{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 24 avril 2010 – Le gouvernement du Burundi vient d'applaudir lundi le geste "historique et formidable" de la Tanzanie qui a accordé la semaine passée la nationalité à 162.000 Burundais réfugiés dans ce pays depuis près de quarante ans. Au Burundi, de nombreux jeunes de nationalité étrangère souvent rwandaise, congolaise, indienne, pakistanaise, malienne, ou encore sénégalaise vivent sans une reconnaissance citoyenne [ou comme citoyen de seconde zone].

Une loi accordant la naturalisation aux étrangers est en voie de voir le jour au Burundi. Elle accordera la nationalité burundaise à tous ceux parmi les étrangers qui ont un comportement irréprochable.

Cepandant, à termes, avec ce type de nouveaux citoyens, la Constitution burundaise, qui oblige à tout citoyen d'être porteur d'une ethnie Hutu,Tutsi, ou twa [trois entités non définis institutionellement] devra subire une cure de rajaunissement. Aujourd'hui, les Barundi ne sont pas égaux en droit et en devoir. Le citoyen burundais est discriminé par des "quota" "ethnique" car que ce soit au gouvernement,à l’Assemblée nationale, à l'armée [FDN], à la police[PNB],et dans les entreprises publiques, il ne peut pourvoir à une fonction que si il est soit: "Hutu" (à 60%), ou Tutsi (à 40%), ou Twa. En effet, c'est le paradoxe institutionelle causé par les articles 128,129,130,143,164,180 en totale contradiction avec l'art.22 [… Nul ne peut être l’objet de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son ethnie,…]

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