burundi-gov.bi,le 19 janvier 2010
Cérémonies d’ouverture solennelle de l’année académique 2010
Ce vendredi, le 15 janvier 2010, l’Université du Burundi a procédé à l’ouverture solennelle de l’année académique 2010. Le thème retenu cette année est : « Pour un enseignement de qualité adapté aux réalités nationales, régionales et internationales » . Les cérémonies d’ouverture se sont déroulées au Campus Kiriri, sous le haut patronage de son Excellence Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Dr. Ir. Saïdi KIBEYA, en présence de plusieurs autorités du pays et du corps diplomatique.
Le Recteur de l’Université du Burundi, Pr. Gaston HAKIZA, a dressé un bilan positif des réalisations de l’année académique précédant dans toutes les facultés et instituts. Le Recteur de l’Université a également annoncé une série de reformes pour l’année qui commence. Ces reformes sont consignées dans un projet de livre blanc, où l’on peut également trouver la lettre de politique sectorielle du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi le plan de développent de l’éducation et formation pour tous.
Le Recteur HAKIZA a en outre souligné un bon nombre de défis : l’insuffisance des ressources humaines à l’Université du Burundi (seulement 331 enseignants dont 137 enseignants titulaires, 8 chargés d’enseignements et 186 assistants), des effectifs élevés des étudiants dont 3.200 sont nouveaux, un besoin criant d’amphithéâtres adaptés, un manque de bureaux équipés d’outils informatiques pour les enseignants, etc, alors que la Régie des Œuvres Universitaires doit à la REGIDESO une dette de 1.5 milliards de francs bu.
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique quant à lui, a souhaité que l’ambition de l’Université soit toujours de viser l’occupation des espaces encore libres dans le secteur de l’enseignement, tout en profitant de l’expérience des partenaires traditionnels issus de la période coloniale.
Pour le corps enseignant, le Ministre Saïdi KIBEYA a souhaité la promotion d’une éducation de qualité, et aux étudiants de refuser d’être des caisses de résonnances de politiciens.
Le Ministre a démenti la rumeur portant sur une éventuelle la privatisation de certains services dont la Régie des Œuvres Universitaires.
