LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS de Janvier 2015 à Decembre 2015

 

 

AGNEWS

 

 

Sources : AGNEWS, Xinhua, [isanganiro/rpa/bonesha/rtr/rtnb], AFP, @rib News,APA, PANA, RFI, Voice of America, burundi-24.com, Burundi-forum.org, securitepublique.gov.bi,

 

Légende :

 

[MINTRANS] : Ministère burundais des Transports, des Travaux Publics et de l'Equipement(TTE)

[MINDEVCOM] : Ministère burundais du Développement Communal

[MINFIN] : Ministère burundais des finances

[MINCOM] : Ministère burundais de la Communication

[MININT] : Ministère burundais de l'Intérieur

[MINREX] : Ministère burundais des Relations Extérieurs

[MINFP]  : Ministère burundais de la Fonction publique

[MINSANT]: Ministère burundais de la Santé publique

[MINENSUP] Ministère burundais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

[MINENERGIE] : Ministère burundais de l'énergie

[MINJUS] : Ministère burundais de la Justice et Garde des sceaux.

[MINTRA] : Ministère burundais du travail

[MINDEF] : Ministère burundais de la Défense

[MINCOMMERCE] : Ministère burundais du Commerce

[MINAGRI] : Ministère burundais de l'Agriculture et de l'Elevage

[MINJEUNE] : Ministère burundais de la jeunesse

[MINCULT] : Ministère burundais de la culture

[MINENS] : Ministère burundais de l'Enseignement de base, de l'Enseignement secondaire, de l'Alphabétisation et de l'Enseignement professionnel

[MINSECUSOC] : Ministère en charge de la sécurité sociale

[MINEAC] : Ministère burundais de l'EAC

[MINENV]  : Ministère burundais de l'Environnement

[MINBONGOV] : Ministère burundais de la Présidence chargé de la Bonne Gouvernance et du Plan

[MINSOL] : : Ministère burundais de la Solidarité nationale, des droits de la personne humaine et du genre

[MINSP] : Ministère burundais de la Sécurité publique

 

 

 

 

 

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JANVIER 2015

 

 

 

 

 

 

[MINSOL] MINISTERE DE LA SOLIDARITE NATIONALE> Atelier de réflexion sur la problématique de réintégration des sinistrés au Burundi

Les sinistrés se heurtent à plusieurs difficultés

En collaboration avec la Commission nationale des terres et autres biens (CNTB), et l’Association communautaire pour la promotion et la protection des droits de l’Homme(ACPDH), le ministère de la Solidarité nationale, des droits de la personne humaine et du genre a organisé le mercredi 21 janvier 2015, un atelier de réflexion sur la problématique de réintégration socio-économique des sinistrés au Burundi.

L’objectif de l’atelier était d’analyser ensemble avec les partenaires engagés dans la réhabilitation des sinistrés, les contours et la portée de cette question, ainsi que son impact sur le développement en général.

Le secrétaire permanent au ministère ayant en charge de la solidarité nationale, Célestin Sindibutume qui a ouvert l’atelier a fait savoir que ce cadre d’échange constitue un moment opportun et privilégié afin d’analyser les défis de la réintégration du point de vue socio-économique.

Les sinistrés se heurtent à beaucoup de difficultés les empêchant de se sentir complètement intégrés dans la société. En effet, ils sont souvent exposés aux violations de leurs droits. Ils ont par conséquent besoin d’une importante assistance en termes de protection, d’orientation et d’accompagnement pour qu’ils rentrent définitivement dans leurs droits.

Une situation précaire qui favorise la délinquance sexuelle

Selon M. Sindibutume, la situation précaire des sinistrés peut être un facteur favorisant la délinquance sexuelle, d’où la nécessité d’un renforcement de capacités en matière de planning familial et de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles. Ainsi, a-t-il indiqué, les jeunes rapatriés sont confrontés à des problèmes d’ordre culturel ou linguistique, car il y en a qui sont nés en exil et qui ne peuvent pas se familiarise avec les langues officielles utilisées au Burundi. Il est alors nécessaire de faire participer les sinistrés à la vie communautaire, associative, culturelle et politique. Cela va permettre de les considérer au même titre que tout autre citoyen

Fidès Ndereyimana

 

 

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[MINFIN] Burundi : la BAD offre un don de 11 millions USD  

Economie 02/01/2015 – Source Xinhua

Le ministre burundais des Finances et de la Planification du Développement et le Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Burundi ont signé vendredi un protocole d'accord de don d'un montant de près 11 millions USD dans le but de financer la première phase du Programme d'Appui aux Réformes de la Gouvernance Economique (PARGE-1).

"Avec la signature de cet accord de don, la BAD confirme son appui au grand chantier en cours au Burundi dans le domaine des réformes, mais également dans celui du développement des infrastructures économiques et sociales", a déclaré le représendant Abou Amadou Ba.

Il a fait savoir que le PARGE-1 s'inscrit dans la suite logique des précédents programmes d'appui budgétaire entamés depuis 2004 et que l'approfondissement et la consolidation des résultats acquis dans ces différents programmes ont contribué non seulement à la mise en oeuvre de deux Cadres Stratégiques de Croissance et de Lutte conte la Pauvreté (CSLP I et II), mais également de manière plus spécifique au renforcement du système national de gestion des finances publiques et du secteur privé.

Il a indiqué que le portefeuille actuel de la BAD au Burundi compte 23 opérations pour un montant total d'environ 450 millions USD. Toutes ces opérations sont conformes aux axes stratégiques et prioritaires du gouvernement du Burundi tels que retenus dans les différents documents du CSLP.

La revue de cette première phase est prévue en juin 2015 et l' approbation du Conseil d'Administration de ces conclusions permettra le décaissement au cours du 4ème trimestre 2015.

Pour sa part, le ministre Tabou Abdallah Manirakiza a indiqué que l'objectif principal de ce programme est de consolider des conditions d'une croissance inclusive et que ce programme contribuera à réduire durablement le chômage et la pauvreté au Burundi.

"L'impact attendu du PARGE-1 sera d'autant plus appréciable que ces deux facteurs (chômage et pauvreté) figurent parmi les principaux défis auxquels le Burundi est confronté pour sortir du cercle vicieux de la fragilité", a déclaré Manirakiza qui a vivement remercié la BAD.

 

 

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[MINCOM] Le gouvernement burundais condamne l'attaque terroriste à Paris

Diplomatie 08/01/2015 – Source Xinhua

Le gouvernement burundais a appris avec consternation l'attaque terroriste qui a frappé l'hebdomadaire satirique "Charlie Hebdo" à Paris

"Le gouvernement du Burundi condamne cette attaque qu'il qualifie d'ignoble et s'associe au peuple français en général, aux familles des victimes en particulier, ainsi qu'à tous les journalistes du monde entier dans ces moments de dures épreuves à la suite de ce lâche attentat", a déclaré Philippe Nzobonariba, secrétaire générale du gouvernement et porte-parole du gouvernement, dans un communiqué.

Le gouvernement burundais reste fermement engagé à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, a indiqué M. Nzobonariba, ajoutant que le gouvernement burundais "ne ménagera aucun effort dans cette lutte contre de tels crimes".

 

 

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[MININT] Nouvelles locales du vendredi 9 janvier 2015   @rib News, 09/01/2015

 - Le président du parti Uprona non reconnu par le ministère de l’intérieur reste persuadé que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) va organiser une réunion d’évaluation de l’opération d’enrôlement des électeurs comme demandé dans une réunion tenue entre tous les acteurs des élections. Selon Charles Nditije, le fait que la CENI leur a répondu sur la lettre qui demandait cette réunion en date du 6 janvier 2015 ; et qu’elle a fait savoir qu’elle y travaille déjà mais que cette date ne peut pas être retenue, montre que cette réunion aura bel et bien lieu. Il estime que même si la CENI serait en train de jouer la carte de distraction, cela va sans doute éveiller la conscience des autres partenaires pour qu’ils s’y penchent eux aussi et que ces  irrégularités seront corrigées. [bonesha]

- Le ministre de l’intérieur constate que les deux correspondances qu’il a adressées ce jeudi au président du parti UPD Zigamibanga aile Zed Feruzi ne sont pas du tout contradictoires. Lors d’une conférence de presse animée ce vendredi matin, Edouard Nduwimana trouve plutôt qu’il devrait en être félicité pour avoir évité que des gens s’affrontent à la permanence nationale de ce parti. Il ajoute qu’il a pris la seconde décision après que 19 des 23 membres du comité central de ce parti lui aient écrit une correspondance pour lui annoncer que le processus de réunification entre les deux ailes de ce parti n’a pas été convenue entre tous les membres de ce comité. Il admet que le président du parti UPD Zigamibanga reste bien Zed Feruzi mais qu’il faut que ce dernier s’entende avec son comité central pour que le processus de réunification de ce parti soit mené en collaboration avec tout le monde. [isanganiro/rpa/bonesha/rtr/rtnb]

- De son côté, le président du parti UPD Zigamibanga estime que la décision de réunification de ce parti n’est pas la sienne, mais plutôt celle du comité central de ce parti et des représentants de 14 provinces sur les 17 qui composent le pays. Zed Feruzi précise qu’il a écrit une correspondance au ministre de l’Intérieur pour lui montrer la conformité de cette décision aux statuts de ce parti et ajoute qu’il a annexé sur cette correspondance la liste de 17 membres sur les 23 qui composent ce comité et qui soutiennent cette réunification. Il se dit donc persuadé qu’après que Nduwimana aura lu tous ces documents, il va constater la légalité et la conformité de cette décision à la volonté des organes légitimes de ce parti et que, par conséquent, il va les laisser procéder à cette réunification effective. [isanganiro/rpa/bonesha/rtr]

- Lors de cette même conférence de presse, le ministre de l’Intérieur a annoncé que le congrès que le comité central du parti Uprona prépare pour dimanche le 11 janvier 2015 ne peut pas avoir lieu puisqu’il est contraire à la loi. Selon Nduwimana, le tiers qui a écrit pour convoquer la réunion est certes compétent mais à condition d’avoir préalablement demandé au président du parti de le faire mais en vain. Il fait donc savoir que les membres du comité central qui ont demandé la tenue de cette réunion ont donc brûlé les étapes et ajoute qu’il va demander à l’administration et à la police d’interdire la tenue de ce congrès. A la question de savoir pourquoi il reconnaît le pouvoir du comité central à l’UPD et qu’il le refuse à l’Uprona, il répond que les deux partis sont distincts qui n’ont pas les mêmes statuts et donc que les solutions ne peuvent qu’être différentes. [isanganiro/rpa/bonesha/rtr/rtnb]

- Le parti Uprona aile de Charles Nditije estime que le ministre de l’Intérieur s’est trompé de destinataire en interdisant la tenue du congrès de ce dimanche. Selon Tacien Sibomana, ce ne sont pas lui, Jean Baptiste Manwangari et Bonaventure Gasutwa, qui ont demandé que ce congrès de l’Uprona ait lieu, mais une quarantaine de membres du comité exécutif du comité central de 2009 ; soit plus de 60% alors même que les statuts en exigent seulement 1/3 soit un peu plus de 30%. Il ajoute qu’ils se sont basés sur l’arrêt de la Cour de justice de la communauté est-africaine et de la Cour suprême du Burundi pour demander la tenue de ce congrès. Il précise également qu’ils ont choisi de convoquer le congrès conformément aux statuts de ce parti qui, selon lui, n’exigent pas la consultation préalable du président du parti ; mais qu’il s’agit d’une option.

Réagissant à ce qui se passe au sien du parti UPD Zigamibanga, Tacien Sibomana estime qu’il s’agit d’une preuve de plus que le gouvernement, via le ministre Nduwimana, est à l’origine des problèmes qui minent les partis politiques et, de ce fait, constitue un obstacle réel à la réunification des partis politiques divisés. Il trouve que dans le cas de l’UPD, le ministre a écrit une lettre qu’il a remise par la main droite alors qu’avec la main gauche, il poussait des spéculateurs. [isanganiro/rpa/bonesha/rtr]

 

 

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[MINREX] Burundi : le gouvernement boude la mission d'observation électorale de l'ONU

Diplomatie  12/01/2015 – Source AFP

La mission d'observation électorale de l'ONU au Burundi (Menub) a officiellement débuté ses travaux lundi à Bujumbura, en l'absence de représentants du gouvernement, a constaté un journaliste.

L'ancien président mauricien, Cassam Uteem (photo), qui dirige cette mission, a procédé à l'ouverture de ces travaux, a-t-on constaté. « Cette ouverture a été organisée faute d'une inauguration plus officielle de la Menub, en raison de divergences avec le gouvernement sur la finalité de cette mission.

(...) Malheureusement en raison de difficultés techniques qui ont entraîné un retard de la signature du Soma (accord de siège), nous vous proposons une manifestation simplifiée marquant l'ouverture de la mission », a annoncé le chef de la Menub, au cours de son allocution.

« L'inauguration de la Menub sera organisée dès la signature de la Soma (accord de siège), je l'espère dans les tous prochains jours », a ajouté M. Uteem.

La cérémonie de lundi a eu lieu en présence des diplomates accrédités à Bujumbura, de leaders de l'opposition et de la société civile burundaise.

Aucun représentant du gouvernement et de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), pourtant invités, n'était présent pendant la cérémonie.

« (...) Le gouvernement ne s'oppose pas à cette mission d'observation électorale, car elle répond à l'invitation du président Pierre Nkurunziza », a expliqué le porte-parole du ministère des Relations extérieures, Daniel Kabuto.

« Mais le chef de l'Etat aurait souhaité qu'il ait lieu après la résolution de tous les problèmes techniques qui persistent encore sur les statuts de cette mission », a souligné M. Kabuto.

Selon un haut fonctionnaire onusien, s'exprimant sous couvert d'anonymat, les discussions buttent depuis des semaines sur deux points : le gouvernement refuse que la Menub puisse valider les élections, mais aussi il veut lui dénier le droit de mener des consultations avec les partis politiques.

Les Nations unies ne peuvent dépenser des millions de dollars sur une telle mission pour juste venir faire de la simple observation, ce serait un non-sens, a expliqué cette source, ajoutant vouloir éviter le piège de jouer les faire-valoir.

Pour Bujumbura, la question de la validation des résultats des élections est non-négociable.

« Nous avons demandé une mission d'observation électorale, pas de validation des élections. Pour le gouvernement, la validation des élections est une prérogative de la Ceni, c'est très clair, il ne peut pas y avoir de débat là-dessus », a martelé le porte-parole de la diplomatie burundaise.

La Menub a officiellement remplacé le Bureau des Nations unies au Burundi (Bnub), qui a fermé le 31 décembre sur demande du gouvernement. Ele a pour mission d'observer la préparation, la campagne et le déroulement des élections générales de 2015 au Burundi.

« Dans l'histoire des Nations unies, c'est la troisième fois que notre organisation déploie une telle mission, (...). Les élections se tiennent à un moment crucial de l'histoire du Burundi, il est de notre devoir à tous de s'assurer que celles-ci se passent dans la plus grande transparence et dans la paix », a souligné l'ancien président mauricien.

L'opposition et la société civile contestent déjà l'organisation des élections générales qui vont débuter en mai par des communales et des législatives couplées, dans ce pays jugé encore très fragile après une longue guerre civile (1993-2006) qui a ruiné son économie.

 

 

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[MININT] Burundi : début officiel des opérations de la MENUB

Diplomatie , 12/01/2015 - Source Xinhua

La Mission d'Observation Electorale des Nations Unies au Burundi (MENUB) a été officiellement inaugurée lundi à son siège à Bujumbura, en présence des anciens chefs d'Etat burundais Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye, des membres du corps diplomatique et consulaire accrédités au Burundi et des représentants de la société civile.

"Aujourd'hui, nous procédons à la levée du drapeau des Nations Unies pour marquer le début officiel des opérations de la MENUB qui est déployée conformément à la résolution 2137 du Conseil de Sécurité des Nations Unies", a déclaré Cassam Uteem, envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies au Burundi et chef du MENUB.

M. Uteem, ancien président mauricien, a précisé que le MENUB a été mise en place pour suivre le déroulement du processus électoral burundais de 2015.

Dans l'histoire des Nations Unies, a-t-il révélé, c'est pour la troisième fois qu'une telle mission est déployée dans un pays organisateur des élections.

"Le gouvernement et le peuple du Burundi devraient s'en réjouir; car cela illustre l'expression de solidarité à l'égard du Burundi et l'engagement des Nations Unies à poursuivre l'oeuvre d'accompagnement du Burundi sur le chemin de la consolidation de la paix et du renforcement de la démocratie", a-t-il affirmé.

La cérémonie s'est déroulée en l'absence des délégués du gouvernement burundais et de la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI).

Lundi soir, le ministre burundais de l'Intérieur Edouard Nduwimana a justifié cette absence par le fait que le gouvernement burundais et la MENUB n'ont pas encore signé un accord.

"Il n'y a pas eu de désaccord entre le gouvernement et les Nations Unies. C'est tout simplement parce que cet accord a été envoyé pour signature au moment où il y avait des fêtes de fin d' année et la plupart des cadres des Nations Unies prennent leurs vacances pendant cette période", a-t-il expliqué.

La MENUB est chargée d'observer le processus électoral qui comprend cinq scrutins, prévus entre mai et septembre 2015. Il s' agit des législatives et communales qui auront lieu simultanément le 26 mai 2015, de la présidentielle (premier tour le 23 juin et second tour, si nécessaire, le 27 juillet), des sénatoriales (le 17 juillet) et de l'élection des conseils de collines et de quartiers le 24 août 2015.

 

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[MINFP] Burundi: Une bonne administration publique fonctionnelle et informatisée depuis 2014

A Bujumbura, ce lundi 12 janvier 2015, Mme Annonciata Sendazirasa,  ministre de la Fonction publique, a annoncé , d’ un bilan reposant sur la période 2010 à 2014, que, au niveau de la gouvernance administrative, son ministère avait mis en place un logiciel de la gestion de la carrière, de la paie et l’octroie d’une matricule unique pour chaque fonctionnaire burundais et que cela fonctionne très bien.  C’est une réussite car  les fonctionnaires burundais sont parmi les plus heureux en Afrique car, désormais,  ils sont toujours payés avant la fin du mois ( et à peu près à la même date).

Avec l’informatisation de son Ministère, Mme Annonciata Sendazirasa a réussi à interconnecter les différents ministères du Burundi en mettant en place à disposition de tous les fonctionnaires,  un – Intranet – et un système d’archivage électronique des dossiers des fonctionnaires.

Aujourd’hui, dans l’administration burundaise, c’est -quasi- fini les fameux fonctionnaires fictifs d’autrefois et l’on travaille plus rapidement …

DAM, NY, AGNEWS, le mardi 13 janvier 2015

 

 

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[MINCOM] Burundi: Le ministère de la COM mérite un bon ZERO pour 2014

A Bujumbura, ce mardi  20 janvier 2015,  M. Tharcisse Nkezabahizi,  ministre en charge des Télécommunications – de l’Information – de la Communication et des Relations avec le Parlement, a présenté son bilan 2014 en se donnant  plus de 85%.

Ce qui fait rire plus d’un au Burundi car l’Etat, si il a une grande lacune, c’est sa communication. L’Etat du Burundi fait face à un monopole médiatique dominé par les enfants de l’ancienne dictature militaire des Bahima burundais ( Micombero, Buyoya, et Bagaza). Au lieu de sortir la grande artillerie, l’Etat oublie de communiquer. Cerise sur le gâteau,  fin 2014, la RTNB.BI qui informait au  jour le jour le monde extérieur sur le Burundi a disparu sans aucune information. Aucune des informations que donne l’Etat du Burundi ne se retrouve directement sur – Google news ou actualité-. Sur facebook  ou twitter, seul le service information de la Présidence du Burundi  tire son épingle du jeu. Google , Facebook  et Twitter,  ce sont près de 3 Milliards de consultations  à travers le Monde …   Conséquence, malgré les progrès formidables que réalise chaque année le Burundi, son image à l’extérieur du pays en prend un grand coup. Les investisseurs qui sont à l’affut des informations sur le Burundi  finissent par se décourager. Voilà pourquoi,  M. Nkezabahizi,  ministre de l’Information et de la Communication, reçoit un gros zéro pour 2014.

Par contre dans le secteur des télécommunications,  M. Tharcisse Nkezabahizi mérite des encouragements notamment concernant :

– la vulgarisation et la sensibilisation de la politique nationale de développement des TIC (PNTIC),;

– la création et le renforcement des clubs TIC dans les écoles secondaires avec comme exemples le lycée de Cibitoke et le lycée Rutana;

 – la mise en place du réseau C0M-GOV;

– et le lancement des travaux de construction du réseau métropolitain (MAN) de Bujumbura.

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 23 janvier 2014

 

 

 

 

 

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FEVRIER 2015

 

 

 

 

 

[MINFIN] Le Burundi bénéficiera du DARE VIII pour un montant de 25 millions USD

Economie  25/02/2015 - Source Xinhua

Le Burundi bénéficiera bientôt du "huitième Don d'Appui à la Réforme Economique"(DARE III) pour un montant de 25 millions USD accordé par la Banque Mondiale via l'Association Internationale de Développement "AID"(branche de la Banque Mondiale) au Burundi, a révélé M. Tabu Abdallah Manirakiza, ministre burundais des Finances et de la Planification du Développement Economique.

"Il s'agit en fait d'un don d'appui aux réformes économiques dans sa huitième version. Il s'inscrit dans le prolongement des réformes économiques que nous avons commencées depuis l'an 2007 et qui nous ont permis de faire toute une série de réformes dans la gestion économique", a précisé le ministre Manirakiza après la ratification par le Sénat burundais de l'accord de financement pour le DARE VIII.

Le ministre Manirakiza a ajouté qu'à la suite de cette ratification de cet accord par la chambre haute du parlement bicaméral burundais accordé par la Banque Mondiale au Burundi à travers l'AID, il allait donner un coup d'accélérateur pour la promulgation de cette loi afin de bénéficier le plus rapidement possible des 25 millions USD.

Le ministre a fait remarquer que l'adoption de ce projet de loi sur le DARE VIII par le Sénat après l'assemblée nationale, intervient après que le Burundi ait satisfait à toutes les conditionnalités exigées par la Banque Mondiale. Il a cité notamment la mise en place du Cadre de Dépense à Moyen Terme(CDMT) et l'amélioration du climat des affaires à travers la création d'un guichet unique pour le permis de construire.

"Cet argent servira à l'appui budgétaire directe qui sera utilisé pour la mise en oeuvre de ces réformes déjà entamées pour la stabilisation macro-économique du Burundi", a-t-il révélé.

Il a fait remarquer que de 2007 à 2014, le Burundi a, chaque année, bénéficié successivement de sept Dons d'Appui aux Réformes Economiques(DARE).

Le ministre Manirakiza a souligné également que les réformes économiques mises en oeuvre dans le cadre des DARE I et des DARE II, ont aidé le Burundi à avancer vers la réalisation des déclencheurs du point d'achèvement de l'Initiative des Pays Pauvres très Endettés(IPPTE).

 

 

 

 

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[MINSANT] Don de 64 véhicules de l’UE pour le secteur de la Santé au Burundi

@rib News, 02/02/2015  Délégation de l'Union européenne au Burundi

Bujumbura, le 2 février 2015

COMMUNIQUE DE PRESSE

L'Union européenne fait don de 64 véhicules au Ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida

L'Ambassadeur Patrick SPIRLET (UE) en présence de la Ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida a procédé ce lundi 2 février 2015 à la remise de 64 véhicules de service au Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida dans le cadre du Projet d'appui à la politique sectorielle de la santé au Burundi "AMAGARA MEZA".

 Dans son allocution, l'Ambassadeur SPIRLET a souligné que "la santé est l'une des conditions fondamentales du développement et de l'éradication de l'extrême pauvreté". A travers, le projet "AMAGARA MEZA", l'Union européenne contribue au renforcement de la capacité du système de santé à fournir des soins de qualité, et participe ainsi à l'amélioration de la santé de la population burundaise.

Ce projetd'un montant global de 26,5 millions d'Euros a débuté en septembre en 2011 et se poursuivra jusqu'en août 2015. Les bénéficiaires sont estimés à 3,5 millions d'habitants répartis dans 8 provinces : Bubanza, Bujumbura rural, Bururi, Cankuzo, Karuzi, Makamba, Rutana et Ruyigi. Ce projet sera suivi, dans le cadre du 11ème Fond Européen de Développement, d'un nouvel appui de l'Union européenne pour un montant indicatif de 87 millions d'Euros.

Le don de 42 pickups, 19 ambulances, 2 véhicules et 1 véhicule tout terrain vise à soutenir les structures médicales dans les zones d'intervention, à assurer un meilleur accès aux services de santé, à superviser les actions dans le domaine sanitaire ainsi qu'à renforcer les capacités techniques, opérationnelles et cliniques des prestataires chargés des formations sanitaires.

 

 

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[MININT] Nouvelles locales du lundi 02 février 2015

@rib News, 02/02/2015 - Retraite depuis ce lundi pour deux jours entre des représentants du ministère de l’intérieur, des organisations de la société civile burundaise, des confessions religieuses et représentants des partis politiques agréés. Le ministre Nduwimana a assuré que cette retraite a été demandée par les représentants des confessions religieuses qui avaient constaté que cette période de préparation des élections est caractérisée par des discours et comportements qui ne tranquillisent pas et qui sont susceptibles de compromettre la tenue d’un scrutin digne de ce nom. Ils ont ainsi demandé qu’il y ait des séances d’échanges d’idées et de conseils pour que ces comportements changent dans l’intérêt de tous. Malheureusement, la plupart des invités ne se sont pas présentés y compris la plupart des partis politiques de l’opposition et certaines organisations de la société civile. [rpa/bonesha/isanganiro/rtnb/rtr]

 

 

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[MINSANT] [MINENSUP] Burundi : 200 personnes déjà mortes du paludisme en 2015

Santé APA, 20-02-2015  Bujumbura (Burundi) - Le paludisme, sur 500.000 cas détectés, a déjà tué 200 personnes au Burundi depuis le début de l’année 2015, a-t-on appris lors des 11-èmes journées médicales, organisées sous l’égide de la faculté de médecine du Burundi et du ministère de la Santé publique.

Ainsi, le paludisme reste une des causes majeures de morbidité et de mortalité malgré les efforts du gouvernement pour son éradication. Près de 50% des consultations externes dans les centres de santé sont dues à la malaria, selon le ministère de la Santé publique.

Organisées sous le haut patronage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les 11-èmes journées médicales qui prennent ce vendredi après une durée de deux jours ont pour thème ‘Paludisme ».

Il s’agit d’une rencontre très importante pour la faculté de Médecine car elle permet à tout un chacun de se ressourcer, de rester à jour scientifiquement dans ce monde toujours en pleine évolution, a souligné le Professeur Gabriel Ndayisaba, doyen de la faculté de Médecine.

Selon le représentant de l’OMS au Burundi, Dr Babakar Drame, le paludisme constitue un problème de santé publique aussi bien au Burundi qu’au niveau international.

En 2013, l’OMS a enregistré 1.819 millions de malades du paludisme au niveau mondial et 584 millions de décès dans la région africaine. 90% de ces décès sont des victimes du paludisme et 70% parmi eux son des enfants de moins de 5 ans.

Il a promis que le bureau de l’OMS au Burundi allait appuyer les recherches dans le domaine scientifique et contribuer en amont dans le renforcement des capacités dans le domaine sanitaire et plus particulièrement dans la mise à disposition du matériel nécessaire et des frais de stages des étudiants de la faculté de Médecine afin d’assurer une formation meilleure et de qualité au Burundi.

Des rencontres entre médecins généralistes et spécialistes œuvrant dans le secteur public et privé à Bujumbura comme à l’intérieur du pays seront chaque fois organisées en vue d’échanger les expériences et les techniques car la lutte contre ce fléau nécessite une synergie d’efforts considérables, a promis le représentant de l’OMS.

 

 

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[MINSANT] Burundi : le paludisme reste la première cause de mortalité et de morbidité

Santé 19/02/2015 – Source Xinhua

La faculté de médecine de l'Université du Burundi a déclaré jeudi que le paludisme reste la première cause de mortalité et de morbidité dans le pays et qu'il progresse malheureusement avec un rythme croissant depuis 2012 malgré les efforts du gouvernement.

"Au Burundi, la lutte contre le paludisme a été érigée en priorité par le Programme National de Santé de 2005 à 2015 ainsi que le Deuxième Programme National de Développement Sanitaire de 2011 à 2015. Malgré cet engagement, le paludisme demeure la première cause de mortalité et de morbidité au Burundi.

"Il est responsable de 48% des cas de décès chez les enfants de moins de cinq ans et de plus de 50% des motifs de consultations dans les hôpitaux et les centres de santé", a révélé Dr. Hérmenégilde Zimeya, directeur du Programme National Intégré pour la Lutte contre le Paludisme au Burundi.

Il a fait savoir que le paludisme est allé en augmentant depuis 2012 où au cours de cette année-là, on a enregistré 2 569 024 cas, l'année suivante 4 382 684 cas et en 2014, ce sont 4 731 986 cas qui ont été enregistrés. Pour les six premières semaines de 2015, il a indiqué qu'on a déjà enregistré 512 664 cas de malades du paludisme.

Au niveau des décès, 2 609 cas ont été enregistrés en 2012, en 2013, 3 347 cas et en 2014, on a eu un peu de réduction puisqu'on en a enregistré 2 365 cas. Pour les six premières semaines de l' année en cours, 241 cas ont déjà été enregistrés.

Il a été constaté que ce sont les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes qui sont souvent victimes du fait de la faiblesse de leur taux d'immunité.

Il a également développé certaines mesures préventives, à savoir la gestion saine de l'environnement, l'assainissement du milieu, une bonne utilisation des moustiquaires, une bonne prise de médicaments et des consultations précoces.

 

 

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[MINENERGIE] Burundi : construction de deux centrales solaires avant fin février 2015

Economie  PANA, 13 février 2015

Vers la diversification des sources pour en finir avec une crise énergétique persistante au Burundi

Bujumbura, Burundi - Des travaux de construction de deux centrales solaires photovoltaïques vont démarrer avant la fin du mois de février 2015, dans le Centre et le Nord-ouest du pays, pour une capacité de production de 20 MG dans le cadre d’une nouvelle politique nationale de diversification des sources pour résorber la crise énergétique persistante au Burundi, apprend-on du ministre de l’Energie et des Mines, Côme Manirakiza.

Pour le moment, le Burundi fonctionne avec seulement 32 MW provenant d’une poignée de barrages hydroélectriques vétustes, dont le plus récent date des années 1970, pendant que le potentiel hydroélectrique estimé est de quelque 1.700 MW.

Le taux de desserte en énergie électrique, quant à lui, n’excède pas les 10% des besoins de consommation nationale, soit le plus bas de la Communauté est-africaine (Cea) dans laquelle se trouve le Burundi, d’après toujours le ministre Manirakiza qui ouvrait un atelier de validation de l'étude d'impact environnemental et social du projet d'aménagement des centrales solaires photovoltaïques.

Les expertises déjà réalisées pour le compte du ministère de l’Energie et des Mines se veulent cependant optimistes du moment que le Burundi est un pays équatorial et montagneux bien arrosé qui est situé sur le Rift africain.

Le pays dispose, en plus, du potentiel hydraulique important, dont l'un des plus grands et profonds lacs du monde, le Tanganyika, d’un ensoleillement élevé ainsi que des potentialités éoliennes considérables.

Le Burundi dispose également d’une ressource en tourbe jugée très importante et d‘autres possibilités d’exploitation de ressources en biomasse (déchets et bagasse) de nature à répondre aux besoins d’une offre électrique insuffisante face à une demande sans cesse croissance suite à la création de nouvelles villes et le développement du tissu industriel.

A titre indicatif, l’exploitation du seul minerai de nickel dormant depuis sa découverte, dans les années 1970, reste suspendue à la disponibilité d’au moins 200 MW, indique-ton encore du côté du ministère de l’Energie et des Mines.

L’Union européenne et la Banque européenne d’investissement viennent de signer avec le gouvernement du Burundi un accord de don et de crédit à des conditions avantageuses, respectivement pour 30 millions et 70 millions d’euros afin d’accélérer la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique d’une capacité de production de 48 MW dans le Sud du pays.

L’Union européenne promet également 10 millions de dollars pour l’achat de gasoil afin de faire marcher des groupes électrogènes d’une capacité de 10 MW qui vont permettre d’alléger les souffrances liées aux délestages intempestifs de la Régie nationale de production et de commercialisation de l’eau et de l’électricité.

 

 

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[MINJUS] Une commission d'enquête sur des cas d'exécutions de rebelles à Cibitoke

Justice PANA, 14 février 2015

Le Parquet général ouvre une enquête sur des cas présumés d'exécutions extrajudiciaires au Burundi

Bujumbura, Burundi - Une commission de trois officiers du ministère public a reçu un mois, vendredi, du procureur général de la République, Valentin Bagorikunda, pour enquêter et déposer un rapport sur des cas présumés d’exécutions extrajudiciaires imputables aux forces de sécurité gouvernementales lors des affrontements, qui ont eu lieu entre le 30 décembre 2014 et le 3 janvier 2015, avec un groupe d’individus armés non encore clairement identifiés, à Cibitoke, une province du Nord-ouest du Burundi, frontalière avec la République démocratique du Congo (Rdc)

L’armée avait revendiqué une centaine d’assaillants mis «proprement» hors d’état de nuire et seulement deux morts dans ses rangs durant les cinq jours de violents accrochages, jamais connus depuis la fin de la guerre civile des années 1993 à 2003 au Burundi.

L’annonce du procureur général de la République intervient, quant à elle, au lendemain de la sortie d’un rapport de Human rights watch (Hrw, organisation internationale de défense des droits humains) qui charge les corps de défense et de sécurité du Burundi d'avoir exécuté au moins 47 assaillants, y compris après leur reddition.

Le même rapport insiste sur les besoins d'une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur ces cas présumés exécutions sommaires.

Le procureur général de la République effectuait sa seconde sortie médiatique sur le sujet, après celle du 19 janvier dernier au cours de laquelle il avait rendu public le nom à la tête des assaillants, un certain Joseph Kaziri, un officier déserteur de la Force de défense nationale et des anciens combattants.

Le procureur n’avait pas, par contre, été capable de révéler le nom du groupe armé qui avait lâché ses troupes contre la province de Cibitoke ou encore moins le mobile, 'au stade où en étaient les enquêtes'.

La même source avait révélé que le groupe armé était venu du Congo pour, dans un premier temps, s’implanter au Burundi et faire la reconnaissance sur le terrain des différentes positions des «Imbonerakure» (de jeunes militants du Conseil national pour la défense de la démocratie/Forces de défense de la démocratie (Cndd-Fdd, parti au pouvoir) ainsi que celles de la Police nationale à attaquer le moment venu.

L’étape suivante consistait à mener des attaques ciblées contre les 'Imbonerakure' et les positions de la Police nationale du Burundi.

La phase finale était d'étendre la «guerre généralisée» pour empêcher la campagne électorale et prendre le pouvoir exécutif par la force.

Les Burundais retournent aux urnes entre les mois de mai et août 2015 avec comme enjeu, le renouvellement des institutions qui avaient été élues, en 2010, du sommet à la base.

