains est le berceau du - monothéisme - ( 15 000 avant Jésus christ ), la croyance en un Dieu. Au Burundi, pays à la source du Nil, on croit en - IMANA - depuis tout temps ... Le monothéisme africain est un monothéisme cosmologique ( résultant d'une observation et d'une réflexion sur la nature - le Cosmos - ou l'Univers ) [*]. Ils se diffèrent des monothéismes politiques ( Judaïsme : on a de salut qu'en passant par Abraham et Moïse ; Christianisme : on a de salut qu'en passant par Jésus Christ ; Islam : on a de salut qu'en passant par Mohammed etc. ). Pour l'africain, c'est la nature et ses lois qui révèlent Imana, c'est à dire l'inconnu x d'une équation du 1er degré ... Ainsi les Barundi juifs, musulmans, chrétiens ou catholiques etc. croient tous en IMANA.
Les HUTU et les TUTSI au Burundi croient tous en IMANA. Le HUTU et le TUTSI BARUNDI ne sont pas des ethnies. Par exemples, à Douala, les BASSA et les BAMILEKE qui habitent dans un territoire propre et ont des langues différentes sont des ethnies. Le HUTU et le TUTSI du Burundi parlent la même langue - le KIRUNDI -. La distinction entre BARUNDI se fait au niveau des clans. Le mot TUTSI ou MUTUTSI a la même signification que le MULUSI que l'on trouve à l'EST de la RDC CONGO, c'est à dire c'est le NOTABLE. Le HUTU est une catégorie sociale que l'on retrouve dans toute l'Afrique depuis l'Egypte ancienne. C'est une population qui est au service du Roi ( Mwami ) ou du Pharaon. Le MWAMI appelle sa population, comme KIRANGA ou RYANGOMBE ( l'ancêtre premier des BAMI - ROI ), a aimé IMANA. Le HUTU n'est aucunement l'esclave. Le HUTU n'est pas l'esclave. Aujourd'hui, on pourrait dire que le HUTU c'est le Peuple.
[*] Mbog Bassong, LA PENSEE AFRICAINE - Essai sur l'Universisme philosophique, ed. Kiyikaat, 2010 - [ http://www.kiyikaat.com/nos-publications/147-a-paraitre-chez-kiyikaat-editions-la-pensee-africaine.html ou https://www.youtube.com/watch?v=b79adXinxYI ]
DAM, NY,AGNEWS, le mercredi 28 septembre 2016
[0.b] La Chronologie dynastique du Burundi - (Source Charles Baranyanka, LeBurundi, Face à la Croix,et le Bannière, 2009)
[1] General History of Africa, J.KI-Zerbo, Abridged editon, UNESCO,1989.
[2] Synergie Africaine, 2006-2009, Rencontres revisiter l'histoire du Burundi(Sources: Baganwa - Baranyanka P. et Charles / des écrits d’autres chercheurs qui ont publié sur le Burundi comme Augustin NSANZE.)
[3]
Lorsqu’un prince sent la mort venir, il se fait porter dans la hutte
d’un de ses Bahutu pour y mourir." Ainsi, pour dévoiler les mensonges
véhiculés par la nouvelle oligarchie tutsi, Mgr Gorju citait le grand
chef Nduwumwe qui avait affirmé clairement haut et fort : "Ne te
méprends pas sur notre origine ; nous autres princes, notre premier
aïeul était Muhutu, nous ne sommes que des Bahutu." Une telle
affirmation dans un pays où l’on rend un culte au mensonge et à une
époque où n’était " noble " que ce qui était tutsi a requis du chef
Nduwumwe un attachement certain à la vérité. (Gorju, Julien Mgr, 1938 :
" Face au royaume hamite du Rwanda, le royaume frère de l’Urundi ",
Bibliothèque du Congo, N.S. Nr.3, Bruxelles, 1938).
Les sources de la tradition évoquent plus le clan de Rutshatsi comme
étant un Muhanza, d'autres pensent à peut-être un Mujiji (très peu).
Mais sans contexte, il s'agit d'un clan MUHUTU au Burundi. [Les Baganwa :http://www.burundi-agnews.info/agnews_baganwa01.htm ]
[
3.0] Burundi: Le Royaume millénaire d'Ingoma
Y'Uburundi de 2,4 Millions av-JC à 1210 av-JC
http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=17872
Voici une réflexion sur l'Histoire du Burundi, partant de 2,4 Millions Av.JC à 1210 av.JC ...
L'Histoire du Royaume millénaire d'Ingoma Y'Uburundi -le
Royaume du Burundi-, la République du Burundi actuellement, c'est
d'abord l'Histoire d'une région d'Afrique où est apparue l'Humanité.
Le Burundi fait parti de l'East African Community EAC.
L'HOMO HABILIS apparaît dans notre région d'Afrique de
l'Est (Tanzanie) vers 2,4 Millions Av.JC
à 1,6 Millions Av JC. Il est vraisemblable que ce
sont des êtres humains de ce type qui occupaient le Burundi à cette
époque.
L'Homme, comme on le connaît aujourd'hui l' HOMO
SAPIENS apparaît vers 200 000 Av
JC toujours dans notre région d'Afrique de l'Est
(Kenya). Ce n'est que vers 40 000 Av. JC,
que cet Homme africain (Homme Moderne) ira s'installer en Europe.
La religion
naîtra vers - 15 000 av. JC. dans cette même région des Grands
Lacs en Afrique , précisément dans la vallée du Nil.
La terre du Burundi et des environs, où le Nil, prend sa source ont
toujours été un territoire sacré, où les femmes et les hommes se
sont toujours réfugiés lorsqu'ils étaient pourchassés. Un peu comme au
Moyen-Âge en occident, les cathédrales étaient des lieux où l'on
pouvait trouver asile, le territoire du Burundi a toujours été un lieu
d'asile. Dans le sens où l'on y était protégé par la nature et la
géographie (l'extrémité lointaine de la Haute Egypte ), mais aussi, par
des pouvoirs sacrés ...
L'esclavage n'y a pas eu lieu.
La spiritualité qu'a toujours mis en avant les Barundi, comme partie
intégrante du Royaume millénaire d'Ingoma Y'Uburundi, est un
héritage direct des civilisations de cette localité.
Vers 3000 av. JC, au Royaume de Kemet -"la terre des
Noirs" en langue medu netjer- ( Kemet est le nom véritable de l'Egypte),
les citoyens de cet Etat pratiquait le monothéisme
s'appuyant sur une sorte de spiritualité des lumières ( cycles
du Soleil et de la Lune ). Il serait intéressant pour
les jeunes chercheurs Barundi de comparer ce monothéisme de Kemet à
celui des Barundi, notamment le culte de Kiranga-Ryangombe.
2370 av. JC les échanges entre la basse Egypte et les
extrémités de la Haute Egypte ( dont le Burundi) sont nombreuses.
En Egypte à cette époque, on pratique le culte d’Osiris.
Quelles sont les similarités de ce culte avec celui de
Kiranga-Ryangombe ? Notamment avec les rites de
Kubandwa répandus sur une aire très vaste de l'Afrique
équatoriale de l'Est qui comprend notamment le Bunyoro, le Toro, le
Rwanda, le Burundi, le Buha (Tanzanie), le Bunyamwezi et une partie de
l'est du Zaïre, notamment le Bushi (Kivu) .
Les traces écrites de ce culte d'Osiris existent. L'exemple du Papyrus
d'Ani vers 1550 av JC à 1292 av JC tiré du Livre des
Morts qui est en fait la Bible des Africains ou le Livre sacré des
Nègres d’Égypte. Le papyrus d'Ani mesure environ 23 mètres de
long sur 39 centimètres de hauteur.
Dans le "Livre sacré des Nègres d’Égypte", les tombeaux
funéraires égyptiens ont des affinités spirituelles (cultuelles) avec
les tombeaux des Bami Barundi (Roi) du Burundi appelé Inganzo
dans le Mugamba ( Cfr pratique mortuaire ou rite funéraire ).
Vers 1355 av. JC. à 1338 av. JC,
sous le Pharaon Akhénaton (Amenhotep IV ou en grec ancien
Aménophis IV) et son épouse NéFertiti, sous la XVIIIe dynastie,
on a au niveau de la gouvernance politique, d’un coté, le
Pharaon ( fils du dieu RA – Nesout – qui vient du
sud – pour conduire le peuple sur le chemin de la Maat – il gère
une démocratie de conseils ) aidé par son vizir (le gouvernement
civile ) qui s’occupe de la gouvernance journalière de l’Etat et de
l’autre le grand prêtre d’Amon (responsable du collège des
prêtres ) qui lui s’occupe du religieux ( le gouvernement
religieux ). Cette particularité dans la gouvernance ( la
Bipolarité), on la trouve chez les Barundi entre le
MWAMI (Politique) et le MUHANUZI (Religieux).
Il faut noter aussi qu'Akhenaton était contemporain à Moïse ( le
prophète des 3 religions monothéistes ). Moïse était prêtre sous .
Akhenaton rendra monothéisme universel, un seul Dieu universel.
L'écriture, dans le Monde, commence en Afrique, avec les hiéroglyphes. Elle aussi, naîtra, entre -4000 av.JC et -3000 av.JC, dans cette région de la Haute Égypte, territoire où le fleuve NIL se situe plus proche de sa source. Où sont les traces des hiéroglyphes au Burundi ? Voilà encore une question pour les jeunes anthropologues africains ...
Ce sont tous ces aspects de l'Histoire de l'Afrique ( Apparition de l'Homme; le Monothéisme; le politique et le religieux (bipolarité) ; et l'écriture ) qui font jonction avec l'Histoire de l'ancien Royaume Millénaire des Barundi -Ingoma Y'Uburundi - et nous amènent à l'Histoire de la dynastie de Balenge - Balengwe. ( 1210 av.JC)
Pour ceux qui veulent découvrir l'Histoire du Burundi : http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 14 mai 2015
A Bujumbura, ce dimanche 9 novembre 2015, les Barundi ont réuni un conseil des sages rassemblant le Lion, le Léopard et l’Éléphant.
Face à l’agression de toute la franc-maçonnerie occidentale ( inclus l’Opus Dei ) [ http://burundi-agnews.org/societe/?p=13016
] et leurs initiés ou Templiers africains, l’Afrique prépare son droit
de réponse concernant l’agression dont Ingoma Y’Uburundi ( le Burundi )
est actuellement victime.
Les Burundais ( Barundi et Bahima) se sont rassemblés, en souvenir du
passée vécu ensemble en symbiose sous Kitara, pour partager urwagwa (
Bière traditionnel ), et surtout rappeler leur fraternité et leurs
valeurs communes ( la religion, la vérité, la justice, la rectitude,
l’équilibre et l’ordre) qu’ils partagent ensembles.
Ils se sont convenus d’une rencontre urgente qui devait être organisée avec le prédateur agresseur, sous le signe du Léopard ou sous le signe du Lion.
Le Burundi est un pays situé en Afrique des Grands Lacs lié au Lac TANGANIKA et au fleuve du NIL par sa source. Les Burundais croient en “Imana” (Dieu) et sont monothéistes.
DAM, NY, AGNEWS, le lundi 9 novembre 2015
[
3.1] BURUNDI
: Réflexion sur le Royaume millénaire Ingoma y’Uburundi et sa
spiritualité [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=13950 ]
:
----------------------------------------------------------------------------------------------
De
manière classique lorsque les Historiens (occidentaux) abordent
l’Histoire du Burundi, ils se réfèrent à 2 logiques : celle des
migrations Bantu ( linguistique) et celle Nilotique (
géographique – car réfère les habitants des abords du Nil ).
Cette réflexion que l’on réalise à travers cet article ajoute
d’autres aspects qui font référence à la sociologie politique (
dans la manière d’organiser la société ) ; l’anthropologie
et la Spiritualité des Barundi.
