{jcomments on}DAM,NY,AGNEWS, le 2 juillet 2010 – A Bujumbura, on ne fait plus confiance à HRW … “Cela est surtout due au travail anarchique de Neela Ghoshal… Cette dame de HRW qui ne connaît pas l’histoire des Barundi raconte souvent du n’importe quoi !”, rapporte une passante au marché de Muramvya (Centre du pays).

HRW, depuis Naïrobie, se plaint de la multiplication des violations des droits humains qui, selon elle, risque de porter atteinte au processus électoral burundais à moins que le gouvernement ne prenne des mesures immédiates pour y remédier.

Mais les reproches de Human Rights Watch, qui reprennent les rapports de l’APRODH (organisation de lutte des Droits de l’Homme d’un ancien policier du régime burundais sous la Dictature Buyoya), ne sont pas justes.

Le gouvernement du Burundi, suite à la défaite mal digérée de certains partis politiques aux Communales 2010, a du faire face à des gestes de mauvais perdants, notamment des actes terroristes, avec des lanceurs de grenades afin de montrer leur colère. De nombreux barundi ont été victimes de ces actes.

Des liens, avec des milices militaro-politiques de la région des Grands Lacs ou des réseaux somaliens proche des Shebabs, avec certains partis politiques faisant parti des opposants, ont obligé le gouvernement burundais à imposer une sorte de “plan vigipirate” (1) pour permettre les Barundi à poursuivre leurs cycles d’élections démocratiques. Preuve, l’élection -présidentielle-s’est bien déroulée.

” C’est triste ! De la part de cette organisation HRW qui ne fait jamais de rapport -juste- … Prendre les dires d’un ancien policier d’un régime militaire dictatorial qui a consacré les camps de concentration au Burundi , et le massacre de nombreux citoyens barundi …” termine notre dame de Muramvya.

Le Burundi sort, depuis 5 ans, de 40 ans d’une dictature militaire sanglante qui a causé plus de 2.5 millions de victimes. Aujourd’hui, le Burundi est devenu un état démocratique.


(1) Le plan Vigipirate est un dispositif de sécurité français destiné à prévenir les menaces ou à réagir face aux actions terroristes. Créé en1978 sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing alors que l’Europe connaissait une vague d’attentats. Le Burundi a des soldats de la paix engagés en Somalie.

 

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