Le climat politique reste délétère en l'absence de dialogue entre la mouvance présidentielle et l'opposition sur certaines questions du processus électoral, comme la transparence du fichier électoral.

 

 

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[MINJUS] Burundi : création d'une commission d’enquête après les accusations de HRW

Justice Voice of America, 13.02.2015

Suite aux accusations d’exécutions extrajudiciaires, le procureur général annonce la création d'une commission d'enquête judiciaire chargée de faire la lumière sur les allégations de Human Right Watch.

A peine 24h après le rapport accusateur de l’ONG, la justice burundaise a très vite réagi par la voix de Valentin Bagorikunda (photo). Le procureur général a mis sur pied une commission d'enquête judiciaire composée de trois officiers du ministère public.

Cet organe a un mois pour "faire la lumière" dans cette affaire et remettre son rapport. Si des violations des droits de l’homme sont avérées, la justice burundaise promet de poursuivre les auteurs.

HRW accuse l'armée et la police burundaise d'avoir "commis au moins 47 exécutions extrajudiciaires entre le 30 décembre et le 3 janvier dernier". Les jeunesses du parti au pouvoir, les Imbonerakure, sont aussi mis en cause.

Des affrontements ont eu lieu entre les forces gouvernementales et un important groupe rebelle qui s'était infiltré dans le pays depuis la République démocratique du Congo.

 

 

 

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[MINCOM] Pour Bujumbura, les députés européens "ignorent la réalité actuelle sur le Burundi"

Politique 13/02/2015 –Source Xinhua

Le Burundi estime que les résolutions du parlement européen se basent sur de fausses informations

Le gouvernement burundais est convaincu que les résolutions du parlement européen sur le Burundi se basent sur de fausses informations, a indiqué vendredi à Bujumbura à la Radio Publique Africaine (RPA) M. Philippe Nzobonariba, secrétaire générale du Gouvernement et Porte-parole du Gouvernement burundais.

La nouvelle résolution des députés européens sur le Burundi indique que "le Burundi reste confronté à sa pire crise politique depuis 2005, date à laquelle le pays est sorti de 12 années de guerre civile".

Cette résolution ajoute "qu'une fois encore, cette situation menace la stabilité du pays, mais aussi celle de ses voisins dans cette région déjà instable".

Les députés européens ont condamné "la détention injustifiée" du directeur de la RPA, Bob Rugurika, et réclamé sa libération "immédiate et inconditionnelle".

Le parlement européen a dénoncé aussi " toutes les violations des droits humains commises au Burundi ainsi que l'adoption des lois restrictives à l'approche des élections présidentielles et législatives". Selon la résolution, ces violations portent notamment sur " les lois qui portent préjudice à l'opposition, aux médias et à la société civile, du fait qu'elles entravent la liberté d'expression, d'association et de réunion".

Pour M. Nzobonariba, le gouvernement burundais n'est pas d'accord avec les députés européens lorsque ceux-ci ont dit que le Burundi traverse les pires moments de sa situation politique depuis 2005.

Pour lui, ceci montre bien que les parlementaires européens ne connaissent pas suffisamment le Burundi, que certains d'entre eux ne connaissent même pas où se trouve géographiquement le Burundi et travaillent sur de faux rapports.

"Les pires moments de l'histoire du Burundi, ce n'est pas maintenant. Le Burundi a connu des pires moments et les burundais ont connu des pires moments", a-t-il martelé en ajoutant qu'on voit bien que les députés européens ignorent complètement la réalité actuelle sur le Burundi.

M. Nzobonariba a signalé aussi que le gouvernement burundais demande encore une fois aux députés européens, de faire un effort en venant sur place au Burundi pour être témoin de l'état d'avancement de la situation exacte dans le pays.

Par rapport à la demande faite par le parlement européen en ce qui concerne la libération immédiate et inconditionnelle de M. Rugurika, le Porte-parole Nzobonariba a affirmé que pour un dossier entre les mains de la justice, ce serait difficile pour le gouvernement burundais de partager avec eux la vision.

 

 

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[MINENERGIE] Burundi : le taux national de desserte en électricité est de moins de 10%

Economie  12/02/2015 - Source Xinhua

Au Burundi, le taux national de desserte en électricité reste faible est de moins de 10% et le gouvernement du Burundi encourage les privés à investir dans ce domaine, a déclaré jeudi le ministre burundais de l'Energie et des Mines.

"Malgré l'effort soutenu de l'Etat, la satisfaction des besoins énergétiques de la population pose de sérieux problèmes et restera encore pour longtemps une gageure irrésolue. Le taux national de desserte en électricité reste très faible (moins de 10%)", a souligné jeudi Côme Manirakiza (photo), ministre de l'Energie et des Mines, lors de l'ouverture d'un atelier de validation de l'étude d'impact environnemental et social du projet d'aménagement de deux centrales solaires photovoltaïques de 10 MW chacune à Bubanza ( ouest) et Gitega (Centre du pays).

Compte tenu de ce déficit énergétique au niveau national, le ministre Côme Manirakiza a encouragé les privés à investir dans ce secteur en leur promettant des avantages motivants.

"De ce fait, la participation des investissements privés dans le secteur est fortement encouragée par les pouvoirs publics. Des avantages motivants et palpables prévus notamment par le code des investissements vont leur être octroyés", a déclaré le ministre Côme Manirakiza.

Il a indiqué que toutes les contraintes réunies plaident en faveur de la promotion et de la vulgarisation généralisée des différentes formes d'énergies nouvelles et renouvelables d'autant plus qu'elles sont interdépendantes et qu'elles revêtent un caractère transversal.

Il a fait savoir que le programme prioritaire du gouvernement consiste à intensifier la diffusion des différentes formes d' énergies nouvelles dans les communautés et les collectivités rurales, à inciter les privés à investir dans le secteur de l' énergie, à conscientiser et sensibiliser le public sur le bien- fondé de la mise en place et de l'exploitation de ces énergies, à rechercher et mobiliser des financements tant internes qu'externes pour le secteur, à intéresser les bailleurs de fonds traditionnels du Burundi et à renforcer les capacités et le transfert des technologies.

Les deux centrales de Bubanza et de Gitega vont coûter 54 millions USD sur fonds propres du promoteur du projet qui est le groupement Tauber Solar (Allemagne) -Sarako (Ile Maurice).

Les travaux de construction de ce deux centrales devraient commencer avec ce mois de février.

 

 

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[MINSAN] Burundi : la malnutrition chez les moins de 5 ans supérieure aux normes de l'OMS

Santé 11/02/2015 - Source Xinhua

Au Burundi, le nombre d'enfants de moins de 5 ans souffrant de la malnutrition chronique a diminué depuis 2010 mais le taux de cette malnutrition reste supérieur aux normes de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré mardi Gervais Rufyikiri, le deuxième Vice-président de la République du Burundi.

"De 58% des enfants de moins de 5 ans qui souffraient de la malnutrition en 2010, le pays arrive à 48% actuellement. C'est certes un pas en avant, mais ce taux reste supérieur à 40%, acceptable par les normes de l'OMS", a-t-il précisé.

M. Rufyikiri s’est ainsi exprimé à partir de la province de Karusi lors d'une descente de suivi de la mise en oeuvre du programme des actions phares pour le renforcement de la nutrition au Burundi, un programme qui a été lancé le 22 juillet 2014 à Ngozi au nord du pays, ont rapporté mercredi des médias locaux.

Les deux actions phares de ce programme sont la mise en place des jardins de cuisine ou la promotion du potager d'une part, et le lavage des mains ou le Tippy Tap d'autre part.

Certains intervenants ont fait savoir que la mise en place de ce programme a connu des difficultés liées à la non implication totale de l'administration et des services techniques, au manque de semences, des intrants et de collaboration entre les moniteurs agricoles et les chefs de colline.

Le deuxième Vice-président a invité les autorités provinciales à sévir contre les gens qui mettent le bâton dans les roues de ce programme. "Si les terres s'amenuisent dans notre pays alors que les hommes à nourrir ne cessent d'augmenter, ça devrait amener les autorités provinciales à prendre des mesures, même contraignantes, pour ceux qui résistent au changement positif", a-t-il martelé.

 

 

 

 

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[MINSAN] 496 nouveaux cas de lèpre en 2014 au Burundi

Santé APA, 10-02-2015

Bujumbura (Burundi) - Au total 496 nouveaux cas de lèpre ont été enregistrés en 2014 au Burundi, selon le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, soulignant que la bataille contre cette maladie est loin d’être gagnée.

«Depuis 2010, suite au retour des réfugiés en provenance des pays voisins, le pays enregistre entre 400 et 500 de nouveaux cas de lèpre chaque année, alors qu'il espérait arriver au stade d'éradication. Les zones les plus touchées sont les provinces frontalières de la Tanzanie et de la RDC, pays qui n'ont pas encore atteint le seuil d'éradication de la maladie», explique le ministère.

Ces provinces les plus affectées par la lèpre sont spécifiquement celles de Cibitoki (Ouest), Rutana(Est), Bururi (sud) et Makamba (sud).

Selon le ministère de la Santé publique, la sensibilisation reste plus que nécessaire pour ralentir la contamination et éviter les complications liées à cette maladie.

«Ce que la population doit savoir, c'est que la lèpre est une maladie guérissable quand le malade va se faire soigner dès l'apparition des premiers signes qui se manifestent par des taches insensibles en forme d'une pièce de monnaie qui apparaissent sur la peau. Si le malade se présente à temps l'infirmité et la cécité qu'elle occasionne peuvent être évitées», rappelle le ministère.

Il précise que la période d'incubation de la maladie peut varier de 5 ans à 10 ans.

 

 

 

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[MINFIN] Appui financier de l'UE et la BEI au Burundi pour le secteur de l'énergie

@rib News, 09/02/2015

COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT

Signature des conventions de financement relatives aux projets "Aménagement du complexe hydroélectrique de Jiji et Mulembwe" et "Appui de Transition au Secteur Energie"

L'Ambassadeur de l'Union européenne (UE) au Burundi, M. Patrick SPIRLETet le Directeur du Département ACP de la Banque européenne d'Investissement (BEI), M. Patrick WALSH, en présence du Ministre des Finances et de la Planification du Développement Economique, M. Tabu Abdallah MANIRAKIZA, du Ministre de l'Energie et des Mines, M. Côme MANIRAKIZA et du Chef de Cabinet du Deuxième Vice-Président de la République, M. Pierre MUPIRA, ontsigné ce 9 février 2015 deux conventions de financement avec le Gouvernement du Burundi pour appuyer le secteur de l'énergie.

 

 

 

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[MININT] Burundi : vers un code de conduite des OSC en période électorale

Politique 03/02/2015 - Source Xinhua

Le ministre burundais de l'Intérieur, Edouard Nduwimana (photo), a déclaré mercredi à Bujumbura qu'il envisage de mener des consultations avec la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) afin de mettre en place un code de conduite des "Organisations de la Société Civile" (OSC) en période électorale au Burundi.

"Quand elles sollicitent leur agrément, toutes les OSC indiquent que leurs objectifs fondamentaux visent à appuyer le gouvernement.

Mais quand on regarde de près le comportement de certaines d'elles sur terrain, une fois après avoir été autorisé à travailler, le constat amer est que certaines OSC agissent comme si leur mission première était de saboter les activités gouvernementales", s'est plaint le ministre Nduwimana au moment où il s'apprêtait à clôturer une retraite sur la préparation des élections fiables organisées à l'intention des partis politiques et des OSC.

Il faut aux OSC un code de conduite en période électorale au Burundi tout comme c'est déjà le cas pour les partis politiques et les médias durant ces moments particuliers, a insisté le ministre Nduwimana.

Un tel code, a-t-il affirmé par ailleurs, serait une bonne balise pour éviter que certaines OSC se gardent de produire des rapports tendancieux et dénués d'objectivité au cours de l'observation électorale sur les bureaux de vote où elles ont été affectées.

 

 

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[MINREX] Nouvelles locales du mardi 03 février 2015

@rib News, 03/02/2015 - Le ministre burundais des Affaires étrangères et de la Coopération internationales a annoncé que ce qui est arrivé aux trois sœurs de la paroisse Kamenge au mois de septembre de l’année dernière ne peut avoir aucune incidence négative sur les relations entre le Burundi et de la communauté internationale et plus particulièrement avec l’Italie. Laurent Kavakure fait savoir que de tels incidents arrivent souvent et que la solution n’est que le travail de la justice qui doit faire son travail d’une manière indépendante pour établir la vérité. Il ajoute qu’ils se parlent souvent avec les concernés surtout le pays de leur origine mais qu’il n’y a aucune inquiétude à ce sujet puisqu’ils sont confiants en la justice. Il a dit cela au moment où ce ministère procédait à la présentation des réalisations de cette année qui vient de s’écouler. [rtnb/rpa/bonesha/rpa/isanganiro/rtr]

 

 

 

 

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MARS 2015

 

 

 

[MINREX] Félix Ndayisenga, l’Ambassadeur du Burundi à Bruxelles sur le départ

Diplomatie @rib News, 12/03/2015

L’information diffusée fin février dernier avait vite fait le tour de la diaspora : Félix Ndayisenga (photo), l’Ambassadeur du Burundi auprès de la Belgique et de l’Union Européenne, a été rappelé de son poste pour regagner le Burundi, sans être arrivé en fin de mission.

Du coté du ministère burundais des Affaires étrangères, rien n’a jusqu’ici filtré pour expliquer cette mesure qui intrigue et continue d’alimenter les discussions au sein de l’opinion. En effet, elle est intervenue à quelques mois des élections générales au pays, et surtout dans le sillage d’une véritable purge en cours au sein du parti présidentiel.

C’est du reste les derniers limogeages au sein de l'appareil de l'Etat qui constituent l’intrigue de l’histoire, en l’absence d’une version officielle. Pourquoi une telle mesure qui ressemble à un limogeage ? A moins que l’Ambassadeur Ndayisenga ne soit juste que relevé de ses fonctions actuelles en vue d’une nomination sur place.

Du coté du pouvoir, on laisse entendre que cette histoire de limogeage n’est que des fausses rumeurs savamment distillées par l’opposition politique pour déstabiliser le régime. Mais l’absence d’une explication officielle a laissé le champ libre à toutes sortes de spéculations.

En effet, aussitôt l’information connue, la rumeur a enflé dans la capitale européenne et plusieurs versions des faits ont été avancées, ici et là, sur les raisons de ce "rappel". La plus répandue, c’est que l’Ambassadeur Ndayisenga aurait été incapable d’endiguer l’activisme de l’opposition radicale burundaise auprès de l’Union européenne.

D’autres avancent plutôt que le chef de la représentation diplomatique burundaise à Bruxelles aurait été "victime" de son esprit d’ouverture vers l’ensemble des Burundais vivant dans sa zone d’accréditation. Ses multiples sorties dans plusieurs villes de Belgique à la rencontre des membres de la communauté burundaise sans distinction, y compris les opposants, n’ont pas été bien appréciées à leur juste valeur. Des sources contactées à Bruxelles auprès des militants du parti CNDD-FDD nous ont fait savoir que ces initiatives de l’Ambassadeur Ndayisenga n’étaient pas du goût des faucons du parti au pouvoir qui confondent les choses de l’Etat avec les choses du parti.

Selon d’autres informations recueillies à Bujumbura auprès des sources proches du chef de l’Etat, l’Ambassadeur Ndayisenga serait une victime collatérale de la purge actuelle. Aujourd’hui, un simple incident rapporté au Chef de l’Etat suffit pour tomber en disgrâce. Dans son cas précis, il paierait son absence à une conférence organisée au Parlement européen à Bruxelles, en novembre 2014, sur les « Enjeux sécuritaires et électoraux dans la région des Grands Lacs africains », au cours de laquelle la société civile burundaise, invitée à s’exprimer, avait tiré à boulets rouges sur le régime de Bujumbura et les prétentions du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.

Il convient de relever que selon nos sources, depuis ce jour une campagne de dénigrement à l’encontre de l’Ambassadeur Ndayisenga au sein du CNDD-FDD aurait même été initiée à partir de la section du parti en Belgique, qui estimait que son éventuelle présence à cette Conférence aurait pu changer quelque chose. Certains parmi les Bagumyabanga de Belgique estimant pouvoir faire mieux au niveau d’un lobbying diplomatique.

De toute évidence donc, l’Ambassadeur Félix Ndayisenga était depuis quelques mois pressenti à d’autres fonctions, son nom a en effet été cité à plusieurs reprises pour une entrée au Gouvernement, ce qui ne plaisait apparemment pas à tout le monde. Il semblerait donc que certains, dans l’entourage du Chef de l’Etat, aient fortement appuyé sur la pédale de frein et obtenu son éviction avant l’heure.

Selon certains observateurs, au vu des derniers développements politiques en cours au Burundi, la décision de sa mise à l’écart pourrait finalement s’avérer être un mal pour un bien pour la suite de sa carrière. En attendant, les Burundais de Belgique et des alentours s’interrogent et espèrent certainement une version plus officielle, ce qui clarifierait les choses. [MG]

 

 

 

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[MINTRA] Le gouvernement burundais pour une grève de zèle au lieu d'une grève générale

Société  04/03/2015 – Source Xinhua

A la veille d’un mouvement d’arrêt de travail prévu pour la journée de ce jeudi sur appel de plus de 1300 associations de la société civile, de deux grandes confédérations syndicales et de certains autres syndicats pour contester contre la vie chère, la ministre ayant en charge le travail appelle les travailleurs à faire plutôt la grève de zèle en répondant massivement au travail le même jour.

"Nous prions tout un chacun d’être raisonnable, de ne pas s’exposer au risque de perdre un emploi pour une question qui n’est même pas la panacée de l’Etat du Burundi puisqu’elle s’inscrit dans la crise mondiale financière et économique, et faire plutôt la grève de zèle", a déclaré mercredi sur les ondes de la Radiotélévision Nationale la ministre Annonciatta Sendazirasa.

Elle a indiqué que la grève attendue ce jeudi est illégale, en notant que le préavis de grève lui a été adressé au lieu de l’inspecteur général du travail.

En outre, elle a souligné que le code du travail parle clairement d’une cessation du travail due aux revendications au sein d’un établissement ou une entreprise dans laquelle les travailleurs sont issus.

Les confédérations COSYBU (Confédération des Syndicats du Burundi) – CSB (Confédération Syndicale du Burundi) et les syndicats non confédérés avaient appelé tous les travailleurs et travailleuses du Burundi et toute la population à répondre massivement à un arrêt de travail fixé pour ce jeudi 05 mars 2015.

"Nous leur demandons de rester à la maison toute la journée de ce jeudi sauf ceux qui font le service minimum comme convenu, notamment dans les hôpitaux", ont indiqué dans leur mot d’ordre Tharcisse Gahungu et Gilbert Nyawakira, respectivement pour la COSYBU et la CSB.

Leurs revendications portent sur la suppression de la nouvelle taxe de 42 Fbu (0,026 dollar) par minute sur les appels téléphoniques locaux pour revenir aux tarifs d’avant le 31 décembre 2014 et sur l’ajustement du prix du carburant à la pompe pour qu’il soit de 1 700 Fbu (1,08 dollars) par litre au vu de la baisse du prix du baril sur le marché international.

 

 

 

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[MINJUS] Burundi : le ministère de la Justice confirme l'évasion de Hussein Radjabu

Justice  03/03/2015 – Source Xinhua

Le ministère burundais de la Justice a confirmé mardi les rumeurs faisant état d'évasion la nuit de ce dimanche dernier de l'ancien président du parti au pouvoir CNDD FDD (Conseil National pour la Défense de la Démocratie, Force de Défense de la Démocratie), Hussein Radjabu.

Lors d'un point de presse, le porte-parole adjoint du ministère de la Justice et Garde des Sceaux, Elianson Bigirimana, a indiqué que Hussein Radjabu s'est évadé ensemble avec d'autres détenus, entre autres, Ribakare Baudouin alias Ndindi et Ndikumana Rémy qui assurait sa sécurité ainsi que Irankunda Cyriaque qui préparait ses repas, avec trois policiers.

"Il est évident que pour pouvoir s'évader, ce groupe a bénéficié de la complicité de ces trois policiers jusqu'à maintenant introuvables avec leurs armes et la radio Motorola qu'ils utilisaient", a déclaré E. Bigirimana.

Il s'est alors insurgé contre "toutes les allégations qualifiant cet événement d'enlèvement alors qu'il s'agit visiblement d'une évasion organisée".

Il a fait savoir que les enquêtes sur cette évasion sont en cours pour connaître les cerveaux de cette dernière et rattraper les évadés.

Hussein Radjabu était incarcéré à la prison centrale de Mpimba depuis 2007 où il purgeait depuis cette époque une peine de 13 ans pour complot contre la sûreté de l'Etat.

 

 

 

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[MINREX] Les Ambassadeurs du Burundi en RDC et en Belgique rappelés au pays

Politique @rib News, 27/02/2015

Le Général de Brigade Moïse Pasteur Nzeyimana (photo, à gauche), Ambassadeur du Burundi à Kinshasa, et Félix Ndayisenga (photo, à droite), Ambassadeur du Burundi à Bruxelles, viennent d’être rappelés par le Gouvernement, a-t-on appris mercredi à Bujumbura d’une source au sein du ministère burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, sans donner les raisons de ces rappels qui interviennent avant la fin de leur mission et à trois mois des élections générales.

Selon les observateurs, ces rappels n’ont rien à voir avec l’état des relations entre Bujumbura et Kinshasa ou Bujumbura et Bruxelles, car considérées comme étant "au beau fixe", en termes diplomatiques. Ces mesures seraient en réalité internes au pouvoir, où le président Pierre Nkurunziza se livre actuellement à une véritable purge au sein de l'appareil de l'Etat et plus particulièrement au sein du parti présidentiel.

Si pour le Général de Brigade Moïse Pasteur Nzeyimana, ce rappel équivaut bien à une sanction qui entre dans le cadre de la purge actuelle au sein des services de sécurité, le cas de l’Ambassadeur Félix Ndayisenga a surpris bon nombre d’observateurs.

En effet le Général de Brigade Moïse Pasteur Nzeyimana est parmi les tous premiers frondeurs au sein du parti au pouvoir, qui se sont ouvertement exprimés contre un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. Le Général de Brigade Nzeyimana était déjà tombé en disgrâce depuis longtemps. Sa nomination en 2011 comme Ambassadeur à Kinshasa avait consisté à l’éloigner des affaires du pays. Son rappel fait donc suite au limogeage d’autres Généraux frondeurs qui étaient à la tête des services de renseignement et n’a pas surpris grand monde.

Le cas de l’Ambassadeur Félix Ndayisenga reste par contre énigmatique pour beaucoup, car il était jusqu’ici considéré comme une "étoile montante" au sein du parti. Son nom revenant en effet très souvent pour une entrée au Gouvernement. Aurait-il depuis tourné casaque et rejoint le camp des frondeurs ? Rien n’est moins sûr car jamais vous ne le verrez émettre publiquement une critique contre la politique de Nkurunziza qu’il a servi fidèlement jusqu'ici.

Certains se demandent donc si ce rappel serait une sanction pour ce proche du ministre des Affaires étrangères, Laurent Kavakure, ou s’il ne s’agirait plutôt que d’un retour stratégique au pays, en prévision d’un positionnement pour les prochaines élections générales.

Pour d’autres, Félix Ndayisenga paierait aujourd’hui les déboires diplomatiques du pouvoir burundais face à l’Union européenne et spécialement auprès du Parlement européen qui fait partie de sa zone d’accréditation. En effet, Bruxelles a ces derniers jours tiré à boulets rouges sur la politique de Bujumbura en matière de respect des droits de l’Homme et de la Bonne Gouvernance. Les deux dernières résolutions du Parlement européen sur le Burundi, en rapport avec les détentions de Pierre Mbonimpa et Bob Rugurika, ont laissé des traces.

L’Ambassadeur Félix Ndayisenga se verrait ainsi reproché un lobbying peu efficace auprès des Députés européens, pour contrer les voix de plus en plus virulentes, contre un troisième mandat de Nkurunziza, émises dans l'hémicycle du Parlement européen, à quelques pas de l’Ambassade du Burundi à Bruxelles.

Mais la plupart des observateurs pencheraient plutôt pour une affaire burundo-burundaise et interne au parti présidentiel, pour expliquer ce rappel dont les raisons réelles ne seront connues qu’en suivant le sort qui sera réservé à l’Ambassadeur Félix Ndayisenga à son retour au pays : une voie de garage ou une promotion, selon le cas.

Notre source au ministère burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale annonce qu’on devait s’attendre à d’autres mesures dans le même sens au sein de la diplomatie burundaise. Ce qui prouve que Pierre Nkurunziza est bien décidé à couper court à toute contestation au sein de son parti, et à faire le ménage aussi bien à l’intérieur qu'à l’extérieur du pays. Les Bagumyabanga n’ont plus qu’à bien se tenir, car l’heure de vérité approche à grand pas et chacun va devoir faire son choix. [MG]

 

 

 

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[MINJUS] Nouvelles locales des jeudi 26 et vendredi 27 février 2015

@rib News, 27/02/2015   Justice

- Le Parquet général de la République estime que la marche pacifique dédiée au mardi vert, comme décidé par les organisations de la société civile burundaise et des journalistes, est contre la loi. Selon un communiqué sorti ce vendredi, le porte-parole de cette institution voit que ces organisations réclament des choses qui sont en train d’être traitées par la justice et plus précisément par le parquet. Agnès Bangiricenge voit que le dossier de Bob Rugurika, celui de Pierre Claver Mbonimpa, celui de Christian Claude Butoyi et celui de l’assassinat des trois religieuses sont dans les mains des organes habilités chacun en ce qui le concerne. Elle estime que ces organisations doivent avoir pour but de perturber la paix et demande de respecter la justice puisqu’elle est libre et indépendante. [isanganiro/rpa/bonesha/rtr/rtnb]

 

 

 

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AVRIL 2015

 

 

[MINCULT]Burundi/Culture: Adhésion au traité  de la propriété intellectuelle sur les droits d’auteur

Vote de 2 projets de loi sur la propriété intellectuelle sur les droits d’auteur ainsi que sur les interprétations...

A Bujumbura, ce mardi le 31 mars 2015, le sénat du Burundi a adopté  2 projets de loi portant adhésion au traité de l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle sur les droit d’auteur ainsi que sur les interprétations.

Les 2 projets de loi ont été adoptés à l’unanimité par 34 sénateurs présents.

M. Adolphe RUKENKANYA,  Ministère de la culture  au Burundi,ne cache pas sa satisfaction pour les artistes Barundi, car, avec l’adhésion du Burundi à ces traités, ces instruments juridiques permettra à nos artistes de pouvoir défendre leur oeuvre à travers le monde.

DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 1 avril 2015

 

 

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[MINJUS] Burundi: Ouverture de 2 centres de rééducation pour les mineurs délinquants

Justice / Droit de l'Homme - A Bujumbura, ce vendredi 24 avril 2015, par communiqué, le Ministère de la justice a annoncé l'ouverture de 2 centres de rééducation pour les délinquants mineurs d'âge  en province de Ruyigi et en province de Rumonge.  Les 2 centres de rééducation des délinquants mineurs d'âge vont recevoir cette semaine  96 enfants qui quittront les prisons de Rumonge, Bururi, Bubanza, Mbimpa, Muramvya, Gitega et Ruyigi.

Par exemple, le centre Ruyigi dispose de 2 blocs de salles de classes, un bloc administratif, un bloc des dortoirs avec sanitaires internes, une salle polyvalente et une cuisine.

La construction de ces 2 centres a été possible grâce à coopération bilatérale avec la Norvège et l'Allemagne (UNICEF Allemagne).

Comme le précisent, les autorités judiciaires du Burundi et M Johannes Wedenig, le représentant local de UNICEF, il s'agit d'un nouveau chapitre dans l’histoire judiciaire du pays.

Au Burundi, en 2014, avec la proximité judiciaire, notamment la mise en place et la mise en fonction des institutions judiciaires de proximité dont   17  Tribunaux de Grandes Instances dans les 17 provinces du Burundi  – http://justice.gov.bi/IMG/pdf/Carte_TGI_Burundi_-_Website.pdf –   et    143  Tribunaux de Résidence  éparpillés dans les 129 Communes du pays,  ces 2 centres de rééducation pour les mineurs délinquants, sont les preuves que la justice du Burundi est bien debout pour la satisfaction de tous...

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 24 avril 2015

 

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[MINDEF] Burundi : Le ministre de la Défense ordonne aux militaires de désarmer les civils

Sécurité @rib News, 01/04/2105 - Source Xinhua

Burundi : les militaires appelés à la neutralité et à désarmer les civils pour sécuriser les élections

Le ministre burundais de la Défense nationale et des Anciens Combattants, le Général major Pontien Gaciyubwenge (photo), a appelé mercredi les militaires à observer la neutralité politique et à désarmer les civils en cas de nécessité.

"Je vous ordonne de désarmer la population civile et de lui retirer tous les effets militaires. Je vous rappelle que vous en avez le plein droit et vous invite à faire comparaître devant la justice ceux qui seront attrapés en possession d'armes illégalement, d'effets militaires ou en train de les distribuer", a indiqué le ministre au cours d'une causerie morale à l'intention des chefs des services centraux, des commandants des régions, des commandants des brigades et des commandants des bataillons.

Pour lui, ceux qui seraient en train de distribuer les armes pourraient être considérés comme des gens opposés au programme national de désarmement et qui chercheraient à combattre le gouvernement.

Le général Gaciyubwenge les a aussi invités à être neutres politiquement lors des élections générales prochaines, leur rappelant que les contrevenants seront punis conformément aux lois militaires.

La Burundi tiendra le premier tour de l'élection présidentielle le 26 juin prochain et le deuxième tour le 27 juillet en cas de besoin.

Avant l'élection présidentielle, ce sera les élections législatives et l'élection des conseils communaux qui auront lieu le 26 mai.

 

 

 

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[MINSP] Burundi: Démantèlement d'un réseau terroriste du MSD à Rumonge et à Bujumbura

Le Service National de Renseignement du Burundi, en coordination avec la Police Nationale du Burundi, vient de démanteler un réseau terroriste affilié au parti anarchiste violent du MSD de M. Alexis Sinduhije ...

Arsenal de guerre impressionnant trouvé chez un militant du parti anarchiste violent du MSD de M. Sinduhije Alexis ( Avril 2015 ).

    Arsenal de guerre impressionnant trouvé chez un militant du parti anarchiste violent du MSD de M. Sinduhije Alexis ( Avril 2015 ).

A Bujumbura, ce jeudi 16 avril 2015, , alors que la horde de média privés burundais, appartenant aux enfants de la Dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza,Buyoya), disposant d'un monopole médiatique au Burundi, étaient entrain de répandre à nouveau une dangereuse RR, c'est à dire une fausse Rumeur Radio ou Radio Rumeur (  comme la fameuse et haineuse Radio Mille colline au Rwanda lors du Génocide en 1994) affirmant qu'il y avait une distribution d’armes aux IMBONERAKURE en  province de Makamba au Sud du Burundi, l'idée étant de créer une panique folle au sein de la population du sud du pays pour fuir vers la Tanzanie, comme ils l'ont déjà fait pour le nord du pays à KIRUNDO où des citoyens burundais, pris de peur se sont enfui vers le Rwanda,  pendant ce temps consistant à détourner l'attention,   le Service Nationale de Renseignement SNR, coordonné avec la police burundaise, ont réussi à nouveau à démanteler un réseau de jeunes affiliés au parti des anarchistes violents du MSD de M. Alexis Sinduhije, qui venaient de bénéficier d'entraînements au tir à l’arme à feu dans la commune de Rumonge.  En même temps, grâce à la vigilance de la population burundaise de Bujumbura, un autre militant, un peu plus dangereux, toujours de ce même parti du MSD, a été arrêté à Bujumbura par la police en possession d’un arsenal de guerre impressionnant. Selon l’administrateur de Gihosha, M. Vianney RUKANURA, il s’agirait d’un certain Eric NDABACEKURE...  Apparemment, il avait été prévu pour la casse qui devait suivre la manifestation de mercredi des anti-Nkurunziza qui finalement à été un flop...

Les Barundi, et les forces de sécurités,  souhaiteraient que le CNC Conseil National de la Communication et le Ministère de la Communication  fassent leur travail en sanctionnant ces média et ces journalistes dangereux ( qui pratiquent les RR) à quelques semaines des élections de 2015. Cela permettra d’apaiser les citoyens Barundi qui s'apprêtent à aller vers les urnes ...

 

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 16 avril 2015

 

 

 

 

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[MINREX] Burundi: Début de retour de réfugiés burundais des camps du Rwanda

 

Ce ne sont pas 5000 demandeurs d'asile burundais au Rwanda  mais bien moins de 2000 demandeurs d'asile ( Chiffres Ministère des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale burundaise  - 16 avril 2015 )

 

A Gishora, au Rwanda, ce vendredi 17 avril 2015, une délégation de citoyens burundais natifs de Kirundo, accompagné du gouverneur de la province,  sont allés à la rencontre des quelques milliers réfugiés burundais, en provenance des communes de Busoni et de Bugabira de Kirundo, qui ont fui le Burundi ces dernières semaines à cause des fameuses dangereuses et  fausses Rumeurs-Radio ou Radio-Rumeurs (RR), propagées par les Radio privées burundaises, aux mains des enfants de l'ancienne dictature des Bahima burundais (Buyoya, Bagaza, et Micombero).

 

Ces RR, causant une insécurité chez ces citoyens burundais, relataient la présence imminente d'une milice tueuse que les RR appelaient "Imbonerakure" (nom des jeunes militants du CNDD-FD) revendiquant un autre mandat  pour l'actuel président burundais. Bref, ces RR étaient  les paroles, des arguments,  de l'opposition burundaise en campagne pour les élections démocratiques qui arrivent  ...

Cette délégation leur a tranquillisé avec un message les invitant à rentrer chez eux au Burundi. Certains réfugiés ont accepté de rentrer.  Au delà, un petit nombre parmi ces réfugiés, disaient s'être  rendus  dans les camps au Rwanda pour des causes socio-économiques, par exemple pour espérer pouvoir profiter des colis alimentaires ou de certains avantages que le HCR avait promis de fournir... Parmi ces derniers, certains organisent avec des connaissances burundaises ou rwandaises, déjà des aller-retour, pour ramener des colis chez eux au Burundi, pendant la nuit, auprès de leurs familles restées pour garder leurs biens, car ces camps rwandais ne sont pas éloignés de la frontière burundaise. En effet, dans certains marchés locales burundais,  des biens du HCR commencent à y  être visibles ...

Au moment de la sensibilisation de ces demandeurs d'asiles particuliers, la délégation a remarqué des bus du HCR débarquant sur le site de Gishora, amenant d’autres Burundais. Apparemment, certains c'étaient déjà dit des choses de bouche à oreille... De la part, d'une personne indiscrète, parmi les gens sur place, il paraît même que le HCR a promis que certains parmi ces derniers pourraient ( s'ils restent ) recevoir l'asile dans un  pays en occident ... Tiens Tiens !

 

A Bujumbura, le jeudi 16 avril 2015, le Ministère des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale burundaise a porté également à l’opinion nationale et internationale que les affirmations faisant état d’un déplacement de près de 5.000 personnes vers des pays voisins, en particulier le Rwanda, suite à l’insécurité n’était qu’un pur montage de certains détracteurs du Gouvernement du Burundi.