Lorsque l’on parle de l’Histoire du Royaume millénaire Ingoma y’Uburundi,
il s’agit de désigner un territoire en Afrique Oriental et
Centrale où un peuple parlait la langue Kirundi (ou
similaire) et était dirigé par un Roi ( appelé Mwami ou autrement ).
Il y a quelques éléments qui rendent typique les Barundi. C’est
notamment : – les fameux « Hutu/Tutsi » ; – le(s)
Mwami/Bami Roi(s) et les Bahanuzi ou prophètes ( dont le culte de
Kiranga ou Ryangombe ; et le Tambour sacré ) ; l’inconnu de la
dynastie des Balenge ; les guerriers intrépides Barundi (
l’art de la guerre ) ; et la source du Nil.
Allons dès lors découvrir ou réfléchir sur certains de ces éléments …
En premier (1) lieu abordons – La falsification de l’Histoire du monde, avec le courant eurocentriste depuis le 15ème siècle jusqu’au 20ème siècle, et ses conséquences sur l’Histoire connu aujourd’hui de l’Afrique et du Burundi en particulier.
L’Afrique, dont le Burundi fait parti,
est le Berceau de l’Humanité. Cette réalité a été ( et est) combattue
bec et ongle par certains politiciens occidentaux. Notamment
avec – l’idéologie raciste – de la fameuse théorie poly-génétique
de l’origine de l’homme, qui dit que les êtres humains auraient des
origines différentes. C’est à dire que chaque race est apparue
dans son berceau actuelle dont les Blancs en Europe, les Noirs en
Afrique, et les Jaunes en Asie. A partir de là, ces théoriciens peuvent
aisément affirmer l’ inégalité des races humaines, où la supériorité
raciale. C’est cette idéologie qui a façonné la
« mission civilisatrice de l’Europe envers l’Afrique ». Elle
a justifié l’esclavage et la colonisation.
Fait étrange, de manière consciente ou inconsciente, c’est
cette conception raciste de l’humanité qui gouverne aujourd’hui encore
les rapports politiques, économiques, intellectuelles entre l’Occident
et le reste du monde ( ex. l’approche gobiniste).
Pourtant tous les scientifiques contemporains sont d’accord avec la
théorie la plus vraisemblable, celle de l’origine mono-génétique de
l’humanité (théorie Out of Africa). C’est à dire que toutes les races
humaines sont issues d’un ancêtre commun Nègre. Toutes les races
humaines possèdent les mêmes capacités intellectuelles.
Cette falsification de l’Histoire du monde par les racistes
eurocentristes est très bien illustrée dans l’exemple que décris le
professeur Cheikh Anta Diop avec l’histoire du faux crânes
du géologue britannique Charles Dawson ( voir vidéo 30:15 –
http://www.youtube.com/watch?v=lz3O–TGQ9g
).
Ce géologue anglais avait
fabriqué en 1912 un faux fossile. Il s’agissait de l’homme de
Piltdown. Il avait juxtaposé le crâne d’un homme moderne sur une
mâchoire de singe qu’il enfoui dans une couche géologique ancienne en
Angleterre pour fournir à l’idéologie raciste de cette époque, les
preuves scientifiques étayant la fameuse théorie polygénétique
(ou polycentrisme) de l’humanité.
Pour constituer l’Histoire du Burundi, ce sont des « Hommes »
savants occidentaux ( Allemand, Néerlandais, Belges, Anglais ou
Français) imprégner de cette pensée de l’époque coloniale, qui
ont été à l’avant garde. C’est comme cela que le Tutsi ( le
notable) des Barundi est devenu le Tutsi des Colons avec des traits
physiques totalement changés …
[
http://abidjantalk.com/forum/viewtopic.php?t=10078&view=next
]Il faudra attendre l’Anglais M.Keneth Oakley ( physicien,
anthropologue et géologue), en 1954, pour mettre fin à
cette falsification sur l’origine de l’Humanité. Mais le mal
était fait. Curieusement, jusqu’aujourd’hui, les Historiens Burundais
n’ont toujours pas nettoyer de l’Histoire du Burundi les effets
de ce – crime contre l’Humanité historique – … Par exemple, à
Arusha, avec les Accords signés, les politiciens burundais ont
institutionnalisé une fausse réalité sociologique du Burundi
« Hutu/Tutsi », permettant aux Bahima burundais de devenir
TUTSI (notable). Ce qui est une aberration historique au Burundi.
Il appartient à la jeune génération des Historiens Barundi de se
ré-accaparer de l’Histoire du Burundi et de « remettre
l’Église au centre du village ».
Secondo (2) – Le bicephalisme dans la gouvernance institutionnelle burundaise. D’une part la dynastie des Bami ( Rois et guerriers ) et de l’autre la dynastie de Bahanuzi ( les garants de la spiritualité, du Religieux).
Freud dans « L’homme Moïse et la religion monothéiste » voyait une filiation entre le prophète et le roi …
Entre -5000 av.JC à -1210
av. JC, sous le Royaume de la Dynastie des roi –
prêtres ( on parle de rois descendants de Ryangombe – Kiranga),
le religieux ( le leg spirituel) conduit la destinée du Royaume des
Barundi.
Sous le Royaume Dynastique des Balenge de -1210 av.JC à
1410 ap. JC, la maîtrise de l’art de forger le fer fera de
ce Royaume d’Ingoma Y’Uburundi ( Royaume du Burundi) un des
plus puissants états militaires de la région ( et même du monde à cette
époque). Le début du mythe des « seigneurs de la
lance » sont à situer peut-être à cette période. Ce –
secret de forge du fer ( ce fameux savoir faire) - sera
transmis de génération à génération. La spiritualité régnante,
sous le Royaume des Balenge, permettra aux guerriers ( dont
parmi ces derniers les Bami ou rois ) de cette époque d’être intrépides.
Les prêtres ou prophètes -Abahanuzi- provenaient du clan
des Bajiji. Les Bajiji sont originaires d’une région de la Tanzanie
actuelle. Mais ils sont présents en RDC, et au Rwanda mais concentré
surtout au Burundi, et en Tanzanie.
Mais il apparaît que cette dynastie ne règne pas seul, mais ensemble en
parallèle avec la dynastie des Balenge (-1210 av.JC à
1410 ap. JC avec le dernier monarque Jabwe ou Jabré).
Cette gouvernance bicephale ( Religieux- gardien de la spiritualité /
Guerrier) se poursuivra par la suite …
Au 15ème siècle, le mwami Ntare RUTSHASI ( un
guerrier du clan des Muhanza ) est intronisé par le
Muhanuzi Mitimigamba ( du clan des Bajiji ). Le tandem
Bahanza/Bajiji aura fort à faire avec les bahima – Bahinda ( que l’on
retrouvent en RDC, Burundi, Rwanda, Ouganda, Tanzanie,
Kenya – épicentre lac Victoria). Les Bahima-Bahinda sont les
adversaires les plus farouches des Bajiji.
De 1915 à 1926, avec le
mwami Mwambutsa IV Bangiricenge et le Muhanuzi Kanyarufunzo (dit
Runyota) ce tandem Bami guerrier et muhanuzi ( gardien des valeurs
spirituels des Barundi) va perdurer malgré la colonisation.
1926 sera la fin de ce type d’institution politique pour les Barundi,
suite à l’exécution par l’administration Belge du Muhanuzi
Kanyarufunzo. La dynastie de Bahanuzi ( pourtant ayant perdurer
jusqu’aujourd’hui) sera mis à l’égard de la destiné des
institutions burundaises. Le Mwami, seul, demeurera jusqu’en 1966.
De 1966 à 2005, la France, court-circuitant la Belgique, mettra
au Burundi, les militaires Bahima burundais ( Micombero, Bagaza, et
Buyoya) au pouvoir, comme garant des institutions burundaises.
De 2005 à aujourd’hui, des guerriers dans la tradition des Barundi (
parmi les jeunes combattants qui ont gagné la guerre civile du
Burundi – de 1993 à 2003 – ) et des militaires Bahima
burundais demeurent désormais ensemble aux commandes du Burundi, suite
aux Accords d’Arusha.
En conclusion, on pourrait presque dire que la fin du bicephalisme
dans la gouvernance institutionnelle burundaise en 1926 a mis un
terme à la guidance spirituelle ( ou religieuse ) des Barundi. C’est à
dire le lien spirituel qui unissait les Barundi à leurs ancêtres. C’est
ce lien qui destinait les ambitions politiques des Barundi menées par
le Mwami et qui était indispensable à l’existence du Royaume des
Barundi. En 1966, le Royaume millénaire des Barundi Ingoma
Y’Uburundi a cessé d’exister.
L’ancien ambassadeur et auteur M. Charles Baranyanka ( qui est
Muganwa) parle du « feu sacré qui doit être rallumé ou
réanimé ». Le Burundi a perdu son code ésotérique. Or pour
exister, le Burundi en a besoin… C’est vitale.
NB : Dans le code ésotérique des Barundi, on trouvait des informations comme par exemple : – la place et le rôle des clans dans le Royaume ( on décrivait le clan régnant, les clans matri – dynastiques d’où viennent les Reines Mères ; - les clans exclus et ne pouvant régner ; - le clan donnant un Roi ou un Mwami ; – etc ) ; le Tambour … ; etc. )
Tertio (3) – Le rôle de la dynastie des Balenge dans la dominance des Barundi dans l’art de la guerre.
Les Barundi ont travaillé le fer assez tôt. Cela leur a permis
d’équiper leurs armes de ce métal et de devenir des guerriers
redoutable en prenant le déçu sur de nombreux autres peuples de la
Région.
Sous la dynastie des Balenge cette dominance militaire s’est attesté.
Qui étaient ces Balenge ou Balengwe ou Barenge ?
Dans la tradition burundaise, comme rwandaise, le clan des Balenge a comme ancêtre commun Rurenge. Rurenge est le nom d’une ville du Rwanda situé dans le Bugesera. Balenge est aussi le nom de villes : de la RDC Congo, du Congo Brazaville, et de Zambie -. Ce qui fait dire que les Balenge étaient présents sur un air géographique qui rassemble les actuels CEEAC ( Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale ), EAC ( Communauté d’Afrique de l’Est ), et SADC (Communauté de développement d’Afrique australe ).
Comme l’écrit M. Jean-Marie SINDAYIGAYA ( dans « Grands lacs: démocratie ou ethnocratie? » en 1998 ), « Barenge est aussi le nom d’un clan qu’on localisait au sud-ouest du Rwanda … Même au Burundi, ce nom de clan existe, sans être répandu ».
Selon Mgr Alexis Kagame ( et
Sandrart), au Rwanda, le clan des Barenge est confondu au clan
des Basinga. Les Basinga étaient installés à Gishari
au Nord Kivu ( actuellement dans la - région du
Masisi- en RDC Congo – Zaïre, mais autrefois dans la région de
Rutshuru ). Les Basinga ( Totem : le Milan) ou Barenge auraient
conduit la destinée d’un vaste territoire du Rwanda (excepté l’est du
Rwanda actuel ) pendant quelques siècles. Le chef des Basinga sur ce
territoire était Jeni, descendant de Lulenge (ancêtre des abarenge ).
Son frère Kimari règnait sur une partie de NDUGA ( au centre du Rwanda).
Les Nyiginya (notamment Gihanga) vont s’introduire au Rwanda par le
biais du mariage avec 7 reines-mères Barenge et 2
reine-mère Basinga. Les Nyiginya vont s’inspirer du Code dynastique
de la dynastie « renge » par le biais de Rubunga
( du clan des Basindi. Ce clan existe aussi au Burundi.). Rubunga
amène de chez les Balenge la tradition du Tambour pour la faire
connaître aux Nyiginya.
Rubunga et ses successeurs ont continué leur fonction à perpétuité sous
la nouvelle monarchie et sous le nom Abatege.
