M. Esdras Ndikumana, Correspondant RFI  Burundi
M. Esdras Ndikumana, Correspondant RFI Burundi

A Bujumbura,cette semaine du 16 au 22 juin 2014,le comité de suivi des actions de coopération FRANCE-BURUNDI était réuni pour se pencher sur le document qui retrace les orientations de la coopération au développement pour la période 2013-2015.   AGNEWS en a profité pour se pencher sur l’apport français en matière de communication et d’information vis à vis de l’Etat du Burundi. RFI (Radio France Internationale – Multinationale d’information et de communication – FRANCE ) étant la radio africaine de la France en Afrique par excellence, elle est passée au crible…
RFI a une posture d’opposition vis à vis de l’Etat du Burundi. RFI n’accompagne pas la politique de développement en cours du Burundi initiée par l’Etat du Burundi. Elle  critique la Démocratie burundaise, ses institutions, son système judiciaire, sa politique socio-économique…  98% des informations de RFI sur le Burundi donnent une image négative sur ce pays. Si on prend 10 articles parmi les dernières produites par RFI on le constate aisément : RFI ( Multinationale d’information et de communication – FRANCE ) Mois de Juin/Mai 2014 – Informations répercutées à l’internationale sur le Burundi.

Serge Nibizi et Sonia Rolley,  retenus  pendant  plusieurs heures à Marangara, dans la nuit de ce vendredi 09 mai dernier, par  la population locale ( Photo : Iwacu-burundi.org )
Serge Nibizi  ( RPA ) et  Sonia Rolley (RFI),  retenus pendant plusieurs heures à Marangara, dans la nuit de ce vendredi 09 mai dernier, par la population locale ( Photo : Iwacu-burundi.org )

Il y a de cela quelque semaine une correspondante de RFI en compagnie d’un journaliste burundais d’une radio locale privée de l’opposition burundaise, tentant de se rendre à l’intérieur du pays (à Ngozi),  n’ont pas été très bien accueilli par la population locale burundaise. Cette population reprochait à ces journalistes que de colporter des “informations fausses et dangereuses” sur le Burundi…
RFI n’est pas populaire chez les Barundi. Car elle n’est pas un adjuvant de l’Etat  démocratique du Burundi. Elle ne fait que de la politique incarnant une opposition burundaise bien particulière : celle des enfants de la Dictature des Bahima [1] burundais ( ancienne élite sous la Dictature militaire BUYOYA – BAGAZA-MICOMBERO ) souhaitant remettre en cause l’Etat de droit et le processus démocratique en cours au Burundi.
DAM, NY, AGNEWS, le 21 juin 2014

[1] Les Bahima burundais : https://burundi-agnews.org/agnews_hima_bahima_burundais.htm

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