Car les vérifications faites sur terrain dans les provinces de Kirundo et Muyinga et même dans les camps des réfugiés au Rwanda, démontrent que les personnes déplacées sont parties à cause de la famine ( socio-économique) ou des rumeurs qui sont diffusées dans certains médias d’une part, tandis que d’autre part le chiffre de 5.000 personnes est délibérément gonflé. Les dernières statistiques confirmées par la partie burundaise et la partie rwandaise lors d’une récente visite des autorités burundaises au Rwanda indiquaient qu’il s’agit de moins de 2.000 personnes et un retour volontaire de ces réfugiés, s'observaient, vers leurs collines d’origine au Burundi.

De plus, le Ministère des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale rappela que ce genre de mouvements de réfugiés vers les pays voisins étaient récurrent au Burundi à la veille des élections. En 1993, il y a eu des départs vers le Rwanda à la veille des élections de juin. Ils sont revenus au pays le lendemain des élections, ayant compris que les rumeurs portant sur une crise étaient sans fondement. En 2005, il y a eu un départ de presque 10.000 personnes à la veille des élections. Les demandeurs d'asile sont retournés au Burundi rapidement au lendemain des élections.

 

DAM, NY, AGNEWS, le lundi 20 avril 2015

 

 

 

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[MINREX] Burundi: Non à la discrimination ethnique dans les ONG Étrangères

 

A Bujumbura,  ce mercredi 22 avril 2015, M. Laurent Kavakure (CNDD-FDD), ministre des Relations extérieures et de la coopération internationale du Burundi, et  M. Prosper Bazombanza (UPRONA),  vice-président du Burundi en charges des questions politiques nationales, ont condamné les discriminations ethniques envers les Barundi (Hutu) pratiquées lors du recrutement du personnel d’appui dans certaines Organisations non gouvernementales étrangères (ONGE).

Ces ONGE sont invitées à rectifer le tir dans l’optique de la sauvegarde de la concorde nationale telle que voulue par les Burundais eux-mêmes à travers l’esprit et la lettre de l’Accord d’Arusha.

Les Hima (confondus aux TUTSI Barundi) sont mis en avant dans ces ONGEs, notamment grâce aux relations privilégiées nouées pendant  les 40 ans de la Dictature miliaire féroce des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya ), et pendant la colonisation,  avec le monde extérieur.

Mais c'est aussi à cause d'une discrimination tacite existante au Burundi, à travers l'Histoire du Burundi enseignée et  écrite par les Hima burundais.

Comme par exemple à la API ( Agence de promotion de l'investissement ) [ http://www.investburundi.com/fr/facts-and-figures ] où , sur le site web, l'on dit ouvertement aux futurs investisseurs étrangers qui vont venir au Burundi que le Pays appartient aux TUTSI et que donc implicitement qu'il leur faudra traiter qu'avec les TUTSI. C'est à dire, en langage codé géopolitique,  les HIMA burundais bien entendu . L'Histoire écrite sur le site de l'API est  fausse car le Royaume millénaire du Burundi INGOMA Y'UBURUNDI appartenait aux clan des Balenge, Bahanza, Bajiji, et Bashubi,  qui depuis 1931, avec l'administration coloniale Belge  [ http://burundi-agnews.org/uncategorized/?p=812 ], sont  devenus ethniquement HUTU. C'est à dire que les Bami (les Roi Barundi) de la dernière dynastie des Baganwa (princes) et JABRE, le dernier monarque de la dynastie des Balenge, sont ethniquement HUTU  et non TUTSI. De plus, C'est une injure de traiter cette monarchie comme étant HIMA  [Cfr.  http://www.burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm ] .

 

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 24 avril 2015

 

 

 

 

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[MINDEF] [MININT] [MINSP] Manifestations au Burundi : le gouvernement menace de faire intervenir l'armée

Sécurité  21/04/2015 – Source AFP

Le gouvernement burundais a averti lundi qu'il pourrait faire intervenir l'armée en cas de débordements lors de manifestations contre un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, contesté par l'opposition à l'approche de la présidentielle de juin.

"Sur réquisition du commandant suprême (le président de la République) ou d'une autre autorité, je suis prêt à accompagner les autres acteurs de la sécurité pour résister aux détracteurs de la paix", a lancé le ministre de la Défense, le Général Pontien Gaciyubwenge (photo).

En cas "de perturbation de l'ordre et de la sécurité publique, nous vous disons: les corps de défense et de sécurité sont unis. Ils vont œuvrer pour la sécurité de tous", a renchéri le ministre de la Sécurité publique, le général Gabriel Nizigama, lors de la même conférence de presse.

De son côté, le ministre de l'Intérieur Edouard Nduwimana a prévenu que "les forces de l'ordre et l'administration vont prendre toutes les mesures qui s'imposent pour punir et traduire en justice les auteurs, les instigateurs de ces appels aux soulèvements".

Samedi, la justice burundaise a inculpé puis écroué 65 jeunes militants d'opposition arrêtés la veille au cours de heurts qui ont opposé un millier de manifestants d'opposition à la police dans les rues de Bujumbura.

S'il ne s'est pas officiellement déclaré, l'opposition et la société civile prêtent au chef de l'Etat l'intention de briguer en juin un troisième mandat, inconstitutionnel selon eux. Les partisans de M. Nkurunziza estiment au contraire qu'il en a parfaitement le droit.

Cinq partis d'opposition ainsi que des dissidents du parti de M. Nkurunziza, le Cndd-FDD, ont lancé la semaine dernière une "campagne" pour empêcher le président de se représenter. Un congrès du Cndd-FDD est prévu avant la fin du mois pour désigner son candidat à la présidentielle.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé vendredi le gouvernement et l'opposition au Burundi à "s'abstenir de tous actes de violence et d'intimidation avant, pendant et après les élections" prévues en mai et juin dans ce pays à l'histoire politique récente jalonnée de massacres et qui peine à panser les plaies d'une guerre civile (1993-2006).

 

 

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[MINJEUNE] Burundi: Le Ministre de la Jeunesse appelle à la Paix et dit stop aux rumeurs.

 

A Bujumbura,  ce mercredi 22 avril 2015, M. Adolphe Rukenkanya ( ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture du Burundi),  par ailleurs est très aimé et apprécié parce qu'il a fait rentrer le Tambour des Barundi comme patrimoine de l'UNESCO, a lancé un message de paix  à l’intention de tout le personnel de son ministère mais surtout envers la jeunesse burundaise en générale. Selon lui,  sans la paix, rien n’est possible...  Le ministre a souhaité la paix à toutes les familles, à travers toutes les communes et les provinces du pays. M. Adolphe Rukenkanya a condamné  ceux qui diffusent des rumeurs et qui font peur à une partie de la population et qui la font fuir.

 

Il a donné en exemple les médias qui propagent des rumeurs et donc la conséquence est qu'une partie de la population fuit vers le Rwanda  en provinces de Kirundo, Muyinga et Kayanza.

La stratégie de la tension permanente agrémentée  par des Rumeurs est criminelle. La marque de fabrique de ces rumeurs est connue.

 

    Burundi: 2014 – L’Espace Médiatique (Espace Public) – Monopole des Bahima burundais février 27, 2015

    Burundi: 2014 – La peur sous la Dictature remontée par l’UPRONA et sa JRR février 21, 2015

    Burundi: 2014 – La lumière médiatique était sur une société civile burundaise politique dominante février 19, 2015

 

Le Ministre a pris pour illustration le cas des rumeurs à la veille des élections de 2010 où ces même rumeurs disaient qu’il y avait la distribution d’armes, des piqûres avec des seringues et des gens qui enlevaient les dents aux personnes etc. Rien de tout cela n'était vrai. En bref,  M. Adolphe Rukenkanya a voulu rassurer les Barundi en leur rappelant que les forces de l’ordre et les administratifs seront très vigilants contre quiconque troublerait la paix.

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 24 avril 2015

 

 

 

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[MINDEF] [MININT] [MINSP] [MINJUS] Burundi : Le pouvoir hausse le ton et met en garde contre les manifestations

Sécurité RFI, 21-04-2015

Burundi : pour dissuader les manifestants, le gouvernement menace

Après les heurts qui ont opposé police et manifestants contre un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, suivi de l’arrestation d’une centaine de manifestants puis l’inculpation de 65 parmi eux pour participation à un mouvement insurrectionnel, le gouvernement cherche à dissuader ses opposants de retourner dans la rue comme ils promettent de le faire. Lundi, le gouvernement a lancé une mise en garde à la population et aux politiciens dans une grande conférence de presse. [Photo : Les ministres burundais de la Sécurité publique, de l’Intérieur, de la Justice et de la Défense nationale ont organisé lundi une conférence de presse conjointe.]

Le ton se voulait solennel. Et pour donner du poids à son message, le gouvernement burundais a délégué pas moins de quatre ministres pour cette conférence de presse. Défense, Sécurité publique, Intérieur et Justice, rien que de l’artillerie lourde pour lancer un sérieux avertissement à tous ceux qui seraient tentés par une nouvelle manifestation contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.

Le tout-puissant ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, s’est chargé de donner le ton : « Les forces de l’ordre et l’administration vont prendre toutes les mesures qui s’imposent pour punir et traduire devant les juridictions compétentes les auteurs, les instigateurs de ce genre d’appel au soulèvement », a-t-il prévenu.

Seule la police était intervenue vendredi contre les manifestants. Mais cette fois, le ministre de la Défense menace de faire intervenir l’armée burundaise si le président Nkurunziza le lui demande. « Sur réquisition du commandant suprême ou d’une autre autorité, je suis prêt à accompagner les autres acteurs de la sécurité pour résister aux détracteurs de la paix », indique le général Potien Gaciyubwenge.

Et pour ceux qui n’auraient pas compris, le ministre de la Sécurité publique, Gabriel Nizigama, renchérit : « Nous vous disons : les corps de défense et de sécurité sont unis et vont œuvrer pour la sécurité de tous. »

Le président Pierre Nkurunziza semble de plus en plus décidé à se représenter. L’opposition et la société civile se disent déterminées à lui faire barrage alors qu’armée et police menacent : tous les ingrédients pour une explosion prochaine semblent réunis, estiment de nombreux observateurs.

 

 

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[MINCOM] Bujumbura qualifie la déclaration onusienne de tendancieuse

Droits de l'Homme , 17/04/2015 - Source Xinhua

Le secrétaire général et porte- parole du gouvernement burundais Philippe Nzobonariba (photo), a qualifie de "tendancieuse" la déclation que le Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a faite mercredi à Bujumbura, en ce qui cocnerne la situation des droits de l'homme au Burundi.

"Au terme d'une visite de trois jours au Burundi du 13 au 15 avril 2015, le Haut Commissaire des NU aux droits de l'homme a sorti une déclaration très pessimiste et tendancieuse sur la situation au Burundi, et ce, un mois à peine de la tenue des prochaines élections communales et législatives", a déclaré M. Nzobonariba dans un communiqué.

Cette déclaration montre que le Haut Commissaire s'est visiblement rangé du côté d'une opinion dont la stratégie est axée sur la diabolisation du gouvernement du Burundi et de ses institutions, stratégie entretenue, selon lui, par le tapage médiatique et relayée par une partie de la société civile "au service d'une classe politique qui s'est déjà prononcée contre le système électoral comme mode d'accès au pouvoir politique".

Selon le communiqué, la déclaration d'Al Hussein est une affirmation gratuite et aux conséquences dangereuses et incalculables pour le processus électoral en cours et le gouvernement demande aux auteurs de ces affirmations d'assumer l' entière responsabilité des conséquences possibles sur le processus.

 

 

 

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[MINFIN] [MINCOMMERCE] Le Burundi reste toujours confronté à une pénurie de carburant

Economie APA, 10-04-2015

Bujumbura (Burundi) - Le Burundi reste toujours confronté à une pénurie de carburant après seulement deux semaines d’accalmie marquées notamment par une réunion qui a regroupé la ministre du commerce et les pétroliers du Burundi, une rencontre qui s’est tenue après un mois de pénurie.

Depuis lundi, de longues files de véhicules se forment devant les stations service et certains y passent la nuit sans être servis, a constaté APA sur place.

Selon certains clients, cette pénurie « n'est qu'artificielle » car « certaines stations préfèrent vendre le produit aux revendeurs du marché noir à un prix élevé de 2500FBU le litre. Ces derniers le revendent à leur tour entre 3500 Fbu et 4000 FBU ».

Cette pénurie serait une manière, selon nos interlocuteurs, de faire pression sur le gouvernement car certains pétroliers seraient insatisfaits de leur marge bénéficiaire sur ce produit.

Certains comme les motards et les taxi-mans dont le prix de transport n'est pas fixé par le ministère du commerce, s'approvisionnent au marché noir à un prix élevé puisqu'ils savent qu'ils vont augmenter le prix de transport, se désolent les mêmes consommateurs.

D'autres préfèrent aller s'approvisionner chez le pays voisin, la République Démocratique du Congo. A cause de cette pénurie, on assiste à une hausse des prix des transports surtout à l'intérieur du pays ainsi que celui des marchandises.

Le ministère des finances a, à maintes reprises, indiqué lors de la pénurie précédente, que les devises pour importer le carburant ne manquent pas et avait annoncé avoir débloqué 15 millions de dollars pour approvisionner le marché.

Le ministère du commerce tient actuellement des réunions avec les pétroliers et promet de communiquer après ces rencontres.

 

 

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[MINFIN] Burundi: Inauguration du nouveau building du ministère des finances

A Bujumbura,  ce  mardi 28 avril 2015,  le très populaire président africain du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre, a inauguré  le  nouveau building du ministère des finances et de la planification du développement économique.

Il s'agit d'un bâtiment qui a  coûtait près de 19 Milliards  BIF soit près de 12,2 Millions USD.  Ce financement a été assuré par  l’État avec  l’appui de la Banque Mondiale.

Au Burundi, ces dernières années, et plus particulièrement en 2014,  des milliers d'infrastructures ont été inaugurées à travers tous le pays, attestant que les Barundi sont  un peuple  bâtisseur [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=16169 ].

DAM, NY,AGNEWS, le mardi 28 avril 2015

 

 

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[MINREX] [MINAGRI] Burundi : don belge de 22 millions d'euros au programme agricole PAIOSA

Cooperation 09/04/2015 – Source Xinhua

Dans la mise en oeuvre de la 3ème phase de son Programme d'Appui Institutionnel et Opérationnel au Secteur Agricole (PAIOSA III), le Burundi bénéficiera d'un soutien financier de la Belgique, qui s'élève à 22 millions d'euros.

Une convention a été signée à cet effet jeudi à Bujumbura par l'ambassadeur de Belgique au Burundi, Marc Gedopt, et le ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, Laurent Kavakure, en présence de son homologue de l'Agriculture et de l'Elevage, Odette Kayitesi.

Le PAIOSA I a démarré en décembre 2010 avec un montant de 13 millions d'euros accordés par la Coopération Technique Belge (CTB), suivi en 2011 du PAIOSA II avec un montant de 23 millions d'euros, a rappelé à cette occasion le ministre Kavakure.

Odette Kayitesi a précisé pour sa part que l'enveloppe des 22 millions d'euros va profiter aux petits producteurs vivant de l'agriculture familiale.

Selon elle, à ce jour, la contribution totale de la Belgique pour les trois phases du PAIOSA s'élève à 58 millions d'euros.

"L'appui belge au secteur agricole burundais apporte un léger mieux, mais reste insuffisant pour couvrir l'immensité des besoins dans un pays où plus de 90% de la population vit de l'agriculture et où le secteur agricole contribue à plus de 40% du PIB (Produit Intérieur Brut). C'est pourquoi le Burundi a besoin d'énormément de fonds pour les infrastructures agricoles et pour la transformation post-récolte, ceci pour dire que le chemin reste encore très long", a-t-elle commenté.

 

 

 

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[MINREX] Bujumbura a demandé et obtenu le départ du représentant de l'UA au Burundi

Diplomatie 06/05/2015 – Source AFP

Le Burundi a réclamé et obtenu de l'Union africaine (UA) le rappel de son représentant à Bujumbura, a annoncé lundi le gouvernement burundais, une mesure motivée selon des diplomates par le rôle de Bacacar Diarra dans les objections internationales à un nouveau mandat du président burundais.

Boubacar Diarra a quitté Bujumbura vendredi, "officiellement pour une réunion sur les Grands-Lacs à Addis-Abeba, mais il ne reviendra pas", a expliqué un haut diplomate de l'UA ayant requis l'anonymat, "le départ de Diarra a été piloté depuis la présidence du Burundi".

Le président Pierre Nkurunziza "le trouvait gênant notamment sur la question de son 3e mandat", a expliqué à l'AFP ce diplomate, ajoutant que le chef de l'Etat avait exprimé "le souhait du Burundi de ne pas voir l'ambassadeur Diarra continuer sa mission", lors d'une rencontre fin mars à Bujumbura avec la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazan Dlamini-Zuma.

Le chef de la diplomatie burundaise Laurent Kavakure a confirmé le départ de Bujumbura de M. Diarra, mais affirmé que cela "n'a rien à voir avec la question du 3e mandat du président Nkurunziza".

Selon un autre diplomate ayant requis l'anonymat, M. Diarra s'était fait au Burundi le porte-voix de la communauté internationale qui a mis en garde contre les tensions autour d'une éventuelle candidature de M. Nkurunziza à un nouveau mandat, inconstitutionnel selon ses opposants, ce que réfutent ses partisans.

Un proche du président Nkurunziza a expliqué que M. Diarra était allé au-delà du rôle dévolu à l'UA.

De passage au Burundi, le 27 mars, Mme Dlamini-Zuma elle-même avait implicitement appelé M. Nkurunziza à ne pas se présenter à nouveau.

Boubacar Diarra, diplomate d'origine malienne était le représentant spécial de l'UA pour le Burundi et les Grands-Lacs depuis novembre 2012, après avoir occupé le poste de représentant spécial pour la Somalie et de chef de l'Amisom, la mission de l'UA dans ce pays.

Au Burundi, les tensions croissantes à l'approche des législatives de mai et de la présidentielle de juin se cristallisent notamment autour de l'intention prêtée à M. Nkurunziza de briguer un troisième mandat.

 

 

 

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[MINSP] Burundi : les autorités coupent les réseaux sociaux pour raison de sécurité

Sécurité 29/04/2015 – Source Xinhua

Le directeur général de l'Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) du Burundi, Déogratias Rurimunzu, a indiqué mercredi que les réseaux sociaux ont été coupés pour raison de sécurité.

Cette mesure a été prise alors Bujumbura, capitale, et d'autres villes connaissent depuis dimanche des manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.

"Ces réseaux ont été coupés pour des raisons de sécurité, et la sécurité n'a pas de prix", a indiqué Déogratias Rurimunzu en répondant à la question de savoir pourquoi les réseaux sociaux comme Whatsupp, Facebook et Viber ne fonctionnent plus depuis mardi.

Selon M. Rurimunzu, le ministère de la Sécurité publique a influencé la prise de cette décision, car c'est à travers les réseaux sociaux que l'on mobilise des manifestations contre le 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza.

M. Nkurunziza, qui a dirigé le Burundi avec deux mandats, a été désigné samedi dernier par son parti, le CNDD-FDD, comme candidat à l'élection présidentielle du 26 juin prochain. Le dépôt des dossiers des candidats à la présidentielle va commencer ce jeudi et duruer dix jours.

Le président Nkurunziza est accusé par les manifestants de violer la Constitution du Burundi et l'Accord de paix d'Arusha signé en 2000, qui limitent à deux le nombre des mandats d'un président de la République.

Ses partisans soutiennent qu'il est éligible puisqu'il a été élu seulement une fois, soit lors de l'élection présidentielle de 2010.

Seule la Cour Constitutionnelle est habilitée à trancher si M. Nkurunziza peut être candidat à la prochaine présidentielle.

Par ailleurs, le sous-secrétaire d'Etat adjoint américain en matière de démocratie, des droits de l'homme et du travail, Tom Malinowski, a entamé mercredi une visite de deux jours au Burundi, afin de "réaffirmer la déception" des Etats-Unis suite à la décision du président Nkurunziza de briguer un 3ème mandat, indique une note transmise aux médias par le Bureau du porte- parole du département d'Etat américain.

Selon la note, au cours de cette visite, M. Malinowski veut aussi exhorter les acteurs politiques locaux à ne pas user de la violence afin de préserver les acquis engrangés par les Burundais en 2005.

 

 

 

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[MINJUS] Burundi : mise en place d'une commission d'enquête sur les manifestations en cours

Justice  29/04/2015 – Source Xinhua

Le procureur général de la République du Burundi, Valentin Bagorikunda, a annoncé mercredi la mise en place d'une commission d'enquête judiciaire sur les manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, qu'il qualifie de "mouvement insurrectionnel".

Les manifestations qui ont commencé dimanche, au lendemain de la désignation de M. Nkurunziza par son parti, le CNDD-FDD, comme candidat à la prochaine élection présidentielle, entrent mercredi dans leur quatrième journée. M. Bagorikunda a déclaré que la commission serait chargée de "faire la lumière sur le mouvement insurrectionnel déclenché ce dimanche le 26 avril 2015".

La commission a un mois pour "mener une enquête judiciaire, en amont et en aval, sur ce mouvement, afin d'identifier ses auteurs, où qu'ils soient, quels qu'ils soient, établir la part de responsabilité de chacun, qualifier les crimes et les traduire directement devant les juridictions compétentes", a-t-il précisé.

La commission est composée de cinq membres et présidée par le substitut général près la Cour suprême, Adolphe Manirakiza.

Pour ceux qui s'opposent à la candidature de M. Nkurunziza à la prochaine élection présidentielle, ce dernier, après avoir dirigé le pays depuis dix ans, n'a pas le droit à un troisième mandat conformément à la Constitution,qui limite à deux le nombre de mandats d'un président de la République.

Les partisans du président Nkurunziza soutiennent pour leur part que ce dernier avait été élu au suffrage universel direct seulement une fois, lors du scrutin de 2010.

14 sénateurs du CNDD-FDD ont envoyé une requête au président de la Cour constitutionnelle aux fins d'une action en interprétation des articles de la Constitution relatifs au chef de l'Etat.

Les candidats à la présidentielle du 26 juin ont dix jours pour déposer leurs dossiers, à partir de ce jeudi.

 

 

 

 

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[MINREX] 80 observateurs électoraux de l’Union européenne attendus au Burundi

Cooperation  PANA, 22 avril 2015

Bujumbura, Burundi - L’Union européenne (UE) compte déployer, d’ici deux semaines, au Burundi, 80 observateurs chargés de suivre de près et dresser un rapport sur le déroulement des élections générales qui sont prévues entre les mois de mai et août 2015 dans le pays, apprend-on de source diplomatique à Bujumbura.

D’après le ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Laurent Kavakure, le déploiement en question a été précédé par la signature d’un protocole dans lequel la partie burundaise demanderesse des observateurs en question s’engage à leur garantir la sécurité voulue, la libre circulation sur tout le territoire national et l’accès aux différentes parties prenantes avant, pendant et après les élections.

Le processus électoral en est aujourd’hui dans la phase ultime de clôture des dépôt de candidature pour les deux premiers scrutins à combiner qui porteront sur les municipales et les communales du 26 mai 2015.

L’élection présidentielle suivra un mois plus tard et le dépôt de candidatures relatives à ce scrutin majeur doit avoir pris fin d’ici le 30 avril.

Les élus communaux vont à leur tour procéder à l’élection de nouveaux sénateurs et le marathon électoral de l’année 2015 s’achèvera sur le choix de chefs de quartier et de colline qui sont les plus petites entités administratives de parfois dix ménages au Burundi.

Les statistiques de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) font état d’un peu plus de 3,6 millions d’électeurs qui sont attendus aux urnes cette année, au terme d’un laborieux recensement électoral qui a été maintes fois prolongé pour donner la chance à tous les Burundais en âge de voter de se faire inscrire entre les mois de novembre 2014 et mars dernier.

La Ceni estime encore à quelque 60 millions de dollars américains, l’enveloppe globale des élections de 2015, contre un peu plus de 48 millions, lors des précédentes élections générales de 2010.

L’Union européenne a versé dans le «basket founds »(panier des fonds des élections, directement géré par le Programme des Nations unies pour le développement) quelque huit millions d’euros, dont 80% de ce montant ont déjà été décaissés, selon le délégué de l’UE au Burundi, Patrick Spirlet.

D’autres moyens sont des fonds propres du gouvernement burundais à concurrence de 48% de l’enveloppe globale des élections.

Concernant toujours le suivi des différents scrutins par la communauté internationale, une Mission électorale d’observation des Nations unies au Burundi (Menub) a pris les devants et se trouve déjà à pied d’œuvre depuis le 1er janvier 2015.

L’Union africaine (UA) est également sur le point de déployer une mission d’observation des élections qui se préparent néanmoins dans un contexte sociopolitique et sécuritaire tendu par des controverses sans fin sur une probable troisième candidature du président sortant, Pierre Nkurunziza.

Un congrès du Conseil national pour la Défense de la Démocratie/Forces de Défense de la Démocratie (Cndd-Fdd, parti présidentiel) est annoncé pour le 30 avril avec à l’ordre du jour de s’entendre sur le meilleur candidat à présenter et mettre fin aux « spéculations politiciennes » qui ont déjà mené par deux fois dans la rue l’opposition et les organisations de la Société civile réunis dans un « mouvement pour Arusha » et contre l’idée d’un troisième mandat du chef de l’Etat sortant.

Les opposants mettent en avant l’accord d’août 2000 à Arusha, en Tanzanie, pour la paix et la réconciliation nationale, qui n’accorde que deux mandats à tout chef d’Etat en exercice dans une philosophie politique de lui éviter l’usure du pouvoir.

 

 

 

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[MINREX] Le Burundi et l'UE signent un protocole sur l'observation des élections

Cooperation 22/04/2015 - Source Xinhua

Un protocole d'accord concernant l'observation des élections générales burundaises de 2015 a été signé mardi à Bujumbura par le chef de la délégation de l'Union Européenne (UE), Patrick Spirlet, et le ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, Laurent Kavakure.

"Ce n'est ni un accord de financement de projet, ni un document-cadre ou un programme indicatif de coopération (...) mais un accord de coopération cette fois dans un domaine purement politique", a expliqué M. Kavakure.

Le gouvernement burundais a invité l'UE à envoyer au Burundi des observateurs électoraux pour superviser les élections générales burundaises prévues entre mai et août 2015.

Selon M. Kavakure, le gouvernement burundais espère que les 80 observateurs européens attendus au Burundi dans deux semaines, respecteront le code de conduite et la déclaration de principes pour l'observation internationale d'élections.

Dans le protocole d'accord, le gouvernement burundais s'engage à faciliter le travail de la mission d'observation de l'UE, y compris la sécurité des observateurs, la libre circulation dans tout le pays et l'accès facile aux parties prenantes aux élections.

De son côté, le chef de délégation de l'UE au Burundi, Patrick Spirlet, a indiqué que sur l'enveloppe de 8 millions d'euros promis par l'UE pour appuyer le processus électoral burundais de 2015, 80% des fonds promis ont déjà été décaissés en faveur des élections burundaises.

Le Burundi organisera le 26 mai 2015 deux élections couplées, à savoir l'élection des députés pour la nouvelle assemblée nationale et celle des conseils communaux. L'élection présidentielle est prévue le 26 juin prochain.

 

 

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[MINREX] Burundi/UN: L'Ambassadeur Albert SHINGIRO tranquilise à New-York

 

A New-York, ce mercredi 29 avril 2015,  M. Albert SHINGIRO, Ambassadeur Représentant Permanent du Burundi auprès des Nations Unies, a expliqué la situation actuelle dans son pays.

Ce qu'il faut retenir c'est que premièrement, le bruit provient de 4 quartiers de 1 commune de Bujumbura la Capitale. Le Burundi compte 119 Communes. La 2ème chose est qu'il s'agit d'une insurrection organisée par le parti violent anarchiste du MSD de M.Alexis Sinduhije. Les  forces de l'ordre sont arrivés à contenir les débordements dans cette très petite localité de Bujumbura. La Justice burundais s'est mis en route pour juger les responsables de cette insurrection très localisée.

La 3ème chose est que les élections se profilent et que l'organisation avance très bien.

 

Voici l'entièreté du discours de l'ambassadeur  Albert SHINGIRO :

 

 

 Discours de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Albert SHINGIRO, lors de Réunion de la Configuration Burundi de la Commission de Consolidation de la paix du 29 avril 2015 à New York

 

Monsieur le Président et cher collègue,

 

Je voudrais d’entrée de jeu vous remercier vous personnellement pour avoir convoqué cette importante réunion qui arrive à point nommé au moment où la fièvre électorale dans mon pays ne cesse de monter au fur et en mesure que l’on s’approche de la date des élections de 2015.

 

Permettez-moi également de saluer la présence parmi nous de son Excellence Monsieur Edouard NDUWIMANA,  Ministre de l’intérieur qui s’exprime depuis Bujumbura et de le remercier en même pour son briefing fort enrichissant et actualisé.

 

Je voudrais également remercier tous les membres de la configuration-Burundi ici présents pour leurs appuis au processus de consolidation de la paix  depuis que mon pays est sur l’agenda de la commission en 2006.

 

Monsieur le Président,

 

Comme vous le savez, à la suite de la désignation par le Congrès Extraordinaire du Parti CNDD-FDD de Son Excellence Monsieur Pierre NKURUNZIZA, Président de la République, comme candidat aux élections présidentielles du 26 juin 2015, certains leaders des partis politiques de l’opposition radicale ont appelé à des manifestations de rue sous forme d’insurrection organisée contre cette candidature annoncée sans même pas attendre sa validation ou invalidation par la Cour Constitutionnelle et sa recevabilité par la CENI.  L’on se demande alors pourquoi les organisateurs de cette insurrection n’ont pas attendu de faire recours à la cour constitutionnelle ou attendre la recevabilité de cette candidature par la CENI? Tout le monde dans la salle peut se poser cette question.

 

Monsieur le Président,

 

Alors que le Gouvernement s’attendait à des manifestations tout au moins pacifiques, c’est avec grande surprise que nous avons constaté sur le terrain qu’il s’agissait plutôt d’un appel à la révolte populaire lancé par un groupe de politiciens opposants radicaux, ceux-là même qui ont boycotté les élections de 2010. Tout cela  par le biais de certaines radios privées qui assuraient la retransmission en direct comme si c’était un match de football dans le but d’y attirer le plus de monde possible pour agrandir la masse humaine de l’insurrection.

 

A l’analyse des faits, l’on constate que les manifestants, dont certains apparaissent comme manipulés et drogués, entrent carrément en confrontation directe avec les forces de l’ordre, brulent des pneus, lancent des pierres, des grenades par endroits ; font des barricades pour empêcher la circulation, certains font même usage des armes à feu par occasion. Ce qui nous pousse à conclure qu’il s’agit bel et bien d’un mouvement insurrectionnel planifié qui nous rappelle les horreurs de triste mémoire des années 93, après le coup d’Etat sanglant qui avait couté la vie au premier Président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye.

 

Concernant la gestion de cette situation, le Gouvernement a déployé les éléments de la Police Nationale du BURUNDI sur les lieux de rassemblement de ces insurgés, afin de gérer les événements et empêcher qu’il y ait des dérapages pouvant conduire à des dégâts matériels ou à des pertes en vies humaines. Les instructions données aux Corps de Défense et de Sécurité sont claires : leurs interventions doivent se faire avec intelligence, professionnalisme et un sens élevé de la retenue. Les droits de ces gens qui ont envahi les rues sont respectés, autant que faire se peut, mais nous leur demandons de se garder de provoquer les Corps de Défense et de Sécurité.

 

Toujours sur l’aspect management de la situation actuelle, je tiens à vous informer que le gouvernement du Burundi vient de mettre en place une commission ad hoc de crise qui va proposer toutes les mesures permettant de ramener la paix et la sérénité dans les quatre quartiers où se déroule l’insurrection afin de permettre le démarrage des campagnes pour les élections communales et législatives dans un climat apaisé.

 

Aussi, le Procureur Général de la République vient de mettre sur pied une commission chargée de faire la lumière sur le mouvement insurrectionnel déclenchée ce dimanche le 26 avril 2015. La Commission a un mois pour donner son rapport.

 

Monsieur le Président,

 

Au lieu d’attendre que les organes nationaux compétents pour garantir le respect de la Constitution, les manifestants, signalés uniquement dans 4 communes de Bujumbura considérées comme ayant une certaine audience du parti MSD d’Alexis SINDUHIJE sur les 119 communes du pays, ont préféré une confrontation violente avec les forces de l’ordre en lançant des pierres, en faisant des barricades, en empêchant les enfants d’aller à l’école et en faisant de ces derniers des boucliers humains tout comme les personnes handicapées par endroits.

 

Nous condamnons sans réserves cette stratégie des manifestants et leurs leaders de faire des enfants des boucliers humains et d’empêcher ces derniers de prendre le chemin du lieu savoir. Cette situation est tout simplement inacceptable et doit cesser immédiatement.

 

Monsieur Président,

 

Le débat en cours sur l’interprétation de la Constitution aux articles 96 et 302 sur les mandats comme vous le savez s’amplifie au jour le jour. Ici, chaque côté politique interprète ces deux articles de sa manière, tire la ficelle vers lui et cela crée un intense débat à seulement un mois des élections générales projetées au 26 mai 2015. C’est ce même débat qui est à l’origine de ce mouvement insurrectionnel en cours dans les 4 communes de la ville de Bujumbura que sont Musaga, Ngagara, Cibitoke et Mutakura.

 

Face à ce débat contradictoire, Monsieur le Président, comme j’ai eu à le mentionner lors de notre dernière réunion, nous restons convaincus que seul un organe compétent pour interpréter la constitution peut trancher et départager  les deux tendances qui s’affrontent en ce moment précis. Au lieu de prendre le chemin sans issue de la rue ou de recourir à la violence pour des réclamations d’ordre politique ou social, toutes les parties devront plutôt s’incliner devant le prochain arrêt de cour constitutionnelle qui est déjà saisie de la question.

Les soulèvements populaires n’ont pas de raison d’être surtout en ce moment où le Sénat vient de saisir officiellement la Cour Constitutionnelle sur la validation de l’actuelle candidature du Président NKURUNZIZA conformément à l’article 230.

 

Monsieur le Président,

 

Après trois jours d’insurrection dans les 4 communes de Bujumbura, nous constatons ce qui suit :

 

Les manifestations sont organisées par les partis politiques de l’opposition radicale qui ont boycotté les élections de 2010

 

Les manifestations violentes lancées par ce groupe de partis sont localisées uniquement dans quatre quartiers de la capitale où l’on trouve plus de jeunes des partis du MSD d’ Alexis SINDUHIJE. Ceux-là même qui ont organisé d’autres manifestations violentes le 8 mars 2013 sous l’impulsion du président du Parti MSD.