Les Balenge (ou Barenge ou Basinga au Rwanda ) cesseront
d’exister au 15ème siècle au Rwanda anéanti par un roitelet
du nom de MASHURA ( appartenant à un clan de
« magicien » – peut-être un Mujiji ou un Musindi ) qui avait
annexé tout le NDUGA ( le centre du Rwanda) .
Le Muganwa feu Baranyanka Pierre parle des Barenge ou Barengwe comme un ancien groupe mystérieux qui aurait disparu suite à une grande sécheresse. C’est lui qui affilie Jabre ou Jabwe au clan des Balenge, suite à une rencontre avec un mulenge vers 1930. Jabwe (dernier monarque Mulenge vers le début du 15me siècle ap. JC.) était l’arrière petit fils de Rurenge par son père Nkabata, fils de Kimari.
Au Congo RDC, on dit que le peuple Balenge proviendrait des Baluba et particulièrement des Bavira Bajoba.
Les Balenge
proviendraient des vagues de migrations des peuplades africaines qui
arrivèrent au Burundi provenant du Congo et du Nigéria, entre 2000 av.
J.-C. à 500 ap. J.-C. Ce serait eux qui ont apporté le savoir faire du
travail du fer.
Plus près de chez nous les Barundi, on a les forgerons Baluba qui
étaient plus connus comme un peuple guerrier. C’est le Royaume puis
Empire luba. Le royaume Luba est le premier royaume dans le bassin du
congo vers le 3ème et le 4ème siècle de notre ère ( soit entre 201 et
400 ap. JC).
Ce Royaume était habité par les « BALUBA » qui signifie les « perdus ».
Ceux qu’on appelait « Baluba » ce sont des princes envahisseurs et leur
suite qui conquirent les territoires et soumirent les tribus qui
habitaient de part et d’autre du fleuve Lwalaba et au-delà, à partir de
la rivière Lubilanji jusqu’au lac Tanganyika. La stabilité du
Royaume Luba on la devait à une loi « Tshibawu ou Union » qui
liait toutes les éthnies du Royaume. Les Baluba utilisaient le tambour
( ou tam tam ) comme moyen de communication à longue distance.
Nous trouvons la trace des traditions luba en Angola, en Zambie, en
Tanzanie jusque vers la Namibie.
Dans cette empire Luba, on y trouve le clan des Benelenghe ( la
dynastie des Benelenghe ) qui sont des Bavira. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Luba_%28peuple%29
)
( -http://bavira.weebly.com/origine-des-bavira.html -
Source Origine des Bavira – texte est tiré de la publication de l’Abbé
KALOLERO Byashoni Bernard ) – Les Bavira seraient venus du
lac Tchad lors de la désretification du Sahara.
Vers 1650, venue de l’empire Luba, le roi ILUNGA Lenghe Ier des
Bavira ( fils de Ilunga Mbuti du clan Benelenghe), à la
tête suivi de ses «Balopwe» (chefs coutumiers), ses «Balunvi»
(ritualistes vira attachés à la cour royale), et des «Benembala» (Chefs
des villages dans l’empire Luba) va quitter Sanga (capitale
politique et administrative de l’empire Luba ) à cause des
querelles intestines des royautés à la recherche des nouvelles terres
paisibles.
Ces Bavira auraient traversé l’actuelle région de Kasenga (Katanga),
Kasama et Kilibula (Zambie), l’actuelle Pepa (au sud de Moba-Kirumbu au
Katanga), arrivés à la région du Sud-Kivu ( Fizi, Uvira et Walungu
(Haut Sange)) près de la frontière burundaise.
Ce sont les bavira bajoba qui sont venus du côté de Kalemie en passant
par Karamba, Ubwari, Masanze (Baraka), Mboko, Swima jusqu’à
Uvira. Après la fuite des Bavira au 17ème siècle, l’empire Luba
aura son déclin, comme le souligne Joseph Kizerbo, «fin XVIIIème
siècle». Le roi des Bavira LENGHE II KABALE MAMBOTO (1932-1945)
était un contemporain du Muganwa Pierre Baranyanka et du Mwami
Mwambutsa.
Ce que l’on sait de cette dynastie Balenge et qu’elle détenait le secret de la forge du fer ( ce fameux savoir faire).
A l’Ouest du Burundi, on a
la crête Zaïre-Nil avec ses 2 Milliards d’années ( âge de
ses roches du Rusizien ). Puis, au Centre et à l’Est du
Burundi, on a les assises schisto-quartzitiques du Burundien avec
son 1,7 Milliard d’années. Les traces de l’age de fer ancien
burundais sont à Gitega. Gitega devait être une place
importante sous cette dynastie des Balenges.
En Afrique, les premières datations de travailleurs de Fer on les
trouve dans la « civilisation de Nok » au Nigéria -3500 av JC
(L.M. DIOP, 1968); à Ndalane au Sénégal – 2800 av JC ( cf. C.A.
DIOP et G. DELIBRIAS, 1976) ; au massif de Termit au Niger de – 1675 à
2900 BC (cf G. Quéchon); et celles de la région du lac
Victoria-Nyanza ( notamment au Burundi) entre le 13ème et 15ème
siècles av. JC ( en 1982 – cf M.C. Van GrunDerbeek, E. ROCHE, H.
DOUTRELEPONT).
L’âge du fer est une période de la Protohistoire caractérisée par
l’usage de la métallurgie du fer et faisant généralement suite à l’âge
du bronze. En 2002, une étude coordonnée par l’UNESCO a montré
que l’âge du fer en Afrique remonterait au IIIe millénaire av.
J.-C. La métallurgie du fer serait apparue « dans plusieurs sites
autonomes, en Afrique de l’Ouest et du centre et dans la région des
Grands Lacs1. » En Afrique centre-orientale ou
« inter-lacustre », les travaux de Marie Claude Van
Grunderbeek, Émile Roche et Hugues DOUTRELEPONT y ont révélé « des
traces très anciennes » de la métallurgie du fer. Les dates
obtenues au Burundi ( ca 1 230 av-JC au site de Rwiyange I, ca 1 210
av-JC, au site de Mubuga V ) sont mises en parallèle avec les
datations se rapportant aux sites bordant le lac Victoria : ca 1470
av-JC, ca 1250 av-JC et ca 1080 av-JC (à Katuruka, rive sud du lac).
Autrement dit, c’est au 13ème siècle av-JC et peut-être au 15ème
av-JC que l’Âge du fer est attesté dans cette région.
Les traces concrètes de cette période de la forge du fer (âge du fer
ancien ) ont été trouvées par M.Hiernaux et M. Posnansky (1968/50). M.
Hernaux parlait de « Dimple based pottery » et M.
Posnansky de la culture Urewe ou céramique urewe.
Lorsque l’on trouve de la céramique qui est le premier « art du feu
» qui est apparu, généralement il n’est pas rare de trouver la
métallurgie ou le travail du verre … La culture Urewe
(céramique urewe) ( avec ses fourneaux de fonte de fer) on la retrouve
dans toute la région des Grands Lacs, du Kenya occidental au Kivu (RDC
Congo) en passant par l’Ouganda, le nord-ouest de la Tanzanie, le
Rwanda, et le Burundi. L’ activité de la -culture
Urewe- est observé dans cet aire géographique depuis -1250 av
J.-C. jusqu’en 600 ap-JC.
Fig. Localisation des sites datés les plus anciens de l’âge du fer en
Afrique (entre – 900 av. JC et – 3500 av. JC).
Enfin le dernier point (4) – La logique culturel du
fleuve Nil et le lien cultuel du fait Religieux des Barundi : Le
monotheisme kémetique [1]
L’Afrique est le berceau de l’Humanité. C’est en Afrique que l’être humain est apparu, il y a – 7 Millions d’année (au Tchad, l’ancien Soudan Français).
Curieusement une grande partie des traces attestant de l’apparition de l’homme en Afrique ( ex. l’ Australopithecus afarensis et le Kenyanthropus platyops ) se retrouvent dans les pays traversés par le fleuve du Nil. Le Nil est un fleuve africain de 6 700 km, formé par la rencontre du Nil Blanc ( issue du lac Victoria ) et du Nil Bleu ( issu du lac Tana en Éthiopie). Ces 2 branches du NIL s’unissent à Khartoum au Soudan, puis se se jette dans la Méditerranée en formant un delta au nord de l’Égypte. En comptant ses deux branches, le Nil traverse depuis sa source au Burundi: - le Rwanda; – la Tanzanie;- l’Ouganda;- l’Éthiopie; – le Soudan du Sud;- le Soudan; – et l’Égypte. Il longe également le Kenya et la République démocratique du Congo (respectivement aux confins des lacs Victoria et Albert), et son bassin versant concerne aussi l’Érythrée grâce à son affluent du Tekezé.
Ainsi le NIL draine en lui-même une réflexion de l’Homme sur l’Homme et de sa présence sur terre. Rien d’étonnant de savoir dès lors que la Spiritualité ( la religion, Dieu, le salut, l’âme, l’esprit, le problème corps-esprit, intériorité-extériorité, le sens, l’espoir, la libération, initiations, rituels, développement personnel, …) demeure comme étant une des richesses des peuples des pays que le Nil traverse.
Au Burundi, comme nous l’avons déjà
perçu, la manière bipolaire de structurer la chose publique (
Politique/Religion) est un héritage du passée. Par exemple, le très
populaire Président africain du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre, est à
la fois Président mais en même temps quelqu’un de profondément
religieux ( tout comme son épouse par ailleurs qui est pasteur).
Autrefois dans le Royaume millénaire du Burundi « Ingoma Y’Uburundi »,
le pouvoir était bicéphale. On avait d’un côté le pouvoir temporel
-celui des Bami (les Roi ou les Chefs )- et de l’autre celui spirituel
des Bahanuzi ( -dynastie des prophètes-) .
A l’époque de l’Empire Luba, avec les Baluba puis, spécifiquement des
Bavira, on a le duo Balopwe/Balunvi. Sous la dynastie des
Balenge, c’est le duo Balenge/ Bajiji ou Basindi. Puis sous la dynastie
des Baganwa, on évoque le duo ( Bahanza / Bajiji et Bashubi
).
Cette spiritualité est une des forces des Barundi. C’est cette force
intérieur qui les conduit, avec sureté, dans l’édifice en
construction qu’est la globalisation. Cette fameuse
bipolarité (institutionnel et spirituel) transparaissait à
travers le – code ésotérique – du royaume ancien des Barundi
[actuellement comparable à une Constitution] . Il y avait toujours – un
« mwami » (un roi régnant) et un « muhanuzi » (un prophète, un devin)-
élevés ensemble … Avant de décider, ils se consultaient. Ce sont ces
deux institutions qui construisaient ensemble la destiné du Royaume
Ingoma Y’Uburundi. C’est à dire – l’un projeter l’avenir ; et l’autre
tenter de le réaliser –.
C’était la manière de fonctionner des Barundi. Ils étaient des citoyens
habitués à être régis par ce code ésotérique ( une loi de la société )
qu’il ne fallait nullement transgresser. Il faut se souvenir du
muhanuzi (prophète) RUNYOTA KANYARUFUNSO en 1922 qui a lancé une
rébellion en vue de pousser le Mwami Mwambutsa hors de son règne
« trop prolongé » pour un roi destiné à être de
« passage » ou de « transition », selon le code
ésotérique. On découvre aussi un des rôles primordiale du muhanuzi qui
était de préserver la moralité des Barundi notamment en faisant
respecter le code. Le muhanuzi était d’abord -prophète ( comme les
prophètes de la tradition biblique )- puis une sorte de policier de la
moralité ou le garant du respect de la Loi des Barundi (du code
oésothérique des Barundi ). La gouvernance étirée en longueur de Feu
SAR Mwambutsa IV était une transgression du code sacré des
Barundi. Contrairement à une certaine littérature, l’ expédition
militaire de ce jeune ( – Mujiji-/-Mushubi – ) RUNYOTA
KANYARUFUNSO n ‘était pas focalisée sur l’autorité coloniale
Belge. Il s’agissait d’une rébellion salutaire car ayant pour objectif
le respect de l’ordre social et moral convenu dans le code régissant la
vieille Monarchie burundaise.
