L’ East African Community EAC ne rassure plus les Barundi …

A Bujumbura, ce jeudi 24 juillet 2014, Mme Léontine Nzeyimana, Ministre en charge des affaires de la Communauté est-africaine (EAC), était invitée au Parlement burundais en vue de répondre aux questions orales des députés.

 

Bujumbura, November 2013 / (L-R) EAC Deputy Secretary General in charge of Political Federation, Mr Charles Njoroge (Kenya), First Vice-President of the Republic of Burundi, HE Bernard Busokoza and Burundi EAC Affairs Minister, Hon Leontine Nzeyimane during the offical opening of the 2nd EAC Peace and Security Conference in Bujumbura, Burundi.

Les députés burundais constatent :
–  au niveau sécuritaire, l’exclusion dans la signature du « pacte de paix et sécurité »  de l’EAC  du Burundi au début de cette année 2014 (la conséquence est que beaucoup de postes importants dans le secteur de la sécurité de l’EAC vont revenir au Rwanda, à l’Ouganda, et au Kenya) ;
–  au niveau politique ou institutionnel, la sous-représentation du Burundi dans les différentes institutions de l’EAC ( Sur un total de 301 postes qui reviennent légalement au Burundi (ou aux Barundi), seuls 102 places sont occupées);
et – au niveau judiciaire, le contournement des Cours nationales burundaises s’accélère en privilégiant la Cour est-africaine de justice -EACJ  ( 12 affaires EAC contre l’Etat du Burundi. C’est beaucoup en comparaison aux autres pays de l’EAC);

Il y a une ambiance très négative qui règne depuis l’accession du  Rwandais  M. Richard SEZIBERA au poste de Secrétaire Général de l’East African Community – EAC.  Aujourd’hui,  il existe 2 camps au sein de l’EAC : d’une part le  Rwanda, l’Ouganda et le Kenya ; et de l’autre, la Tanzanie et le Burundi.  En conclusion, désormais l’EAC ne rassure plus et devient une menace ou plutôt une entrée possible de déstabilisation du Burundi.

Fin 2013, lors du débat de modification de la Constitution burundaise, il était question de supprimer les institutions de Vices – Présidences au Burundi qui sont budgétivores et inefficaces. A la place, on aurait une institution de  1er ministre qui permettrait de coordonner l’action gouvernementale. Actuellement, tous les 3 mois les ministres du Burundi donnent une évaluation de leur travail. Mais cette évaluation est sous exploitée. De temps à autres, les Parlementaires ( députés ou sénateurs) questionnent les Ministres et on remarque de plus en plus qu’il y a quelques choses qui ne va pas du tout … Les réalisations de certains ministres sont souvent très négatives. Alors, c’est la faute à qui ?

DAM, NY, AGNEWS, le 25 juillet 2014

News Reporter

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