 

Sachant bien que cette fois ci la communauté internationale les appellent à éviter tout boycott et de faire partie du jeu démocratique, ces partis ont changé de tactique

 

La tactique vise à faire semblant d’accepter de poursuivre toutes les étapes du processus électoral pour répondre à l’appel de la communauté internationale, mais tout en jouant le tout pour le tout, avec la volonté manifeste de créer un chaos du point de vue sécuritaire pour torpiller le processus électoral. Le but ultime recherché étant de remettre tout à zéro pour décrocher un gouvernement de transition exonéré des élections avec l’espoir de faire partie de ce Gouvernement sans passer par les urnes. N’ayant pas d’assise populaire dans le Burundi profond constitué de 90% de votants, la voie des urnes est pour eux une voie sans issue et préfèrent ainsi de recourir aux moyens anticonstitutionnels pour accéder au pouvoir. C’est inacceptable ! Les élections n’ont d’autres alternatives.

 

La question du mandat n’est qu’un fallacieux prétexte et qu’en réalité, l’opposition radicale ne visait que le retour d’un gouvernement de transition.

 

Sur l’importance de la dimension régionale, comme vous le savez Monsieur le Président, l’importance de la dimension régionale en matière de consolidation de la paix n’est plus à démontrer, et tous les membres ici y attachent un très grand intérêt. A cet égard, j’invite nos partenaires hors continent de considérer sérieusement les positions de l’Union Africaine et d’autres organisations régionale et sous régionales dans leurs approches sur le processus électoral en cours au Burundi.

 

Hier à Addis-Abeba en Ethiopie, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), a adopté la décision sur les derniers développements au Burundi.Le Conseil prend entre autres note de la saisine du Conseil constitutionnel par le Sénat burundais pour l’interprétation de la Constitution du Burundi en ce qui concerne la recevabilité de la candidature de S.E. le Président Pierre Nkurunziza pour réélection.

 

Le Conseil demande aux parties prenantes burundaises de respecter la décision que prendra la Cour constitutionnelle

 

Aussi le Conseil se félicite de l’intention de la Présidente de la Commission de dépêcher, dans les plus brefs délais, une mission de haut niveau au Burundi, pour encourager le dialogue et identifier d’autres mesures pratiques de nature à aider à désamorcer la tension actuelle et à contribuer à la création de conditions propices à la tenue réussie des élections.

 

Avant de conclure mon propos Monsieur le Président, je tiens à rappeler avec insistance que le respect des lois en vigueur et des mécanismes légaux pour toute revendication à caractère politique n’est pas négociable et ceux qui contreviennent aux lois vont en répondre devant les juridictions compétentes.

 

Par sa part, le gouvernement s’engage à poursuivre le dialogue avec toutes les parties impliquées dans le processus électoral afin de préserver un climat favorable aux élections.

 

Je Vous remercie Monsieur le Président

 

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 30 avril 2015

 

 

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[MINJUS] Burundi/Justice : Faire la lumière sur le mouvement insurrectionnel

 

Bujumbura, 29 avril 2015 : Le Procureur Général de la République, M. Valentin BAGORIKUNDA porte à votre connaissance de l’opinion publique Nationale et internationale qu’il vient de mettre sur pied une commission chargée de faire la lumière sur le mouvement insurrectionnel déclenchée ce dimanche le 26 avril 2015.

 

Cette commission a la mission de mener une enquête judiciaire en amont et en aval sur sur ce mouvement insurrectionnel afin d’identifier ses auteurs où qu’ils soient et quels qu’ils soient , établir la part de responsabilité de chacun, qualifier les faits et les traduire immédiatement devant la juridiction compétente.

Pour ce faire, les membres de la commission sont nantis de toutes les prérogatives reconnues au Ministère Public par la loi en matière d’enquête en vue de la recherche ou conservation des éléments de preuve pertinents.

 

Afin de mener à bien sa mission, la commission auditionner a toutes les personnes que vous croira susceptibles d’aider à la manifestation de la vérité.

La commission a aussi la latitude de commettre rogatoirement les officiers de police judiciaire pour accomplir tels actes qu’elle leur prescrira . Les officiers de police judiciaire commis accompliront les devoirs de leur mission sous sa direction et responsabilité.

 

Un rapport est attendu dans un délai d’un mois à compter de ce jour.

Pour une bonne organisation du travail, le Substitut Général MANIRAKIZA Adolphe va assurer la coordination de ses activités. ( Source : http://www.burundi-gov.bi/spip.php?article3929 )

 

 

 

 

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[MINCOM] COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT PAR RAPORT A LA SITUATION SECURITAIRE ACTUELLE

 

1. Le gouvernement du Burundi porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le pays est en paix malgré une insurrection qui s’est déclenchée dans quelques quartiers de la ville de Bujumbura suite aux appels irresponsables de quelques organisations de la société civile à s’opposer à la décision du parti CNDD-FDD de présenter l’actuel Président de la République comme son candidat à l’élection présidentielles prévue le 29 juin 2015.

 

2. Le gouvernement du Burundi constate que ce que les organisateurs ont appelé « manifestations pacifiques » se sont vite transformées en insurrection à travers le recours à la violence, à l’usage d’armes à feu, au lynchage ou exécution des personnes opposées à ce mouvement et aux provocations violentes envers les forces de l’ordre.

 

3. Le gouvernement du Burundi réitère son appréciation vis-à-vis du contenu du communiqué rendu public à  la veille du congrès du parti CNDD-FDD par le corps diplomatique accrédité a Bujumbura appelant les partis politiques et les associations de la société civile à s’abstenir de toute violence. Néanmoins, le gouvernement du Burundi souhaiterait qu’au-delà des déclarations, la communauté internationale condamne sans ambigüité l’insurrection et prenne des mesures à l’encontre des responsables de ce mouvement qui met à rude épreuve la nation burundaise jusqu’à semer la peur qui a poussé certains Burundais à prendre le chemin de l’exil.

 

4. Le gouvernement du Burundi informe l’opinion nationale et internationale de la mise en place d’un comité de crise qui va proposer toutes les mesures permettant de ramener la paix et la sérénité dans les quartiers ou se déroule l’insurrection afin de permettre le démarrage des campagnes pour les élections communales et législatives dans un climat apaisé.

 

5. Le gouvernement du Burundi exprime ses sincères condoléances aux familles qui ont perdu des enfants, amis ou parents dans cette insurrection, réitère sa solidarité avec les policiers blessés et réaffirme sa détermination à assurer la sécurité des personnes et des biens sur tout le territoire national et par tous les moyens à sa disposition.

 

6. Le Gouvernement du Burundi invite la communauté internationale à maintenir son soutien au processus électoral comme une unique voie permettant de garantir la paix, la consolidation de la démocratie et de favoriser la réconciliation nationale dans l’intérêt de tous les Burundais.

 

7. Le gouvernement du Burundi constate avec amertume que certains partis politiques de l’opposition, ainsi que certaines organisations de la société civile s’attèlent aujourd’hui à encourager ledit mouvement insurrectionnel dans le dessein d’empêcher la tenue des élections, une situation qui conduirait à un gouvernement de transition qu’ils appellent de tous leurs vœux.

 

8.  Le Gouvernement du Burundi rappelle avec insistance que le respect des lois en vigueur et des mécanismes légaux pour toute revendication à caractère politique n’est pas négociable et ceux qui contreviennent aux lois vont en répondre devant les juridictions compétentes. Le gouvernement s’engage à poursuivre le dialogue avec toutes les parties impliquées dans le processus électoral afin de préserver un climat favorable aux élections.

 

Fait à Bujumbura, le 29 avril  2015

LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT ET PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT,

Philippe NZOBONARIBA.

 

 

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[MINSP] [MINDEF] Burundi: Les forces de sécurité donnent un bilan provisoire des manifestations à Bujumbura

 

Le chef d’Etat-major (à gauche) et le directeur général de la police (à droite) lors d’un point de presse Photo: iwacu-burundi.org

    Le chef d’Etat-major (à gauche) et le directeur général de la police (à droite) lors d’un point de presse Photo: iwacu-burundi.org

 

Paradoxalement les média du monde, à cause de la French Media Network FMN ( AFP, RFI, FRANCE 24 etc. ),  parlent du Burundi comme si il y avait la guerre dans ce pays,  mais la sécurité n'y a jamais été meilleur qu'aujourd'hui...

 

A Bujumbura, ce mardi 28 avril 2015,  le directeur général de la police nationale du Burundi (PNB) et le Chef d'Etat major de la Force de Défense Nationale (FDN) ont tenu une conférence de presse pour présenter le bilan provisoire de la manifestation de dimanche 26 avril 2015 et des suites qu'elle a provoqué.

 

2 personnes ont trouvé la mort et 6 ont été blessés du côté des manifestants. 37 policiers  ont été blessés. Un citoyen burundais a été blessé par les manifestants violents pour avoir donné de l’eau à boire à un policier malmené. Plus de 200 manifestants ont été arrêtés en possession de grenades et de couteaux.

 

Suite à ces violences très localisées, dans une toute petite bourgade de Bujumbura, et des rumeurs  qui ont été  véhiculées instantanément par des radio locaux et des média étrangers provoquant l’exil et le déplacement de citoyens burundais, les forces de sécurité tranquillisent toute la population et le monde entier ...

 

C'est un paradoxe. La sécurité est très bonne dans tout le pays. Le Burundi n'a jamais été aussi sur qu'aujourd'hui. Et pourtant, à cause des rumeurs, relayées par les média étrangers (RFI, AFP, FRANCE 24 etc ), le monde croit que c'est la guerre au Burundi. Ce qui est faut. Les forces de sécurité ont le contrôle sur tout le territoire.

 

Les forces de sécurité demandent aux manifestants contre ce qu'ils appellent un 3eme  mandat du très populaire Président africain du Burundi, S.E. Pierre NKURUNZIZA,  de le faire, mais dans le respect de la loi. D'oublier la violence et de mettre en avant la voie pacifique ! . Ils demandent à tout citoyen qui possède une information sur des gens qui détiennent illégalement des armes de le leur signaler.

Ils terminent en disant que les forces de l'ordre du Burundi sont bien préparés pour assurer la sécurité de la population : «Nous avons déjà élaboré un plan global de sécurisation des élections de 2015 ».

 

DAM, NY, AGNEWS, le mardi 28 avril 2015

 

 

 

 

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MAI 2015

 

 

 

[MINCOM] [MINMIN] Burundi: Permis à NTEGA Holding Burundi S.A pour le COLTAN de KIRUNDO

Économie - A Bujumbura, lors d'un conseil des ministres, ce mercredi 29 avril 2015, l'Etat du Burundi a donné son  feu vert pour l'octroie, à  la société Niobium and Tantalum Exportation and Geological Activities Holding (N.T.E.G.A Holding Burundi S.A ) ,  d'un permis de recherche  de colombo-tantalite COLTAN et ses éléments accompagnateurs telles que la cassitérite et la Wolframite dans le périmètre « Runyankezi »  des Communes Vumbi, Ntega, Marangara et Kiremba de la province de KIRUNDO.

La société .T.E.G.A Holding Burundi S.A, qui bénéficie d'un solide portefeuille financier, remplace sur ce périmètre la société AMMG  qui a terminé son contrat d'exploitation le dimanche 23 mars 2014.

Le Burundi mise sur sa politique industrielle minière pour relever son économie et sa croissance...

DAM, NY,AGNEWS, le vendredi 1 mai 2015

 

 

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[MINREX] Burundi : une délégation est-africaine à Bujumbura pour aider à résoudre la crise

Diplomatie 06/05/2015 – Source AFP

Les ministres kényan, rwandais, ougandais et tanzanien des Affaires étrangères, membres avec le Burundi de la Communauté d'Afrique de l'Est, sont arrivés mercredi à Bujumbura pour aider à résoudre la crise politique que traverse le pays, a annoncé le gouvernement burundais.

"Ils viennent écouter toutes les parties au conflit et tenter de proposer des voies de sortie de crise", a précisé le porte-parole du ministère burundais des Relations extérieures, Daniel Kabuto.

La capitale burundaise est théâtre depuis le 26 avril de manifestations parfois violentes d'opposants à un troisième mandat du président Pierre Knurunziza.

Le chef de l'Etat, officiellement investi par son parti le Cndd-FDD candidat à la présidentielle du 26 juin, a déjà été élu à deux reprises, la première fois en 2005 par le Parlement et la deuxième fois en 2010 au suffrage universel direct.

Ses opposants jugent un troisième mandat inconstitutionnel, ce que son camp réfute.

La Cour constitutionnelle a donné raison mardi au chef de l'Etat sortant, une décision que refusent de reconnaître les anti-troisième mandat: selon eux, la Cour est inféodée au pouvoir et son arrêt était joué d'avance.

Depuis des mois, la communauté internationale mais aussi les pays de la région sont à l'oeuvre pour tenter de désamorcer les tensions au Burundi. Ils craignent, comme la population, que le pays ne replonge dans des violences à grande échelle.

L'histoire post-coloniale du Burundi a été marquée par une longue et récente guerre civile (1993-2006) qui a fait quelque 300.000 morts, mis l'économie à terre, et dont le pays peine encore à se remettre. Elle a aussi été jalonnée de massacres interethniques entre Hutu, dont le pays est très majoritairement peuplés, et Tutsi.

 

 

 

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[MINJUS] Burundi : réouverture de la Maison de la presse

Politique APA, 05-05-2015  Bujumbura (Burundi) - Le procureur de la République auprès du parquet de la mairie de Bujumbura, Arcade Nimubona, a autorisé mardi la réouverture de la Maison de la presse du Burundi fermée depuis une semaine par les policiers, a appris APA.

La fermeture du local avait été décidée au moment où trois radios locales privées y organisaient des reportages en synergie sur le déroulement des manifestations contre la troisième candidature du président de la République, Pierre Nkurunziza.

Motif invoqué pour procéder à la fermeture de la Maison de la presse : les journalistes peuvent y organiser toutes les activités, sauf des émissions.

La radio RPA qui avait été fermée le même jour pourrait également rouvrir d'après les assurances de son directeur, Bob Rugurika, qui a estimé, mardi, que les pourparlers avec les autorités allaient dans le bon sens.

La station avait été accusée ‘'d'en faire trop'' dans ses reportages sur les manifestations.

Partant de là, les policiers avaient fait irruption dans les studios pour éteindre le signal et mettre les cadenas sur le portail d'entrée.

 

 

 

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[MINENS] Burundi : appel à ne pas laisser les enfants participer aux manifestations

Politique  03/05/2015 – Source Xinhua

La ministre burundais de l'Enseignement de base, de l'Enseignement secondaire, de l'Alphabétisation et de l'Enseignement professionnel, Rose Gahiru, a appelé les organisateurs des manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza à veiller à ce que les enfants mineurs n'y participent pas.

"Nous lançons un appel vibrant à l'endroit des organisateurs de ces manifestations de jouer pleinement leur rôle de parents en veillant à ce qu'aucun enfant de moins de 18 ans ou encore à l'école secondaire ne participe pas à ces manifestations car autant le droit de manifester est reconnu aux adultes, autant le droit à l'éducation et à la protection contre tout ce qui peut déterminer les enfants à chercher leur avenir est un droit qui leur est reconnu", a-t-elle déclaré.

Selon Mme Gahiru, des enfants mineurs ont brûlé des pneus dans les rues de Bujumbura au cours des manifestations et certains d' entre eux ont même brûlé les véhicules.

Depuis le 26 avril, certaines organisations de la société civile engagées dans la campagne "Halte au 3ème mandat !", les partis de l'opposition et même des membres du parti au pouvoir CNDD-FDD ont organisé des manifestations contre la candidature du président Nkurunziza à la prochaine élection présidentielle.

Les organisateurs de ces manifestations demandent au CNDD-FDD de présenter un autre candidat, disant que M. Nkurunziza termine ses deux mandats et n'a pas le droit à un troisième mandat selon la Constitution et l'Accord d'Arusha.

La Cour constitutionnelle ont été saisie par des sénateurs proches du président pour trancher sur son éligibilité ou pas à la présidentielle du 26 juin.

 

 

 

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[MINDEF] Burundi : Le ministre de la Défense exhorte au respect de la Constitution

Politique  03/05/2015 – Source Xinhua

 

Le ministre burundais de la Défense nationale et des Anciens combattants, le général major Pontien Gaciyubwenge a appelé samedi tous les acteurs politiques à respecter la Constitution et l'Accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi.

 

"Le ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants voudrait rappeler à l'opinion tant nationale qu'internationale que les institutions actuelles du Burundi, dont la Force de Défense Nationale, qui est le rempart de la nation, émanent des Accords d'Arusha et de la constitution du Burundi", a- t-il indiqué dans une déclaration.

 

Pour cela, le général Gaciyubwenge a exhorté tous les acteurs politiques à "respecter ces instruments juridiques précieux émanant des efforts conjugués du peuple burundais et de la communauté internationale".

 

Il a mis en garde contre les actes qui portent atteinte aux droits que la Constitution garantit aux paisibles citoyens, ou qui sapent la paix et l'unité nationale à travers les communications divisionnistes et incendiaires.

 

Cette déclaration du ministre la Défense nationale intervient au moment où le Burundi, notamment la capitale Bujumbura, est secoué par une vague de manifestations depuis une semaine, après l'annonce de la décision du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat à l'élection présidentielle prévue le 26 juin prochain.

 

Selon l'Accord d'Arusha, signé en 2000 et qui a mis fin à la guerre civile burundaise, le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois et nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels.

 

Mais les supporteurs de M. Nkurunziza soutiennent que ce dernier avait été élu au suffrage universel direct seulement une fois, soit lors de l'élection présidentielle de 2010.

 

 

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[MINDEF] [MINSP] Burundi: La Défense burundaise et la FDN face à une attaque médiatique occidentale

 

Il y a quelques mois les USA et les Européens faisaient face à des menaces informatiques venues disaient-ils de pays asiatiques. Cela avait des conséquences terribles pour leurs économies.  Aujourd'hui, l'armée burundaise ( la Force Nationale de Défense FDN  ) fait  face à une attaque médiatique organisée par la France, la Belgique, l’Angleterre, et les USA de Mme SAMANTHA POWER ...  Cette attaque médiatique d'envergure a des conséquences économiques qui se chiffrent à plusieurs milliards d'USD de perte pour le Burundi !   Ces pays qui attaquent le Burundi ne veulent pas  que s'organisent des élections démocratiques  au Burundi...

 

Le chef d’Etat-major (à gauche) et le directeur général de la police (à droite) lors d’un point de presse Photo: iwacu-burundi.org

    Le chef d’Etat-major (à gauche) et le directeur général de la police (à droite) lors d’un point de presse Photo: iwacu-burundi.org

 

A Bujumbura, ce jeudi 7 mai 2015, le Burundi est attaqué de l'étranger par la  FRENCH MEDIA NETWORK FMN et la SAMANTHA POWER US-CONNECTION ( SPUC).

C'est à dire que le Burundi est attaqué médiatiquement par la France, la Belgique, l'Angleterre et le réseau américain de Mme Samantha Power ( qui est la représentante  des USA au Nations Unis ONU ).

Voici aujourd'hui, les Nouvelles trouvées sur l'actualité Google en Français et en Anglais pour ce jeudi 7 mai 2015, concernant le Burundi.

 

le Réseau Américano-britannique SAMANTHA POWER US-CONNECTION ( SPUC).

    le Réseau Américano-britannique SAMANTHA POWER US-CONNECTION ( SPUC).

 

On y remarque la virulence  des nouvelles venues de France, de Belgique et d’Angleterre (BBC).

Ce sont ces nouvelles qui agitent actuellement la diplomatie internationale qui se focalise sur le Burundi.

Un exemple concret, aujourd'hui Mme Zuma Présidente de l'Union Africaine a dit que les conditions sécuritaires au Burundi n'étaient pas concluante pour faire des élections.  Ce qui est faux ! Mais lorsque l'on est une auditrice de la BBC comme Mme Zuma l'ait, on ne peut qu'aborder dans son sens. Elle dit que vu la situation des nombreux burundais qui se sont réfugiés dans les pays voisins ce ne serait pas possible d'organiser les élections maintenant.

Pourtant,pour être concret, cette attaque médiatique virulente venue des pays européens citées plus haut, il ne suffit que de mettre en avant  des chiffres ou des faits sur les mots. Puis, la bulle de ces infos d'attaques  qui n'est qu'une Rumeur Globale disparaîtra.

 

le Réseau Américano-britannique SAMANTHA POWER US-CONNECTION ( SPUC).

    le Réseau Américano-britannique SAMANTHA POWER US-CONNECTION ( SPUC).

 

Par exemple, actuellement au Burundi, ce ne sont que 4 quartiers éparpillés dans les 3 communes de Bujumbura qui sont problématiques au niveau sécuritaire. Le Burundi compte 119 Communes. Les jeunes manifestants de ces 4 quartiers brûlent des pneus ou jettent des pierres ou des grenades sur la Police Nationale Burundaise PNB, la Force de Défense Nationale FDN et le Service National de Renseignement, pour que les média occidentaux cités plus hauts aient des images à diffuser dans leurs articles ou reportages, en vue d'alarmer sur la situation du Burundi à travers le Monde.

 

Concernant le débat sur le 3ème mandat, la Cour Constitutionnelle du Burundi a tranché. Le très populaire Président africain du Burundi ,S.E. Nkurunziza Pierre, peut se présenter une 2ème fois au Suffrage Universelle Directe selon l'art.96 de la Constitution du Burundi. Le débat est ainsi clos. Pourtant ces pays qui attaquent le Burundi à travers leurs réseaux Média lancent rumeur pour remettre en cause la décision de la Cour Constitutionnelle du Burundi  qui est une des institutions suprême de l'Etat de Droit du Burundi.

 

Madame Zuma Présidente de l'Union Africaine ne peut pas stopper le processus électoral du Burundi à cause de 30 000 réfugiés burundais qui ont fui le Burundi à cause des Rumeurs Radio (RR) qui avaient été amplifié les dernières semaines par certains média privés locaux burundais qui travaillaient avec les pays ennemis cités plus haut qui attaquent actuellement le Burundi.

Ainsi, selon la CENI du Burundi,  3 859 296 électeurs enrôlés sont prêts à aller voter en ce mois de mai 2015 pour les Communales et les législatives. Pourrait on dès lors stopper le processus électorale démocratique burundais pour 30 000 citoyens qui ont été terrorisés par des rumeurs et se sont exilé temporairement dans les pays voisin du Burundi ? De plus, une grande vague de retour de ces réfugiés a lieu mais il n'ai pas médiatisé à cause de la guerre menée par la French Media Network et la SPUC...

 

la FRENCH MEDIA NETWORK FMN : le Burundi est attaqué médiatiquement par la France (et la Belgique)

    la FRENCH MEDIA NETWORK FMN : le Burundi est attaqué médiatiquement par la France (et la Belgique)

 

la FRENCH MEDIA NETWORK FMN : le Burundi est attaqué médiatiquement par la France (et la Belgique)

    la FRENCH MEDIA NETWORK FMN : le Burundi est attaqué médiatiquement par la France (et la Belgique)

 

En conclusion, le Ministère de la Défense burundaise, qui a dans ses attributions la défense du Burundi de toutes agressions venue de l'extérieur ,  est mobilisé.  Il doit faire face à cette guerre médiatique imposée par  la France,la Belgique, l’Angleterre et le réseau US de Mme Samatha Power.

Au niveau intérieur du Burundi,  pour stopper la peur qui était répandue par les média locaux privés ( de connivence avec l'ennemi) à l’intérieur du Burundi à l'encontre de la population burundaise,  l'Etat du Burundi ( le Ministère de l'Intérieur et  le Ministère de la sécurité publique) a stoppé la diffusion de ces radio à l’intérieur du Burundi. Aujourd'hui, la situation est meilleur. La population qui était réfugié au Rwanda par exemple commence à rentrer à Kirundo, à Ngozi et ailleurs.

Au niveau international, c'est la manifestation organisée dans les 4 quartiers de Bujumbura  par les pays occidentaux qui attaquent  actuellement le Burundi qui nourrit la mauvaise image internationale concernant le Burundi.

Pour stopper, cette menace extérieure, le Ministère de la Défense Nationale doit pouvoir, avec le Ministère de la Sécurité Publique, arrêter cette manifestation de manière rapide pour ne plus nourrir les Média des pays occidentaux qui attaquent le Burundi.

En même temps, la diplomatie burundaise doit obliger à chaque ambassadeur qui se trouvent dans le monde d'intervenir dans les divers télévisions nationaux pour rassurer sur le situation en donnant des chiffres pour que les citoyens de ces différents pays puissent eux-mêmes relativiser la situation réelle au Burundi. La diplomatie burundais doit dénoncer ouvertement cette attaque médiatique de grande envergure organiser par ces pays occidentaux, ennemis du Burundi.

La French Media Network et la Samantha Power US Connection savent qu'elles ont seulement 2 semaines pour tenir en haleine les populations cibles occidentaux car après, le monde se lassera de leurs info. Le Ministère burundais de la Défense doit savoir qu'une semaine est déjà passé. Il reste encore une semaine à tenir.  Les officiers militaires des renseignements burundais et ceux de l'Etat Major ne doivent pas hésiter à dénoncer, auprès de leurs amis militaires étrangers,  cette attaque inamicale au niveau  médiatique organiser par des politiciens occidentaux et leur amis Burundais locaux.

Le Burundi ne doit pas paniquer mais agir juste car, en fait, il ne s'agit que de Rumeurs qui circulent et non la Réalité ...

 

    Burundi/Sécurité: La FDN engagée dans une guerre-Média face à la France mai 2, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=17543 ]

    Burundi / Guerre : La France avec la French Média Network attaque les Barundi mai 2, 2015 [ http://burundi-agnews.org/uncategorized/?p=17494 ]

    Burundi / ONU: La Chine et la Russie donnent une leçon à la France mai 2, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=17487 ]

    Burundi: Retour des réfugiés du Rwanda à Kirundo mai 7, 2015 [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=17604 ]

    Burundi: La Cour Constitutionnelle accepte le 3ème mandat Nkurunziza mai 5, 2015[ http://burundi-agnews.org/justice/?p=17582 ]

    Burundi: Le Président suit de près le processus de rapatriement des Réfugiés mai 4, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=17568 ]

    Burundi/Elections 2015: La paix règne dans les 17 provinces – Gouvernement mai 3, 2015[ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=17557 ]

    Burundi/Justice : Faire la lumière sur le mouvement insurrectionnel avril 29, 2015 [ http://burundi-agnews.org/justice/?p=17455 ]

    Burundi: Les ambassadeurs africains à Bujumbura fâchés sur la French Media NetWork avril 28, 2015 [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=17440 ]

    Burundi: La French Media Network continue à maintenir la tension avril 27, 2015 [ http://burundi-agnews.org/uncategorized/?p=17390 ]

    Burundi: Le démantèlement de la RDC Congo et les élections democratiques de mai 2015 avril 25, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=17376 ]

    Burundi: L’ONU prend conscience des RR – les fameuses Rumeurs Radio avril 18, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=17281 ]

    Burundi: Le fâcheux acte pyromane du Haut Commissaire ONU aux Droits de l’Homme avril 18, 2015 [ http://burundi-agnews.org/uncategorized/?p=17276 ]

    Burundi: Démantèlement d’un réseau terroriste du MSD à Rumonge et à Bujumbura avril 16, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=17268 ]

    Burundi: Réaction contre les rumeurs sombres de l’ONU vis des Imbonerakure avril 16, 2015 [ http://burundi-agnews.org/uncategorized/?p=17255 ]

    Burundi/Elections 2015: Les dangereuses rumeurs radio font ravages et font fuir les Burundais avril 16, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=17250]

    Burundi: Vers la fermeture définitive de la Radio Publique Africaine RPA avril 3, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=17031]

    Burundi: L’Union Africaine vigilante sur la situation sécuritaire régionale mars 27, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=16844 ]

    Burundi/Sécurité: Une grande guerre se prépare à l’EST de la RDC CONGO mars 25, 2015 [http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=16821]

    Burundi-Sécurité: Une tension fictive entretenue depuis l’extérieur du pays mars 15, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=16691]

    Burundi: 2014 – L’Espace Médiatique (Espace Public) – Monopole des Bahima burundais février 27, 2015 [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=16403]

    Burundi: 2014 – La France est devenue la 1ère menace sécuritaire extérieure février 14, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=16038]

    Burundi – Complot: Derrière les 35 hommes armés tués venus de la RDC janvier 1, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=15555]

 

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 7 mai 2015

 

 

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[MINSP] Burundi : le gouvernement dénonce "une contestation terroriste"

Sécurité  02/05/2015 – Source AFP

 

Le gouvernement burundais a accusé samedi les auteurs des attaques à la grenade qui ont tué deux policiers la veille à Bujumbura d'être liés à la contestation contre un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, promettant de stopper des manifestations qualifiées d'entreprise terroriste.

 

« Les auteurs ont utilisé des grenades et des fusils, nous les lions à ceux qui disent manifester à Bujumbura, car ils considèrent la police, qui est en train de ramener la paix et la sécurité, comme leur ennemie », a dénoncé le ministre de la Sécurité publique, le général Gabriel Nizigama.

 

« On ne savait pas que ces manifestations cachaient une entreprise terroriste », a ajouté le général Nizigama, dans un enregistrement vidéo en langue nationale kirundi, diffusé devant la presse, promettant que les tueurs seraient arrêtés.

 

La police, en collaboration avec l'armée du Burundi, va tout mettre en oeuvre pour arrêter ce soulèvement, a-t-il assuré : « dès aujourd'hui nous ne verrons plus des manifestants, mais des malfaiteurs, des terroristes et même des ennemis du pays ».

 

Trois personnes, dont deux policiers, ont été tuées dans une double attaque à la grenade, suivie de tirs d'armes automatiques vendredi vers 19H30 à Kamenge, quartier périphérique nord-est de la capitale Bujumbura, selon un nouveau bilan de la police. Quasi-simultanément un grenade a été lancé contre des policiers dans le centre-ville.

 

Au total, 17 personnes dont 13 policiers ont aussi été blessés dans les deux attaques, selon la police.

 

Des observateurs doutent que des jeunes participant aux manifestations aient pu mener ces attaques, notamment celle de Kamenge, véritable opération commando dans un quartier épargné par la contestation, selon le récit fait à l'AFP par un témoin.

 

Le centre-ville est lui totalement interdit aux manifestants, contenus par la police dans les quartiers périphériques. Depuis dimanche dernier, le mouvement de contestation, émaillé de violents affrontements avec la police, agite la capitale burundaise en réaction à la désignation de M. Nkurunziza par son parti comme son candidat à la présidentielle prévue le 26 juin.

 

Les protestataires estiment inconstitutionnel un troisième mandat de M. Nkurunziza, élu en 2005 et réélu en 2010, ce que nient ses partisans, livrant une interprétation différente de deux articles de la Constitution.

 

Le général Nizigama a également accusé l'opposition et la société civile, d'aider les manifestants en leur donnant des vivres, de l'argent et même dans la confection de leurs plans d'action.

 

Nous demandons à la justice de les arrêter et de les juger pour que notre pays retrouve la paix et la sécurité, pour que les élections puissent avoir lieu (...) dans la paix et la sécurité, a insisté le ministre.

 

Les attentats de vendredi sont survenus peu après que le Collectif contre un 3e mandat, qui regroupe un millier d'associations de la société civile et les deux centrales syndicales du pays, ait annoncé une trêve de deux jours des manifestations. Il a appelé le président Nkurunziza à en profiter pour réfléchir et à renoncer à sa candidature d'ici lundi.

 

 

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[MINSP] Burundi : le conseil national de sécurité exige l'arrêt immédiat des manifestations

Sécurité  09/05/2015 – Source Xinhua

 

Le conseil national de sécurité (CNS) du Burundi exige l'arrêt immédiat des manifestations, a déclaré samedi à Bujumbura M. Gabriel Nizigama, ministre burundais de la Sécurité Publique.

 

Depuis le 26 avril dernier, le gouvernement burundais est en proie à un mouvement protestataire contre le 3ème mandat présidentiel du président burundais Pierre Nkurunziza. Les partis politiques d'opposition et les organisations de la société civile (OSC), reprochent au président Nkurunziza, d'avoir violé l'Accord d'Arusha pour la Paix et la Réconciliation d'Arusha (AAPRB) d'août 2000.

 

"Dans le souci de ramener la paix et la sécurité dans les zones touchées par cette insurrection, le CNS recommande à l'administration des communes touchées par le mouvement, de faire respecter scrupuleusement, la loi régissant les manifestations et réunions publiques, ainsi que le décret portant ouverture de la campagne électorale", a précisé le ministre Nizigama, lisant le compte-rendu d'une réunion que venait de tenir le CNS pour faire le point sur la situation politico-sécuritaire en cette période électorale.

 

Le CNS a ordonné la mise en place d'un comité de crise dans chaque commune, composée par des représentants de l'administration et des responsables des corps de défense et de sécurité. L'institution, a rapporté par ailleurs le ministre Nizigama, a recommandé la redynamisation des comités mixtes quadripartites (population-forces de l'ordre-administration territoriale-appareil judiciaire) et la restauration de l'autorité administrative.

 

En même temps, le gouvernement du président Nkurunziza a interdit aux populations résidant dans les localités touchées par les manifestations, de faire des rondes nocturnes.

 

Les corps de défense et de sécurité, a-t-il poursuivi, ont reçu aussi l'instruction de renforcer la sécurité des lieux de travail et des points névralgiques d'intérêt public et économique, faire le contrôle des mouvements de populations et de la régularité des étrangers et de récupérer toutes les armes détenues illégalement sur tout le territoire national burundais.

 

Toutefois, Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président du Front pour la Démocratie au Burundi(FRODEBU), a demandé, au nom des organisateurs du mouvement protestataire, de marquer une pause ce samedi pour se reposer et enterrer les personnes mortes à l'occasion des manifestations.

 

En revanche, il n'a rien donné aucune consigne aux manifestants sur leur comportement du dimanche 10 mai 2015, date à laquelle vont commencer officiellement les opérations de propagande électorale pour les législatives et les communales du 26 mai 2015.

 

Le Burundi organise également une élection présidentielle le 26 juin prochain, un scrutin qui pourrait voir la participation de la candidature controversée du président Nkurunziza, si jamais celui-ci ne désiste pas en cédant aux pressions nationales et internationales.

 

Signalons qu'un sommet des pays membres de l'East African Community(EAC), est prévu mercredi à Dar-Es-Salaam pour se pencher sur la nouvelle crise politico-sécuritaire burundaise consécutive à la désignation du président Nkurunziza pour un 3ème mandat présidentiel.

 

Le président Nkurunziza, a promis d'y participer personnellement, en réaction à l'invitation que lui avaient apportée jeudi dernier les ministres des Affaires Etrangères du Rwanda, de la Tanzanie et du Kenya.

 

 

 

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[MININT] Le gouvernement burundais condamne le meurtre par immolation d'un homme

Sécurité 07/05/2015 – Source Xinhua

 

Le gouvernement burundais a condamné les meurtres qui ont été commis dans le cadre des manifestations contre un troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza, en particulier celui d'un homme brûlé vif jeudi à Nyakabiga (photo), a déclaré une délégation gouvernementale en visite sur les lieux.

 

"Nous condamnons vivement cet acte criminel qui a eu lieu à Nyakabiga et dans d'autres communes urbaines. Nous appelons le peuple burundais à rester uni et nous appelons à la solidarité malgré les manifestations", a déclaré le ministre burundais de l'Intérieur, Edouard Nduwimana, qui dirigeait la délégation.

