Economie / Développement   – Alors que le voisin tanzanien se lance dans l’éolien, avec un accord  signé entre la Société pour le développement national (NDC – Tanzanie -) et le Groupe de l’Afrique de l’Est pour l’énergie (EAPP) pour un montant de 123 millions d’US $  et  une promesse d’une production  50 MégaWatts dans les 15 prochains mois… Les autorités chinoises et indiennes, elles, se donnent comme challenge d’aider le Burundi dans sa course d’électrification de tout son territoire. Ce qui enchante le Vice Président du Burundi, S.E   Rufyikiri Gervais, qui tente de réformer tout le système socio-économique national, en vue de le rendre attractif .   

{jcomments on} Le Burundi est tourné vers un réseau interconnecté national de la REGIDESO (la Régie de production et de distribution des eaux et d’électricité au Burundi), alimenté essentiellement par des centrales hydroélectriques de forte capacité. En plus de la production nationale, l’énergie est échangée entre la REGIDESO et la RDC, avec les deux sociétés SINELAC et SNEL. Au sein de la  CEEAC  -Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale – qui  utilise seulement 2,5%  de son potentiel électrique sur  près de 150.000 MW,   les perspectives   pour les Barundi sont  importantes, notamment en vue  de la mise en place prochainement  d’un  système d’électrification ferroviaire  digne de ce nom.  


De manière pratique, avec des projets de réhabilitation et de construction, des sociétés privés chinoises et indiennes sont entrain d’augmenter la production nationale en électricité de près de 40 MW.  C’est à dire : 

– A Bujumbura,  China Communications Construction Company, avec  Chinese First Highway Engineering Company et  la REGIDESO viennent de réhabiliter  la centrale hydroélectrique de Mugere (8MW) située pour environ deux millions US$. Pendant ce temps, l’Inde, elle compte participer au financement de la construction de la centrale hydroélectrique de Kaburantwa (20 MW).   Désormais, 30% de la consommation d’électricité de Bujumbura  sera fournie par cette centrale. Il s’agit de 40% de la production d’électricité hydroélectrique nationale réaliser par la REGIDESO.  20 techniciens barundi de la REGIDESO sont formés en Chine à la gestion technique de la centrale.

– Deux autres centrales au centre du pays sont entrain d’être retapées  sur les rivières de Ruvyironza (Gitega) et de Gitonge (Muramvya), avec l’aide de la Chine.

 

Les activités relatives à la production, au transport et à la distribution d’électricité au Burundi  sont organisées par la loi 1/014 datée du 11 août 2000,qui établit la libéralisation et la réglementation du service public pour l’eau potable et l’énergie électrique.  Les parlementaires viennent de voter le projet “Vision 2025”. La production d’énergie au Burundi est actuellement  à 40 Mégawatt. Le plan d’action pour les infrastructures  prévoit une demande en électricité pouvant aller jusqu’à  600 MW d’ici 2030.  DAM, NY, AGNEWS, le 28 décembre 2010.

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