Le muhanuzi Rundi -Runyota dit Kanyarufunso- fut assassiné dans les
années 1920 par les Colons Belges au Burundi.
Cette bipolarité au Burundi – RELIGION
( le Monothéisme prophétisé entre autre par Kiranga ou Ryangombe)
et ETAT - est l’âme ou l’existence des Barundi
( ou du Burundi ). Cet esprit vit, depuis – 15000 av.
JC., dans cette fameuse région des Grands Lacs en Afrique, plus
précisément dans la vallée du Nil, où dit-on s’est
révélé les religions traditionnelles africaines, qui sont les
plus anciennes du monde. Nombre d’historiens affirment que la source du
monothéisme est à situer en Afrique.
Vers – 2370 av.JC , sous l’ère du Pharaon Egyptien Nefer-ka- Rê
(Pepi II), de nombreux échanges entre les Egyptiens et la Région
des Grands Lacs avaient lieu.
A cet égard, il serait intéressant, pour les historiens Barundi, de
pouvoir comparaît le culte de Kiranga-Ryangombe à celui d’Osiris.
Le culte d’Osiris en Égypte, qui lui même est hérité du
monothéisme qui était pratiqué dans le Royaume de kémet, actuel Soudan
et Tchad (ex. Soudan français). C’est à dire dans le Soudan
méroléïtique ethiopiedes anciens ( Cfr. Tome 1 p47
Nations Nègre et culture – Cheikh Anta Diop ). Par
ailleurs, le véritable nom de l’ancien Égypte était Kémet. Kémet veut
dire « la terre des Noirs » en medu netjer, qui est la langue
que l’on y parlait.(
http://www.rha-magazine.com/#!kemet-egypte-antique/ct5k )
Vers 1350, sous le Pharaon Akhénaton, on a au niveau de la
gouvernance aussi une bipolarité. D’un coté, on a le Pharaon
( fils du dieu RA – Nesout – qui vient du sud – pour
conduire le peuple sur le chemin de la Maat – il gère une démocratie de
conseils ) aidé par son vizir (le gouvernement civile ) qui
s’occupe de la gouvernance journalière de l’Etat et de l’autre le grand
prêtre d’Amon (responsable du collège des prêtres ) qui lui
s’occupe du religieux ( le gouvernement religieux ).
Entre – 1085 av JC et -525 av J-C, les monarques de l’Afrique
orientale (actuel East African Community + Sudan + Ehiopie+Somalie),
c’est à dire ceux de la Nubie vont régner sur Kémet ( l’Egypte).
A cette époque, au niveau d’Ingoma y’uburundi
« Royaume du Burundi », il y avait un Royaume (un
Etat) similaire à l’ Ancien Empire Egyptien et au Royaume de Kerma
(http://www.kerma.ch/) avec sa dynastie des
Pharaons noirs. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kerma) Kerma était
la capitale du Royaume nubien de Kerma, qui régna sur tout le cours
moyen du Nil soudanais de l’Ancien Empire égyptien à la deuxième
période intermédiaire égyptienne, soit entre les années -2450 av. JC et
-1480 av. JC, sur 1 000 km. Dans le Royaume de Kerma, on
produisait de la céramique spécifique.
Comme on la vue vers – 1210 av.JC, les Barundi des clan des
Balenge ( Barenge ou Balengwe) commenceront la fondation de leur
dynastie avec une conception affirmée d’un Etat qui comprend des
citoyens qui ont une valeur religieuse ( une ou des religions) commune.
Quelle était cette religion d’osiris ou ce monothéïsme kemetique décrit dans Le Livre sacré des Nègres [1] ?
Vers – 1350 av. JC, sous la 18ème
Dynastie après le pharaon Thoutmosis III, Akhenaton, devient
Pharaon et se mariera à Nefertiti. Akhenaton va réformé la
religion d’Amon-Ra ( qui était un dérivé de la religion
monothéiste du Royaume de Kemet – la religion de la lumière ou le
monothéisme kemetique-) en créant celle d’Aton. A l’époque, cela paraît
comme une hérésie. Le Pharaon Akhenaton va rendre
universelle la religion en la rendant accessible à tous (le peuple) et
non réservé à l’élite.
En gros, avec le culte d’Aton ( cette réforme du monothéisme kémétique
), le roi (le Pharaon) n’est plus seul à continuer à participer au
grand voyage diurne et nocturne du soleil. C’est ensemble ( Roi et
Peuple) que l’on aide « la lumière » (le soleil -Ra) à
renaître au matin après avoir vaincu ses ennemis du monde souterrain,
et notamment le serpent Apophis.
Nefertiti avait habité au Royaume de Kemet où le monotheisme était déjà
existant.
Le Pharaon Akhenaton régnait avec à ses côtés le corps des Prêtres qui
étaient les gardiens de la mémoire du Culte d’Osyris -seigneur de Maât-.
C’est le pharaon Akhénaton qui va obliger le corps des Prêtres de
permettre l’accès à la religion à tout le peuple Egyptien. Le
Pharaon Akhénaton est celui qui a lancé le concept de religion
universelle ( pour tout la communauté humaine).
A cette époque, parmi les citoyens d’Egypte, on avait Osarsiph qui est
le fameux Moïse ou Moussa qui deviendra – le prophète Moïse- par la
suite dans la religion Juive,Chrétienne, et Musulmane. Moïse a eu
accès à l’instruction du monothéisme, enseigné par le corps de Prêtres
d’Osiris à Héliopolis. Il est devenu lui même prêtre du culte solaire
d’Héliopolis par la suite. Le dieu solaire d’héliopolis
s’appelait Atoum que le pharaon Akhenaton aurait repris sous la forme
« Aton ».
La religion de la lumière (soleil et lune donc les étoiles ) ou théologie solaire provenant du monothéisme kemetique [1]
Le culte divin journalier d’Akhenaton :
http://www.youtube.com/watch?v=XurrbpXvIRg
http://www.youtube.com/watch?v=Iz2aBVau2Mc
Que contient cette spiritualité
ancestrale ( qu’Akenathon a formalisé, institutionnalisé, et en a
fait une religion universelle révélée produite par des noirs
africains ):
Son culte divin journalier se réalise en 4 temps de prières
pendant la journée ( le chiffre 4 que l’on retrouve
dans les 4 noms du cycle monarchique de la Dynastie des Baganwa
ou encore les 4 jours de la semaine des Barundi d’autrefois … ) .
Il est décris dans le Livre sacré des Nègres d’Egypte
[1]
1. – [la sortie de la lumière] C’est la fusion de la
lumière divine ( comprend de 1 à 16 Chapitres) - Cfr
Fadjr/ Cela se passe un peu avant le levée du soleil. A ce moment, il y
a moyen d’être en contact avec les ancêtres ( C’est le moment
de purification, des offrandes, des prières, des invocations, et
de demande de protection. )
2. [La regénération et la solarisation] (Chapitres 17 à 63) – Cfr
Dohr / Cela se passe à Midi l’heure où le soleil
est le plus haut dans le ciel (culmination) et où
l’ombre
d’un objet est donc la plus courte. Energie vital
3. [ la transfiguration totale - c'est la transformation
dans les cycles cosmiques - La naissance - Devenir par changement
d'état ] (Chapitres 64 à 129) - Cfr entre Asr
et Magrib c’est à dire que cela se passe au milieu de
l’après midi.
4. [ le convoi sur - une barque sacré (Wia) - du cas divin -le mort-
pour aller affronter apophis- mener des combats cosmiques ]
( chapitre 130 à 162) – Cfr Isha Cela se passe environ 1
heure et demi après le couché du soleil au moment où la lune et
présente jusqu’au matin. La lumière divine ( ce n’est
pas dieu – c’est la manifestation de la lumière qui permet la
réincarnation – la vie à nouveau ). On va faire un voyage
dans le mode sous terrain où réside des êtres maléphiques. On devra
faire la preuve que l’on peut les confronter. C’est l’initiation.
En résumé cette doctrine dit que l’Univers est un seul monde qui change d’ état en 4 phases : – 1 phase conception 2 phase de la nomination 3 phase d’incarnation 4 la réincarnation (par un phénomène d’hypostase) -cela se passe au moment du NOUN (la Lune)- . Tous les jours, c’est ce cycle qui se répète.
Voilà c’est la fin de cette réflexion. L’idée de cette réflexion sur l’Histoire du Burundi était tout simplement de donner goût aux jeunes historiens Barundi et surtout leur donner quelques pistes à creuser … Un des enseignement de cette réflexion est aussi que l’Africain et particulièrement les Barundi doivent renouer avec leur héritage scientifique spirituelle.
[1] Comme les Arabes, les Juif, et les Asiatiques ,
avaient leur livre sacré. Il y avait – le Livre
sacré des Nègres d’Egypte - provenant de vieilles
doctrines de tribus soudanaises des ANOU ( les Nubiens – Kouch),
appelé par les Égyptologues les textes funéraires mais qui en réalité
sont les textes révélant la dimension divine du Cosmos. Ces textes ont
précédés de 2000 an Moïse [ source le savant grec MAYASSIS ].
La transmission – C’est un collège de prêtres qui s’occuppent de
préserver ce culte : ce sont des initiés. Ils proviennent d’écoles
différentes ( il y a les YUNU -le temple du pillier- les grec l’appelle
Heliopolis , mais il y a aussi les coptes de MENEPHERE ou MENEPHIS pour
les grecs. On l’appelle aussi hermopolis ).
Ce livre que Lepsius (Egyptologue) a appelé le « Livre des
morts » qui est en fait le Livre sacré des Nègres d’Egypte
( voir source : Le papyrus d’Ani, de Hunefer, et de Nebseni, de
Nebqued) [ Ce papyrus a été trouvé dans le sarcophage dela Reine
MENTOUHOPTEP ( XIIIème Dynastie) et il se trouve au musée de
Berlin ( Lepsius Aelteste Texte BI.5). Il renferme la description des
rites cultuelles de ce livre - ce sont des observations parfaites de la
nature ] : un grand scribe. Ce livre
comprend 40 chapitres comme le Papyrus de IOUYA (Epoque
d’AMENOPHIS III, XVIII ème Dynastie ). Dès le
Moyen-Empire et jusqu’à la Basse Epoque on verra apparaître des
versions comportant 192 chapîtres.
DAM, NY,AGNEWS, le 4 juillet 2014
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[4] BURUNDI - HISTOIRE/REGION: Une ethnie, un
ensemble, des particularités ?
DAM, NY, AGNEWS,
le 3 décembre 2008
Entre le 15 et le 20ème siècle, la région est en perpétuel conflit,
opposant les divers Royaumes (de cet ensemble regroupé autour d' un
jadis "Empire de KITARA" mythique ).
Par rapport au Burundi (Urundi), les royaumes du
Bushi (Royaume du Kivu), du Rwanda, du Buha, du Bugesera et du Bushubi
sont souvent impliqués dans ces conflits.
A cette période, l'économie est majoritairement de nature paysanne ,
mais avec des métiers spécifiques, tel des travailleurs du bois,
des tailleurs de pierre etc. Mais des "corporations" comme ceux
de devins, sorciers, occasionnant des capacités métaphysiques, sont les
plus prisés. Par exemple, lorsque une armée s'en va en guerre , elle
doit être pourvue de pouvoirs exceptionnelles...
Tous ces pays partagent avec le Burundi, une langue similaire, et des
pratiques d'ordre politique ressemblant.
Le pouvoir religieux (prophètes, devins ...) est confondu dans le
politique bien entendu. Les régnants (mwami et autres) sont issus de"
forces divinatoires". Si il y a un culte religieux intermédiaire
dans cet ensemble, il s'agit du culte de kiranga (ou Ryangombe ).