 

Il n'y a "aucune justification" possible pour le meurtre d'une personne, a-t-il souligné. "La vérité sera un jour révélée et les criminels seront jugés", a dit M. Nduwimana.

 

Dans le quartier de Nyakabiga, un jeune homme soupçonné d'être membre du groupe d'Imbonerakure, mouvement de la jeunesse du parti au pouvoir, a été brûlé vif, alors que des manifestants soupçonnaient qu'il était venu pour les espionner.

 

 

 

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[MINREX] Bujumbura dément la présence des éléments du FDLR au Burundi

Sécurité 07/05/2015 - Source Xinhua

 

Le gouvernement burundais rassure le gouvernement rwandais qu'aucun élément du Front Démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR; opposition armée rwandaise) ne se trouve sur le territoire burundais, selon un communiqué publié jeudi par le ministère burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale.

 

Le 4 mai, la ministre rwandaise des Affaires Etrangères, Louise Mushikiwabo, avait déclaré à Kigali que son gouvernement était préoccupé par les informations faisant état de la présence des éléments du FDLR et de la milice Interahamwe sur le sol burundais.

 

Les Interahamwe sont des miliciens de l'ancien parti rwandais " Mouvement Révolutionnaire National pour le Développement"(MRND), qui se sont fortement impliqués dans le génocide des tutsi rwandais d'avril à juillet 1994, faisant près d'un million de morts.

 

Dans ce communiqué, M. Daniel Kabuto, directeur de l'Information et de la Communication au ministère burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, a réaffirmé son attachement à la politique de bon voisinage et réassuré le Rwanda qu'aucun fauteur de troubles rwandais ne sera ni accepté, ni toléré sur le territoire burundais.

 

"Le gouvernement burundais Burundi réitère sa gratitude envers le gouvernement rwandais pour sa bonne collaboration avec les autorités burundaises dans les efforts visant à favoriser le retour des réfugiés et souhaite que la région et la communauté internationale dans son ensemble", souligne-t-on.

Il est à signaler que ces assurances du Burundi envers le Rwanda, interviennent au moment où des affrontements entre les manifestants anti-3ème mandat présidentiel de l'actuel chef d'Etat burundais Pierre Nkurunziza et ceux qui y sont favorables, ont déjà provoqué une dizaine de morts et une soixantaine de blessés selon la croix rouge du Burundi.

 

Par ailleurs, du fait de cette nouvelle crise politique consécutive à la désignation du président Pierre Nkurunziza pour un 3ème mandat présidentielle, 27 000 Burundais ont déjà fui au Rwanda, 11 000 en Tanzanie et 7 000 dans les localités d'Uvira et de Fizi à l'Est de la République Démocratique du Congo(RDC).

 

 

 

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[MINENS] Nouvelles locales du mercredi 06 mai 2015

@rib News, 06/05/2015  Education - La ministre de l’Enseignement primaire et secondaire fait savoir que le Concours national prévu ce jeudi devra avoir lieux même si certains parents avaient demandé qu’il soit relayé à une autre date suite aux incidents qui frappent le pays et surtout la ville de Bujumbura et ses environs. Rose Gahiru demande aux plutôt manifestants de donner un temps mort pour ces élèves surtout de la ville de Bujumbura afin qu’ils fassent ce test comme les autres. Elle promet que des solutions ont été envisagées dans le but de permettre à un plus grand nombre de ces élèves de se mesurer. Ainsi, ceux qui ont fui vers l’intérieur du pays peuvent se présenter aux centres de passation les plus proches de chez eux afin qu’ils puissent passer ce concours. Ceux qui sont loin ou à l’étranger doivent attendre dans les jours qui viennent tout en promettant que comme ces  élèves ne sont pas à l’origine de ces problèmes, ils devront être régularisés à leur retour au pays.

 

 

 

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[MINDEF] Burundi : Un ministre de la Défense sans ascendant sur les troupes ?

Politique  RFI, 19-05-2015

 

Burundi : le président Nkurunziza limoge son ministre de la Défense

 

Au Burundi, quelques jours après le coup d’Etat manqué, le président Pierre Nkurunziza serre la vis. Rentré vendredi à Bujumbura, le chef de l’Etat a remanié, ce lundi 18 mai, le gouvernement. Trois de ses ministres ont été remplacés.

 

Au ministère de la Défense, Emmanuel Ntahonvukiye, un civil, succède ainsi à Pontien Gaciyubwenge, tandis qu'au ministère des Affaires étrangères, Alain Aimé Nyamitwe remplace Laurent Kavakure. La ministre du Commerce, Virginie Ciza, est quant à elle remplacée par Irina Inantore.

Un ministre de la Défense issu de l’ancienne armée dominée par la minorité tutsie, un chef d’état-major issu de l’ex-rébellion hutue du CNDD-FDD aux affaires. Le pouvoir burundais avait veillé jusqu’ici à préserver à la tête de la nouvelle armée burundaise, paritaire entre Hutus et Tutsis, un certain équilibre entre ses deux principales composantes. Mais ce système bicéphale avait montré ses limites depuis le début des manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.

 

On savait le général Gaciyubwenge, jusqu'ici ministre de la Défense, en difficulté avec le camp présidentiel. C’est lui qui, le 2 mai dernier, avait contredit le ministre de la Sécurité publique, Gabriel Nizigama. Alors que celui-ci accusait les manifestants d’être des terroristes, voire des ennemis de la nation, le ministre de la Défense sortant appelait au respect des droits de tous les Burundais et surtout rappelait que l’armée était le rempart de la nation. Dès le lendemain, le général Gaciyubwenge avait été dédit par le chef d’état-major de l’armée. Le général Pontien Gaciyubwenge avait notamment réaffirmé la neutralité de l’armée.

 

Depuis, les contradictions s'étaient multipliées, et lundi matin, par exemple, deux unités de l’armée burundaise ont failli s’affronter dans le quartier de Musanga. La première voulait tirer pour disperser les manifestants et la seconde s’y est opposée.

 

Le président Nkurunziza a donc décidé de le limoger et de le remplacer par un civil, Emmanuel Ntahonvukiye, le premier depuis une cinquantaine d’années. Cet ancien magistrat est officiellement sans étiquette mais considéré comme plutôt proche du parti au pouvoir. Selon les analystes, il n’aura sûrement pas d’ascendant sur les troupes.

 

Autre changement d’importance, le remplacement de celui qui était ministre des Affaires étrangères, Laurent Kavakure, par Alain Aimé Nyamitwe, ambassadeur du Burundi à Addis Abeba auprès de l’Union africaine. Il est le frère du principal conseiller du président Nkurunziza, Willy Nyamitwe. Laurent Kavakure aurait été « mou » dans sa défense du gouvernement durant cette crise.

 

 

 

 

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[MINREX] [MINDEF] [MINCOMMERCE Le Président Nkurunziza limoge trois ministres

Politique APA, 18-05-2015

 

Bujumbura (Burundi) Le président Pierre Nkurunziza a démis de leurs fonctions lundi après-midi les ministres [Photos, de gauche à droite] de la Défense nationale, Pontien Gaciyubwenge, des Relations extérieures et de la coopération internationale, Laurent Kavakure, de même que celui du Commerce et de l’Industrie, Mme Marie Rose Nizigiyimana, a appris APA dans la capitale burundaise.

 

Le ministre Gaciyubwenge a été remplacé par Emmanuel Ntahomvukiye, jusque-là juge à la Cour spéciale des Terres et autres Biens, le premier civil à occuper ce poste.

 

Le département des relations extérieures est désormais occupé par Alain Nyamitwe (frère de Willy Nyamitwe, chargé de la communication du président), jusque-là ambassadeur du Burundi en Ethiopie et près de l’Union africaine tandis que le ministère du Commerce est désormais occupé par Mme Irina Inantore qui était juge au Tribunal de grande instance de Bujumbura.

 

Le ministre sortant de la Défense a été cité par les putschistes comme ayant lui-même participé à des réunions de préparation du putsch manqué du 13 mai. Il a été également caractérisé par des positions changeantes vis-à-vis de la crise actuelle.

 

Le général major Cyrille Ndayirukiye, numéro deux du putsch manqué, a dernièrement demandé à la justice d’organiser une confrontation entre lui et le ministre Gaciyubwenge.

 

Les opposants à la troisième candidature de NKurunziza trouvent que "ce remaniement montre que le président Nkurunziza a durci sa dictature".

 

 

 

 

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[MINFP] Burundi : appel à respecter le droit de ceux qui ne manifestent pas

Société   18/05/2015 – Source Xinhua

 

Une ministre burundaise a demandé lundi aux manifestants de respecter le droit de ceux qui ne manifestent pas, alors que les manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza est entrées dans la quatrième semaine.

 

"Nous leur demandons de respecter le droit de ceux qui ne manifestent pas. Qu'ils ne les empêchent plus de se représenter au travail, car cela est devenu le lot quotidien. Certains sont terrorisés, maltraités et refoulés pour qu'ils n'aillent pas au travail", a déclaré la ministre burundaise de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Mme Annonciatta Sendazirasa (photo), au cours d'un point de presse.

 

Les manifestations contre la candidature du président Nkuruniziza à la prochaine élection présidentielle, prévue le 26 juin, ont commencé le 26 avril , soit le lendemain de la désignation de Pierre Nkurunziza par son parti, le CNDD-FDD, de le représenter à la présidentielle.

 

Les manifestations ont emporté près d'une vingtaine de personnes, sans compter 12 militaires tués au cours du coup d'Etat avorté du 13 mai.

 

Leurs organisateurs ont juré de poursuivre les manifestations tant que le chef de l'Etat et son parti n'auront pas retiré cette candidature.

 

Mme Sendazirasa s'est également adressée aux fonctionnaires et agents de l'Etat qui participent aux meetings de campagne électorale de leurs partis politiques.

 

"Il est strictement interdit aux travailleurs d'exhiber au travail (...) tout signe distinctif lié à l'appartenance politique ", a-t-elle souligné.

 

La campagne électorale, commencée officiellement le 10 mai dernier, est perturbée par les manifestations contre le troisième mandat du président Nkurunziza.

Seuls trois partis battent jusqu'à présent leur campagne, à savoir le CNDD-FDD, le parti Union pour le Progrès National (UPRONA), et le Front National de Libération (FNL) dirigé par Jacques Bigirimana, proche du CNDD-FDD.

 

La campagne se clôture le 23 mai et les premiers scrutins, à savoir les communales et les législatives, sont programmés au 26 mai prochain, tandis qu'il est fort possible de reporter le calendrier électoral à cause de la situation agitée, selon les différentes parties prenantes dans ce processus électoral.

 

 

 

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[MININT] Burundi : suspension des rassemblements à cause des menaces des shebab

Sécurité 

 

@rib News, 18/05/2015 – Source Xinhua

 

Le ministre burundais de l'Intérieur, Edouard Nduwimana (photo), a appelé dimanche à une suspension des manifestations, le groupe islamiste radical somalien shebab ayant menacé d'attaquer les pays qui envoient des soldats en Somalie.

 

"Nous demandons la suspension des manifestations car il serait difficile de distinguer les insurgés shebab des autres manifestants en cas d'attaque des shebab", a déclaré M. Nduwimana dans un communiqué.

 

M. Nduwimana a également appelé les agences de sécurité à se tenir prêtes à contrer toutes attaques potentielles du mouvement.

 

Il a par ailleurs demandé aux leaders de tous les partis politiques de prendre les mesures nécessaires dans les rassemblements publics au cours de la campagne pour les élections législatives prévues le 26 mai.

 

Le président burundais Pierre Nkurunziza a déclaré dimanche lors d'une conférence de presse que les forces de sécurité et de défense du Burundi étaient prêtes à faire face à d'éventuelles attaques des insurgés shebab, qui menacent actuellement de s'en prendre aux pays participant à la Mission de l'Union africaine en Somalie.

 

Le Burundi, l'Ouganda et le Kenya figurent parmi les pays visés, a-t-il précisé.

 

Des manifestations sont organisées depuis trois semaines au Burundi au sujet de la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat présidentiel.

 

 

 

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[MINCOM] Report des élections : le pouvoir lâche du lest

Politique RFI, 18-05-2015

 

Burundi : gouvernement et Céni n'excluent plus un report des élections

 

Au Burundi, l'opposition et la société civile avaient demandé depuis plusieurs semaines un report des communales et législatives du 26 mai, notamment en raison des manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza qui paralysent la capitale Bujumbura, et aussi de la tentative de coup d'État de mercredi.

 

Le pouvoir et la commission électorale y avaient opposé une fin de non-recevoir jusqu'ici, mais depuis il y a eu les pressions de la communauté internationale. De quoi les faire changer d'avis.

 

Deux des principaux contributeurs, la Belgique et la Suisse, ont annoncé la suspension de leur aide. L’Union européenne, premier contributeur, serait dans le même cas, même si elle ne l’a pas annoncé officiellement et sa mission d’observation électorale vient de déclarer que les conditions n’étaient pas réunies aujourd’hui au Burundi pour des élections libres et transparentes.

 

Difficile dans ces conditions de ne pas lâcher du lest, et après le gouvernement, c’est au tour de la Céni d’envisager un report des élections dont le premier scrutin doit avoir lieu dans une dizaine de jours. « On essaie d’évaluer la situation pour voir ce qu’il faut faire, indique son porte-parole Prosper Ntahorwamiye, mais l’idée de faire glisser le calendrier pour les élections communales et des députés n’est pas exclue. »

 

La décision devrait être prise cette semaine, mais il ne fait plus guère de doute qu’on s’achemine vers un report de quelques semaines de manière à éviter toute vacance du pouvoir. En attendant, le gouvernement burundais a prévu un plan d’aide pour financer ces élections, comme le président Pierre Nkurunziza l’a annoncé vendredi dans un message à la nation : « Pour que les élections se déroulent normalement, il est nécessaire que tous les citoyens de ce pays contribuent très rapidement à l'organisation des élections. Toutefois, nous demandons à la communauté internationale de rester auprès du Burundi car si elle ne nous aide pas, elle aura ouvert la voie au chaos qui ne peut profiter qu'à ceux qui veulent prendre le pouvoir par la force », a déclaré Pierre Nkurunziza.

 

Mais la fin du message résonne comme un nouvel appel à l’aide lancé à la communauté internationale.

 

 

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[MINCOM] Burundi : le pouvoir exclut toute négociation sur la candidature de Nkurunziza

Politique  25/05/2015 – Source Xinhua

Burundi : pas de négociations sur les questions qui "sapent" les institutions constitutionnelles

 

Le gouvernement burundais exclut la possibilité de négocier des questions qui "tendent à saper" les institutions constitutionnelles du pays.

 

"Le gouvernement du Burundi tient à souligner qu'il est nécessaire de respecter les institutions constitutionnelles du Burundi. A cet égard, le gouvernement du Burundi ne négociera ni ne discutera des questions qui tendent à saper ces institutions. Ceci est la ligne rouge qui doit guider ceux qui cherchent à collaborer avec le gouvernement", a déclaré lundi Philippe Nzobonariba, secrétaire général et porte-parole du gouvernement sur les ondes de la radiotélévision nationale.

 

Cette position devrait servir de guide et de conseil à toutes les délégations étrangères qui cherchent à s'engager sur la piste d'une véritable solution à la situation qui prévaut dans le pays.

 

Il a notamment avancé les questions de souveraineté, de constitutionnalité et de primauté du droit qui régit la République du Burundi "qui ne peuvent être sujets à débat".

 

M. Nzobonariba a tenu ces propos un mois après le début de la vague de manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.

 

Le 25 avril, M. Nkurunziza a été désigné par son parti, le CNDD-FDD, comme candidat à l'élection présidentielle du 26 juin prochain.

 

Pour les partis de l'opposition et les organisations de la société civile impliqués dans les manifestations, la candidature du président Nkurunziza est à l'encontre de la Constitution et de l'Accord d'Arusha pour la Paix et la Réconciliation du Burundi de 2000.

 

Les manifestations ont causé beaucoup de morts et blessés. Une nouvelle victime a été enregistrée lundi lorsque la police a tiré sur les manifestants à Mugamba, dans la province de Bururi, rapporte la radio locale.

 

A Bujumbura, capitale, les policiers ont tiré en l'air pour disperser des manifestants qui tentaient d'aller au centre-ville. Dans le quartier de Kanyosha, des manifestants ont mis le feu à un minibus, a déclaré un témoin.

 

 

 

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[MINSAN] Burundi : 38 réfugiés retournent de Tanzanie avec le choléra

Santé 24/05/2015 – Source Xinhua

 

Au moins 38 réfugiés burundais sont rentrés de Tanzanie avec le choléra, a déclaré dimanche la ministre burundaise de la Santé publique et de la Lutte contre le sida, Sabine Ntakarutimana, sur les ondes de la Radiotélévision nationale burundaise.

 

"Les gens qui se rapatrient de la Tanzanie arrivent avec le choléra. On a déjà 38 cas cumulés dont 8 cas hospitalisés ici au centre de santé de Kabonga", a déclaré Mme Ntakarutimana, qui vient de rentrer du centre de santé de Kabonga de la commune de Nyanza-Lac, en province de Makamba (sud) où sévit le choléra.

 

Elle a fait savoir que trois personnes sont décédées de cette maladie dans le centre de santé de Kabonga.

 

Mme Ntakarutimana a affirmé avoir été informée que des réfugiés burundais étaient morts du choléra dans les camps de transit en Tanzanie.

Elle s'est réjouie de la présence des agents de la Croix-Rouge, de ceux de l'Unicef et de Médecins Sans Frontières (MSF) Belgique, qui aident dans la prévention contre le choléra.

 

Elle a indiqué que jusqu'à présent, on n'a pas de problème de prise en charge des malades.

 

La ministre burundaise a appelé la population locale ainsi que toute la population burundaise à respecter tous les règles d'hygiène pour prévenir de nouveaux cas.

 

 

 

 

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[MINSP] Burundi : Le pouvoir menace les fonctionnaires et les étudiants

Politique 22/05/2015 – Source Xinhua

 

Burundi : les fonctionnaires sommés de rejoindre le service et les étudiants de rependre la classe

 

Après quatre semaines de manifestations contre la candidature du président Pierre Nkurunziza à la prochaine élection présidentielle, le Conseil national de sécurité (CNS) du Burundi a demandé aux fonctionnaires de rejoindre le service et aux étudiants de reprendre la classe.

 

"Les fonctionnaires qui n'auront pas rejoint le service à partir du 1er juin 2015 seront automatiquement remplacés", a déclaré le ministre de la Sécurité publique et membre du CNS, Gabriel Nizigama (photo), dans un communiqué daté du 22 mai.

 

Il a accusé certains fonctionnaires de s'arroger le droit de s' absenter de leurs services alors que leurs collègues résidant dans les mêmes quartiers touchés par les manifestations se présentent régulièrement à leurs postes d'attache.

 

Il a aussi appelé les étudiants de l'Université du Burundi et à certains autres élèves du secondaire participant aux manifestations à regagner les homes universitaires et les établissements scolaires.

 

Le CNS a demandé aux organisateurs de ces manifestations à respecter les droits de l'enfant surtout celui relatif à l’éducation.

 

Dans le communiqué, le CNS a également sommé ceux qui ont volé des armes dans le Bureau spécial de recherche (BSR), la Police spéciale de roulage (PSR), le Commissariat général de la police judiciaire et dans certains postes de police, en profitant du coup d'Etat du 13 mai, de les remettre dans un délai de trois jours.

 

Selon le CNS, les organisateurs des manifestations en cours ont un plan préparé depuis longtemps contre les institutions actuelles au Burundi.

 

 

 

 

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[MINJUS] Burundi/Justice: Publication de l'enquête de la Commission sur l'attaque de Cibitoke - décembre 2014

A Bujumbura, il y a quelques semaines en avril 2015,  a été rendu publique le rapport de la Commission d'enquête sur les allégations d'exécution des combattants  capturés lors des combats qui se sont déroulés dans les communes  Murwi et Bukinanyana en province de Cibitoke.

Contrairement à un rapport de Human Right Watch, reposant sur les déclarations -mensongères- de l'APRODH ( ONG burundaise des Droits de l'Homme, financée par des lobbies européens et américains), les combats opposaient strictement les Militaires du Burundi FDN et des rebelles ou combattants venus de la RDC Congo dont jusqu'aujourd'hui on ne connaît pas encore l'identité.

La commission d'enquête n'a été informé d'aucun blessé ou victimes civiles burundaises dans les rangs des IMBONERAKURE ou des autorités administratives, ces derniers accusés sévèrement par HRW notamment. Seul des militaires et des rebelles ont été blessés ou trouvés la mort. Les mensonges de HRW et de l'APRODH tombent à l'eau.

La majorité des rebelles ou combattants morts l'ont été lors des affrontements avec la FDN ( l'armée burundaise) contrairement aux mensonges du rapports de Human Right Watch.

Le bilan est  1 cas d'un militaire capturé par les combattants et exécuté, puis  3 cas d'exécutions, commis par 3 policiers.  Ces crimes  constituent une violation des Droits de l'Homme relatifs aux conflits armées à caractères non international. Les dossiers des 3 policiers accusées sont actuellement jugés au Tribunal de Grande Instance de Cibitoke pour meurtre. Le dossier du militaire capturé tué est  lui ouvert...

Voici le rapport :  http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/05/bdi-enquete-burundi-attaquecibitokedecembre2014.pdf

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 21 mai 2015

 

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[MININT] Burundi:  Plus de 4.000 réfugiés du Rwanda rentrent chez eux à Kirundo

En communes Busoni et Bugabira, de la province de KIRUNDO,  ce lundi 4 mai 2015, M. Révérien Nzigamasabo, gouverneur de Kirundo, a informé l'opinion nationale et internationale que plus de 4000 personnes Burundais, réfugiés au Rwanda ces derniers jours,  étaient retournées  chez eux au Burundi.

Le Président du Burundi a demandé aux autres citoyens de Kirundo de bien les accueillir en vue de les réconforter.

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 7 mai 2015

 

 

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[MINJUS] Burundi : le patron d'un média privé convoqué au Parquet en lien avec le putsch manqué

Justice  21/05/2015 – Source AFP

 

Innocent Muhozi (photo), le patron de Radio-Télé Renaissance, média privé détruit durant le coup d'Etat manqué au Burundi les 13 et 14 mai, est convoqué vendredi au Parquet de Bujumbura "pour enquête" dans le dossier lié à la tentative de putsch, a-t-il annoncé jeudi à la presse.

 

Renaissance, comme les radios RPA - la plus écoutée du pays -, Insanganiro et Bonesha, n'émettent plus depuis la destruction de leurs locaux et d'une partie de leur matériel durant la tentative de coup, lors duquel elles avaient relayé l'annonce de la destitution du président Pierre Nkurunziza par le chef du putsch, le général Godefroid Nyombare.

 

Innocent Muhozi a indiqué jeudi à des journalistes que le motif de sa convocation, reçue jeudi après-midi, était simplement "pour enquête". Il a précisé que le numéro de dossier était celui de la tentative de coup d'Etat et qu'il hésitait à se rendre au Parquet.

 

"Je voulais me rendre à la convocation, mais je reçois des messages inquiétants", a expliqué M. Muhozi. "On peut me dire que j'ai diffusé le message de Godefroid (Nyombare) donc que j'ai participé au putsch. Ca veut dire que dès demain, je peux aller en prison et je n'ai pas du tout envie d'aller en prison".

 

M. Muhozi n'a pas exclu que cette convocation soit liée à l'enquête sur l'attaque des quatre médias indépendants et de la radio Rema, réputée proche du parti présidentiel CNDD-FDD, également détruite.

 

"Tous mes collègues sont en fuite", a souligné M. Muhozi, "les patrons d'Isanganiro, RPA, Bonesha, ils ne sont plus là" à Bujumbura.

 

La RPA avait été fermée par les autorités bien avant le coup, et les émetteurs en province de Renaissance, Bonesha et Insanganiro coupés, ces quatre stations - les quatre principaux médias d'information indépendants au Burundi - étant accusés de relayer les appels aux manifestations contre un troisième mandat du président Nkurunziza qui secouent Bujumbura depuis le 26 avril.

 

Les locaux de Renaissance, Bonesha, RPA et Isanganiro restent bouclés par la police - "à des fins d'enquête", selon la présidence burundaise qui a dans le même temps assuré que ces stations pouvaient réémettre.

 

"La présidence a fait semblant de condamner, elle a dit que nous pouvons recommencer à émettre quand nous voulons, mais c'est une vaste blague", avait dénoncé mardi M. Muhozi, interdit d'accès à ses locaux.

 

Le président Nkurunziza "a ordonné au ministère public une enquête urgente sur le rôle de tous les médias privés dans la crise, sur une évaluation des dégâts subis (par les médias) et l'identification des auteurs de ces dégâts", avait répondu le conseiller en communication du chef de l'Etat, Willy Nyamitwe, pour justifier la fermeture des radios attaquées.

 

 

 

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[MINENS] Burundi: 212.538 écoliers élèves ont passé le concours national 2014-2015

 

Au Burundi, ce jeudi 7 mai 2015, 212.538 élèves ont passé le concours national 2014-2015.bdi-concoursnationale-burundi-mai2015c

Le concours national s'est bien déroulé sur l'ensemble du territoire national. Il a fallu toutefois, pour les organisateurs,  se donner un peu plus dans les communes de Mukike et Mugongomanga en province de Bujumbura rural, et bien entendu  dans les quartiers de Ngagara,Musaga et Cibitoke en Mairie de Bujumbura .  Par exemple,   certains centres de concours situés dans ces 4 quartiers des 3 communes de la mairie de Bujumbura  où se déroule les manifestations,  ont été déplacés vers d’autres centres. C’est le cas des quartiers Musaga I et III en commune de Muha, le quartier Nyakabiga en commune de Mukaza et  le quartier Cibitoke en commune de Ntahangwa.  L'Etat avait aussi prévu des possibilités  pour les enfants qui avaient  fui,  à cause des Rumeurs Radio et des casseurs délinquants drogués, de pouvoir passer leur concours dans des centres situés près de leur lieu de refuge.

Du côté de l'Etat, et particulièrement du Ministère de l’Enseignement primaire et secondaire, on était satisfait de la journée. Pour le gouvernement du Burundi, cela démontre à qui veut l'entendre que le pays est en sécurité sur tout le territoire.

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 7 mai 2015.

 

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[MINCOM] Burundi: L'Etat fait le point de la crise actuelle - mai 2015

 

A Bujumbura, le jeudi 21 mai 2015,  M. Philippe NZOBONARIBA, Secrétaire Général et Porte-parole du Gouvernement, faisait le point sur la crise que vit actuellement le Burundi, qui est en pleine campagne électorale 2015.

 

Le très populaire président Africain du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre aux Travaux de Développement Communautaires (TDC)Petit résumé pour comprendre ce qui se passe actuellement au Burundi ?Le très populaire président Africain du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre aux Travaux de Développement Communautaires (TDC) http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=6749

 

    Burundi: Pourquoi y a t’il une Crise au Burundi ? mai 25, 2015 http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=6749

    Burundi: Pourquoi y a t’il des gens qui manifestent au Burundi ? mai 22, 2015 http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=18093

    Burundi: Qui sont les leaders de ces manifestants violents anti 3ème mandat ? mai 23, 2015 http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=18144

    Burundi: Qui sont les manifestants anti-Nkurunziza ou NON AU 3EME MANDAT ? mai 25, 2015 http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=18233

    Burundi: Pourquoi y a t’il des réfugiés burundais en Tanzanie, au Rwanda, et en RDC ? mai 22, 2015 http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=18099

    Burundi: Pourquoi y a t’il un conflit entre les média privés et l’Etat ? mai 23, 2015 http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=18198

    Burundi: Doit on arrêter le processus électoral en cours au Burundi ? mai 22, 2015 http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=18120

 

Voici le Communiqué du Gouvernement du Burundi  :

 

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Le Gouvernement du Burundi apprécie les préoccupations de la Communauté Internationale et de la Région sur la crise que traverse le pays. Le Gouvernement constate que, même avant la crise actuelle, le Burundi avait été l’année dernière l’objet de discussions au Conseil de Sécurité de l’ONU plus de fois que d’autres pays confrontés à des conflits et des crises humanitaires.

Des rapports ont été publiés pour diaboliser le Gouvernement du Burundi, et ces rapports ont maintenant évolué avec les médias internationaux et des agents étrangers qui encouragent et soutiennent ouvertement les rumeurs accompagnées de manifestations violentes dans quelques quartiers de la capitale burundaise, provoquant ainsi un exode de réfugiés vers les pays voisins, surtout en provenance des zones frontalières.

 

La récente tentative de coup d’état a joué énormément dans ce complot et avait pour objectif de faire en sorte qu’il y ait un Gouvernement de transition au Burundi longtemps réclamé par les organisateurs des manifestations.

Malgré ces tentatives que seule l’histoire jugera, le Burundi a, en tant que membre responsable de la Communauté Internationale, ouvert ses portes à tous ceux qui souhaiteraient de bonne foi découvrir la vérité. Le Gouvernement réaffirme que les faits sur le terrain contredisent ces rapports qui inspirent les médias internationaux et qui façonnent malheureusement l’opinion internationale et régionale.

 

Le Gouvernement du Burundi est toutefois profondément préoccupé par l’activité diplomatique en cours qui tend à saper, et dans une large mesure, à dénigrer les institutions républicaines et constitutionnelles du Burundi. Le Gouvernement regrette que certaines délégations d’Envoyés spéciaux et des Comités d’Éminentes Personnalités dépêchés par la communauté internationale pour aider à trouver des solutions à la crise actuelle, débarquent au Burundi avec des idées et des recommandations préconçues sans se donner la peine de vérifier les faits sur le terrain.

 

A cet égard, le Gouvernement du Burundi souhaite faire connaître sa position sur différents aspects de la crise qui devrait servir de guide et de conseil à toutes les délégations qui cherchent à s’engager sur la piste d’une véritable solution à la situation qui prévaut dans le pays. Sur ce, le Gouvernement tient à souligner que, bien qu’il apprécie les conseils de tous ceux qui sont préoccupés par la situation, certaines questions qui touchent à la souveraineté, la constitutionnalité et la primauté du droit qui régit la République du Burundi ne peuvent être sujets à débat. La position suivante devrait donc servir de guide :

 

(a) La candidature du Président Nkurunziza.

Le Gouvernement du Burundi tient à souligner qu’il est nécessaire de respecter les Institutions Constitutionnelles du Burundi. A cet égard, le Gouvernement du Burundi ne négociera ni ne discutera des questions qui tendent à saper ces institutions. Ceci est la ligne rouge qui doit guider ceux qui cherchent à collaborer avec le Gouvernement. Le Président Nkurunziza a réaffirmé que s’il venait à être élu par le peuple en vertu de la Constitution, ce sera son dernier mandat.

 

(b) Les Manifestations

La vérité sur ces manifestations doit être clarifiée. Pour le Gouvernement ces manifestations qui sont parrainés, touchent une petite partie de la population et sont limitées à quatre (4) quartiers de la capitale Bujumbura. Il apparaît clairement que les manifestants ont reçu des instructions pour créer la violence ayant pour but de provoquer une réaction violente du Gouvernement, et ce dernier est conscient de ce piège et ses services ont fait preuve de retenue, malgré la mort de policiers et militaires et de nombreux blessés.

 

(c) Les médias

Jusqu’au déclenchement des manifestations, le Burundi a connu un espace médiatique le plus libre et le plus ouvert de la région où les Burundais expriment librement leurs points de vue sur les nombreuses stations de radio privées et sur tous les sujets. Cependant, avec la crise actuelle, les professionnels des médias ont abusé de cette liberté lorsque les radios sont devenues des agents vecteurs de l’insurrection en propageant les rumeurs les plus alarmistes dans le pays. Toutefois, le Gouvernement est en train de travailler avec toutes les parties prenantes pour élaborer ensemble un code de conduite qui sera respecté par les entreprises de presse et les journalistes, en particulier pendant le processus électoral et en ce moment de crise.

 

(d) Le processus électoral

Le Gouvernement du Burundi estime que c’est seulement à travers le processus démocratique basé sur les élections tous les cinq ans que le peuple burundais peut se choisir librement ses dirigeants. La voix de la majorité silencieuse qui n’est pas dans la rue pour manifester devrait avoir sa place et être entendue à travers les urnes. Le Gouvernement apprécie la décision de la Commission Electorale de reporter les élections législatives et communales, comme cela a été demandé par les diverses parties prenantes comme les partis politiques, les candidats indépendants, les confessions religieuses, la Région et la Communauté Internationale.

 

(e) Appui au processus électoral

Le Gouvernement du Burundi apprécie le soutien reçu jusqu’à présent des différents partenaires, les Gouvernements amis et les organisations internationales pour la tenue des élections. Toutefois, pour imprégner la culture démocratique de la tenue d’élections périodiques au Burundi, le Gouvernement a la latitude de demander un soutien supplémentaire, et faire en sorte que les élections aient lieu avec les ressources limitées à sa disposition.

 

(f) Les réfugiés

Les réfugiés qui fuient vers les pays voisins sont des Burundais. Le Gouvernement du Burundi est donc préoccupé par leur bien-être plus que n’importe qui d’autre. La genèse de cette crise découle plus de la peur pour certains de ce qui leur est arrivé en 1993 que la situation qui prévaut actuellement En 1993, les réfugiés qui ont fui vers la Tanzanie avaient été victimes d’atrocités commises par l’armée burundaise. Les auteurs de ce massacre sont bien connus. Les craintes et les cicatrices ne sont pas encore guéries. Les réfugiés qui vont en République démocratique du Congo (RDC) sont des rapatriés récents qui ont peur d’être la cible comme étant des membres des Interahamwe (FDLR). La récente attaque contre un innocent par des manifestants l’accusant d’être un Interahamwe présumé a contribué à cette crainte. Les réfugiés qui vont au Rwanda se sont laissé convaincre que la crise électorale va conduire à un conflit tribal et qu’ils seront les premiers cibles des prétendus Interahamwe. Toutes les rumeurs qui ont déclenché cette panique ont été sans aucun doute l’œuvre des agents étrangers, de l’opposition et de la société civile et relayées par certains médias.

 

(g) Le dialogue

Le Gouvernement du Burundi est ouvert au dialogue avec tous les Burundais surtout, comme d’habitude, dans le cadre du Forum des Partis politiques, avec le soutien de la Communauté Internationale et les pays de la Région sur la gestion future de la crise actuelle. Un tel dialogue doit tenir compte de la position du Gouvernement. Déjà, sous les auspices de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU et de l’Union Africaine, ce dialogue est en cours. Le Gouvernement recommande cependant que la voix de la majorité des autres citoyens, les Burundais qui résident dans les milieux ruraux soit prise en compte. L’ONU, l’EAC, la CIRGL et l’UA doivent envoyer des missions d’enquête dans les zones rurales du Burundi, où la grande majorité des Burundais vivent, et ne pas concentrer leur attention et fonder leur opinion sur les avis des quelques manifestants, d’une société civile biaisée, et des partis de l’opposition dont les dirigeants restent principalement à Bujumbura.

