Burundi : 3 – HIMA -, membres du PARCEM, en justice à Muramvya
Burundi : 3 - HIMA -, membres du PARCEM, en justice à Muramvya ( Photo : ABP 2018 )
Burundi : 3 – HIMA -, membres du PARCEM, en justice à Muramvya ( Photo : ABP 2018 )

JUSTICE, SECURITE, GUERRE HUMANITAIRE – 3 activistes -HIMA- burundais, membres du PARCEM, entendus au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Muramvya, pour une affaire d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de faux et usage de faux.

A Muramvya, ancienne capitale du Royaume des Barundi -INGOMA Y’UBURUNDI-, au Centre Ouest du Burundi,ce vendredi 5 janvier 2018, le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Muramvya, siégeant en 2ème audience publique, a entendu 3 individus,représentés par Me Niragira Joseph, ( leur Conseil ) avocat d’assistance, accusés par le ministère public d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de faux et usage de faux, et arrêté depuis le mardi 13 juin 2017,incarcérés à la prison centrale de Muramvya :

1/ M. Nshimirimana Emmanuel, responsable de l’ONG PARCEM en province Muramvya ;
2/ M. Gatore Aimé Constant, membre du Comité Mixte de Sécurité, non affilié à un parti politique, et responsable de l’ONG PARCEM à Mbuye (Muramvya);
3/ M. Nizigama Marius, chef de cellule du CNDD-FDD sur sa colline natale, et responsable de l’ONG PARCEM en zone Buhangura à Mbuye (Muramvya).

Ces derniers accusés avaient produit un document préparant un atelier de l’ONG PARCEM, consacré à la mise sur pied d’un “Plan des réseaux des citoyens communaux lanceurs d’alerte” destiné aux jeunes Barundi.

Après délibération, le substitut du procureur de la République à Muramvya a proposé : a) une condamnation à 25 ans et une amende d’ 1 Million BIF ( 570 USD ) pour M. Nshimirimana Emmanuel; et 2/ Pour M. Gatore et M. Nizigama, une condamnation à 20 ans de prison et une amende aussi d’ 1 Million BIF ( 570 USD ) chacun.
L’avocat des accusés a lui plaidé non coupables et a demandé une libération immédiate de ses clients en vue de regagner les leurs.

Le verdict rendu sera connu pour cette affaire le vendredi 2 février 2018.

Au Burundi, cette affaire est prise très aux sérieux aux niveaux sécuritaire et judiciaire … Le Burundi fait face à une GUERRE HUMANITAIRE [ https://burundi-agnews.org/guerre-humanitaire/ ] depuis 2015, suite au Coup d’Etat militaire manqué du mercredi 13 mai 2015, fomenté dans un contexte de GUERRE GEOPOLITIQUE dans le Région des Grands Lacs Africains, opposant la Chine aux occidentaux ( précisément les USA, la FRANCE, et la BELGIQUE) appuyés par le RWANDA, et reseau civil et militaire de l’ancien Dictateur HIMA burundais BUYOYA Pierre.
De nombreuses ONGs Burundaises et Média privés locaux [ https://www.fidh.org/IMG/pdf/20150909_justice_burundaise_rapport-commission-enquete_insurrection_final.pdf ], financés par l’Occident, ont participé vivement à la REVOLUTION DE COULEUR AU BURUNDI EN 2015 [ https://burundi-agnews.org/revolution-de-couleur/ ] qui devait mener à ce CHANGEMENT DE REGIME, qui a échoué. Le PARCEM faisait parti de ce réseau de la société civile burundaise, appelés – RESEAU SOROS-, car financés en partie par les sucursales de l’OPEN SOCIETY FOUNDATION et par l’Union Européenne [ http://www.presidence.gov.bi/2017/06/05/communique-du-gouvernement-sur-la-probable-implication-de-lunion-europeenne-dans-la-destabilisation-des-institutions-burundaises/ et https://burundi-agnews.org/diplomatie/burundi-la-preuve-de-limplication-ue-dans-linsurrection-de-2015/ ].

[ https://www.youtube.com/watch?v=koYzkEWHtQA ]

Guerre Humanitaire car ces ONGS locaux, tel le PARCEM, publient des documents – Droits de l’Homme – avec de fausses accusations destinées à donner des arguments aux prédateurs occidentaux, afin que ces derniers, via le Conseil de Sécurité de l’ONU et la Cour Pénal Internationale CPI, s’en prennent aux dirigeants Barundi qui dérangent leur projet géopolitique régional… Ces accusés PARCEM participent à aider à favoriser l’ingérence OCCIDENTALE en Afrique et au Burundi en particulier. Ainsi, ces accusés PARCEM combattent LA SOUVERAINTE des BARUNDI.


[ https://www.youtube.com/watch?time_continue=20&v=Ie2KPRzSKB4 ]

Dans la Tradition burundaise et régionale des Grands Lacs Africains, l’individu, la famille, le clan, l’état, ou l’ethnie qui participe à mettre le DESORDRE dans une famille, une colline, une commune, une province, un Etat, un EMPIRE (etc.) est appelé HIMA.

Être HIMA dans une Démocratie Communautaire. (Images : AGNEWS Burundi )
Être HIMA dans une Démocratie Communautaire. (Images : AGNEWS Burundi )

Les membres de ces ONGS SOROS, tel le PARCEM, sont considérés comme HIMA. Le RWANDA du dictateur KAGAME Paul, par exemple, est considéré comme un ETAT HIMA, dans la Région [ https://burundi-agnews.org/afrique/burundi-le-rwanda-ou-le-tres-mauvais-voisin-des-grands-lacs-africain/ ].

En Afrique, dès 2.700 avant notre ère, les textes des pyramides, notamment -Le livre de la Résurrection ou Bible des Noirs – (1), relève le fondement de la Justice africaine. Ce livre rappelle les 42 commandements qui permettent à l’individu africain d’être – Juste, Vrai, et vivre – en harmonie (2).
Par exemple, 2 des commandements : Je n’ai tué personne et Je n’ai pas ordonné de tuer. Il est interdit de tuer car c’est un grand péché. Chez l’Africain, en particulier les BANTOU, comme les BARUNDI, l’être Humain est perçu comme un être à double dimension. Il porte à la fois 1/ sa personne mais aussi 2/ ses ancêtres sur lui, tout cela en un seul individu -UMUNTU / ABANTOU-. Ainsi si vous tuez un individu, vous avez tué la personne mais ses ancêtres demeurent et vont vous hanter perpétuellement.
Le HIMA, dans la SOCIETE AFRICAINE, ces 42 commandements ( L’ORDRE ), il s’y oppose ( LE DESORDRE ) !

(1) OBENGA Théophile, Egyptologue africain. Les occidentaux appellent ce texte – Les livres des morts –
(2) Les 42 commandements de la Maat, qui donneront aussi, résumés, les 10 commandements de Moïse, dans la Thora, la Bible, et le Coran.

DAM, AGNEWS, https://burundi-agnews.org/ , le dimanche 7 janvier 2018

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