Selon un sondage populaire réalisé lors d’une consultation populaire en début d’année 2010, près de 83,39 % des Barundi exige – justice – sur la tragédie qu’a vécu le pays depuis son indépendance. Des associations de la société civile (non affiliés à FORSC et d’autres qui cadenassent la vie civile burundaise) souhaitent l’arrestation de l’ex-dictateur Buyoya au nom des 2,5 millions de Barundi qui ont été victimes (morts, déplacés, internés dans les camps de concentration, réfugiés …) de la Dictature.

« Comme cela l’a été pour le dictateur Saddam Hussein, ou Tarek Aziz son bras droit, le Dictateur Buyoya doit être jugé par les Barundi, sans intervention onusienne ou autres. La Justice burundaise doit saisir de ce dossier pour arrêter l’homme des français. », répète un officiel burundais.{jcomments on}

« Concernant la mort de Feu Ndadaye (et des ses compagnons – Pontien KARIBWAMI, et Gilles BIMAZUBUTE, Juvénal NDAYIKEZA , Richard NDIKUMWAMI etc.) et le Coup d’état de 1993, les militaires du 11è bataillon blindé et du bataillon para ont attaqué le palais présidentiel. Il y a eu un début de procès, celui des 79 officiers militaires accusés d’être impliqués dans le Coup d’Etat de 1993. Là on y a appris l’implication du bureau politique de l’Uprona et surtout de l’ancien dictateur”, rapporte un homme de loi (avocat) de Bujumbura.

« Ce serait bien avant de rentrer dans un processus de réconciliation vérité de terminer ce jugement entre nous les Barundi. Sans intervention extérieur ! Bref en faire notre affaire !» , enchaine l’avocat. « Cet homme aime accuser les autres à sa place … Buyoya, tant qu’il ne sera pas arrêté et jugé –Les Barundi- ne seront pas en paix.», termine ce représentant civile des victimes de la Dictature burundaise. . ( DAM, NY, AGNEWS, le 1 novembre 2010)


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