La société de cette ensemble est religieuse dans ce sens.
Les régnants se marient entre eux. Souvent, ils portent des mêmes noms
dynastiques, ou des mêmes sobriquets ... La préparation des successions
de règnes est imprégnée de mêmes intrigues. Par exemple, le futur
régnant se réfugie souvent dans un royaume voisin. Les mêmes
clans vivent dans cette ensemble politique et linguistique.
Les classes politiques de cette ensemble sont issues d'un héritage
philosophique provenant certainement de Balenge ( Balengwe ) (300 av.
JC, leurs traces se retrouvent dans les régions des actuels ensembles
CEEAC, EAC, et SADC ),de Bajiji ( présents en RDC, et au Rwanda mais
concentré surtout au Burundi, et en Tanzanie ), et de
Bahinda ( se retrouvent en RDC, Urundi, Rwanda, Ouganda,
Tanzanie, Kenya - épicentre lac Victoria).
Il faut s'imaginer que, peut être, ces divers philosophies
avaient leurs propres prophètes, devins, sorciers, régnants et armées.
Là, peut - on parler des cultures politiques distincts? Mais ils
croient au même culte religieux ...
Ces "politiciens" sont majoritairement originaires des clans de
devins, de prophètes (ou encore de sorciers "sens occidentale du
terme"). Ils s'occupent de codifier la société dans son entière. Par
exemple, généralement les guerres sont codifiées. Ces divers royaumes
ont des codes ésotériques (comparables aux Constitutions
d'aujourd'hui).
Tout ceci conduirait peut-être à dire, sociologiquement parlant,
que dans cette ensemble "homogène" ne vit qu'une même ethnie, peut-être
issue de quelques tribus distingues ( 1,2, 3 ... ) parmi
lesquels on retrouve de multiples clans ...
NB: Pour en savoir plus ... (*)
Sur le graphique : en noir - aire des Balenge; en bleu - aire des Bahinda; en rouge - aires des Bajiji
Fig.5 Les Grands Lacs
[5] BURUNDI-HISTOIRE/REGION:
L'Empire de KITARA.
DAM, NY, AGNEWS,
le 14 novembre 2008.
A Bruxelles, à Synergie Africaine
ASBL, le débat sur l'Histoire du Vendredi 7 novembre
2008, avec Mzee NYETARA , a été très révélateur ...
Des vestiges trouvés prouvent que la Région, avant le 3ème siècle
av. JC, était habitée par un peuple de forgerons et d'artisans du bois.
Entre le 7ème et le 12ème siècle, il y a eu l'Empire de KITARA.
Un ensemble culturel "commun" rassemblant des partis de pays
comme la Tanzanie, l'Ouganda, le Kenya, la RDC actuelle
(notamment le Bushi, c'est à dire le Kivu), et du Rwanda, du Burundi en entièreté. Il s'agissait
en quelques sortes du Peuple des Grands Lacs africains. Il est
intéressant de se pencher sur les clans qui composés les divers
royaumes dans cette région. Les clans qui dirigeaient le
"spirituelle" (devins et autres ... Ceux qui occupaient les
fonctions religieuses ) ont permis l'union cultuelle puis culturelle de
cette empire. Il s'agissait des mêmes clans que l'on
retrouvait à travers tout l'empire. Par exemple, le clan
d'origine de Kiranga ou Ryangombe ...
Par ailleurs, l'on observe que les conflits cycliques dans la région
des Grands Lacs, ont pour objectif premier dissimulé le contrôle
des âmes ( et dont des royaumes jadis, ou aujourd'hui des systèmes
institutionnels démocratiques ou dictatoriaux). Ce conflit a souvent
confronté "les devins" des peuples de la "terre" ( Bajiji etc) à ceux
de la "vache" ( "bahinda" / Bahima). Lorsqu'il y avait
victoire on s'empresse de placer ses devins. Avec la
Colonisation, c'est d'autres devins qui sont arrivés, ayant pour
conséquence la perte du code ésotérique des précédents leaders.
Dans l'Empire de KITARA, il était assez facile de distinguer les
familles de culture de "la vache", et ceux plutôt "de la
terre". La dynastie royale rwandaise( de Gihanga)
[Nyiginya], contrairement à ce que le commun des mortels pense,
n'était pas de culture pastorale. Elle se concentre plus sur la
houe , et des traditions agricoles !
Au conférencier, il a été demandé de distinguer le Muhima au
Mututsi. Il a été vu par exemple que un clan au Rwanda pouvait
être Muhutu, alors qu'auBurundi,
il est considéré comme Muhima. L'analyse de la
construction de l'Empire de Gitara donne des réponses à tous ces
questionnements.
Comme par habitude, la soirée s'est terminée autour d'un verre
dans une ambiance agréable avec comme un sentiment d'avoir
vaincu une partie de l' ignorance culturelle des peuples de la
Région. Le rendez vous était pris pour vendredi 14 novembre 2008,
où le muganwa Baranyanka Charles évoquerait l'époque où le
Rwanda était occupé par le Burundi ...
D'après l'oeuvre de Pol Pierre GOSSIAUX, MYTHE ET POUVOIR. LE CULTE DE RYANGOMBE-KIRANGA(Afrique équatoriale de l'Est): "Le culte de Ryangombe- Kiranga est répandu sur une aire très vaste de l'Afrique équatoriale de l'Est qui comprend notamment le Bunyoro, le Toro, le Rwanda, le Burundi, le Buha (Tanzanie), le Bunyamwezi et une partie de l'est du Zaïre, notamment le Bushi (Kivu). Les adeptes très nombreux, forment une sorte d’ « église » structurée et hiérarchisée de région à région selon un découpage qui correspond, d'une manière très large, aux frontières des anciens royaumes constitués dans la région avant l'époque coloniale. Elle exerce sur la société tout entière un rôle prépondérant"
[6.1] BURUNDI: Hutu et Bahutu (Barundi).
[6.2] BURUNDI- ETHNIES/CLANS/ SOUS CLANS
: La révolution des BAHIMA en 1965 (concrétisée en 1966)
Dam, Agnews, Bujumbura, 15
février, 2007
Voici une liste des sous-clan du Burundi (*).
Attention cette information est
réalisée à titre pédagogique. Afin d'aider, un grand nombre de la jeune
génération burundaise à savoir. AGnews a reçu énormément de
courriel pour aider à y voir plus clair à la suite d'un article où nous
citions les BASAFU comme étant du un sous-clan des HIMA duBurundi.
Selon la légende, le Royaume
du Burundi étaient celui du clan des
BAHANZA. L'ethnie
se léguant de père
en fils au Burundi, les
descendants de cette monarchie sont de l'ethnie de ce clan.
La révolution
de 1965 (concrétisée en 1966) est souvent appelée Révolution
TUTSI (une vision ethnique); Révolution des
HIMA ( une vue plus clanique); ou encore Révolution des
BACHABA ( sous- clan HIMA - MICOMBERO et BUYOYA) puis de BASHINGO
(sous- clan HIMA - BAGAZA ). Bref, il s'agit d'une
Révolution régicide. Le Royaume du Burundi était séculaire.
Pendant 40 ans, de 1965 à 2005, des
individualités parmi ces divers sous-clan HIMA vont orchestrer une
criminalisation socio-économique à l'origine de plus de 2 Millions et
demi de victimes.
Certains écrits du passée évoqués une révolution
BASAFU - un sous clan des BANYARUGURU et des BATWA
autrefois un sous-clan exclusivement HIMA -. La légende
veut qu'il y a longtemps tout le clan des BASAFU a été exterminé lors
de batailles avec les clans royaux. Seul un enfant du clan BASAFU
a été préservé en vie et recueilli par les BANYARUGURU. Un exemple de
BASAFU connu, feu
Gille BIMAZUBUTE ou Prime NIYONGABO (ex. président de la JNR).
(Merci à tous ceux qui nous ont écrit - DAM. )
[7] Les Clans au Burundi - Le Burundi comprend 4 groupes ("ethniques") (BAHUTU, BATWA, BATUTSI -BANYARUGURU, et les BAHIMA) . Voici les sous clans de chaque composante.- Tiré d’une liste de M. Eugène SIMONS (Administrateur territorial, 1944) / Réalisé par AGNEWS 2007 (Attention ce n’est pas le Bible !).
[8]
"La monarchie au Burundi porte nettement ses
origines hutu.", La Féodalité au Burundi , par Jean GHISLAIN, Ancien
Administrateur
de Territoire au Burundi /
Académie royale des Sciences d'Outre-Mer
Classe des Sciences Morales et politiques, N.S., XXXVI-3, Bruxelles,
1970
/ Koninklijke Academie voor Overzeese Wetenschappen
Klasse voor Morele en Politieke Wetenschappen, N.R.,XXXVI-3,1970 - http://www.burundi-agnews.info/agnews_baganwa01.htm
[9] BURUNDI - HISTOIRE : De Ntare II à Mwambutsa
II.
DAM, NY, AGNEWS,
le 3 novembre 2008
Désormais, les Barundi savent que leur ex-Royaume, déchu en 1966,
était plus qu'un patrimoine africain, mais bien planétaire. Le Royaume
du Burundiétait plus que millénaire. Trois dynasties sont connues à ce jour
par la "tradition des Barundi" : -celle de Kiranga et ses
descendants; - celle des Balengwe (dont "Jabre était issu"
) ; et celle du cycle Ntare, Mwezi ,Mutaga, et
Mwambutsa. Le ciment , en commun, de ces divers dynasties, semble
avoir été leur fameux - code ésotérique-. Afin de
poursuivre toujours dans cette ambiance de connaissance ...
Vendredi soir à Bruxelles (Belgique), des Congolais, Sénégalais,
Rwandais, Tchadiens, et Burundais se sont rencontrés dans le Cadre du
Projet "revisiter l'Histoire des pays des Grands-Lacs"
de l'asbl Synergie Africaine. Ce soir du 31 octobre, l'orateur attendu,
n'était ni plus ni moins le fils du Muganwa BARANYANKA Pierre du Burundi, en d'autre terme le Muganwa
BARANYANKA Charles.
Il a raconté l'épopée de la Dynastie Burundaise, comme son père et les
amis de ce dernier, le lui avaient révélés autrefois. Il s'agissait
plus exactement de parler des monarques barundi de l'époque de Ntare II
à Mwambutsa II.
Il commence par emmener le public venu l'écouter au 16 ème siècle pour
ne pas perdre de temps. Baranyanka Charles présente NTARE II, comme un
roi belliqueux, qui faisait face à un autre monarque guerroyeur RUGANZU
NDOLI du Rwanda. Baranyanka expose la volonté des deux pays, Rwanda et Burundi, pendant cette période, de
grignoter sur le Bugesera. Mais avant cela, selon la prophétie, les
deux nations, coalisées, devait s'emparer du Bushi.
Ntare II n'atteindra pas l'objectif de conquérir le Bugesera. Il meurt
bien avant, et c'est Mwezi II Mibe qui le succèdera. Mais pas pour
longtemps, car une prophétie de Nyamigogo (un Muhanuzi) lui demandera
d'abdiquer en faveur de son frère MUTAGA II Nkomati.
Sous MUTAGA Nkomati, le Burundi connaîtra :- une réforme
institutionnelle importante; - un traité de paix
perpétuel sera signé avec le Rwanda (notamment avec MUTARA Semugeshi);
et le code ésotérique des Barundi ( une sorte de Constitution ou de
Bible des bonnes pratiques de la société burundaise )sera donnée au
Rwanda (qui n'en avait pas).
Malgré ce traité de paix, le Burundi et le Rwanda rentreront en
guerre à la fin de son règne (MUTAGA). La victoire sera Burundaise,
mais le monarque succombera. Vive Mwambutsa II Ndaruzaniye !