 

(h) La tentative de putsch

Le Gouvernement regrette la tentative de coup d’Etat qui a eu lieu, entraînant la mort d’un nombre de Burundais. Le Gouvernement apprécie le soutien de la Communauté Internationale et les organisations régionales qui ont rapidement condamné cette tentative et qui ont appelé au respect des institutions constitutionnelles. Le Gouvernement est déterminé à veiller à ce que les auteurs du putsch qui ont été arrêtés soient jugés de façon équitable, et demande aux fugitifs de se rendre, car ils seront traités équitablement conformément à la loi.

 

(I) Le rôle de la Communauté Internationale et de la région

Le Gouvernement demande à la Communauté Internationale et à la région de jouer le rôle suivant afin d’aider à résoudre la crise :

 

    i. Soutenir un processus électoral inclusif et exhorter les partis qui ont présenté des candidats à participer pleinement aux élections. Le Gouvernement lui-même s’engage à assurer l’égalité de chances et la sécurité pour tous les candidats.

    ii. Envoyer des missions d’enquête dans les zones frontalières d’où proviennent les réfugiés pour déterminer la cause réelle de l’exode.

    iii. Inciter les pays voisins à contribuer positivement à la paix et la stabilité au Burundi, et de faciliter le retour des réfugiés afin qu’ils puissent jouir de leurs droits civiques de voter, car en effet, plus de 99% du territoire national connaît la paix et la sécurité.

    iv. Respecter les Institutions Constitutionnelles du Burundi ainsi que les délais constitutionnels prévus en ce qui concerne le processus électoral.

    En effet, en ce qui concerne le calendrier de l’élection présidentielle, le Gouvernement informe l’opinion nationale et internationale que la date reste inchangée. En fait, la Constitution et le Code électoral prévoient que "l’élection du Président de la République a lieu un mois au moins et deux mois au plus avant l’expiration du mandat du Président de la République." (Article 103 de la Constitution). Il convient donc de rappeler que la prestation de serment du Président de la République ne peut pas aller au-delà du 26 Août 2015.

    v. Envoyer des missions d’observation pour évaluer le climat et la conduite de la tenue des élections.

    vi. Persuader ceux qui parrainent et encouragent les manifestations pour que le mouvement s’arrête, afin de permettre la tenue d’élections dans les quatre quartiers de la Mairie de Bujumbura, bastion de l’insurrection.

 

Fait à Bujumbura, le 22 mai 2015 /  Le Secrétaire Général du Gouvernement et Porte-parole du Gouvernement

Philippe NZOBONARIBA.-

 

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DAM, NY, AGNEWS, le mardi 26 mai 2015

 

 

 

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JUIN 2015

 

 

 

[MINCOM] Le gouvernement burundais se réjouit la décision du sommet de l'EAC

Politique  01/06/2015 - Source Xinhua

 

Le gouvernement burundais a accueilli favorablement la résolution du sommet de la Communauté Est-Africaine (EAC) tenu dimanche à Dar es Salaam, qui recommande de reporter d'un mois et demi les élections au Burundi.

 

"Le gouvernement accueille favorablement la résolution du sommet dans ce sens qu'elle recommande un report des élections pour une période d'un mois et demi pour permettre aux différents protagonistes dans ce conflit lié au mandat et à la possibilité des élections apaisées de s'amender", a déclaré sur les ondes de la radiotélévision nationale burundaise Philippe Nzobonariba, secrétaire général et porte-parole du gouvernement.

 

Il s'est réjoui que cette période proposée n'entraîne pas la création d'un vide institutionnel et a indiqué qu'il revient à la Cour constitutionnelle de mettre en exécution cette recommandation du sommet.

 

Il a également fait savoir qu'il revient à cette même Cour et à d'autres mécanismes juridiques prévus par la Constitution et d' autres lois burundaises pour remplacer deux commissaires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

 

Spes-Caritas Ndironkeye, vice-président de la CENI, et Illuminata Ndabahagamye, commissaire chargé des finances et de l'administration de la commission, deux des cinq membres de la Commission, ont démissionné et fui le pays pour des raisons liées au processus des élections, raisons qui n'ont pas été officiellement révélées.

 

Le départ entrave le fonctionnement de la CENI puisque toute sa décision doit être prise en présence des 4/5ème des membres.

 

A la question de savoir pourquoi le sommet de Dar es Salaam n'a pas abordé le problème du troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, qui est à l'origine de la crise que traverse le Burundi depuis le 25 avril dernier, M. Nzobonariba a indiqué que " les chefs d'Etat savent que cette question a été vidée par la Cour constitutionnelle qui s'est prononcée en faveur du président Pierre Nkurunziza, raison pour laquelle la question ne devrait pas être à l'agenda de ce sommet".

 

Le Burundi doit tenir les élections législatives et communes le 5 juin et le scrutin présidentiel le 26 juin.

 

 

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[MININT] Nouvelles locales du mardi 09 juin 2015

@rib News, 09/06/215 Politique

- Au cours de la présentation du nouveau calendrier électoral ce lundi, qui avait été boycotté par l’opposition et la société civile burundaises, le ministre de l’intérieur a annoncé que les membres de la CENI qui ont démissionné seront remplacés.

Edouard Nduwimana (photo) a assuré que le gouvernement fera tout ce qu’il peut faire pour combler ce vide. Il estime que cela va permettre de rétablir la confiance au sein des politiciens et un bon déroulement des élections.

 

 

 

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[MINCOM] Bujumbura persiste et signe : le 3è mandat de Nkurunziza est non négociable

Politique  09/06/2015 – Source AFP

 

La candidature du président burundais Pierre Nkurunziza (photo) à un troisième mandat, contestée depuis fin avril par la rue à Bujumbura, est non négociable, a souligné mardi le porte-parole et secrétaire général du gouvernement burundais, Philippe Nzobonariba.

 

M. Nzobonariba a par ailleurs affirmé qu'une fois formellement adopté, le calendrier proposé lundi soir par la Commission électorale (Céni) reportant à nouveau les législatives, communales et présidentielle, serait le dernier, et qu'il n'y aurait pas d'énième report des scrutins.

 

« Le gouvernement du Burundi, s'il remercie ceux qui veulent nous aider à trouver des solutions à la crise que traverse notre pays, rappelle avec force qu'il y a des sujets qui ne peuvent pas faire l'objet de débats », a-t-il déclaré dans un message diffusé sur les ondes nationales.

 

« En ce qui concerne la candidature du président Nkurunziza, (...) le respect et l'indépendance des institutions prévues par la Constitution sont intouchables (...) C'est pourquoi (...) cette décision est non négociable », a-t-il poursuivi.

 

Un conseiller à la présidence avait assuré début juin que le 3e mandat n'était pas un sujet tabou et appelé l'opposition à un dialogue franc et constructif. Celle-ci s'était dit prête à reprendre des discussions avec le pouvoir.

 

M. Nzobonariba a également souligné mardi qu'une fois fixées les nouvelles dates des scrutins, le calendrier serait définitif et qu'il n'y aura pas d'énième report des élections.

 

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a proposé lundi d'organiser le 26 juin les législatives - initialement prévues le 26 mai et repoussées une première fois au 5 juin sous pression internationale - et de reporter la présidentielle du 26 juin au 15 juillet.

 

« Ce calendrier, c'est la limite maximale sans qu'on tombe dans l'inconstitutionnalité », a déclaré M. Nzobonariba mardi, rappelant que le président élu devait constitutionnellement prêter serment au plus tard le 26 août.

 

« Ce calendrier n'a pas encore été adopté, mais (...) aucun gouvernement responsable n'accepterait de tomber dans l'inconstitutionnalité », a-t-il ajouté excluant implicitement toute marge de manœuvre.

 

L'opposition et la société civile ont dénié mardi toute légitimité à la Céni depuis le départ de deux de ses cinq membres qui ont fui le pays et estimé que les conditions pour des scrutins crédibles n'étaient pas réunies, posant parmi divers préalables, l'abandon de la candidature de M. Nkurunziza.

 

Bujumbura et plusieurs localités de province sont le théâtre de manifestations quasi-quotidiennes depuis le 26 avril. La répression policière et les violences liées à la contestation ont fait une quarantaine de morts.

 

Quelque 100.000 Burundais ont trouvé refuge à l'étranger fuyant les intimidations et la crainte de violences à grande échelle, dans un pays à l'histoire marquée par les massacres entre hutus et tutsis et où la longue guerre civile (1993-2006) continue de hanter les esprits.

 

« La grande majorité a fui à cause des rumeurs terroristes propagées par des politiciens qui ne veulent pas des élections, aidés par certains étrangers, ainsi que par certaines ONG qui veulent faire retomber le Burundi dans le chaos, le tout amplifié par les médias », a estimé M. Nzobonariba.

 

 

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[MININT] Burundi/Elections 2015:  Atelier sur l’observation électorale

A Bujumbura, ce lundi 22 juin 2015, le ministère de l’Intérieur a organisé  un atelier à l’intention de certains de ses cadres et agents, sur l’observation électorale pour des élections transparentes, justes, équitables, inclusives et apaisées, à travers son programme d’éducation et de formation patriotique.

Ces agents seront aux côtés des membres de la CENI dont ceux de la société civile et des observateurs étrangers.

Pour M. Térence Mbonabuca, directeur général de l’Administration du territoire au ministère de l’intérieur, cet atelier se voulait préparer les observateurs du Ministère de l'Intérieur à ce rendez vous pour ces 3èmes  élections démocratiques successives au Burundi  depuis 2005 qui commencent ce lundi 29 juin 2015.

DAM, NY, AGNEWS, le mardi 23 juin 2015

 

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[MININT] Burundi : la CENI propose un nouveau réaménagement électoral

Politique  08/06/215 - Source Xinhua

 

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burundi a proposé lundi soir un nouveau calendrier électoral, selon lequel les élections législatives et communales se tiendront le 26 juin, le scrutin présidentiel le 15 juillet et l'élection des sénateurs le 24 juillet.

 

La CENI a avancé le nouveau calendrier plus d'une semaine après que la Communauté est-africaine (EAC), dont le Burundi est membre, eut appelé le pays en proie à une crise politique depuis fin avril à reporter les élections de 45 jours, dont la présidentielle prévue le 26 juin.

 

Selon Pierre-Claver Ndayicariye, président de la CENI, le réaménagement électoral tient compte des dates de fin des mandats pour les institutions élues en 2010, à savoir le 8 juillet pour les conseils communaux, le 9 août pour l'Assemblée nationale et le Sénat et le 26 août pour le président de la République.

 

"Ces échéances de fin de mandats des institutions élues en 2010 sont des dates rouges servant de boussole en faveur et de la stabilité du Burundi, car au-delà de ces dates, le Burundi tombera dans un vide institutionnel", a-t-il souligné.

 

Le ministre burundais de l'Intérieur Edouard Nduwimana a déclaré pour sa part que dans le souci de créer un environnement favorisant le retour de la confiance entre les différentes parties au processus électoral, le gouvernement allait suspendre l'exécution des mandats d'arrêt lancés à l'endroit des organisateurs des manifestations contre le 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza.

 

Il a également appelé les organisateurs des manifestations à arrêter le mouvement de protestation, qui a commencé fin avril.

 

A propos d'une autre recommandation de l'EAC relative au désarmement des jeunes affiliés aux partis politiques, M. Nduwimana a indiqué que le gouvernement vient d'instruire la commission nationale chargée du désarmement de récupérer toutes les armes endéans deux semaines.

 

Le gouvernement burundais a pris l'engagement de sécuriser physiquement les leaders de "l'opposition radicale", a-t-il dit par ailleurs.

 

Par ailleurs, en vue de combler le vide laissé par la démission de deux commissaires de la CENI, le gouvernement a consulté les partis politiques de l'opposition en vue d'améliorer le climat de confiance entre les parties prenantes au processus électoral.

 

La vice-présidente de la CENI, Spès-Caritas Ndironkeye, et le commissaire chargée des Finances, Illuminata Ndabahagamye, ont officiellement annoncé leur démission le 1er juin, en justifiant leur décision par le fait que le contexte politico-sécuritaire actuel du pays ne permet pas d'organiser des élections crédibles.

 

 

 

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[MINREX] Burundi : le gouvernement regrette la récusation de Saïd Djinnit

Diplomatie RFI, 06-06-2015

L'opposition burundaise avait demandé jeudi la récusation du médiateur de l’ONU Saïd Djinnit. Le ministre des Affaires étrangères du Burundi, Alain Aimé Nyamitwe (photo), dit regretter cette décision car il craint que cela retarde le dialogue entre les acteurs de la crise burundaise.

« C’est regrettable comme réaction en ce moment crucial du dialogue au lendemain du sommet de Dar es Salaam qui avait félicité Saïd Djinnit pour son travail, que l’opposition décide de le récuser, réagit Alain Aimé Nyamitwe. Cela retarde complètement le processus. »

Le ministre indique qu'il n’avait « pas d’a priori concernant Saïd Djinnit ». « Mais ceci dit, dans tout travail de médiation, il y a des préalables, souligne-t-il. Il faut que toutes les parties s’entendent sur le facilitateur. Si une partie n’approuve pas le médiateur, c’est très clair qu’on doit trouver quelqu’un d’autre. Pour nous, il y a lieu de se poser quelques questions, notamment pourquoi eux qui avaient demandé le dialogue, pourquoi eux qui avaient demandé que ce soit Djinnit qui soit le facilitateur, décident finalement, et surtout en ce moment-ci, de le récuser. »

Ban Ki-moon, de son côté, fait savoir par la voie de son porte-parole qu'il soutient son envoyé spécial pour les Grands Lacs.

Mathias Gillmann,Porte-parole de Ban Ki-moon: « Le secrétaire général réaffirme sa pleine confiance et son soutien à son envoyé spécial. »

 

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[MINSECUSOC] Burundi: Création de l'Office Burundais de l'Emploi et du Fonds d’Appui à la Protection Sociale

A Bujumbura, ce jeudi 25 juin 2015, Mme Annonciata SENDAZIRASA, ministère en charge de la sécurité sociale, vient de créer l’OBEM (Office Burundais de l'Emploi ) et le FAPS ( Fonds d’Appui à la Protection Sociale).

L'OBEM aura pour mission de contribuer à l’élaboration des stratégies de mobilisation des partenaires et des ressources pour la promotion et la création de l’emploi, en mettant l’accent sur les vulnérables.

Le FAPS s'occupera de l’accès aux soins de santé essentiels et sur l’accès aux revenues pour les personnes en âges actifs se trouvant dans l’incapacité de gagner un revenu suffisant.

Par la création de ces 2 structures, le Burundi montre qu'il est un pays qui se soucie du bien être de ses citoyens.

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 25 juin 2015

 

 

 

 

 

 

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JUILLET 2015

 

 

 

[MININT] Burundi: Plus de 27.000 Réfugiés originaires de Makamba sont rentrés

A Bujumbura, ce mardi 28 juillet 2015, le député M. Gilbert Nduwayo de la province de Makamba et le gouverneur de cette même province, ont informé l'opinion publique nationale et internationale que plus de 27.000 citoyens burundais qui avaient fui le pays ( Réfugiés ) en provenance de Makamba, à cause des Rumeurs Média qui leur ont fait peur,   sont rentrées.

Les élections démocratiques 2015 au Burundi ont été perturbés par une tentative de renversement du pouvoir organisée par les USA, la France et  Belgique. La Révolution de Couleur au Burundi à la sauce Burkina Faso que ces pays ont tenté entre avril et mai 2015 a échoué. Elle a causé la mort de près de 100 burundais ( lors des manifestations et des violences organisés par des jeunes payés dans 4 quartiers de Bujumbura ) et l'exode de dizaines de milliers de citoyens - pris d'une peur soudaine - à cause des Rumeurs Média issues d'une guerre médiatique occidentale déséquilibrée à outrance contre le Burundi. La justice burundaise communiquera incessamment à la presse  et aux instances judiciaires internationaux compétentes les conclusions de son enquête, en demandant que justice soit faite pour le Burundi. Il s'agit de pouvoir prévenir d'autres tentatives à venir en Afrique par ces mêmes pays.

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 30 juillet 2015

 

 

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[MINREX] Burundi: Les USA accusés d'ingérence dans les affaires intérieures burundaises

 

A Bujumbura, ce mercredi 22 juillet 2015, M. Alain Aimé Nyamitwe, Ministre des Relations Extérieurs et de la Coopération Internationale  MRECI du Burundi , a sorti un communiqué qui accuse ouvertement les USA d'ingérence dans les affaires intérieurs d'un état souverain,  le Burundi.

 

La position du gouvernement américain US  sur le Burundi "ne peut pas occulter le fait qu'elle cache mal l'ingérence de cet Etat dans les affaires intérieures d'un Etat souverain", écrit le MRECI.

 

Voici brièvement les propos de M. John Kirby, porte-parole du département d'Etat US  dans un communiqué sorti le mardi 21 juillet 2015 [  http://iipdigital.usembassy.gov/st/french/texttrans/2015/07/20150722316713.html#axzz3ggiODVsZ ] . Il faut rappeler que le Burundi avait convié les USA d'envoyer des observateurs avant, pendant, et après les élections, mais que les USA ont décidé, de leur propre chef,  de ne pas les envoyer.

Ainsi M. John Kirby, pour les USA,  se prononcent après les élections de mardi 21 juillet 2015, alors que personne ne s'est encore prononcé sur le déroulement de ces scrutins. Il dit : " Les Etats-Unis préviennent que des élections tenues dans les conditions régnant actuellement au Burundi ne seront pas crédibles et discréditeront davantage le gouvernement ... L'insistance du gouvernement à maintenir les élections présidentielles mardi menace sa légitimité au regard de ses citoyens et de la communauté internationale ... Plus grand est le risque d'effacer le fragile progrès effectué grâce à la mise en œuvre de l'accord d'Arusha, qui stipule clairement qu'aucun président burundais ne doit servir plus de deux mandats ... Outre les dizaines de personnes tuées, quelque 167.000 Burundais se sont réfugiés dans les pays voisins ".

 

Le problème du Communiqué des USA est que le Burundi n'est pas régit par l'Accord d'Arusha de 2000  mais  bien par la Constitution du Burundi de mars 2005  [ http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2013/03/constitution-du-burundi-1803051.pdf  ] . L'autre problème de ce communiqué, il parle de  quelque 167.000 Burundais réfugiés sans aucune référence ou source ... Il s'agit d'un chiffre propagande.

 

Le Burundi a réagit par le biais du Ministre des Relations Extérieurs et de la Coopération International MRECI aussi par un communiqué :  [ http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/07/COMMUNIQUE-MRECI.pdf ]

 

Le Burundi, regrettant l'insulte à son égard de la part des USA, indique que les propos de ce communiqué sont  une violation flagrante de la Charte des Nations Unies, de l'Acte Constitutif de l'Union africaine (UA), rappelant que le département US avait exprimé récemment  "son attachement au respect de la souveraineté et de l'indépendance du Burundi, conformément à la Constitution burundaise, à l'Acte constitutif de l'UA et à la Charte des Nations Unies".

 

Un diplomate burundais,  qui souhaite garder son anonymat, nous a révélé la difficulté qu'il a eu à expliquer à des "experts" américains du département US, que - la Constitution du Burundi, qui est la Loi fondamentale de l'Etat ( au dessus de toutes les autres),  permettait à un Président Burundais de prester 3  mandats successifs ou plus. Mais, en même temps,  que cette même Constitution du Burundi ne permettait pas à un Président Burundais de prester 3 mandats successifs élus - au Suffrage Universelle Direct -. Un bon nombre de ces experts disaient être diplômés de Yale ou Harvard. Le diplomate a conclu en disant que la difficulté que le Burundi a , avec les USA, était d'ordre Géopolitique ... Pour rappel, les USA, la France, et la Belgique ont organisé une Révolution de Couleur au Burundi à la sauce  Burkinafaso entre  le mois d'avril 2015 et le mois de mai  2015 qui a échoué. Il s'agissait pour ces derniers de changer le Régime politique actuellement au pouvoir au Burundi par celui de l'ancien Dictateur hima Pierre Buyoya. Le Coup d'Etat militaire du mercredi 13 mai 2015 qui a échoué devait être le point final de cette Révolution de Couleur au Burundi. Aujourd'hui, les USA, la France, et la Belgique veulent pousser à une guerre entre le Burundi et le Rwanda, en créant ,  en même temps un Conseil National du type Syrie ou Libye, rassemblant des Burundais du Réseau Buyoya et  de M. Sinduhije Alexis.

 

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 23 juillet 2015.

 

 

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[MINREX] Burundi: Le Rwanda hébergerait 3 généraux du putsch raté du mercredi 13 mai 2015

 

A Bujumbura, ce mercredi 22 juillet 2015, M. Alain Aimé Nyamitwe, - Ministre des Relations Extérieurs et de la Coopération Internationale - MRECI, a rappelé que le Burundi avait été victime d'une attaque rebelle le vendredi 10 juillet 2015  à la frontière avec le Rwanda. Des informations persistantes indiquent la présence de 3 généraux putschistes sur le sol rwandais qui ont revendiqué cette attaque. Ces individus -dangereux- sont recherchés par la justice burundaise, et frappés d'un mandat d'arrêt international.

 

Le Ministre Burundais ajoute : « Nous avons communiqué à ce pays, par les canaux appropriés, le sentiment négatif du Burundi suite aux allégations faisant état d’entraînements militaires de citoyens burundais sur le sol rwandais pour venir attaquer le Burundi. »

 

Depuis le putsch manqué du mercredi 13 mai 2015, organisé par les USA, la France, et la Belgique, épaulés par le réseau civile ( FOCODE, TELERENAISSANCE, RPA, ISANGANIRO, BONESHA, FORSC, etc ) et militaire ( les généraux des putschs de 1987, 1993 et 1996) de l'ancien dictateur Hima Pierre Buyoya ( surnommé autrefois l'Homme des Français - ) et de M. Alexis Sinduhije ( appelé au Burundi - l'Homme de la CIA - , car très proche de Mme Samantha Power  ), ces pays et réseau tentent désormais de provoquer une guerre entre le Burundi et le Rwanda.

Au Burundi,  les Barundi rappellent à tout ces gens, après le cycle d'élections démocratiques qui viennent d'être organisées,  qu'ils n'ont pas encore reçu de pardon de - l'ancien Dictateur Hima Pierre Buyoya et de ses généraux pour les crimes de 1961,1962,1964,1965,1969,1972,1989,et de 1993-2003 - et qu'ils ne leur ont pas encore pardonné : http://www.burundi-agnews.org/genocide.htm -  http://www.burundi-agnews.org/ccburundi.htm - http://www.burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm . La Dictature militaire des Bahima burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya ) a fait en près de 40 ans de pouvoir plus de 4.5 Millions de victimes Barundi - Le fameux Génocide-Régicide contre les Barundi du Burundi.

 

DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 22 juillet 2015

 

 

 

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[MINCOM] COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT DU 16 JUILLET 2015

 

1. Le Gouvernement du Burundi salue les efforts que la Communauté internationale et spécialement les pays de la sous-région fournissent à travers les multiples réunions et Sommets de Chefs d’Etat, afin de trouver les solutions aux problèmes burundais.

 

2. De tous ces Sommets, le Gouvernement du Burundi voudrait attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale, qu’aucune résolution n’a jamais mis en cause la souveraineté du pays, la Constitution burundaise inspirée des Accords d’Arusha, ainsi que le droit du peuple burundais à exprimer sa volonté de se doter des institutions librement élues.

Il en est d’ailleurs ainsi dans tous les pays du monde car par principe, nul ne peut s’autoriser à mettre en cause la volonté de son peuple.

 

3. Par ailleurs, le Facilitateur dans la crise burundaise Son Excellence le Président Ougandais Yoweri Kaguta MUSEVENI qui a été désigné par le dernier Sommet de Dar-Es-Salaam en l’occurrence, n’a pas non plus mis en cause ces principes et a recommandé plutôt aux partenaires burundais la poursuite du dialogue, et sans conditions lors des pourparlers qui ont eu lieu à Bujumbura les 14 et 15 juillet 201, ce que du reste, toutes les parties ont apprécié.

 

4. Pour le Gouvernement du Burundi, et cela a toujours été inscrit dans les principes de sa gouvernance, le dialogue doit être permanent que ce soit avant, pendant et après les élections.

 

5. En conséquence, le Gouvernement du Burundi informe la population burundaise ainsi que la communauté internationale que le processus électoral engagé ne va pas s’arrêter et que le mardi 21 juillet 2015, la population est appelée à aller massivement exprimer sa volonté légitime lors de l’élection présidentielle, et le dialogue engagé va quant à lui se poursuivre sans entrave.

 

Les conditions sécuritaires seront garanties et renforcées.

 

LE SECRETAIRE GENERAL ET

PORTE PAROLE LE DU GOUVERNEMENT

Philippe NZOBONARIBA.-

 

 

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[MINSP] ELECTION PRESIDENTIELLE DU 21 JUILLET 2015 : SITUATION SÉCURITAIRE DU PAYS SITUATION SÉCURITAIRE DU PAYS À 10H

 

Bubanza, Cankuzo, Cibitoki, Kayanza, Kirundo, Muranvya, Muyinga, Ngozi, Rumonge, Rutana et Ruyigi : Situation normale (pas d’incident sécuritaire)

Bujumbura Mairie :

 

    01 grenade a explosé  le 20 Juillet 2015 à 16H30 en face de la Station KATIKATI (Bilan: Un véhicule civil endommagé)

    Des coups de feu sur l’Avenue de l’UNESCO ont été entendus;

    01 grenade récupérée à la 6ème Avenue NYAKABIGA III le 20 Juillet 2015

    Un corps sans vie non encore identifié a été retrouvé à la 4ème Avenue NYAKABIGA III le 21 Juillet 2015 ce matin

    A NGAGARA, 04 grenades ont été lancées sans dégâts le 20 Juillet 2015 vers 23H00 (01 au Quartier V près de la Mosquée, 01 au Quartier IV en face de l’Eglise Saint Marc, 01 au Quartier III, 01 au Quartier VI).

    Des coups de feux en l’air ont été entendus le 20 Juillet 2015 à 23H00

    A CIBITOKE des coups de feu  sans dégâts localisés tout près du Centre Jeune KAMENGE LE 20 Juillet 2015 à 21H00 ;

    01 policier APC BARAHINDUKA Léonidas tué par balle à la 1ère Avenue MUTAKURA le 21 Juillet 2015 à 01H00 du matin;

    04 grenades ont été lancées sans dégâts dans le Quartier MUTAKURA de la commune CIBITOKE en direction des éléments de la Police en patrouille;

    A MUSAGA :

 

des coups de feu sans dégâts ont été entendus durant toute la nuit

04 grenades explosées sans dégâts (Une  à la 2ème Avenue dans la rue le 20 Juillet 2015 à 23H30, Une au  Quartier GITARAMUKA le 20 Juillet 2015 à 22H40, Une à KAMESA le 21 Juillet 2015 à 03H00, Une au Lycée MUNICIPAL à MUSAGA le 21 Juillet 2015 à 07H00 du matin)

01 grenade non explosée a été récupérée à la 3ème Avenue MUSAGA le 21 Juillet 2015 vers 07H00 ;

Une grenade piégée non encore désamorcée en face de l’Hôtel Chez NDUWAYO a été trouvée à la 3ème Avenue MUSAGA le 21 Juillet 2015 à 07H00

 

Bujumbura rural :

 

    Embuscade tendue à un policier aux environs de la Centrale Hydroélectrique de MUGERE le 20 Juillet 2015 à 22H00 (Bilan: 01 mort: APC NDENZAKO Joseph 58450).

    Des coups de feu ont été entendus aux environs du Poste de police MUYIRA sans dégâts le 20 Juillet 2015 à 22H10;

    Des tirs dirigés sur les zones de SOROREZO et MUYIRA sans dégâts le 20 Juillet 2015 à 22H30.

 

- Bururi : Au centre BURURI des tracts invitant les électeurs à ne pas voter ont été ramassés vers 07H00 du matin.

- Gitega : Retard des bulletins de vote au Centre de Vote de l’Eglise MUNYINYA en commune GISHUBI. Le vote a débuté à 08H30.

- Karuzi : 05 grenades ont été saisies au centre BUHIGA le 20 Juillet 2015 à 16H00 chez MURENGE Gérard infirmier à l’Hôpital de BUHIGA

- Makamba : Une grenade a été lancée sans dégâts ce matin du 21 Juillet 2015 à 05H00 sur la colline KIBAGO en commune KIBAGO

- Mwaro :

 

    Deux grenades ont été lancées sans dégats en commune RUSAKA (Une sur la colline MURAMBI le 20 Juillet 2015 à 21H30 et une autre  sur la colline RWINTARE le 21 Juillet 2015 à 01H00 du matin)

    Une grenade a été ramassée le 21 Juillet 2015 à 07H30 sur la colline NAMANDE en commune RUSAKA

 

Conclusion :

 

Deux policiers et un civil tués, la nuit d’hier, et de très petits incidents sécuritaires ça et là dans le pays

Bujumbura mairie : jets de grenades et plusieurs tirs dans les quartiers hier sous insurrection

 

SITUATION A 18H00

 

BUBANZA, BURURI, CANKUZO, CIBITOKI, GITEGA, KARUSI, KAYANZA, MAKAMBA,  MURANVYA, MUYINGA, MWARO, RUMONGE ET RUTANA : Situation normale (pas d’incident sécuritaire)

BUJUMBURA MAIRIE :

 

    Nyakabiga : Suite au cadavre non identifie ce matin, une marche manifestation s’est déroulée dans la rue séparant NYAKABIGA II et III. La situation a été par la suite maitrisée. Le corps a été récupéré par la Croix Rouge Burundi et conduit à la morgue Hôpital Roi Khaled.

    MUSAGA : la grenade renseignée piégée était sans détonateur. Elle a été récupérée par la Police vers 09H00.

    Kamenge :

 

Une fille dénommée Floride MUNEZERO étudiante en Médecine V, du Campus KAMENGE a été blessée par une balle perdue au niveau de la jambe le 20 Juillet 2015 à 22H00; elle a été évacuée vers l’Hôpital Roi Khaled.

Au Bureau de Vote MIRANGO I (KUBAFARANSA) dans  la zone KAMENGE  en commune NTAHANGWA ce 21 Juillet 2015 à 13H00. ; Bénigne NDUWIMANA inscrite dans la zone CIBITOKE a battu un membre du Bureau de vote qui a trempé tout son doigt dans l’encre indélébile.

 

BUJUMBURA RURAL: Au centre de vote NONOKA en commune Mukike, le chef d’un des bureaux de vote BARAMBONYE Alain Gustave a été attrapé en possession de 4 bulletins de vote tamponnés. La police s’est saisie du cas.

KIRUNDO : MBONIMPA âgé de 38 ans de la colline CANIKA en commune VUMBI a été interpelle vers 11H00 pour avoir tenté d’empêcher les gens d’aller voter (il leur disait que les élections ont été reportées).

NGOZI : BARAHIRAJE Marceline âgée de 55 ans a été interpellée au Centre de Vote ECOFO MIVO pour avoir déchiré un bulletin de vote.

RUYIGI :

 

Vol de l’encre au Centre de Vote BWAGIRIZA  en commune BUTEZI à 08H00. L’encre a été vite remplacée

Tentative de faire disparaitre 3 urnes par des veilleurs ; elles ont été retrouvées dans une salle de classe de l’Ecole primaire BUNOGERA

 

Conclusion : Pas d’incident sécuritaire majeur à signaler

 

CONCLUSION GENERALE : LES ELECTIONS SE SONT TRES BIEN DEROULEES MALGRE LES TIRS ET JETS DE GRENADES D’INTIMIDATION OBSERVES SURTOUT EN MAIRIE DE BUJUMBURA. ACTUELLEMENT LES FORCES DE L’ORDRE SECURISENT LE DEPOUILLEMENT EN COURS DANS TOUT LE PAYS.

 

 

NKURIKIYE Pierre

Porte-parole adjoint/Ministère de la Sécurité publique

 

 

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[MINREX] COMMUNIQUE DE PRESSE

 

1. L’Ambassade du Burundi à La Haye voudrait porter à la connaissance de l’opinion internationale ce qui suit :

 

2. L’ambassade du Burundi à La Haye salue le bon déroulement des élections parlementaires, présidentielles et sénatoriales qui ont eu lieu aux mois de juin et juillet 2015. Les observateurs de bonne foi s’accordent tous à dire que ces élections ont été libres, apaisées et ont été largement inclusives au regard même de la composition de l’Assemblée Nationale (CNDD-FDD, COALITION AMIZERO Y’ABARUNDI, UPRONA, TWA) et au nombre de candidats à la magistrature suprême (8 candidats en tout).

 

3. Le taux de participation de 74,44% aux élections législatives, 73,44% aux élections présidentielles et plus de 90% aux élections sénatoriales démontre à suffisance que les Burundais ont répondu à ce rendez-vous électoral en toute quiétude sans la moindre contrainte.

 

4. A travers ces élections, le peuple Burundais vient d’exprimer sa vive volonté de renouveler les institutions Républicaines par la voie démocratique, qu’elle n’a d’autres aspirations que la paix et le développement.

 

5. Cependant, l’Ambassade du Burundi à La Haye déplore l’attitude de certains de nos compatriotes qui, pour des intérêts sectaires, s’érigent en avocat du peuple dans le seul but de torpiller le processus électoral et partant la déstabilisation des institutions républicaines.

 

6. Ils l’ont essayé par l’organisation d’un soulèvement populaire mais le peuple Burundais a toujours affiché son attachement aux valeurs de paix et de la tranquillité en soutenant les institutions qu’il a lui-même mises en place.

 

7. Ils l’ont aussi essayé avec un coup d’Etat militaire du 13 mai 2015 mais ils n’ont pas là aussi réussi car la détermination des forces loyales pour défendre le peuple et les institutions de la République a été d’une grandeur sans précédent.

 

8. Il y en a même ceux qui avaient nourri des ambitions présidentielles depuis très longtemps mais qui, par le simple fait que leurs projets n’ont pas abouti, ont cherché à paralyser le bon fonctionnement des institutions en simulant leurs fuites mais qui n’en sont pas unes.

 

9. Les dernières actions en date ont été les attaques rebelles lancées contre les paisibles citoyens de KAYANZA et CIBITOKE et qui ont été vite maitrisées.

 

10. Dans tous les cas, les forces vives de la nation ont toujours mené une action commune en vue de défendre l’intérêt supérieur du Peuple Burundais et la souveraineté nationale et à ce titre mérite des sincères remerciements.

 

11. L’Ambassade de la République du Burundi à La Haye pense en premier lieu à S.E. Pierre NKURUNZIZA, Président de la République du Burundi et Commandant Suprême des Forces de Défense et de Sécurité avec son Gouvernement qui, malgré les moments de turbulence, ont tenu bon et viennent d’amener le peuple Burundais à bon port.

 

12. L’Ambassade de la République du Burundi à La Haye félicite beaucoup tout le corps de défense National pour son esprit patriotique et pour sa capacité à neutraliser tous les ennemis de la paix dans un temps record.

 

13. L’Ambassade de la République du Burundi à La Haye rend hommage le plus mérité aux Membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) qui, malgré l’environnement de travail difficile, n’ont ménagé aucun effort pour organiser un processus électoral conforme aux normes internationales et surtout un processus électoral crédible.Tout le monde se rappelle les pressions, la malhonnêteté politique de certains de nos politiciens qui rêvaient un Gouvernement de transition auxquelles ils ont dû faire face, mais ils ont tenu bon grâce à leur esprit patriotique et leur professionnalisme.

