Société-civileAGNEWS répond aux questions de l’heure pour comprendre la situation de crise au Burundi :

4ème Question – Qui sont les leaders des manifestants du collectif “Campagne citoyenne Halte au 3 ème mandat” ?

Tout d’abord, comme on l’a déjà vu précédemment nous savons pourquoi il y a des manifestations au Burundi.

Surtout nous savons que la Cour Constitutionnelle,  institution garante de l’Etat de Droit démocratique du Burundi, a déjà répondu aux manifestants que “Oui le très populaire Président africain S.E. Nkurunziza Pierre peut se présenter , de droit, à l’ élection présidentielle 2015”: Arret-de-la-cour-constitutionnelle-rccb-303   [ https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/05/arret-de-la-cour-constitutionnelle-rccb-303.pdf ]

Qui sont les leaders de ces manifestations anti-troisième mandat du très populaire Président africain du Burundi, S.E. Pierre Nkurunziza  [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=6749 ] ?

D’abord,  d’un point de vue juridique, ce sont les leaders  de – ces manifestations non autorisés – qui sont responsables des dégâts matériels et humains. Les parents des victimes ( blessés ou morts ) lors de ces manifestations non autorisées  peuvent porter plainte, de droit,  contre ces individus. Il en va de même pour l’autorité publique.

paci-12-0336cM. Pacifique Nininahazwe : Président du Forum pour la conscience et le développement FOCODE [ http://fr.africatime.com/burundi/articles/pacifique-nininahazwe-ne-peut-negocier-que-le-renoncement-de-nkurunziza ]. Sur son compte Facebook, vous pouvez le suivre dans la coordination de ces manifestants : https://www.facebook.com/profile.php?id=100009253659534

vitalFORSCMe Vital Nshimirimana : Délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile au Burundi FORSC [ http://fr.africatime.com/burundi/articles/pacifique-nininahazwe-ne-peut-negocier-que-le-renoncement-de-nkurunziza#sthash.Fs0pNyVT.dpuf]

claver-2M. Pierre-Claver Mbonimpa :  Président de l’Association pour la protection des droits humains (APRODH) ( un ancien policier sous le Régime Dictatorial burundais )

La société civile burundaise est plurielle. Ces organisations de la société civile burundaise, responsables de cette “Campagne citoyenne Halte au 3 ème mandat”, ont en commun d’être  proches de l’ancienne élite de la dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, et Buyoya), qui a fait en 40 ans de pouvoir plus de 4,5 Millions de victimes parmi les Barundi : le fameux génocide-régicide https://burundi-agnews.org/genocide.htm  La plupart sont des enfants ou des parents des anciens apparatchiks de la Dictature.
Cette société civile, dite UPRONA ( nom de l’ancien parti unique du Burundi), ne soutient pas la politique de développement socio-économique du gouvernement actuelle. Depuis la remise en route des institutions démocratiques au Burundi en 2005, elle s’oppose systématiquement de manière virulente à l’Etat  de Droit démocratique du Burundi. Elle est soutenue financièrement par l’Union Européenne ( la France, la Belgique, et les Pays-Bas) et les USA.

M. Pacifique Nininahazwe ,  leader de ces manifestations non autorisées, va jusque, sur sa page Facebook ciblé,  un policier, une autorité publique,  à jeter à la fosse aux lions des manifestants violents.  Il faut rappeler que plusieurs policiers ont été tués ou blessés depuis le début de ces manifestations.   Voici sa page FACEBOOK :

bdi-NininahazwePacifique-policieraabattre-mai2015

Pour approfondir votre connaissance sur cette société civile burundaise UPRONA qui lance des manifestations dans les 4 quartiers de Bujumbura. Il est intéressant de lire ces divers rapports  annuelles  AGNEWS  depuis 2005.  Mais avant, il y a la genèse de cette société civile uprona.  Leurs leaders   étaient membres de l’Extrême Droite Hima  Burundaise  – pendant la Dictature : https://burundi-agnews.org/Exdroite.htm -. Voici les rapports et bonne lecture :

Au Burundi,  légalement,  concernant ces leaders d’ONG et leurs manifestations non autorisés,  leurs associations sont responsables pénalement de toutes les infractions commises pour leur compte par leurs organes ou représentants. L’infraction doit avoir été commise par une personne ayant le pouvoir de représenter l’association (statutairement ou par délégation) ou encore l’infraction doit avoir été commise pour le compte de l’association (dans le cadre de son objet statutaire).  La responsabilité pénale de l’association peut être cumulée avec la responsabilité pénale des personnes physiques qui la dirigent.
Concrètement, l’association sera représentée au tribunal par le coordinateur ou tout autre membre désigné parmi le conseil d’administration. L’association étant une personne morale, elle ne peut être mise en prison. En revanche, elle encourt systématiquement une peine d’amende ( un montant financier) et, pour les infractions les plus graves, la dissolution ou l’interdiction d’exercer son activité.

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 22 mai 2015

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