A la mort de Mutara Semugeshi au Rwanda, défait par le Burundi, KIGELI II arrive au pouvoir.
Ce dernier attaque le Burundi, et l'occupe jusqu' à Jeni. LeBurundi de Mwambutsa II ira
chercher sa force jusque dans ses entrailles pour reprendre le dessus
sur le Rwanda. Mwambutsa II récupère son territoire jusqu'à la Kanyaru.
Le monarque décèdera lors des combats. A sa mort, le Burundi est la plus grande
puissance de la région.
Sous l'oreille attentive de Mzee NYETERA, qui prendra la suite vendredi
prochain pour le Rwanda, cette soirée bruxelloise s'est clôturée, après
une échange question - réponse -, autour d'un verre comme à
l'accoutumé. [http://www.burundi-agnews.info/novembre2008.htm]
[10] BURUNDI - HISTOIRE : Le MUTUTSI Murundi,
usurpé par les BAHIMA.
DAM, NY,AGNEWS, le 14 juillet 2008
Actuellement le Sénat burundais est occupé à vérifier si les équilibres
ethniques dans les institutions burundaises sont respectés. Voir si le
quota entre les BAHUTU, les BATUTSI, les BATWA, et des Femmes, sont
respectés ou pas.
Des commissions d’enquêtes au Sénat sur ce sujet sont effectuées au
Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, et
dernièrement un Bureau élargi a décidé d'étendre cela à
l’Administration publique.
Là, un débat intéressant est attendu notamment afin de distinguer
les BAHIMA au BATUTSI barundi. Aujourd'hui, une injustice règne vis à
vis des BATUTSI barundi, marginalisé par les BAHIMA, qui n'étant pas
TUTSI sociologiquement parlant au Burundi, usurpe l'identité "TUTSI" mais
à trop forte proportion ! C'est un problème ...
Dernièrement, une initiative de MUSEVENI de créer une Force des armées
de l'EAC a été organisée à KAMPALA. Les chefs d'État Major
Rwandais, Ougandais, Tanzaniens et Kenyan étaient tous présents ! Mais
pas les BARUNDI ! Ils ont répondu absent ! Pourquoi ? Bien peut-être
que certaines choses de l'EAC semblent aller un peu trop vite dans le
subconscient des Barundi. L'Histoire se vit en chacun des
Barundi ... L'annonce de KAGAME comme, Président de l'EAC, a alors
poussé à réfléchir un peu plus profondément !
Dans l'Histoire du Burundi, au delà des nombreux dictons
(poèmes) , deux faits majeurs prouvent qu'un MUTUTSI n'est pas un
MUHIMA : - La longue guerre qui opposa RUHINDA (un MUHIMA) à NTARE
RUSHATSI (un MUHANZA) (1) ( entre 1410 et 1420) qui se terminera par la
victoire de NTARE ; et - La tentative de FUMBIJE (un MUHIMA) à s'ériger
un tambour sur le territoire de NTARE RUGAMBA et sa défaite face à
l'armée du Mwami.
On pourrait dire que vers 1930 un tournant c'est produit ... L'idée des
autorités cléricales belges à vouloir à tout prix lier le MUTUTSI
MURUNDI à leur légende des HAMITES, aidée en cela par certains
barundi, va accélérer l'approche vers la confusion internationale
voulue pour qu'un MUHIMA soit lié au BATUTSI BARUNDI. En effet, en
Ouganda, les autorités coloniaux avaient déjà créer la légende qui veut
que les BAHIMA sont des ancêtres des éthiopiens (d'où "de Cham "). Les
Belges avaient l'intention de surfer sur cette vague qui
touristiquement étaient intéressant.
C'est ce courant qui va faire que toute l'Histoire du Burundi aura pour origine" le Nord"
! Ainsi on verra que NTARE I deviendra un MUHIMA confondu avec
RUHINDA, ce fameux monarque des abords du Lac Victoria et très connu
autrefois dans le nord de la Tanzanie frontalière à l'Uganda etc.
Là, il y a usurpation de l'Histoire des BARUNDI. Le MUHUTU, et
le MUTUTSI font parti intégrante de ce patrimoine historique des
Barundi. Dans l'organisation sociale du Royaume "millénaire" des
BARUNDI ( éteint en 1966 par un Coup d'Etat MUHIMA) un MUHUTU pouvait
devenir un MUTUTSI (inversement, cas plus rare).
Un des prophètes barundi ( umuahanuzi, qui était du clan des BAJIJI ),
du nom de NYAMIGOGO (si le mémoire est bonne) vers 1550 ap. JC (1) ,
reconnu pour avoir réformé les institutions burundaises , en organisant
l'institution des Baganwa (les princes), avait réglementé entre autres
- comment certains princes barundi pouvaient devenir "BATUTSI"(2),
et sous quelles conditions ! - ...
Ainsi vouloir usurper le bien d'un peuple africain, pour des fins
racistes (NOIR - BLANC) transposées, et surtout pour créer la zizanie
auprès des Barundi, pendant que les BAHIMA, adversaires traditionnelles
des Barundi (HUTU, TUTSI confondus), organisent leur hégémonie dans
l'Afrique des Grands Lacs (le Plan HIMA); là est le stratagème vicieux
des ennemies du Peuple des BARUNDI ...
Les Africains devraient stupidement stopper le propre génocide de
leur Histoire en absorbant des thèses qui
mentent sur leur propre vécu, celui de leurs ancêtres. Les BAHIMA,
comme les BARUNDI, ont leur culture mutuelle et elles sont superbes !
Il faut lire l'oeuvre du défunt feu CHEIKH ANTA DIOP , ou
Théophile OBENGA, pour mieux le comprendre ...
Sinon comme le disait feu Albert JACQUART (généticien français de très
grande renommée) , il n'y a qu'une seule race, la race humaine. Bref,
c'est l'espèce humaine. Stoppe au racisme !
A près de trois ans de règne démocratique, un record historique, le Burundi se reconstruit de 40 ans de
Dictature, basée sur une criminalisation socio-économique aiguë (3),
responsable de plus de 2 Millions et demi de victimes parmi la
population.
(1) Certains lui donnent aussi l'apparence au clan des BAJIJI
(mais moins plausible). Toutefois les deux clans sont de l'ethnie des
BAHUTU.
(2) [ Umwami = le Roi ; Umuganwa = le prince ; Umutware = un
régnant ; Umufasoni confondu au mututsi ]
(3) Lien de référence : http://www.burundi-agnews.org/criminalisation.htm
[11A] BURUNDI- INSTITUTION / HISTOIRE : Qu'est qu'un Mututu, et
un Mutusi au Burundi ? "NYAMIGOGO" et sa réforme
institutionnelle, répondent partiellement.
DAM,
NY, AGNEWS,
le 20 mai 2009
Cette
année 2009 fait parti de ces moments de l'Histoire du Burundi que l'on sait assez
cruciaux. Un des dossiers important du débat politique est
la réforme institution. Selon les "Accords d'Arusha", il est prévu que
pour les prochains scrutins soient retirés "purement et simplement "
les quota ethniques 60/40 [HUTU/TUTSI] dans les institutions
burundaises. Bref, pour cette fois -ci , en théorie , le
citoyen murundi deviendra égal en droit et devoir.
Tiens tiens parlant quota Tutsi et Hutu ... Une chose est certaine en
revenant sur notre Histoire. Au 16ème siècle [sous Mwezi
II Bibe et, ensuite Mutaga II Nkomati], le Muhanuzi NYAMIGOGO (3) ( faisant parti de la Dynastie des prophètes barundi,
issu du clan des BAJIJI), comme la tradition l'enseigne,
entreprend une réforme institutionnelle de l'Urundi , en
s'appuyant bien sûr sur notre code ésotérique [sorte de Constitution ].
Le Muhanuzi NYAMIGOGO s'attaque en premier, à la
problématique du partage de pouvoir entre les très nombreux enfants des
Mwami. Sa réforme de l'institution des Baganwa (les princes) fera
que désormais "tout enfant de sang royal" faisant parti d'un cycle fini
ne pourra plus revendiquer un dû. Toutefois en tant qu' affilié à la
monarchie burundaise, si le cycle de son père se termine, par exemple
il est fils d'un Mwami du nom de MUTAGA et on vient de faire un tour
cyclique - MWAMBUTSA -NTARE - MWEZI, et on arrive à une autre - MUTAGA
- , tous les enfants du MUTAGA précédant, se devront de choisir
soit - de faire parti d'un clan existant - ou
soit de ce choisir un nom - , d'où la naissance d'un clan.
Ces derniers deviennent ainsi des Bafasoni ( des notables ...).
Ces clans particuliers sont regroupés aujourd'hui dans ce que l' on
appelle communément l'"ethnie" des BATUTSI. Paradoxalement leur
ethnie originel "réelle", celle de leur père, est un clan que
l'on regroupe dans chez les BAHUTU (1). D'où les
BATUTSI au Burundi sont en quelques sortes des
BAHUTU ! Mais en réalité, ce n'est pas tout à fait
cela ... On le verra plus bas !
Avec cette réforme du Muhanuzi NYAMIGOGO, on distingue désormais plus
précisément le Mwami ( = le Roi) ; le Muganwa ( = le prince) ; le
mutware ( = un régnant) ; et le Mufasoni (confondu à un Mututsi).
Des clans, notamment "étrangers " ( c'est à dire venus du Rwanda,
de l'ex- Royaume du Bugesera, etc ), ayant donnés des épouses à nos
Mwami (ou à leur entourage), rejoindront (seront assimilées) bien
entendu au niveau du rang social de ces familles de régnants. Ce sera
le cas des Banyakarama, et des Benegwe , originaire de l'ex- Bugesera
(5). Ces familles, de nos jours, sont classés ethniquement comme des
BATUTSI.
Contrairement à nos habitudes contemporaines, les BAHIMA barundi ne
font pas parti des BATUTSI dans l'Urundi. Ils sont tout
simplement des BAHIMA du Burundi. Ce sont les "habitudes
coloniales" qui les ont amalgamés aux BATUTSI dans l'Urundi. Mais aussi
la confusion répandue par certaines familles des BAHIMA, ces dernières
années, à vouloir rendre Ntare
I Rutshatsi,
comme étant un Muhima (plus particulièrement en le confondant à
Ruhinda, dont est issu le clan des Bahinda). Ce qui est un non sens,
pour la tradition burundaise !
L'autre confusion (2) drainée consiste à amalgamer Ntare I Rutshatsi à RUGANZU Ndoli (
monarque rwandais, dont les origines seraient celles de l'ex- Royaume
"muhima" du Karagwe en Ouganda ), qui portait le même nom
que lui : "Cambarantama" . Or "Cambarantama " semble être un nom
"ésotérique" ou "magique" répandu autrefois dans cette ère
géographique. Sinon certains disent tout simplement que
Ruganzu Ndoli s'est donné ce nom pour ressembler à Ntare I Rutshatsi de l'Urundi, qu'il admirait.
D'où, pour rejeter catégoriquement cette thèse vouée à travestir l'Histoire de l'Urundi, Ruganzu Ndoli
était contemporain de NTARE II Bijanyarii. Il ne pouvait pas être NTARE
I Rutshatsi (4).
Qu'est qu'un Muhutu ou un Mututsi au Burundi ? Voilà un semblant de
réponse que donne notre Histoire, bien que cela soit devenue un
peu plus complexe ...
La moralité de tout cela signifie que le partage du pouvoir en
"ethnie" au Burundi n'a aucun sens ...
(1) La société burundaise est patriarcale.
(2)http://www.burundi-agnews.org/agnews_cambarantamaRuganzuNtare.bmp, ethttp://www.burundi-agnews.org/agnews_cambarantamaRuganzuNtareB.bmp
(3) http://burundi-agnews.org/agnews_histoireDuBurundi
(4) Charles Baranyanka, fils de Pierre Baranyanka, Séances
Synergies Africaines, asbl,
Bxl., http://burundi-agnews.org/tv-agnews/tv2008.htm
(5) Les
batutsi, les Baganwa : http://www.burundi-agnews.org/agnews_baganwa01.htm
[11B] Burundi: Tutsi ou Batutsi.