 

14. L’Ambassade de la République du Burundi à La Haye félicite enfin la Population Burundaise pour sa grande maturité politique dont elle vient de faire preuve. Nos remerciements vont également à l’endroit de tous nos partenaires et ceux qui ont contribué de près ou de loin pour la réussite de ces élections.

 

15. L’Ambassade de la République du Burundi à La Haye saisit cette occasion pour condamner encore une fois, certains de nos compatriotes qui ont adopté un comportement belliqueux au lieu de s’unir au reste de la population dans la promotion du dialogue et des travaux de développement. Elle condamne énergiquement les attaques de KAYANZA ainsi que celles de CIBITOKE et appelle les pays de la sous-région et la communauté internationale dans son ensemble à condamner toute tentative visant à déstabiliser le Burundi.

 

16. Enfin, l’Ambassade du Burundi à La Haye appelle tous les partenaires du Burundi, l’ONU, l’Union Européenne, l’Union Africaine et les pays de la sous-région à soutenir les institutions issues des élections de 2015. Ce sont des institutions mises en place grâce à la volonté du peuple qui est seul détenteur de la souveraineté nationale. Elles méritent par conséquent la confiance de tout le monde.

 

Fait à La Haye, le 27 Juillet 2015

Vestine NAHIMANA

 

Ambassadeur

 

 

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AOUT 2015

 

 

 

[MINDEF] [MINSP] - Un chauffeur travaillant à l'Etat-major est recherché par l’armée, la police et le service national de renseignement pour être impliqué dans l'attaque du véhicule d'Adolphe Nshimirimana ce dimanche. L'Armée et la Police recherchent activement un dénommé Vyamanga soupçonné d'avoir pris part à l'attentat au lance-roquette d'hier à la Gare du Nord. Son père, Nijimbere Joseph, retraité de l'armée a été arrêté ce matin après une fouille chez lui sur la colline Kibimba de la Commune Mabanda au Sud du Burundi. Il est auditionné par les agents des services de renseignement. Ces derniers disent vouloir savoir où se trouve son fils.

 

 

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[MINREX] Burundi / Turquie : Multiplier par 10 le volume d'échange économique en 8 ans

A Ankara, ce jeudi 28 août 2015, le Burundi et la Turquie ont signé un accord de coopération économique en vue de multiplier par 10 le volume d'échange économique d'ici 8 ans.

Cet accord de coopération économique entre le Burundi et la Turquie prévoit de faire passer d'un volume d'échanges économique de 2,5 millions USD  ( soit 3,9 Milliards BIF ) actuellement à 25 Millions USD  ( soit 39 Milliards BIF )en 2023.

Par cet accord, le Burundi souhaite encourager les hommes d’affaires et les sociétés Turques à se ruer vers le marché burundais.

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 28 août 2015

 

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[MINEAC] Burundi / EAC : La tension avec le Secrétaire Général EAC Rwandais recommence ...

 

A Bujumbura, ce jeudi 27 août 2015, le gouvernement du Burundi a accusé le Secrétariat général de l’EAC/East African Community M. Richard Sezibera d'être à l'origine de la decision de  l’Allemagne par le biais du fonds de développement allemand GIZ,  d'avoir déclaré qu’elle coupera toute son aide à la EAC si le Burundi n’est pas suspendu de la EAC.

 

Selon l'entourage de Mme la Ministre burundaise EAC, Mme Leontine Niyonzima,  ce n'est pas la première fois que ce SG EAC Rwandais M. Richard Sezibera  tente d’envenimer les relations entre les pays de l'East African Community EAC.  Il y a une ambiance très négative qui règne depuis l’accession du  Rwandais  M. Richard SEZIBERA au poste de Secrétaire Général de l’East African Community – EAC.  Aujourd’hui, l’EAC est partagé - géopolitiquement - en 2 camps.

Alors que l'Ouganda, la Tanzanie, le Kenya ont soutenu le Burundi face à l'agression des USA, de la France et de la Belgique pendant la période électorale qui vient de prendre fin chez les Barundi, le Rwanda lui avait choisi le camps inverse.

A la fin de l'élection présidentielle du mardi 21 juillet 2015 au Burundi, alors que les observateurs EAC qui avaient suivi l'élection présidentielle auprès de nombreux Barundi membres de la Société Civile burundaise, qui ensemble avaient conclu à une élection paisible qui s'était bien déroulé, curieusement le rédacteur du rapport d'observation de l'EAC lui rédigea un rapport négatif pour la mission d'observation EAC au Burundi. Pour les autorités burundaises,  c'était encore un coup de ce monsieur Rwandais  Richard SEZIBERA Secrétariat général de l’EAC ...

Les autorités du Burundi ne veulent plus de ce Secrétaire Générale EAC trop politisé, pro KIGALI  et anti - East Africa.  M. Richard Sezibera n'a pas l'esprit EAST AFRICA.

 

Le Rwanda a été un allié dans la région des Grands Lacs africain des impérialistes USA/FRANCE/BELGIQUE qui ont tenté un changement de régime au Burundi au mois de mai 2015.  Depuis la crise en RDC Congo en 2013, où la Tanzanie, avec la MONUSCO – Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo -,  avaient été mandatée par l’ONU de mettre hors d’état de nuire -la force négative du Mouvement du 23 mars (M23)- qui sèmait la désolation au Kivu. Soudain, au sein de l’EAC, des réunions en aparté,avait débuté, d’une part entre la Rwanda et l’Ouganda (accusés par la Communauté internationale d’être les bases arrières et les soutiens du M23 ), et le Kenya ( à cette époque qui ne digérait toujours pas le fait que S.E. OBAMA, le Président des USA, dans sa première tournée africaine, avait préféré la Tanzanie … ). Ainsi du jour au lendemain, le Burundi ( qui avait prêté son aéroport pour soutenir la force onusienne  de paix en RDC contre la force négative du M23 ) et la Tanzanie,  s'étaient retrouvé écarté des rencontres officielles de l’EAC. Ainsi, 2 rencontres avaient eu lieu sans le Burundi et la Tanzanie, dont une avec le Sud-Soudan. Depuis cette période,  les Barundi et les Tanzaniens ont toujours soupçonné le Rwandais, M. Richard SEZIBERA,  Secrétaire Général de l’EAC, de ne pas être de bonne foi. Il s'agit de comportements indignes et de fautes graves du SG EAC...

 

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 27 août 2015

 

 

 

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[MINSP] Le Ministère de la Sécurité Publique a un nouveau Ministre : CPC Alain Guillaume BUNYONI

 

Dans son Décret N° 100/02 du 24 Août 2015 portant nomination des membres du Gouvernement, Son Excellence le Président de la République du Burundi a nommé à la tête du Ministère de la Sécurité Publique Commissaire de Police Chef Alain Guillaume BUNYONI en remplacement du Commissaire de Police Principal Gabriel NIZIGAMA .

Il est nommé Chef de Cabinet Civil Adjoint du Président de la République par le Décret n°100/04 du 24 août 2015.

 

OP1 KARANGWA Innocent

 

 

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[MINCOM] Burundi: Nomination du 1er gouvernement Nkurunziza – 2015 / 2020

 

A Bujumbura, ce lundi 24 août 2015, S.E. Nkurunziza Pierre, le très populaire Président africain du Burundi, a mis en place sa première équipe gouvernementale 2015 – 2020.

Il s’agit du 1er gouvernement de cette législature 2015-2020.  C’est le Décret n°100/02 du 24 août 2015 portant nomination des membres du gouvernement [ http://presidence.gov.bi/IMG/pdf/decret_02_1_.pdf ou http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/08/decret_02_1_.pdf ] qui le précise. Voici les noms :

 

    Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme : Mme Pélate NIYONKURU

    Ministre de l’Intérieur et de la Formation Patriotique: Mr Pascal Barandagiye

    Ministre des Postes, des Technologies de l’Information, de la Communication et des Médias : M. Nestor BANKUMUKUNZI

    Ministre de la Sécurité Publique: Commissaire de Police Chef Allain Guillaume Bunyoni

    Ministre à la Présidence chargé des Affaires de la Communauté Est Africaine: Hon. Léontine Nzeyimana

    Ministre de l’Energie et des Mines : Ir Côme MANIRAKIZA ( Reconduit)

    Ministre de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme : M. Emmanuel NIYONKURU

    Ministre á la Présidence chargé de la Bonne Gouvernance et du Plan: Ir Serges  Ndayiragije

    Ministre des Transports, des Travaux Publics et de l’Equipement : Ir Jean Bosco NTUNZWENIMANA

    Ministre des Finances, du Budget et de la Privatisation: Hon. Tabu Abdallah Manirakiza ( Reconduit)

    Ministre du Développement Communal : Mme Jeanne d’Arc KAGAYO

    Ministre des Relations Extérieures et de la Cooperation Internationale: Ambassadeur Alain Aimé Nyamitwe ( Reconduit)

    Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage: Dr Déo Guide Rurema

    Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture : M. Jean Bosco HITIMANA

    Ministre des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre : M. Martin NIVYABANDI

    Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants: M. Emmanuel Ntahomvukiye ( Reconduit)

    Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida: Dr Josiane Nijimbere

    Ministre de l’Education,de l’Enseignement Supèrieur et de la Recherche Scientifique: Dr Janvière Ndirahisha

    Ministre à la Présidence chargé des Affaires de la Communauté Est Africaine : Hon. Léontine Nzeyimana ( Reconduit)

    Ministre des Transports, des Travaux Publics et de l’Equipement : Ir Jean Bosco NTUNZWENIMANA

 

C’est un gouvernement avec de nouvelles têtes. Seul 5 ministres du gouvernement sortant sont restés. 5 sont issus de la coalition amizero y’abarundi ( Rwasa ) : M. jean Bosco Hitimana, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

M. Jean Bosco Ntunzwenimana, Ministre des Transports, des Travaux Publics et de l’Équipement ;  M.Serges Ndayiragije, Ministre á la Présidence chargé de la Bonne Gouvernance et du Plan ; et M. Félix Mporerimana, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’emploi et  M. Jeanne d’Arc Kagayo, Ministre du Développement Communal . Il s’agit d’un gouvernement d’union nationale avec des proportions ethniques (  8 Tutsi et 12 Hutu ) et du genre ( 6 femmes et 14 hommes ) respectées.

 

Le Burundi est désormais à nouveau avec des institutions fortes pour commencer à travailler, après quelques mois de perturbations dues à la période électorale qui a été un peu chaude…

 

DAM, NY, AGNEWS, le lundi 24 aout 2015

 

 

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SEPTEMBRE 2015

 

 

 

[MINREX] Burundi / ONU : L'Amb. Albert SHINGIRO explique la situation burundaise

A New York, ce mercredi 9 septembre 2015, M. Albert SHINGIRO, Ambassadeur du Burundi auprès des Nations Unis [ http://www.burundimission.org/ ], a expliqué la situation dans son pays lors d' une Réunion de la Configuration Burundi de la Commission de Consolidation de la paix.

Voici ce que l'Amb. Albert SHINGIRO a expliqué à travers son discours  :  http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/09/Discours_de_lAmbassadeur_Albert_Shingiro_lors_de_ReuniondelaConf_burundi_09092015.pdf

L'Ambassadeur Shingiro a félicite M. Jurg Lauber, le nouveau Président de la Configuration Burundi de la Commission de Consolidation de la Paix. Puis, il a décris, depuis 5 mois,  mois par mois,  la période électorale que vient de vivre le Burundi et qui a pris fin le lundi 24 août 2015. L'Ambassadeur Shingiro a insisté sur le fait que tout s'est fait dans le respect total de la Constitution du Burundi. Par exemples, toutes les nouvelles institutions élues du Burundi pour la période 2015 - 2020 ( Parlement: Sénat/ Assemblée Nationale, Gouvernement, Présidence , Administrations Communale- collinale - ou de quartier ) respectent les quota ethniques et de genre, issus de la Constitution burundaise, inspirée de l'Accord d'Arusha de 2000.

Le dialogue inter-burundais est entrain d'être relancés au niveau du Forum des partis politiques. A l'issue des élections démocratique de 2015, 2 forces politiques se sont distingués : Le CNDD/FDD ( pouvoir ) et la Coalition amizero y'Abanyagihugu de M. Agathon Rwasa ( Opposition ). Ces 2 forces politiques sont présentes à travers toutes les institutions élues...

Concernant les réfugiés burundais, l'Etat, avec le HCR, est entrain de tout organisé pour qu'ils puissent rentrés rassurer au Burundi.

Le Burundi vient de terminer avec succès l'organisation de tous ces scrutins électorales démocratiques que le pays se devait d'organiser en cette année 2015  afin de se conformer à sa Constitution.

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 11 septembre 2015

 

 

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[MINJUS] Nouvelles locales du mercredi 02 septembre 2015 @rib News, 02/09/2015

Justice - Hier, dans l'après-midi de ce mardi, quatre suspects appréhendés, impliqués dans l’assassinat du Lieutenant Général Adolphe Nshimirimana ont comparu devant les officiers du Ministère public, au Parquet Général de la République. Le procureur général de la République n’a répondu à aucune question des journalistes, mais leur a plutôt remis un communiqué de presse dans lequel figure la comparution du Sergent Major Cadeau Bigirumugisha et les trois policiers Mathias Miburo, Rénovat Nimubona et Philbert Niyonkuru, pour poursuite de l’instruction pré juridictionnelle. Dans ce même communiqué, le parquet général remercie la population qui a beaucoup aidé en vue de l’arrestation de ces malfaiteurs et informe que les enquêtes sur l’assassinat du Colonel à la retraite Jean Bikomagu sont en cours: Le Ministère public est en train de rassembler tous les éléments de preuve, en vue de l’identification de l’auteur du crime.

 

 

 

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[MINREX] Burundi / OIF : Le ministre Alain Nyamitwe rencontre Mme  Michaëlle Jean

A Paris ( France), ce mardi 22 septembre 2015, Madame Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie, a reçu M. Alain Nyamitwe, ministre des Relations extérieures  et de la Coopération internationale du Burundi.

Ils ont  échangé sur  la situation au Burundi ( la démocratie, l’Etat de droit, les droits de l’Homme, la liberté d’expression et de la presse, le retour des réfugiés et le dialogue politique). Le Ministre Nyamitwe a insisté sur la période électorale démocratique 2015 qui vient de prendre fin,  et le temps du retour à la normalité qui est en cours ... Ce temps met en avant 2 aspects : -   le dialogue inter-burundais entre les vaincus et les victorieux aux élections démocratiques 2015; - et la poursuite de la politique de relève socio-économique du Burundi entreprise depuis 2005 [ http://burundi-agnews.org/philosophie.htm ]. Avec les équilibres budgétaires et énergétiques qui s'annoncent vers 2020 au Burundi, l'économie burundaise pourra dès lors prendre son envol et réussir son combat pour le développement dont la lutte contre la pauvreté ...

Au Burundi, les élections démocratiques burundais 2015 ont été perturbées par une Révolution de Couleur, ou une tentative de renversement du pouvoir en place, par les USA, la France, et la Belgique ( les enjeux géopolitiques ). Cela a provoqué une centaine de morts et des dizaines de milliers de réfugiés burundais.

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 25 septembre 2015

 

 

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[MINSP] [MINDEF] Réunion du Ministre de la Sécurité Publique et celui de la Force de Défense Nationale aux membres des centres de commandement mixte opérant dans la région ouest de police  http://securitepublique.gov.bi/spip.php?article277

 

Ce vendredi 25 septembre 2015, le Ministre de la Sécurité Publique a tenu en collaboration avec celui de Défense et des anciens combattants une réunion envers les représentants de l’administration centrale, ceux des unités spécialisés et ceux du commissariat régional ouest, dans les enceintes du Cercle des Officiers de la Police.

 

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Le Ministre de la Sécurité Publique au milieu,le Ministre de la Défense et des anciens combattants et le DG Adjoint de la PNB

 

La réunion a été ouverte par le Directeur Général Adjoint de la Police Nationale du Burundi qui a d’abord prononcé un mot d’accueil et qui a dressé le bilan des activités déjà réalisées par l’Etat Major Opérationnel avant d’accorder la parole au Ministre de la Sécurité Publique.

 

Le Ministre de la Sécurité Publique a dit que cette réunion avait pour but l’évaluation du travail déjà accompli après l’instruction de son Excellence Monsieur le Président de la République de rétablir la sécurité sur toute l’étendue du territoire et surtout dans la capitale Bujumbura dans un délai ne dépassant pas deux mois.

 

Le Ministre de la Sécurité Publique a alors passé à l’analyse point par point des activités déjà faites par l’Etat Major Opérationnel compte tenu des objectifs qui lui étaient donnés.

 

Le premier objectif concernait l’organisation spécifique liée à la mise en place du personnel et des moyens logistiques nécessaires pour le rétablissement de la sécurité. Après analyse, le Ministre a dit que cet objectif a été réussi à 100%.

 

Le deuxième objectif concernait la recherche des moyens techniques nécessaires pour le bon fonctionnement de la Police Nationale du Burundi, de la Force de Défense Nationale et du Service National du Renseignement. Après analyse, le Ministre a vu que tous ces moyens ont été mis en place et a dit que cet objectif a été atteint à 100%.

 

Le troisième objectif consistait au rétablissement de la libre circulation et la tranquillité des personnes. Sur ce point, on a vu que toutes les voies sont ouvertes et praticables pour le moment, qu’il n’y a plus de barricades ni de rondes nocturnes. La police assure pleinement ses missions dans tous les quartiers de la capitale. Les sociétés de gardiennage travaillent en collaboration avec les Forces de l’ordre. Cependant, il y a quelques crépitements d’armes, des cas de banditismes à main armée, quelques cas de meurtres ou d’assassinats qui se font encore observer bien qu’ils soient en petit nombre. Compte tenu de tous ces défis qui restent, cet objectif a été réussi à 77%.

 

Le quatrième objectif concernait la discipline des Corps de Défense et de Sécurité surtout que certains d’entre eux ont dévié de leurs missions en participant au putsch manqué, aux assassinats ciblés contre leurs chefs. Il y a eu donc suivi de tous les hommes en uniforme, vérification de leurs armes et de leurs tenues. Après analyse, le Ministre a vu que cet objectif a été atteint à 85%.

 

Le cinquième objectif était lié à la protection des Forces de défense et de sécurité dans l’exécution de leurs missions. Sur ce point, on a vu que quiconque se hasarde à affronter les Forces de l’ordre est mis hors d’état de nuire.

 

Après analyse globale, le Ministre de la Sécurité Publique a dit que la sécurité a été rétablie à 90,3% et a terminé en disant que de nouvelles techniques vont être mises en place incessamment pour que la sécurité soit totalement rétablie sur toute l’étendue du territoire.

 

OP2 NGENDANZI Léonidas

 

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[MINENV] Burundi / Environnement : Passer de 13% en 2015 à 20% de couverture forestière en 2025

A Bujumbura, pendant la semaine du lundi 14 septembre 2015 au dimanche 20 septembre 2015,   M. Félix Ngendabanyikwa, directeur des Forêts au sein de l’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement (OBPE) du Ministère Burundais de l’Environnement, a annoncé que le Burundi comptait passer de 13% en 2015 à 20% de couverture forestière en 2025.

Selon  M. Félix Ngendabanyikwa, le premier défi sera d'augmenter le budget alloué à ce secteur qui représente actuellement seulement 0,2% du budget national. Le Burundi va poursuivre sa politique de reboisement, car le pays possède de nombreux aires vides. L'Etat burundais a aussi initié une politique de promotion des énergies renouvelables, notamment à travers l’utilisation des foyers améliorés, sous forme de briquettes fabriqués à partir des déchets. Il a pour ambition de décourager, par sa facilité, l'utilisation du bois pour la cuisson qu'utilise de nombreuses famille burundaise. Le Burundi tente aussi de lutter contre les feux de forêt.

Le Burundi a pris cette initiative parce que son niveau de couverture forestière est insatisfaisant par rapport à sa densité de population.

DAM, NY, AGNEWS, le lundi 21 septembre 2015

 

 

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[MINENS] Burundi / Rentrée scolaire 2015-2016 : Don pour 250 000 écoliers  et 3 500 enseignants - UNICEF

Au Burundi,  ce lundi 21 septembre 2015, la rentrée scolaire 2015-2016  était au rendez vous pour toutes les écoles de l'enseignement primaire et secondaire du public et du privé.

Mme Janvière Ndirahisha, Ministre burundaise de l'Education et  M. Mbo Victor Nylul, représentant de l'Unicef dans le pays en ont profité pour faire des cadeaux aux élèves dans le cadre du projet - Back to School - ...

Plus de 250 000 écoliers  et 3 500 enseignants issus de 7 provinces du pays ( Muyinga, Kirundo, Makamba, Cankuzo, Ruyigi, Rutana et Rumonge) ont reçu du matériel scolaire et didactique . Concrêtement,  le projet a touché 420 écoles. Chaque enseignant  a reçu des craies et  chaque enfant, 6 cahiers de 100 feuilles, un stylo, un crayon et une gomme.

Depuis 2006, le Burundi a voté la loi sur la gratuité scolaire pour les enfants en âges d'aller à l'école. La population estudiantine a depuis été quasi multipliée par 2 dans le pays. On est passé d'un taux net de scolarisation de 59% en 2005 à plus de 95% en 2014. Alors que les Barundi modernisent leur système éducatif [ http://burundi-agnews.org/philosophie.htm ], le Burundi est aujourd'hui 2 fois plus scolarisés qu'hier ...

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 25 septembre 2015

 

 

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[MINSANT] Burundi / Santé : Les directives nationales de prise en charge de la tuberculose et co-morbidité

A Bujumbura, ce jeudi 17 septembre 2015, , Dr Josiane Nijimbere,  Ministre burundaise de la Santé publique et de la lutte contre le sida ,  a organisé, en collaboration avec le PNILT (Programme national intégré lèpres tuberculose),  un atelier de validation des directives nationales de prise en charge de la tuberculose et co-morbidité.

Le Ministère de la santé publique du Burundi, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, souhaite, pour vaincre la tuberculose s'appuyer sur 3 piliers: - les soins intégrés et la prévention centrés sur le patient ; - les politiques audacieuses et système de soutien; et l’intensification de la recherche et de l’innovation.

Le Burundi s'est donné comme objectif de vaincre la tuberculose avec zéro décès, sans morbidité ni souffrance dues à la maladie ...

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 18 septembre 2015

 

 

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[MINJUS] Burundi / Justice : Mandats d'arrêts internationaux contre les responsables de l'insurrection

A Bujumbura, ce jeudi 17 septembre 2015, M. Valentin Bagorikunda, Procureur Général de la République du Burundi, a annoncé avoir lancé des mandats d'arrêts internationaux, via Interpol,  à l'encontre des personnes qui ont organisé et préparé le coup d'Etat militaire du mercredi 13 mai 2015 et qui continuent à perturber la sécurité au Burundi.

Le Coup d'Etat du 13/05/2015 au Burundi a été organisé, comme le  précise le rapport de la  Commission d’enquête judiciaire chargée de faire la lumière sur le mouvement insurrectionnel déclenché le 26 avril 2015  [ http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/09/rapport_insurrection_final_1_.pdf ], par des militaires, des policiers,  des membres des partis d’opposition, de la société civile et certains journalistes.

Selon M. Valentin Bagorikunda, se référant au rapport d'enquête judiciaire :  « Les organisateurs civils du mouvement insurrectionnel étaient constamment en contact avec les responsables des putschistes militaires et policiers ».

Le Burundi a décidé de passer à l'action au niveau judiciaire ( internationale )  à cause des effets négatifs que cause l'impunité.  Ces individus recherchés ont fui le Burundi vers le Rwanda , la Belgique et la France ( en Europe de manière générale ) essentiellement. Et ils continuent à orchestrer, depuis l'extérieur,  l'instabilité au Burundi. Le Procureur Général de la République du Burundi a donné comme exemple - l’attentat raté contre le chef d’Etat-major général de l’armée, le général-major Prime Niyongabo, commis  vendredi dernier...  Le Burundi a subi une Révolution de Couleur, soit une tentative de changement de régime, orchestrée par les USA, la Belgique et la France, entre les mois d’avril et mai 2015 [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=18679 ]. Ces individus, frappés de mandats d'arrêts internationaux, les insurgés, étaient des citoyens burundais qui étaient impliqués dans ce plan de déstabilisation du Burundi.

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 17 septembre 2015

 

 

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Burundi / Education : la rentrée scolaire 2015-2016 fixée au 21/09/2015

A Bujumbura, ce mardi 15 septembre 2015, le Ministère de l’Éducation nationale au Burundi a annoncé que la rentrée scolaire 2015-2016 aura lieu dès lundi prochain 21/09/2015 ( lundi 21 septembre 2015 ).

Le Ministère de l’Éducation nationale au Burundi a parlé des 2 changements majeurs qui auront lieu :

-  à la fin du cycle fondamental en vue de passer au cycle supérieur de l’enseignement secondaire après la dixième année. 2 tests auront désormais lieu : en 9ème fondamental et en 10ème fondamental.

- Au niveau supérieur, on va passer du système de Licence-Maîtrise-Doctorat (LMD) à celui de Baccalauréat-Maîtrise-Doctorat (BMD).

Au Burundi, en cette année 2015, après les élections démocratiques qui viennent d'avoir lieu,  l'Etat a misé, pour des raisons pratiques et budgétaire,  sur un seul grand ministère de l’Éducation nationale où tous les niveaux d'enseignement seront centralisé. C'est  Dr Janvière Ndirahisha, qui a été choisie comme Ministre de l’Éducation,de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Depuis 2005, le Burundi s'est lancé dans une modernisation de son système éducatif [ http://burundi-agnews.org/philosophie.htm ] ...

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 17 septembre 2015

 

 

 

 

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[MINENV] Burundi : le niveau de la couverture forestière n'est pas satisfaisant

@rib News, 20/09/2015 – Source Xinhua

 

Le niveau de la couverture forestière au Burundi n'est pas satisfaisant eu égard à la densité de population, estime Félix Ngendabanyikwa, expert en suivi-évaluation au niveau de la Commission des Forêts d'Afrique Centrale (COMIFAC). Le Burundi compte plus de 10 millions d'habitants avec une superficie de 27.834 km2.

 

D'après M. Ngendabanyikwa, qui est également le directeur des Forêts au sein de l'Office burundais pour la protection de l'environnement (OBPE), logé au sein du ministère burundais de l'Environnement, au Burundi, presque toute la population utilise du bois pour la cuisson et pour d'autres consommations diverses comme la construction des maisons, alors que l'ensemble du patrimoine forestier ne couvre que 13% du territoire national.

 

La politique forestière nationale du Burundi projette d'atteindre 20% de couverture forestière en 2025, dans la mesure où il existe encore des aires non encore recouvertes par le bois, d'où il faut investir pour combler le vide existant, a précisé M. Ngendabanyikwa à Xinhua, sous une casquette d'expert forestier.

 

Selon lui, par rapport à la consommation du bois au Burundi, on relève un décalage si on fait une corrélation entre l'augmentation de la population et le rythme de progression de la couverture nationale forestière.

 

Là où le bât blesse au Burundi, c'est que l'augmentation de la population est plus rapide que celle des arbres, a-t-il fait remarquer.

 

Pour rectifier le tir, a signalé l'expert, les autorités burundaises ont déjà initié une politique de promotion des énergies renouvelables, notamment à travers l'utilisation des foyers améliorés, sous forme de briquettes fabriqués à partir des déchets.

 

De la sorte, a-t-il expliqué, les autorités burundaises espèrent que de grandes communautés pourront adhérer à l'utilisation, pour la cuisson, des produits obtenus à partir des déchets, afin de limiter au grand maximum, l'utilisation du charbon de bois au Burundi.

 

Selon M. Ngendabanyikwa, le Burundi court le risque de connaître un grand déséquilibre d'ici 30 ans si rien n'est fait pour l'augmentation de la couverture forestière.

 

Par ailleurs, le phénomène des feux de brousse déciment annuellement une moyenne de plus de 7.000 hectares de boisement forestier, a-t-il ajouté.

Comme il y a des faits répétitifs chaque année sur un même endroit, les arbres qui y poussent deviennent chétifs avec des végétations montrant des signes de parties désertiques, a-t-il souligné.

 

Selon l'expert Ngendabanyikwa, la disparition de la couverture forestière en termes d'herbes et d'arbres, les pertes en vie animales dans les parcs nationaux et la fuite d'animaux vers la Tanzanie (cas de la réserve naturelle de la Ruvubu: plus de 50.000 hectares) à la recherche de la végétation, font partie des impacts négatifs du phénomène répétitif de feux de brousse au Burundi.

 

Pour lui, le Burundi, pour donner un coup d'accélérateur au processus national de protection forestière, est en train de s'inspirer des actions déjà entreprises sous d'autres cieux, en puisant notamment de bonnes expériences chez certains pays membres de la Commission des forêts de l'Afrique centrale (COMIFAC) dont le Burundi est membre.

 

Selon l'expert, il faut garder à l'esprit que le Burundi est un pays moins forestier par rapport au Congo-Brazzaville, à la République Démocratique du Congo (RDC) et au Cameroun, qui sont plus avancées au niveau de l'aménagement des forêts.

 

Ces pays, a-t-il révélé, font déjà de la certification forestière parce qu'ils allouent des moyens budgétaires importants pour le développement de la filière forestière.

 

Pour l'expert, le sous-financement du secteur de la protection forestière est le principal défi à relever. En effet, a-t-il révélé, le budget alloué à ce secteur représente seulement 0,2% du budget national.

 

 

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OCTOBRE 2015

 

 

 

[MINCOM] Burundi : pour le gouvernement, la situation dans le pays est «bonne»  RFI, 13-10-2015

 

Alors que le flot de réfugiés ne se tarit pas et que dans son dernier rapport, le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme s'était alarmé d’une augmentation du nombre d’arrestations, de détentions et de meurtres au Burundi, le ministre de l'Intérieur burundais a publié hier un communiqué sur le bilan sécuritaire de ces trois derniers mois. Conclusion selon le communiqué, la situation est « globalement bonne ».

 

Dans tout le pays, « la population vaque normalement à ses activités en toute quiétude », se félicite le ministre de l'Intérieur. Il reconnaît bien l'existence de poches d'insécurité « sporadique », mais estime avoir rempli ses objectifs de sécurisation à « 90,31% ».

 

En trois mois, pas moins de 130 cas d'assassinats et 48 tentatives d'assassinats ont pourtant été enregistrés. Des actes qualifiés de « criminels » dans le communiqué gouvernemental, sans référence à un quelconque caractère politique.

 

Le ministère revendique également l'arrestation de plus de 3 000 personnes, assurant que pour chacune d'entre elles, un dossier pénal a été « confectionné » et « transmis aux différents parquets », alors que l'ONU et plusieurs organisations de défense des droits de l'homme se sont alarmées récemment du caractère arbitraire de ces arrestations.

 

Les déplacements frontaliers surveillés

 

Parmi les faits marquants listés dans ce communiqué, il y a aussi « la découverte de cadavres » dans certains lieux de la capitale, les jets de grenade qui se poursuivent, ou encore « des déplacements de jeunes en direction de Tanzanie » qualifiés « d'anormaux ». Ces dernières semaines, les autorités ont d'ailleurs bloqué plusieurs centaines de jeunes dans des provinces frontalières craignant, selon des sources sécuritaires, qu'une « rébellion » soit en préparation.

 

Localement, on proteste contre ces arrestations visant des jeunes qui, selon les habitants, partent travailler comme ils l'ont toujours fait.

 

 

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[MINSP] Burundi : 130 cas d'assassinats enregistrés au cours du 3ème trimestre

Sécurité   12/10/2015 - Source Xinhua

 

Le ministre de la Sécurité public, également Commissaire de Police chef Alain Guillaume Bunyoni, a déclaré lundi que "la police a constaté 130 cas d'assassinats" au cours du 3ème trimestre.

 

"La police a constaté 130 cas d'assassinats, 53 cas de détention illégale d'armes à feu, 48 tentatives d'assassinats et 28 cas d'incendie criminelle", a indiqué Bunyoni à la presse à Bujumbura.

 

Le ministre a également fait savoir que 3.519 dossiers pénaux ont été confectionnés par la police judiciaire et transmis aux différents parquets du pays et que 3 188 personnes ont été appréhendées et gardées à vue par la police.

 

Quant au délai de deux mois donné par le Chef de l'Etat pour ramener la sécurité dans les quartiers qui ont contesté le troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza qui, finalement a été réélu et dont la réélection a durci les tensions, le ministre de la Sécurité publique a dit que les mesures prises pour atteindre cet objectif ont été mises en œuvre à 90,31%.

 

Pour consolider la paix et la sécurité, il a demandé à la population des endroits encore sous insécurité de se désolidariser et de dénoncer les criminels pour qu'ils soient mis hors d'état de nuire.

 

 

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[MINSP] Burundi : La sécurité règne à 98% dans tout le pays - Gov.bi

A Bujumbura, mardi 20 octobre 2015, le Commissaire de Police Principale, Alain-Guillaume Bunyoni, Ministre de la Sécurité Publique, a informé le Parlement du Burundi que  «La sécurité règne à 98% dans tout le pays» et qu'il n’y a pas de bandes armées au Burundi.

Lors des questions orales devant les députés [ http://assemblee.bi/Questions-orales-avec-debat-a-l,1015 ], le Ministre Bunyoni, avec à ses côtés M. Pascal Brandagiye  Ministre burundais de l’intérieur,  a donné ce chiffre bilan  - 98% -  provenant des rapports des gouverneurs des 18 provinces du Burundi.  Les  2%  d'insécurité concernent 1 quartier ( le numéro 3 ) de la zone Ngagara et une partie de la zone Cibitoke. Le Burundi compte 3002 collines ou quartiers.

Le Burundi a été victime  pendant sa période électorale démocratique 2015, d’ une Révolution de Couleur ou une tentative de renversement de régime, dictée par des enjeux géopolitiques globaux ( impliquant des multinationales ) des USA, de la France et de la Belgique. Le Rwanda semble avoir jouer le rôle de base arrière des collaborateurs locaux burundais à ce plan de déstabilisation.  Le bilan est de centaines de morts et de plusieurs dizaines de milliers de réfugiés ( Cfr. https://www.youtube.com/watch?v=dDFaM1jvd3I et http://burundi-agnews.org/justice/?p=20777 ).

DAM, NY, AGNEWS, le dimanche 25 octobre 2015

 

 

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[MINJUS] Burundi: Demande d'extradition à la Belgique de 12 individus recherchés dans le  dossier RMPG 697/MA

A Bujumbura, lundi 12 octobre 2015, la Justice burundaise a demandé à la Belgique l’extradition de 12 individus, ressortissants burundais,   dans le cadre de l’instruction du dossier “RMPG 697 /MA” ( Coup d'Etat manqué du mercredi 13 mai 2015 ).

Ce sont : M. Pacifique Nininahazwe (FOCODE), M.Vital Nshimirimana (FORSC), Marguerite Barankitse ( Maison Shalom ), M. Alexis Sinduhije (MSD), M. Gervais Rufyikiri ( ancien Vice Président du Burundi / CNDD-FDD ), M. Pie Ntavyohanyuma (ancien président de l’Assemblée nationale du Burundi / CNDD-FDD ), M. Chauvineau Murwengezo (UPD), M. Pancrace Cimpaye ( ADC IKIBIRI / FRODEBU  diaspora ) et Mme Catherine Mabobori ( UPRONA ), M. Evariste Nsabiyumva ( CNDD-FDD),  M. Félix Ndayisenga ( CNDD-FDD), et Général Pontien Gaciyubwenge ( ex - Ministre de la Défense nationale ).

