Burundi : Pour un dialogue interburundais sans putschistes de 2015
M. Alain-Aimé Nyamitwe, ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale ( Photo : ABP 19/07/2016 )
M. Alain-Aimé Nyamitwe, ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale ( Photo : ABP 19/07/2016 )

Le système démocratique actuel est garant d’une stabilité institutionnelle, bonne pour le développement socio-économique … 

A Bujumbura, ce mardi 19 juillet 2016, M. Alain-Aimé Nyamitwe, ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale, a organisé un point presse pour s’exprimer sur le dialogue inter-burundais en cours notamment à  Arusha.

Pour M. Alain-Aimé Nyamitwe, la dernière session d’Arusha du mardi 12 au jeudi 14 juillet 2016 s’est bien déroulée. La médiation tanzanienne menée par M. Benjamin Mkapa a pu rencontrer et écouter toutes les parties avant de proposer un projet sur des sujets à débattre intéressant un grand nombre de participants.     Le ministre burundais des Relations extérieures a insisté sur la ligne rouge que le Burundi ne franchira pas lors de cette médiation. L’Etat ne se mettra pas à table avec les putschistes du mercredi 13 mai 2015 ou les acteurs civils-politiques et militaires derrière cette tentative de changement de régime…
Les putschistes sont des anti-démocrates et le Burundi est un état de droit démocratiques depuis 2005 à nos jours sans interférence. Il s’agit d’une première au sein de la Communauté économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL)( RDC Congo, Rwanda, et Burundi), guise d’une stabilité institutionnelle, qui est bonne pour le développement socio-économique national, régional et international.

Au Burundi, cette médiation extérieure est voulue par les USA et l’Union Européenne ( France et Belgique en tête ). C’est à dire les pays qui ont tenté une Révolution de Couleur ou un Changement de Régime au Burundi, par un Coup d’Etat militaire ( procédé anti-démocratique ) le mercredi 13 mai 2015, appuyés par le Rwanda et le réseau civil-politique-et militaire de l’ancien dictateur Hima burundais Pierre BUYOYA.  L’ ambition pour ses derniers, appuyée par une franche corrompue à l’Union Africaine ( l’aile Mme Dlamini-Zuma  ),  est de réintégrer dans le système politique burundais leurs forces exogènes locales qui ont fui le pays après la tentative de putsch raté. L’idée étant qu’il y ait une prochaine  fois …

DAM, NY,AGNEWS, le mercredi 20 juillet 2016

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