- Si on devait les classifier "ethniquement" aujourd'hui on parlerait de legs: Batwa( entre - 3000 Av JC à 1250 Av JC); Bahutu (entre -1250 AV JC à 1966 AP JC ); et des Bahima( voir les Bahinda au début 15ème siècle.).
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[11c] Burundi: Hima, Muhima, Bahima, et le Hamitisme.
Après avoir découvert ensemble qui étaient les Bahutu , et les Batutsi du Burundi , allons alors voir qui sont les Bahima du Burundi. Depuis l'indépendance du Burundi, ce sont eux qui ont pris les rennes de ce petit pays d'Afrique. Ils ont gouverné le Burundi de 1966 à 2005. Alors, qui sont les Bahima du Burundi ... ?
En résumé, ceux que la géopolitique
occidentale, suite à la colonisation, appelle -BAHUTU- (mot péjoratif en
Kirundi) au Burundi sont les enfants de l'ancien Royaume
millénaire de l'Urundi. Ils sont depuis 2005 de nouveau au pouvoir au
Burundi, après une interruption de près de 40 ans. Leurs ancêtres ont
fondé et mené la Grande Histoire du Royaume de l'Urundi
entre -1250 av.JC à 1966 ap. JC.
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Les Bahima de la région des Grands Lacs sont une peuplade africaine riche culturellement que l'on retrouve en Ouganda, en Tanzanie, au Burundi et au Rwanda. Nous allons nous intéresser aux Bahima du Burundi.
Voici les clans des membres qui composent les Bahima du Burundi ... ABACHABA ; ABAYANZI ; ABANGIRAKIHAKWE ; ABAGIRAKIHAKWE ; ABASHEGE ; ABAFUMFU ; ABASARAGU ; ABADARA ; ABAVYAHIMA ; ABASAMBI ; ABASIGI ( des Bahutu selon CH.B et des Bahima selon E.S.) ; ABASIZI ( des Bahima selon CH.B) ; ABWITIRA ; ABAVONGOZA ; ABAZIGABA ; ABAHINDA ; ABARAMUKA ; ABASANZU ; ABASAGARA ; ABANYAKARAMA ( selon CH.B ce sont des Bahutu, Batutsi, Batwa et selon E.S. ce sont des Bahima, des Batutsi, des Batwa) ; ABAHEKA (ou ABAHENYI) ; ABAGANDA ; ABASHWERE ; ABACHONDORI ; ABANIMBIRI ; ABAGESHANKAZI ; ABASAMBO ; ABASHINGO ; ABAVEJURU ; ABARIYABA ; ABAMBARAMISANGE ou ABAHUKA ; ABIRUNTU ; ABAHIRWA ; ABAREMBE ; ABASAFU ; ABITIRA ; ABASITACERE ; et ABANYAMA. Au niveau de leur nombre, la population burundaise compte de 8 Millions d'âmes. Comme majoritairement les Bahima votent pour le parti Uprona (+ partis satellites comme le MSD), on estime plus ou moins 8 à 9% de la population burundaise, soit moins de 800 000 individus. Sources : Tiré d’une liste de M. Eugène SIMONS (Administrateur territorial, 1944) et du livre du muganwa Charles Baranyanka -Le Burundi, Face à la croix et à la Bannière- , 2009) . ( Attention ce n’est pas le Bible ... Si il y a quelques erreurs ou vous souhaitez rajouter, veuillez nous écrire en commentaire DAM ) NB: Des clans au Rwanda peuvent être considérés comme BAHUTU, alors qu'au Burundi, ils deviennent des BAHIMA. (ex: les BACHABA)
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Historiquement au Burundi, il existe un antagonisme HIMA / HUTU.
(1) La première facette de cet antagonisme : un conflit interne antérieur à la Colonisation. En
Ouganda, entre 1896 et jusqu'en 1962 (date d'indépendance de
l'Ouganda), les Bahima qui représentent 10% de la population nationale,
étaient - le fer de lance - (ou les alliés) de l' Empire
Britanique dans cet endroit de l'Afrique des Grands Lacs actuels.
Les Bahima sont, selon Raphaël Bitus (Cliquez ici), un groupe
ethnique africain que l'on retouve en Ouganda , au Rwanda
et au Burundi.
Ces deux faits majeurs expliquent de nombreuses
expressions ou chants culturelles Rundi qui évoquent la méfiance entre
la Monarchie Rundi et les Bahima burundais.
(2) La deuxième facette de cet antagonisme : Le Hamitisme ou la théorie des Hamite. - C'est sur cet antagonisme Hima/Hutu que la
France va jouer pour affiner son ancrage au Burundi après son
indépendance en 1962. L'idée politique française (géostratégique avant
tout) était de faire un croc en jambe à la Belgique qui contrôlait le
Burundi depuis la fin de la première guerre mondiale (1914-1918),grâce
à la Société des Nations (l'ancêtre de l'ONU). Pour ce faire, la
France va tout simple reposer sa conquête du Burundi sur les épaules
des penseurs de la - philosophie
hamitique -[0] venue par les Britaniques depuis
leurs colonies (Ouganda notamment) et appliqué scrupuleusement par les
missionaires catholiques Belges au Rwanda-Urundi . En gros, les
Bahima du Burundi vont devenir le fer de lance de la France au Burundi
indépendant.
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Il s'agit d'un plan qui combine à la fois les deux
facettes de l'antagonime Hima/Hutu vue plus haut. C'est à la fois
le désir des Bahima de la région des Grands Lacs de conquérir des
terres pour agrandir leur territoire mais aussi la volonté de servir
les intérets des anciens Colons (Britaniques ou Français), puisque,
selon ces derniers, leur destin semble commun au travers de l'idéologie
Hamitique. [1962] Lors du trouble (sic) du 15 septembre 1962 à Matanda Karuba-Kibari au Nord Kivu (au Congo RDC), une lettre a été découverte à Nyamitabo en date du 6 août 1962. Il s'agit du plan Hima [ Conquête de la région des Grands Lacs par les Hima , http://burundi-agnews.org/himaplan.htm ] . Le Ministre de l'intérieur n'est autre que Jean Ntiruhama, une personnalité parmi les Bahima burundais de l'époque. [1968] Au Burundi, ce sont des personalités comme Albin
Nyamoya, Arthémon Simbananiye, Albert
Shibura, ou d'autres anciens étudiants burundais de
France qui en ont été les chantres. Par ailleurs, en 1968, un
plan, découlant du PLAN HIMA AU BURUNDI, a été
mise à nu officiellement : Il s'agissait du fameux PLAN
dit ARTHEMON SIMBANANIYE [
http://burundi-agnews.org/nature.htm#Annexe 4 ] [1969] Edith R. Sanders, dans "The Hamitic Hypothesis; Its Origin and Functions in Time Perspective" perçoit que l'idéologie du hamitisme qui a été drainée sous la colonisation peut être utilisée pour simplement rationaliser l’exploitation de l’homme noir et spolier le continent africain. [1993] Après les élections démocratiques, c'est le lieutenant colonel Jean Bikomagu , un Muhima, chef d'Etat Major et proche du dictateur Hima Pierre Buyoya, qui renverse les institutions démocratiques en participant à l'assassinat du président feu Ndadaye (un Muhutu). Il s'agit pour ce dernier de sauver l' idéal de l'Empire Hima à venir dans la Région ... Aujourd'hui, avec la guerre géostratégique qui a lieu à l'EST du Congo RDC, on reparle de ce fameux agenda caché du plan HIMA. On évoque à nouveau l'"Empire HIMA" ou dit "République Unie du Kilimandjaro" dont le sous-secrétaire d’Etat américain Herman Cohen annonça l’émergence vers le milieu des années 90. En effet, le projet d’intégration sous-régionale des pays des Grands Lacs avait commencé d'être évalué en 1986 en vue de la création de cette empire. Mais le trouble fête était là : KABILA Père, puis son fils actuellement ! Depuis 2005, avec l'arrivée du CNDD/FDD au pouvoir au Burundi ( c'est à dire le retour des -enfants de l'ancien Royaume Millénaire de l'Urundi- ), le projet d’intégration sous-régionale (dit Cohen ) des pays des Grands Lacs ( actuellement concrétisé par la construction de l'EAC ) est suivi de très près ... En gros, les enfants de l'ancien royaume de l'Urundi, qui ont gagné la guerre contre la dictature militaire des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, et Buyoya), ne souhaitent plus être les victimes d'un génocide sans précédent [4].
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Les Bahima burundais sont issus de la classe
dirigeante burundaise qui a pris les rennes du pouvoir officiellement
depuis novembre 1966 à novembre 2003 au Burundi (
officieusement depuis 1962, date de l'Indépendance ). Cette période
politique est assimilée à celle de la Dictature militaire
burundaise. Le Dictateur Michel Micombero, un Muhima, est celui
qui a décapité l'ancien Royaume Millénaire de l'Urundi en 1966, en
proclamant -la République- du Burundi.
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Dixit Dr Lazare Ndayongeje [ http://burundi-agnews.org/agnews_lazare001.htm ] : " Pour le Burundi par exemple, l’amalgame hamitique a fait que la dynastie des Baganwas, traditionnellement de souche hutue soit reclassée tutsie et d’origine étrangère pour la simple raison qu’elle avait du bétail et des pouvoirs. Les Bahimas furent rebaptisés Batutsis alors que c’étaient des Bahimas c’est-à-dire descendants de Muhima et non de Mututsi. Des Hutus riches et qui avaient du bétail, voyant que les colons appelaient Tutsis les riches, les puissants et les nobles, revendiquèrent et acquirent le titre de Tutsi. Le paradoxe aujourd’hui est que les Bahimas qui depuis 1966 se disent les porte-flambeau de la noblesse tutsie du Burundi ne sont même pas des Batutsis au sens authentique du terme et qu’avant la colonisation ils étaient plutôt un clan méprisé, à part quelques lignages. Le mot Tutsi, au départ synonyme de descendant de Mututsi est venu signifier pasteur, riche, noble, Blanc dans une peau noire. Et, suite aux manipulations coloniales le mot Hutu a été assimilé à tort à serviteur, esclave alors que les termes umusuku, umuja exprimaient adéquatement ces statuts. Cette œuvre de faussaire a fini par fragmenter, pétrifier et polariser la société." - Monseigneur GORJU Julien,
qui a écrit "Face au royaume hamite du Rwanda, le royaume frère de
l’Urundi" et "Zigzags à travers l’Urundi", citant le grand chef
Nduwumwe (un Muganwa) : « Ne te méprends pas sur notre origine ; nous
autres princes, notre premier aïeul était Muhutu, nous ne sommes que
des bahutu ... Il est des princes dont le faciès est du bantu pur. Nous
nous fatiguerions à citer des noms parmi les anciens et les nouveaux.
Bref , pris dans l’ensemble nos princes sont moins hamites que les
simples pasteurs et, quand ils le paraissent, cela doit
vraisemblablement être attribué à des unions incessamment répétées dans
le stock hamite... Leurs coutumes viennent à l’appui de leurs dires.
