Burundi : Nécessité d’argent et de sanctions plus lourdes pour combattre les VBG
Le TGI de Bubanza ( Photo : btcctb.org )
Le TGI de Bubanza ( Photo : btcctb.org )

Le procureur de Bubanza demande plus de financement et une action du législateur pour permettre l’effectivité de la nouvelle loi concernant les Violences Basées sur le Genre ( VBG ).

A Bubanza, au Nord-Ouest du Burundi, ce lundi 3 avril 2017, en présence de M. Niyongabo Tharcisse, gouverneur de la province Bubanza, et des magistrats et officiers de police judiciaire (OPJ) de la localité, M. Ndayisaba Richard, procureur de la République en province Bubanza, a présenté les difficultés que rencontraient les instances judiciaires de la province Bubanza dans la mise en œuvre de la nouvelle loi portant prévention, protection des victimes et répression des Violences Basées sur le Genre ( VBG ) :   1/ le manque d’expertises médicales en cas de viols ou de violences physiques rend les preuves moins pertinentes pour le ministère public ; 2/ les plaintes lors de violences conjugales sont quasi inexistantes ; et 3/ le bénéfice de libertés provisoires car la peine maximum ne dépasse pas 3 mois de prison pour l’union libre et la violence économique.

Au Burundi, selon ce procureur, le mise en pratique de ce nouvelle loi, comme cela est démontrée à Bubanza, nécessiterait : 1 / plus de financement pour permettre des expertises médicales ; 2/ le financement de campagnes d’aide au changement de mentalités au sein de la société concernant les violences conjugales; et des sanctions pénales dépassant les 3 mois.

DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, le mardi 4 avril 2017

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