M.Philippe NzobonaribaLe budget 2012 sera inférieur à celui de 2011 qui frôlait le Milliard d’USD. Il sera de 888 Millions d’USD.  En termes de comptabilité nationale, le – déficit budgétaire –  s’utilise lorsque le budget de l’État est en déficit. Au Burundi, pour 2011, les recettes de l’État ont été inférieures à ses dépenses. On observe dès lors, un solde budgétaire négatif. C’est un budget déficitaire de 115,3 milliards de BIF (93 Millions d’USD) par rapport aux dépenses estimées à 1211,7 milliards de BIF (981 millions d’USD). Concrètement, les budgets publics (mesurés avec une périodicité annuelle) sont très souvent déficitaires, dans la majorité des pays ; dans le cas opposé, on parle d’excédent budgétaire.

Un Projet de loi portant fixation du budget général du Burundi pour l’exercice 2012 vient d’être adopté par le gouvernement lors du conseil des ministres de mercredi sous la présidence du Président du Burundi, S.E. Pierre Nkurunziza.

Le montant fixé pour l’exercice 2012 est de 1.096,4 milliards de BIF (Fbu), soit environ 888 millions d’USD.

Comme l’annonce, le porte parole du gouvernement, M. Philippe Nzobonariba :  « La fixation de ce budget intervient à un moment de mauvaise conjoncture économique mondiale  qui ne favorise pas les appuis budgétaires extérieurs ».

Afin d’accroître les dépenses des secteurs porteurs de croissance économique, le gouvernement  compte mobiliser ses ressources intérieures en renforçant par exemple  l’opérationnalisation de l’Office burundais des recettes, l’OBR. C’est à dire plus de moyen pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscale.Tout cela en renforçant le recouvrement des arriérés. Les secteurs privilégiés pour 2012 demeurent l’agriculture et l’élevage, l’énergie, aménagement du territoire, environnement, urbanisme et les infrastructures (les constructions de routes et de bâtiments publics).

DAM,NY,AGnews,le 25 novembre 2011.

 

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