Leurs hommes de confiance sont toujours parmi les manants. Un prince,
lorsqu’il épouse une fille mututsi, accomplit des cérémonies dans une
hutte d’un muhutu, constituée expressément pour cela par des bahutu,
dans un kraal de bahutu. Lorsqu’un prince sent la mort venir, il se
fait porter dans la hutte d’un de ses bahutu pour y mourir » - Contrairement à nos habitudes contemporaines
(liées à la géopolitique notamment), les BAHIMA du Burundi ne faisaient
pas parti des BATUTSI dans l'Urundi. Cela signifie que les BAHIMA
du Burundi n'étaient pas des notables dans la société Rundi. Par
ailleurs, on peut comprendre cette nuance à travers le conflit
qui règnait fin des années 1960 et début 1970 entre les BaHima
(BanyaBururi) et les Banyaruguru. Au Burundi, les BAHIMA
étaient tout simplement des BAHIMA. Ce sont les "habitudes
coloniales" qui les ont amalgamés aux BATUTSI dans l'Urundi. "Les Hima", écrit le Père Rodegem, "semblent doués pour le commandement
et l’action directe". On pourrait dire que vers 1930 un tournant s'est
produit ... L'idée des autorités cléricales belges à vouloir à tout
prix lier le MUTUTSI MURUNDI à leur légende des HAMITES, aidée en
cela par certains Barundi, va accélérer l'approche vers la confusion
internationale voulue pour qu'un MUHIMA soit lié aux BATUTSI BARUNDI. En termes de conclusion, les penseurs du Hamitisme (idéologie Hamite) ont rendu le Muhima de l'Urundi en Mututsi Burundais.
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Le Sénat burundais s'occupe de vérifier si les
équilibres ethniques ( découlant de "l'idéologie hamitique" )
dans les institutions burundaises sont respectés. Il s'agit d'appliquer
les Accords d'Arusha, signés entre les Burundais, grâce à la dynamique
lancée à la suite des rencontres Franco-Britannique qui ont eu lieu
après le Sommet de St Malo en 1998 où Jacques Chirac et Tony Blair (et
les USA) ont tenté de rapprocher leurs points de vue ... .
Le Sénat burundais vérifie si les quota entre les BAHUTU, les BATUTSI,
les BATWA, et les Femmes, sont respectés ou pas. On n'y parle nullement
des BAHIMA. Comment cette usurpation s'est mise en place avant les Accords d'Arusha ? - Lors du coup d'arrêt donné à la monarchie
millénaire de l'Urundi en 1966 par le Muhima Micombero Michel,lui et
son clan (les Bahima dont sont issus les Dictateurs Buyoya et
Bagaza) auront pris soin de se débarasser de toutes traces des
Bahutu (1962, assassinat de Rwagasore et kidnaping de l'Uprona;
pendaison des fils Baranyanka; assassinat des
syndicalistes; assassinat de Kamatari; assassinat de
Ngendadumwe et Mirerekano; 1965,Pogrom des Chefs Bahutu (dont de
nombreux Batutsi et Baganwa) à Muramvya; suite du
Pogrom des Chefs Bahutu avec l'assassinat de leurs enfants en 1969
; 1972, assassinat de Charles Ndizeye - Ntare V et
Génocide des Bahutu Barundi -dont les Batutsi et les Baganwa- ). - L'exemple de Bahima devenus plus Batutsi que les Batutsi Barundi, alors qu'ils qui n'ont rien à voir avec le "Mulusi" de l'Urundi. Il suffit de naviguer sur des sites comme : netpress.bi , tutsi.org (Surviit), burundi-information.com , etc. Le même phénomène d'usurpation est entretenu par des associations burundaises comme AC GENOCIDE ou PA AMASEKANYA etc. Il s'agit en gros de militants Bahima de l'Uprona kidnapé après l'indépendance etc. Ils sont les Burundais mis en exergue par - l'Histoire du Burundi réalisés par l'Ecole Française - depuis 1966. Exemples d'organisations de l' Extrème Droite des Bahima du Burundi En termes de conclusion, l'Histoire des Bahutu Barundi a été usurpée depuis l'avènement de la République du Burundi avec la venue des Bahima au pouvoir. Le Tutsi institutionalisé à Arusha n'est pas le Mulusi ou MuTutsi de l'Urundi, mais bien le Muhima des - penseurs du Hamitisme (C'est à dire de la 4 ème ethnie burundaise [6]) -.
---------------------------------------------------- Lire aussi :[0] Les Bahima [ http://burundi-agnews.org/hima_document.htm] [5] Etude d'un système institutionnel adapté au Burundi, USAID / FONDATION POUR L’UNITE, LA PAIX ET LA DEMOCRATIE , Bujumbura, Août 1996, [ Consultants : Dr. GATUNANGE Gervais, Professeur, Faculté de Droit. Mr. HABONIMANA Balthazar, Ambassadeur Mr. NDAYISENGA Gérard, Inspecteur de la Justice], [ http://www.grandslacs.net/doc/0303.pdf ]. [6] Nom que donne l'ancien dictateur Buyoya (un Muhima) à la communauté internationale.
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[12] La Chronologie dynastique du Burundi - (Source Charles Baranyanka, Le Burundi, Face à la Croix,et le Bannière, 2009)
Selon Charles Baranyanka |
Selon le Père Van der Burgt pendant le règne de Mutaga Mbikije reprise par Hans Meyer et Monseigneur Alexis Kagame. |
Selon Monseigneur Gorju et le professeur Mworoha. |
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Noms des bami |
Période |
Noms des bami |
Période |
Noms des bami |
Période |
a) Dynastie des Bega |
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Mwezi Kayobera |
1320-1350 |
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Mutaga et Mwambutsa |
1350-1380 |
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Inter-règne |
1328-1420 |
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b) dernière dynastie |
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Ntare I Rushatsi |
1420-1457 |
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Mwezi I Nyaburunga |
1457-1490 |
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Mutaga I Musanura |
1490-1525 |
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Mwambutsa I Jabwe |
1525-1532 |
Ruhinda |
1530 |
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Ntare II Bijanyari |
1532-1567 |
Ntare I |
1530-1550 |
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Mwezi II Mbibe |
1567-1581 |
Mwezi I |
1550-1580 |
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Mutaga II Nkomati |
1581-1620 |
Mutaga I |
1580-1600 |
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Mwambutsa II Ndaruzaniye |
1620-1628 |
Mwambutsa I |
1600-1620 |
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Ntare III Kivimira alias Semugazashamba |
1628-1680 |
Ntare II |
1620-1650 |
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Mwezi II |
1650-1680 |
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Mwezi III Kavuyimbo |
1680-1700 |
Mutaga II |
1680-1700 |
Ntare Rushatsi |
1680-1709 |
Mutaga III Rutamo alias Senyamwiza, Sebitungwa |
1700-1732 |
Mwambutsa II |
1700-1720 |
Mwezi Ndagushimiye |
1709-1739 |
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Mwambutsa III Mbonuburundi alias Nyamubi |
1732-1740 |
Ntare III |
1720-1750 |
Mutaga Senyamwiza, |
1739-1767 |
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Mwezi III |
1750-1780 |
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Mutaga III |
1780-1800 |
Mwambutsa Mbariza |
1767-1796 |
Ntare IV Rugamba alias Rubogora |
1740-1820 |
Mwambutsa III |
1800-1830 |
Ntare Rugamba |
1796-1850 |
Mwezi IV Gisonga alias Gisabo |
1820-1908 |
Ntare IV |
1830-1860 |
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Mwezi IV |
1860-1908 |
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Mutaga IV Mbikije |
1908-1915 |
Mutaga IV |
1908 |
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Mwambutsa IV Bernard Bangiricenge « Rubangisha » |
1915-1966 |
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Ntare V Ndizeye |
Juil.1966 – Nov.1966 |
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[13] Les royaumes Bahutu du Rwanda ancien ( www.musabyimana.be )
Selon l’historiographie rwandaise, à leur arrivée, les Tutsi ont trouvé des monarchies hutu bien organisées. Un monarque hutu portait le titre de Mwami ou de Muhinza. A la veille de leur établissement et selon la tradition orale, le Rwanda comptait au XVè siècle une cinquantaine de royaumes hutu[1]. Ci-après les pricipaux royaumes hutu et les territores qu'ils couvraient:
Les principaux royaumes hutu du Rwanda ancien |
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Clan |
Totem |
Tambour |
Territoire |
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Kinyarwanda |
Français |
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Abagesera |
Inyamanza |
La bergeronnette |
Rukurura |
Gisaka : Gihunya, Mirenge, Migongo |
Abazigaba |
Ingwe |
le léopard |
Sera |
Mubari, Karagwe |
Abasinga |
Sakabaka |
le milan |
Mpatsibihugu |
Rwerere, Bugoyi, Bunyambiri, Kibuye, Busozo, Bukunzi, Cyesha, Jomba, Bwishya, Byahi, Mvejuru, Buhanga Ndara |
Abahondogo |
Ishwima |
le pic-boeuf |
Rukombamazi |
Bugesera |
Abacyaba |
Impyisi |
l'hyène |
Rugara |
Bugara :entre Burera, Ruhondo, Mukungwa et Base |
Ababanda |
Impyisi |
l'hyène |
Nyabahinda |
Nduga : Gisari , Kibanda, Busanza nord, Shyanda, Ntyazo, Muyira |
Abenengwe |
Ingwe |
le léopard |
Nyamibande |
Bungwe : Busanza sud, Bufundu, Nyaruguru, Bashumba, Nyakare, Buyenzi |
Abungura |
Ifundi |
le rouge-gorge |
Kamuhagama |
Bumbogo, Buriza, Busigi, Bwanacyambwe |
[14]
NOTRE COLONIE : Géographie et notice historique par
A.MICHIELS et N.LAUDE
[15] Histoire politique du BURUNDI de 1958 à 1993 (COMITE POUR LA DEMOCRATIE AU BURUNDI) ( M. Kubwayo Félix)
[16]
MYTHE
DES ORIGINES, IDEOLOGIE HAMITIQUE ET VIOLENCE EN AFRIQUE DES GRANDS
LACS : COMPRENDRE ET AGIR.
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[18] liste d'articles de AGNEWS sur l'Histoire du Burundi : [ http://burundi-agnews.org/liste-des-articles-sur-lhistoire-du-burundi ]
A Bujumbura, ce jeudi 25 aout
2016, AGNEWS s’est promené et a interrogé quelques Barundi sur un
article publié sur MEDIA par un Rwandais du nom de PHILIPPE MPAYIMANA
[ https://blogs.mediapart.fr/philippe-mpayimana/blog/240816/le-rwanda-vaincra-le-burundi-si-guerre-il-y-mais-il-n-en-faut-pas-une ]. Le problème dans cette article de propagande rwandaise est qu’ils ont interdit les commentaires…
Dans l’Histoire du Burundi, les Barundi n’ont jamais perdu une seule
guerre contre le Rwanda. Et, actuellement concernant l’actuel armée
burundaise, la Force de Défense Nationale FDN, elle est la plus
appréciée, au niveau africain, par les experts militaires
internationaux.
La FDN est mieux appréciée que l’armée Rwandaise APR, notamment par ses
missions en Somalie, et en Centrafrique. L’APR qui est en mission au
SUD SOUDAN et en Centrafrique.
La FDN surpasse l’armée Rwandaise, APR, qui s’est toujours illustré,
derrière des rebellions ( M23 etc. ), par le pillage de la RDC Congo.
Petit parenthèse, un des secrets de polichinelles aujourd’hui,
concernant la chute de Feu Mobutu et l’ex-Zaïre, elle s’est faite avec
l’intermède de noirs américains appartenant à l’armée américaine,
dissimulée parmi l’armée rwandaise de KAGAME.
Voici ce que un ancien parmi les Barundi ( le muganwa Charles BARANYANKA, fils de Feu le muganwa Pierre BARANYANKA ) explique au niveau historique concernant la guerre entre le Burundi et le Rwanda.
1/ https://www.youtube.com/watch?v=gmEGrHW-tT0
2/ https://www.youtube.com/watch?v=5ehANGURQxU
3/ https://www.youtube.com/watch?v=dCqZfGiGMk8
L’armée burundaise est la meilleur en Afrique en termes de mission de force de paix. Le dictateur rwandais Paul KAGAME a rompu en 2015, comme en 1889 et 1903, le pacte de non agression historique existant entre les 2 pays.
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 25 août 2016