M. Pierre Nduwayo, secrétaire général et porte-parole de l’Association burundaise des consommateurs- Transparency international (Abuco-TI)  Photo: PPBDI.COM
M. Pierre Nduwayo, secrétaire général et porte-parole de l’Association burundaise des consommateurs- Transparency international (Abuco-TI) Photo: PPBDI.COM

A Bujumbura,  la semaine dernière  ( du 8 décembre 2014  au 14 décembre 2014), l’association locale burundaise qui représente  le Think Tank – Transparency international  (TI) – au Burundi, c’est à dire   l’Association Burundaise des COnsommateurs- (Abuco), s’est payé le luxe de venir présenter son rapport – insultant ( comme d’habitude ) – qu’il a conçu pour TI sur le Burundi.
Comme l’on pouvait se l’imaginer, dans les rues du Burundi,  l’ABUCO ( qui est une organisation au main des enfants de l’élite de l’ancienne dictature des Bahima burundais  Micombero, Bagaza, Buyoya, qui a régné de 1965 à 2005 avec à son compte le fameux génocide-régicide des Barundi [ https://www.burundi-agnews.org/genocide.htm ] comprenant plus de 4,5 Millions de victimes ) s’est donné un malin plaisir en annonçant que le Burundi était, selon son travail relayer par TI,  le pays le plus corrompu de l’East African Community (EAC) pour 2014.
Du coté de l’Etat du Burundi on relativise ce genre de rapport car les autres pays, par exemple comme le Rwanda, dispose comme observateur TI d’une association locale de la société civile rwandaise qui ne lui est pas hostile. On peut faire la même remarque pour d’autres pays.  Par contre, au Burundi, TI a comme partenaire une association ABUCO qui, dès le départ, est opposée à l’Etat car ce dernier est mené par une coalition au pouvoir qui a renversé la Dictature des Bahima burundais pour amener – la Démocratie-.
Dire le Burundi est le pays le plus corrompu de l’EAC  alors qu’ il dispose d’une des administrations  parmi les plus structurées, efficaces, et décentralisées de la région. C’est un peu difficile à croire.
Comme par enchantement en plus, l’ABUCO cible les principaux secteurs clés de l’Etat de Droit : la police ( Ministère de la Sécurité Publique), la justice ( Ministère de la Justice ), et l’économie ( le secteur foncier en particulier ). Pour elle, ce sont ces secteurs qui sont les plus corrompus. C’est exactement l’argumentaire de cette société civile que l’on appelle -UPRONA- ( nom de l’ancien parti unique sous la dictature féroce des Bahima burundais ) opposée au nouveau régime au pouvoir au Burundi depuis 2005, représentant les enfants l’ancien Royaume millénaire du Burundi – Ingoma Y’Uburundi – ( les colons les ont appelé – les Bahutu-, un nom péjoratif en Kirundi ) qui sont de retour depuis 10  après plus de 40 ans d’exclusion…
A cause de cette non considération de la part de Transparency international  de  ne pas placer comme observateur local une association à position  plus -neutre ou nuancé -, l’Etat du Burundi a pris l’habitude ces dernières années à ne plus considérer ce type de rapport, qui nuisent à son image en publiant de fausses réalités.

DAM, NY, AGNEWS, le lundi 15 décembre 2014

News Reporter

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