Ce demande officiel a été faite par M. Valentin Bagorikunda, procureur général de la République du Burundi.  Ces individus sont recherchés par la justice burundaise.

http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/10/bdi_extradition_belgique_burundi001-20151.jpg

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DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 21 octobre 2015

 

 

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[MINCOM] Le Burundi explique l'expulsion d'un diplomate rwandais

Diplomatie 08/10/2015 - Source Xinhua

Le gouvernement burundais a pris ce mercredi la décision d'expulser endéans 24H00 un conseiller principal de l'ambassade rwandaise, Désiré Nyaruhirira, pour éviter, selon le porte-parole du gouvernement, qu'il envenime les relations diplomatiques entre les deux pays.

"Lorsqu'un diplomate se rend coupable de l'un ou l'autre comportement qui aille dans le sens contraire des normes autorisées de la convention internationale régissant la diplomatie, vous signalez à l'intéressé qu'il est préférable qu'il parte chez lui pour ne pas envenimer les relations, les rapports entre l'Etat et le pays qu'il représente", a expliqué sur les ondes de la radio nationale du Burundi ce jeudi le porte-parole du gouvernement Philippe Nzobonariba (photo).

Il a toutefois fait savoir que son expulsion ne signifie en rien la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda ni la fermeture de l'ambassade du Rwanda au Burundi.

"C'est une mesure de prévention qui concerne un individu et non l'ambassade comme telle", a ajouté le secrétaire général et porte-parole du Gouvernement.

Il s'est refusé de préciser le mauvais comportement dont l'intéressé se serait rendu coupable, préférant dire simplement que quand ce genre de décisions sont prises, c'est une disposition qu'on n'étale pas dans la rue, que les différents manquements sont notifiés à l'intéressé et à son pays.

Il a également indiqué que l'expulsion de Désiré Nyaruhirira n'a rien à voir avec les déclarations tenues par le ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, Alain Nyamitwe, lors de l'Assemblée Générale de l'ONU, accusant le gouvernement rwandais d'héberger et d'encadrer militairement les personnalités civiles et militaires burundaises qui ont tenté le coup d'Etat du 13 mai 2015 au Burundi.

Cette décision de déclarer personna non grata le diplomate rwandais est intervenue presqu'en même temps avec celle d'expulser d'autres Rwandais au chef-lieu de la province de Kayanza, au nord-ouest du Burundi, endéans 24 H00 eux aussi.

 

 

 

 

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NOVEMBRE 2015

 

 

[MINAGRI] Burundi: 42 Millions USD pour renforcer la politique agricole - FIDA

Depuis Rome ( en Italie ), ce mardi 3 novembre 2015, le  Fonds International pour le Développement Agricole ‪( ‎FIDA‬ )  [ http://www.programmefidaburundi.org/ ] vient d'accorder 42 Millions USD ( soit 65,8 Milliards BIF) au ‎Burundi‬.

La signature de la convention a été réalisée en présence des ministres burundais des Finances et de l'Agriculture.

Le Burundi souhaite renforcer sa politique agricole ...

DAM, NY, AGNEWS, le mardi 3 novembre 2015

 

 

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[MINSP] Le pouvoir nie l’existence d’une rébellion naissante au Burundi

Sécurité  BBC Afrique, 03 novembre 2015

Burundi : "pas de rébellion naissante"

Le porte-parole du ministère burundais de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye (photo), a déclaré à la BBC qu’il n’y avait pas de rébellion naissante dans le pays. Dans une interview avec BBC Afrique, M. Nkurikiye a nié l’existence d’un tweet de la police qui évoquerait une rébellion naissante au Burundi.

"C’est un mensonge, ce tweet n’a jamais existé," a-t-il déclaré. "Moi je n’ai jamais fait de tweet allant dans ce sens."

D'après le porte-parole du ministère, le seul défi actuel des forces de sécurité est la criminalité. "La sécurité se porte globalement bien sur toute l’étendue du territoire de la république," a-t-il précisé.

Le président Nkurunziza a pourtant lancé un appel lundi aux détenteurs des armes afin qu’ils les déposent.

Le Burundi a été plongé dans une grave crise politique émaillée de violences meurtrières suite à l’annonce du président Pierre Nkurunziza selon laquelle il se présenterait pour un troisième mandat controversé.

 

 

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[MINENERGIE] 96% de la consommation énergétique au Burundi sont issus de la biomasse

Economie APA, 02-11-2015

Bujumbura (Burundi) - 96% de la consommation énergétique au Burundi sont issus de la biomasse, selon le ministère de l’énergie et des mines.

Au Burundi, rappelle le secrétaire permanent de ministère, M. Siméon Habonimana, la population est majoritairement tributaire de la biomasse (bois de chauffe, charbon, de bois, …) comme source d'énergie, pour la cuisson des aliments, le chauffage, le chauffage, l'éclairage dans les ménages, les écoles, les hôpitaux, les prisons, les boulangeries, les briqueteries.

Il s'exprimait lors d'un atelier de consultation sur le développement du cadre de la politique de la sécurité énergétique dans les pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CEA).

La surexploitation de la biomasse risque de conduire à court terme à une déforestation catastrophique suite au déboisement intensif, expansif et incontrôlé et à la destruction généralisée et systématique des réserves naturelles, souligne-t-il

Le gouvernement burundais cherche d'autres sources de substitution pour remplacer le bois de chauffe et faire l'économie d'énergie consommée par l'utilisation des biocarburants, des briquettes issues des déchets ménagers, du biogaz, des foyers améliorés à argile.

En matière de l'électricité, le milieu rural n'est électrifié qu'à 1% de l'étendue du pays, selon M. Habonimana.

Il a par ailleurs indiqué que le Burundi produit 32MW en plus des 15MW recueillies dans deux centrales thermiques et des 15MW importés de la RDCongo.

Le pays envisage plusieurs actions, selon lui, pour augmenter l'énergie par la construction des barrages hydroélectriques nationaux mais aussi régionaux en collaboration avec les pays de la région.

Dans le sous-secteur des Gaz et du pétrole, M. Habonimana a indiqué que ces éléments énergétiques sont tous importés par voie maritime et routière sur une longue distance.

 

 

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[MINENERGIE] Burundi : Exploitation des Mines d'or en province de Cibitoke

Économie - A Mabayi, en province de Cibitoke, ce lundi 9 novembre 2015, M.Côme Manirakiza,  Ministre Burundais de l’Energie et Mines, a demandé aux exploitants artisanaux de minerais, qui sont regroupés dans  l’Association Jean JBEILI, qui est un cadre associatif de type coopérative, de poursuivre leur travail en se conformant à la loi.

 

Une réunion informative  a été organisée à cet effet entre l'Etat et l’Association Jean JBEILI qui a reçu un permis de prospection et d’exploitation d’ or dans le périmètre de Mabayi.  De nombreux citoyens de Cibitoke  travaillent pour cette association dans les mines d'or.

 

Le Burundi souhaite réduire au maximum l'exploitation illégale de ses minerais. Le Burundi compte sur les revenus de son sol minier pour équilibrer le budget national. Les exploitants de minerais burundais, en étant mieux organisés en associations, aideront à ce que le paiement des taxes à l'OBR (Office Burundais des Recettes ) l'Etat du Burundi, soit plus efficace.

 

DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 11 novembre 2015

 

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[MINSP] Burundi / Union Africaine : Des Observateurs de l’UA présents lors du désarmement de Cibitoke et ses alentours.

A Bujumbura, ce samedi 7 novembre 2015, le Commissaire de police en chef, Alain Guillaume BUNYONI, Ministre de la Sécurité Publique, a invité les Observateurs de l’Union Africaine UA au désarmement du dernier quartier de Bujumbura ( Cibitoke et ses environs ) posant des problèmes de sécurité, prévu le dimanche 9 novembre 2015.

Le gouvernement a donné jusqu'à samedi, date limite pour que les citoyens de cette localité remettent leurs armes moyennant une amnistie.

Ainsi le Ministre a fait le topo aux soldats de l'UA de la situation sécuritaire du pays. Toutes les 3002 collines et quartiers du Burundi sont en sécurité sauf le quartier Cibitoke et ses alentours. Des terroristes armés ( souvent d'origine Rwandaises, des ex-M23 force négative en RDC Congo ) y créent l'insécurité. Depuis quelques semaines, ils assassinent sauvagement ou lancent des grenades contre de simples citoyens et contre les Forces de l'ordre burundais.

DAM, NY, AGNEWS, le lundi 9 novembre 2015

 

 

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[MINEAC] Burundi / EAC : Réunion sur la politique énergétique

A Bujumbura, ce  lundi 2 novembre 2015, le Ministère de l'Energie du Burundi reçoit une réunion des experts de l'East African Community ( EAC )  sur le développement de la politique énergétique au sein de l’EAC.

Cette rencontre de Bujumbura est la 3ème qui se suit des experts de l'EAC après celles de Kampala en Ouganda et de Kigali au Rwanda, l'idée étant d'améliorer l’accès aux sources d’énergie et au renforcement de la politique sécurité énergétique dans cet ensemble africain.

DAM, NY, AGNEWS, le mardi 3 novembre 2015

 

 

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[MINDEVCOM] Burundi : la ministre Kagayo plaide pour une décentralisation effective

Politique 16/11/2015 - Source Xinhua

La ministre burundaise du Développement Communal, Jeanne d'Arc Kagayo (photo), plaidé pour une décentralisation effective au Burundi afin de réaliser la vision de développement incarnée par l'Accord d'Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi (AAPRB) conclu il y a déjà 15 ans.

 

"15 ans après la conclusion de ce pacte politique, la préoccupation la plus importante pour le processus de décentralisation au Burundi, à laquelle il faut une réponse appropriée, est la mise en application de la loi portant modalités de transfert des compétences de l'Etat aux communes", a affirmé Mme Kagayo dans une récente interview accordée à Xinhua.

 

"Même si cette loi promulguée en mai dernier fixe les modalités de transfert des ressources humaines et financières de l'Etat vers les communes, ce cadre juridique reste cependant à compléter avec des textes d'application pour montrer, avec le maximum de clarté, comment et quand la décentralisation sera effective au Burundi", a-t-elle expliqué.

 

La décentralisation, a-t-elle insisté, ne sera effective que quand tous les différents pouvoirs (sanitaires, scolaires, fonciers, économiques, commerciales, etc.), seront réellement transférés vers les communes.

 

Mais en attendant l'atteinte de ce cap, a souligné la ministre Kagayo, il sied de reconnaître que le processus burundais de décentralisation a déjà enregistré à son actif d'importants acquis.

 

Elle a cité notamment l'existence d'un mécanisme de mobilisation de fonds au sein du "Fonds National d'Investissement Communal" (FONIC) et du "Fonds de Micro-Crédit Rural" (FMCR).

 

Pour accélérer la décentralisation financière, a-t-elle révélé, chacune des 119 communes burundaises reçoit actuellement une dotation budgétaire annuelle de 50 millions de francs burundais prélevés sur le budget alloué au FONIC ; mais il se pose encore, pour la grosse majorité des communes burundaises, la problématique de capacité d'absorption de ce montant.

 

Parmi les réformes envisagées pour accroître le rythme de ce processus de décentralisation au Burundi, la ministre Kagayo a indiqué que les stratégies d'intervention du FONIC et du FMCR seront affinées pour plus d'efficacité au niveau des services rendus aux collectivités locales.

 

Les défis importants à relever sur ce parcours, a-t-elle affirmé, sont le cadre juridique incomplet ainsi que l'harmonisation et l'actualisation du cadre réglementaire qui régira la gestion des ressources humaines et financières transférées.

 

La mise en application de la loi portant transfert des compétences de l'Etat aux communes, constitue, selon elle, un défi très préoccupant du moment ; mais cela est tempéré par l'existence d'une volonté politique à tous les niveaux décisions.

 

"En effet, aujourd'hui, beaucoup de ministères sectoriels sont prêts à travailler en harmonie pour faciliter l'élaboration de ces textes d'application de la loi sur le transfert des compétences de l'Etat vers les communes", a-t-elle expliqué.

 

L'autre chantier important attendu pour accélérer ce processus de décentralisation au Burundi, a-t-elle révélé, est l'harmonisation de la loi sur les finances publiques.

 

Toutefois pour la ministre Kagayo, le défi le plus important à relever dans ce processus, sera l'adéquation entre les pouvoirs transférés et les ressources humaines, matérielles et financières. Cette adéquation, a-t-elle martelé, quoiqu'étant la plus préoccupation la plus importante, devra être levé avec le temps.

 

Dans le pilotage de ce processus de décentralisation, a-t-elle révélé, le Burundi ne travaille pas en vase clos, mais s'inspire notamment des " Cités Gouvernements Locaux Unis d'Afrique" (CGLUA), qui sont des structures de financement analogues au FONIC burundais et qui ont déjà leurs preuves sous d'autres cieux africains tels qu'au Maroc.

 

Parmi les entraves pouvant faire que les défis cités ci-haut peuvent persister durant longtemps, la ministre Kagayo en a épinglé deux.

 

Il s'agit, a-t-elle signalé, de la non intégration de la politique de décentralisation dans les politiques sectoriels de certains ministères et un manque d'enthousiasme de certains acteurs dans ce processus.

 

Le fer de lance de celui-ci, a-t-elle martelé, est la "transformation des mentalités pour une nouvelle philosophie de conception du développement au Burundi centré sur une complicité positive des collectivités locales".

 

 

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[MINJUS] Alerte : Le journaliste Antoine Kaburahe convoqué par la justice burundaise

14/11/2015  Communiqué du Groupe de Presse Iwacu

 

M. Antoine Kaburahe, Directeur du Groupe de Presse Iwacu, un des derniers médias indépendants encore en activité au Burundi après la destruction de la plupart de radios privées, a reçu ce vendredi 13 novembre 2015, une convocation.

 

Il doit comparaître lundi 16 novembre 2015 à 9 heures, devant l’Officier du Ministère Public près la Cour Suprême, Barbatus Ntakarusho, dans le cadre du dossier RMPG no 697 /MA relatif à la tentative de coup d’Etat du 13 mai 2015.

 

Le Groupe de Presse Iwacu a toujours respecté l’Etat de droit et les lois en vigueur au Burundi. Depuis huit ans, Iwacu s’est toujours conformé à l’éthique et la déontologie professionnelle.

 

Il n’a jamais été mis en cause ni par les autorités politiques ni par les instances judiciaires encore moins les organes de régulation. C’est pourquoi le Directeur du Groupe de Presse Iwacu estime qu’il est de son devoir de répondre à cette injonction de la justice.

 

Le personnel du Groupe de Presse Iwacu réitère son engagement au service de l’information.

 

Le Groupe de Presse Iwacu

 

 

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[MINCOM] Bujumbura salue le contenu "très sage" de la résolution onusienne

Diplomatie PANA, 13 novembre 2015

 

Le gouvernement du Burundi "prend acte" d’une "sage" Résolution du Conseil de sécurité

 

Bujumbura, Burundi - Le gouvernement du Burundi a dit, vendredi, "prendre acte" de la "Résolution 2248" du Conseil de sécurité des Nations unies, en sa 7557ème séance du 12 novembre 2015, à l’initiative de la France, qui engage le pouvoir et l’opposition à rejeter "toute forme de violence" et à s’abstenir de "tout acte qui mettrait en péril la paix et la stabilité du pays", après bientôt sept mois d’un violent conflit électoral mal résolu entre les deux camps antagonistes.

 

Les Nations unies estiment à quelque 240 personnes qui ont déjà péri dans les violences électorales des ces derniers mois au Burundi et à plus de 200.000 autres qui ont été obligées de fuir dans les pays voisins.

 

Peu de mesures concrètes ressortent de la résolution qui a décidé de confier la mission au secrétaire général des Nations unies de désigner un "conseiller spécial" pour la prévention des conflits chargé de coordonner l’action de l’Onu et œuvrer avec le gouvernement du Burundi ainsi que les parties concernées par la crise, en vue de promouvoir un dialogue inter burundais, "sans exclusive" et un règlement pacifique du conflit dont le nœud gordien reste la candidature déjà consommée du chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, pour un troisième mandat controversé à la tête du pays jugé anticonstitutionnel jusque dans le camp présidentiel.

 

Dans un bref communiqué officiel de quatre paragraphes rendu public au lendemain de la réunion d’urgence du Conseil de Sécurité, le pouvoir burundais salue le contenu "très sage" de la résolution qui s’inscrit, par ailleurs, à ses yeux, "de façon générale, dans la ligne que le gouvernement a toujours voulu suivre dans sa volonté de résoudre la crise que traverse le pays actuellement, notamment la promotion du dialogue qui a toujours été son cheval de bataille".

 

D’un autre côté, le gouvernement demande aux partenaires "qui hésitent encore" à relancer la coopération incessamment car, "c’est la seule solution qui apportera une réponse durable au véritable problème auquel les Burundais font face, à savoir, la pauvreté".

 

La crise sans précédent, depuis la fin de la guerre civile de 1993 à 2006, a fait fuir l’essentiel des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux potentiels qui contribuaient, en temps normal, pour plus de 50% au budget de fonctionnement de l’Etat et au développement socio-économique du pays, de manière générale, avec un grand risque sur la paix sociale à moyen terme, estime-t-on dans les milieux politiques et des affaires à Bujumbura.

 

Le communiqué réitère à la fin l’attachement du gouvernement burundais « à la paix ainsi que la sécurité et demande, à cet effet, la participation et la contribution des Burundais, tant de l’intérieur que de l’extérieur, dans le dialogue inter burundais qui va être lancé et qui abordera toutes les questions qui tiennent les Burundais à cœur.

 

L’adoption de la résolution est intervenue, trois jours après la tenue d’une réunion du Conseil qui était consacrée à la situation préoccupante du Burundi au cours de laquelle de hauts responsables des Nations unies ont mis en garde contre une "atastrophe imminente" et demandé une solution politique d’urgence.

 

La résolution interpelle particulièrement le pouvoir burundais à "adhérer à l’état de droit, faire preuve de transparence pour ce qui est d’amener les responsables à répondre des actes de violence" et à "coopérer pleinement avec le haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme".

 

Le texte de la résolution condamne encore "fermement", les violations des droits de l’homme perpétrées "tant par les forces de sécurité que par les milices" au service des protagonistes de la crise au Burundi.

 

Le gouvernement doit également coopérer avec la médiation, menée par la Communauté d’Afrique de l’Est (Cae), sous l’égide de l’Union africaine (Ua), en vue d’organiser "immédiatement", un dialogue inter burundais "véritable" qui associe toutes les parties, aussi bien dans le pays qu’à l’étranger, "afin de trouver une solution consensuelle à la crise".

 

Le Conseil n’exclut pas des "mesures supplémentaires" à l’encontre de tous les acteurs burundais qui, «par leurs actes ou leurs propos, concourent à perpétuer la violence et entravent la recherche d’une solution pacifique».

 

A ce sujet, le Conseil prend acte de la décision déjà envisagée sérieusement par l’Ua d’imposer des sanctions contre ceux des acteurs politiques impliqués dans la poursuite et l’aggravation de la crise au Burundi en tant que partie au "Statut de Rome" de la Cour pénale internationale dont la mission est de lutter contre l’impunité des crimes relevant de sa compétence.

 

Dans les 15 prochains jours, à compter de la publication de la résolution, le secrétaire général devra présenter au Conseil différentes options pour une présence significative future des Nations unies au Burundi.

 

Le gouvernement avait insisté et obtenu, vers la fin de l’année dernière, la réduction drastique des personnels des Nations unies dans le pays, en se fondant sur la "paix retrouvée" et le besoin de maintenir plutôt un bureau restreint chargé d’appuyer les programmes de développement socio-économique national.

 

Les Nations unies avaient déployé plus de 5.500 casques bleus pour superviser et faire respecter l’accord global de cessez-le-feu entre le pouvoir central et la principale rébellion du Conseil national pour la défense de la démocratie/forces de défense de la démocratie (Cndd-Fdd, actuellement aux affaires du pays) et le pouvoir central de l’époque.

 

Les Nations unies n’excluent pas de recourir aux 22.000 casques bleus actuellement déployés en République démocratique du Congo (Rdc) voisin, au cas où la situation volatile du Burundi venait à l’exiger.

 

 

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DECEMBRE 2015

 

 

 

[MINSP] Burundi : 34 policiers tués et près de 300 blessés depuis le début de la crise

Sécurité  01/12/2015 – Source AFP

 

Au moins 34 policiers ont été tués et environ 300 blessés depuis le début, fin avril, du mouvement de contestation d'un 3e mandat du président burundais Pierre Nkurunziza, indique le ministre de la Sécurité publique, dans un document officiel consulté mardi.

 

"Le 'mouvement insurrectionnel' a causé des pertes importantes de tous côtés, et du côté police 34 policiers ont été tués par les insurgés et 293 ont été blessés, dont huit présentent des handicaps" à vie, explique le ministre Alain-Guillaume Bunyoni dans le bilan annuel des activités de son ministère.

 

Aucun bilan au sein des autres forces de sécurité - service national du renseignement (SNR, rattaché à la présidence) ou armée - ou des contestataires, manifestants ou "insurgés", n'est mentionné. La seule mention du nombre de victimes policières vise "à mettre en lumière les pertes de la police, dont on ne parle jamais", a expliqué le service de communication de la police.

 

La crise émaillée de violences, déclenchée fin avril par la candidature du président Nkurunziza à un 3e mandat - contraire selon les contestataires à la Constitution et l'accord d'Arusha ayant permis de mettre fin à la longue guerre civile (1993-2006) - a déjà fait au moins 250 morts selon l'ONU et plus de 200.000 déplacés.

 

Dans ce document, M. Bunyoni estime que, tout au long de la crise, la police a géré la situation avec beaucoup "de professionalisme, de loyauté et d'abnégation".

Un constat inverse à celui de nombreuses ONG de défense des droits de l'Homme, locales et internationales, qui ont accusé les forces de sécurité d'usage disproportionné de la force, d'arrestations arbitaires, de torture, ainsi que d'exécutions extrajudiciaires.

 

La police a notamment sévèrement réprimé, parfois à balles réelles, les manifestations contre la candidature de M. Nkurunziza, quasi-quotidiennes durant six semaines à Bujumbura malgré leur interdiction par les autorités.

 

L'étouffement des manifestations et l'échec d'un coup d'Etat militaire n'ont pas empêché l'intensification des violences, désormais armées. Les affrontements armés entre policiers et insurgés sont désormais quasi quotidiens à Bujumbura.

 

Washington a imposé le 23 novembre des sanctions contre M. Bunyoni, estimant que "la police avait mené sous son autorité des opérations (...) pour intimider et réduire au silence ceux qui s'opposent au gouvernement", ainsi que contre le directeur général adjoint de la police, Godefroid Bizimana, accusé d'"usage disproportionné de la force" et d'"actes de répression violente" contre des manifestants pacifiques.

 

"Ces sanctions sont une supercherie (...) Je m'en moque éperdument", a réagi lundi le général Bunyoni. Deux militaires putschistes - l'un en fuite, l'autre incarcéré - sont aussi visés par les sanctions américaines.

 

 

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[MINJUS] Burundi : libération de 97 prisonniers accusés de manifestations contre le 3è mandat

Justice  08/12/2015 – Source Xinhua

 

Le gouvernement du Burundi a décidé mardi de libérer 97 prisonniers accusés d'avoir manifesté contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, depuis le mois d'avril de l'année en cours.

 

Avant de sortir de la prison centrale de Mpimba, ces prisonniers ont subi une séance de formation patriotique (photo) d'une journée et Déo Ruberintwari, secrétaire permanent au ministère de la Justice, explique ici qu'on avait planifié pour deux semaines de formation patriotique, mais que par manque de moyens financiers, l'on s'est contenté de cette seule journée.

 

On a jugé bon que même dans l'insuffisance des moyens l'on puisse tout faire pour que les personnes qui sont libérées aujourd'hui puissent avoir l'essentiel de cette formation patriotique", a déclaré Déo Ruberintwari.

 

Un de ces prisonniers libérés s'est exprimé sur son emprisonnement et sur celui des autres libérés.

 

"C'est vraiment quelque chose qui fait mal de capturer et d'emprisonner des gens et que pendant 7 mois, ils n'ont même pas comparu au tribunal pour s'exprimer", a laissé entendre un de ces prisonniers qui a préféré garder l'anonymat.

 

Il a tout de même bien apprécié cette formation que ces prisonniers libérés ont subite avant de rejoindre leurs familles respectives.

"C'est bon pour l'éducation car ça peut nous aider à vivre dans la société", a-t-il apprécié.

 

L'assistante de la ministre de la Justice, Christine Niragira, a quant à elle prodigué des conseils constructifs à ces anciens locataires de la prison centrale de Mpimba, conseils qui vont dans le sens de bien se comporter dans leurs sociétés respectives qui vont les accueillir et surtout d'éviter des comportements récidivistes.

 

Cette libération a coïncidé avec le début ce même mardi de la rencontre entre une délégation burundaise à Bruxelles en Belgique et l'Union Européenne sur l'article 96 de l'Accord de Cotonou entre cette dernière et les pays ACP (Afrique-Caraibe-Pacifique) en matière de coopération.

 

Cette libération des manifestants se trouve être l'un des points sur lesquels l'UE compte insister lors de cette rencontre de Bruxelles, à côté des autres comme la liberté d'exercer la profession de journaliste, la question de la gestion des affaires juridiques, la liberté et la sécurité de la société civile et des défenseurs des droits de l'homme, les enquêtes sur les allégations de torture et exécutions extrajudiciaires, la réouverture des médias privés...

 

La rencontre de Bruxelles devra aboutir à la mise en œuvre d'un plan de sortie de crise politico-sécuritaire que traverse le Burundi selon un calendrier convenu entre les parties engagées dans cette rencontre.

 

 

 

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[MINBONGOV] Le Burundi veut s’attaquer à la corruption dans l'administration publique

Politique  04/12/2015 - Source Xinhua

 

Le ministre burundais à la Présidence chargé de la Bonne Gouvernance et du Plan, Serges Ndayiragije (photo), reste conscient que la corruption sévit dans la quasi-totalité des secteurs de la vie nationale et a décidé récemment de s'attaquer à ce fléau jusqu'à l'éradiquer.

 

Les enquêtes réalisées par la Brigade Spéciale Anticorruption et les rapports d'audit déjà produits par l'Inspection Générale de l'Etat ont indexé huit secteurs où le phénomène de corruption s'observe le plus.

 

Il s'agit du secteur des marchés publics, du secteur de la santé, du domaine de l'exonération des impôts et taxes, du secteur de l'éducation, du secteur de la justice, du domaine des administrations déconcertées et communales et de la petite corruption dans la quasi-totalité des services publics.

 

"Face à cet état de fait, il importe que les responsables des institutions spécialisées en matière de lutte contre la corruption, ceux des services de l'administration publique à différents niveaux ainsi que ceux des autres institutions directement impliquées dans la lutte contre ce fléau se mettent ensemble (...) en vue d'arrêter les stratégies adéquates pour mettre fin à la corruption des différents services de l'administration publique", a déclaré Serges Ndayiragije dans un discours d'ouverture d'une réunion des responsables impliqués dans la lutte contre la corruption.

 

"De manière générale, les cas de corruption sont monnaie courante là où le principe de transparence dans la gestion n'est pas respecté, là où les procédures légales en vigueur ne sont pas suivies (...), bref dans tous les secteurs où les cadres et agents publics ne mettent pas en avant l'intérêt de l'Etat", a expliqué le ministre.

 

Il a invité les participants à cette réunion à analyser cette situation sans faux fuyant et sans se voiler la face, à prendre plutôt conscience de cette situation et à s'impliquer dans la mise en oeuvre des actions ou des mesures susceptibles de changer cet état de fait.

 

 

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[MINCOM] [MINTRANS] Burundi : vers la construction de logements sociaux en zone urbaine

Economie 04/12/2015 - Source Xinhua

Le gouvernement burundais envisage de démarrer un projet de construction de logements sociaux à Bujumbura et dans d'autres centres urbains sur une période de cinq ans, a indiqué Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement.

"Après beaucoup d'échanges, le conseil des ministres a apprécié et soutenu ce projet, mais a estimé nécessaire d'en évaluer tous les contours", a précisé M. Nzobonariba dans un communiqué de presse sanctionnant la réunion du conseil des ministres du mercredi 2 décembre 2015 qui a analysé ce dossier.

Le ministre burundais des Transports, des Travaux Publics et de l'Equipement(TTE), Jean Bosco Ntwenzwenimana, qui a défendu ce dossier devant ce conseil, a précisé que l'exécution du projet aura lieu dans le cadre de la mise en oeuvre d'une convention entre une société internationale dénommée "Biz Planners And Advisers Limited" et une société paraétatique burundaise dénommée "Société Immobilière Publique" (SIP).

La SIP a pour mission première d'assurer la mise en oeuvre de la politique nationale de l'habitat urbain, en contribuant à la résolution des problèmes liés aux logements en milieu urbain.

Le ministre Ntwenzinimana a ajouté que la SIP a déjà obtenu l'aval du gouvernement burundais pour contracter un emprunt de 500 millions d'euros auprès de Biz Planners And Advisers Limited, remboursable sur 25 ans comprenant une période de grâce de 10 ans.

Selon un communiqué gouvernemental, l'Etat mettra en outre, à la disposition de la SIP, des terrains nécessaires pour les constructions projetées.

Le gouvernement burundais, ajoute-t-on, pourra exonérer les droits de douane, les différents impôts et taxes sur les matériaux de construction importés ou locaux afin de réduire le coût de construction de ces logements.

De la sorte, estime-t-on au niveau du gouvernement burundais, ces matériaux seront accessibles aux gens à revenus moyens.

 

 

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[MINSANT] Burundi : le paludisme constitue la première cause de morbi-mortalité

Santé  19/12/2015 - Source Xinhua

Le paludisme constitue la première cause de morbi-mortalité en 2014 au Burundi, responsable de 23,4% de décès hospitaliers, a-t-on appris vendredi d'un responsable burundais dans la lutte contre le paludisme.

 

Lydwine Baradahana, directrice adjointe du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) au ministère burundais de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, dans une interview accordée vendredi à Xinhua en marge d'une réunion avec des partenaires dans le cadre de la planification 2016 des activités de lutte contre le paludisme au Burundi, a précisé que le paludisme demeure encore une cause majeure de morbi-mortalité dans le pays pour deux principales raisons.

 

La première est que la lutte contre le paludisme s'avère ardue parce qu'exigeant beaucoup de moyens et des stratégies efficaces au niveau de l'adhésion populaire, alors que la seconde est la capacité des moustiques vecteurs de la malaria.

 

Certes, au niveau national, les cas de paludisme restent très nombreux, a-t-elle nuancé en faisant remarquer en revanche qu'à l'intérieur de certaines provinces (Bujumbura-Mairie, Bujumbura-rural, Bubanza et Rumonge) situées au niveau de la plaine, cette maladie est en train d'être maitrisée.

 

Mme Baradahana a indiqué que cette bonne maîtrise du paludisme dans certaines entités provinciales burundaises, s'explique par l'adhésion des populations locales aux stratégies préventives, en l'occurrence l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides de longue durée d'action (MIILDA).

 

En effet, a-t-elle révélé, lors de la dernière campagne de distribution des MIILDA, qui remonte à juin 2014, les autorités sanitaires burundaises à tous les niveaux de la hiérarchie, ont distribué 5.020.076 MIILDA dans les régions endémiques, soit un taux de distribution de 97,8% particulièrement en milieu urbain.

 

" mon sens, le fer de lance au niveau de la lutte contre le paludisme au Burundi, doit se focaliser sur le comportement des populations vivant dans les régions endémiques dans leurs demeures respectives en les mobilisant notamment pour une utilisation maximale des moyens octroyés, en l'occurrence les MIILDA distribuées", a-t-elle estimé.

 

L'autre focus sur la lutte antipaludique au Burundi, a-t-elle révélé, porte sur des recherches visant à analyser de près le mode opératoire des moustiques.

 

Au cours des prochaines années, a-t-elle révélé, la lutte antipaludique au Burundi va se focaliser sur la pulvérisation intra domiciliaire le changement de comportement des populations afin d'obtenir des résultats plus probants sur le front de la prévention via notamment une adhésion massive à l'utilisation des MIILDA.

 

Avec cela, a-t-elle signalé, l'ultime but visé est d'arriver aux résultats attendus dans la mise en œuvre du plan quinquennal 2013-2017, en l'occurrence la réduction de 75% le nombre de décès dus au paludisme au Burundi.

 

 

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[MINCOM] Le Burundi rejette les forces de maintien de paix de l'Union africaine

Sécurité 19/12/2015 - Source Associated Press

 

Le gouvernement du Burundi a refusé de recevoir sur son territoire quelque 5000 soldats de maintien de la paix que l'Union africaine a prévu déployer pour freiner l'escalade de la violence dans le pays, qui a éclaté dans la foulée du maintien au pouvoir du président Pierre Nkurunziza.

 

Si l'Union africaine envoyait ses troupes sans le consentement du Burundi, cela serait perçu comme une attaque, a prévenu samedi le porte-parole du gouvernement, Phillippe Nzobonariba (photo). Le Burundi a assez de soldats pour maintenir la paix, a-t-il ajouté.

 

Le Burundi est dans le chaos depuis le mois d'avril, lorsque le président Nkurunziza a annoncé son intention de solliciter un troisième mandat. Les violences se sont multipliées depuis sa réélection.

 

La semaine dernière seulement, 87 personnes ont perdu la vie lorsqu'un groupe non identifié a attaqué trois installations militaires. Les forces gouvernementales ont riposté en faisant un carnage dans la capitale, Bujumbura, ciblant l'opposition. Ils auraient tué 150 civils dans leur rafle, selon des groupes de défense des droits de la personne. Le gouvernement martèle que l'armée a agi de façon responsable.

 

En réaction à cette violence, l'Union africaine a autorisé vendredi l'envoi de 5000 soldats de maintien de la paix. La mission africaine de prévention et de protection sera déployée au Burundi pour au moins six mois et elle pourrait être prolongée, a indiqué le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine.

 

Le mandat des troupes sera de protéger les civils des menaces imminentes et d'aider à créer des conditions pour qu'il y ait un dialogue entre les opposants au pays.

 

Il s'agit d'une décision plutôt inhabituelle pour l'Union africaine, qui n'a pas attendu une invitation du gouvernement burundais.

 

Dans un autre effort de médiation, les différentes factions opposées devraient se rencontrer en Ouganda le 28 décembre pour tenter de régler la crise, a annoncé le ministre ougandais de la Défense.

 

Quatorze groupes, dont le parti au pouvoir, les partis d'opposition et des organisations civiles, devraient participer aux pourparlers pour mettre fin au conflit qui a déjà fait des centaines de morts. Le président ougandais Yoweri Museveni sera le modérateur des négociations.

 

Le gouvernement de Pierre Nkurunziza avait précédemment refusé de participer à de telles discussions.