Le contentieux EUROPE BURUNDI au vu de l’article 96 Cotonou

Qui de l’Union Européenne ou du Burundi a réellement violé l’article 96 de l’accord de Cotonou ?

A Bujumbura, ce mardi 9 mai 2017, le Parlement du Burundi a proposé en urgence une Résolution au Parlement paritaire ACP-UE sur la “normalisation de la situation” au pays et en demandant à juste titre la levée des sanctions “qui affectent énormément la population” burundaise.

Voici la Résolution proposée par les BARUNDI à leurs Frères et Soeurs des ACP Afrique Caraïbe Pacifique :  https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2017/05/bdi_burundi_PARLEMENT_ACP_UE_2017.pdf

Le même jour, au quart de tour, à l’occasion d’une célébration du 60ème anniversaire du traité de Robert Schumann (création de l’Union Européenne ), le Belge M. Wolfram Vetter ( la Belgique est un des pays colonisateur dans cette REGION DES GRANDS LACS AFRICAINS ), ambassadeur-délégué de l’Union européenne (UE) au Burundi, a réagi brusquement, à chaud, en disant, devant des diplomates, des hommes politiques, et des journalistes que :
1/  les violations des droits de l’Homme, les cas de torture et les disparitions continuaient à être rapportés au Burundi ; et 2/  l’espace politique, l’espace des médias, et la société civile sont fortement réduits.
Pour ce dernier, le Burundi est toujours en crise. Et le Belge qui parle pour l’Union Européenne, termine : «Il est essentiel que toutes les parties prenantes, sans exceptions, démontrent leur volonté politique de participer sans pré conditions.» .
M. Nyamitwe Alain-Aimé , ministre burundais des relations extérieures et de la coopération internationale, lui a répondu de suite , en réfutant les propos du Belge Vetter qui parle pour l’UE :  «La paix et la sécurité règnent sur le territoire du Burundi. Tout le monde vaque à ses activités quotidiennes … Vous venez de rentrer des tournées dans le centre du pays». De plus,le Belge M. Wolfram Vetter doit prouver ce qu’il dit par des faits corroborés par des sources étatiques et NEUTRES (DIVERS  et non  celles de l’opposition qui se trouve en EUROPE – Belgique  ).    Le Jeudi 11 mai 2017, à Midrand, à la Session du parlement panafricain, l’Ambassadeur Mull Katende ( OUGANDA), Président du Conseil de Paix et Sécurité de l’UNION AFRICAINE (UA) disait à l’ASSEMBLEE : “La situation du Burundi n’est plus préoccupante” .

Au Burundi, c’est une GUERRE GEOSTRATEGIQUE OCCIDENT / ASIE qui se joue.  L’Occident ( EUROPE, USA : Les familles des anciens colons et des anciens esclavagistes, reconvertis en patrons de multinationales ) a voulu commencer à changer le REGIME DES BARUNDI lorsque le BURUNDI a refusé en 2014 que la Mission Onusienne ( le BNUB – Bureau des Nations Unis au Burundi ) en place dans le pays puisse rester. Elle était l’Oeil de l’OCCIDENT ( le réseau des anciens colons et esclavagistes  ) dans cette région GEOSTRATEGIQUE des GRANDS LACS AFRICAINS. C’est là que le RESEAU DE L’EX-DICTATEUR HIMA BURUNDAIS BUYOYA PIERRE ( SOCIETE CIVIL, POLITIQUE, MILITAIRE, POLICIER ) [ à l’origine du 1ER GENOCIDE DES GRANDS LACS AFRICAINS, aidé par la FRANCE – https://burundi-agnews.org/genocide.htm ; https://burundi-agnews.org/ccburundi.htm ; https://burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm -], qui était dans une situation d’inconfort depuis 2005 avec l’arrivée des BARUNDI au pouvoir, à l’affut d’une opportunité pour reprendre le POUVOIR AUX BARUNDI, propose ses services …  Cela mènera à la REVOLUTION DE COULEUR DE 2015 au Burundi et au COUP D’ETAT MILITAIRE MANQUE DU MERCREDI 13 MAI 2015.
Un fois le COUP D’ETAT MILITAIRE RATE, le réseau EUROPEEN ET AMERICAIN des anciens COLONS et des anciens ESCLAVAGISTES, présent en AFRIQUE DES GRANDS LACS, se mettra à l’oeuvre.

2 violations flagrantes de l’Union Européenne vis à vis de l’Accord de Cotonou signé avec le Burundi :

1/ 29/06/2015 : – Déclaration du Porte-parole sur la situation au Burundi: “L’UE se voit contrainte de retirer définitivement sa Mission d’observation électorale” [ http://eeas.europa.eu/statements-eeas/2015/150629_01_fr.htm  ou http://www.eueom.eu/burundi2015/home?LANG=fr ].
On ne se retire pas d’un processus sans une RENCONTRE BILATÉRALE pour s’expliquer !   Pourtant la situation sécuritaire était bonne sur tout le territoire du Burundi. L’UE mentira en insinuant que l’Union africaine, la Communauté d’Afrique de l’Est ( EAC ), la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et les Nations Unies (ONU)  partageait sa position.  L’EAC, l’ONU, et la CIRGL ont observé les élections démocratiques burundaises de 2015.  Concernant la position en 2015  de Mme ZUMA de la commission de l’Union Africaine,  le Burundi attend toujours le rapport des raisons de la décision de sa démission à observer les élections. Elle n’était pas parvenue à s’expliquer, en donnant des raisons juridiques qui lient le Burundi à l’Union Africaine ! Le Burundi a eu seulement une déclaration de dernière minute. Plus tard, le BURUNDI a su qu’il s’agissait d’un problème budgétaire lié à l’Union EUROPEENNE.
Les élections auront lieu sans incident, avec des scrutins électoraux pacifiques et démocratiques, et plus de 70% de taux de participation le lundi 29 juin 2015 ( législative et communale ) et  le mardi 21 juillet 2015 ( les Présidentielles ) : https://burundi-agnews.org/securite/burundiue-les-mensonges-sur-le-dossier-burundais-commencent-a-peser/

2/ M.LOUIS MICHEL ( Fils d’une FAMILLE de Colons BELGES  ) propose une Résolution au Parlement européen le 9 juillet 2015 sur la situation au Burundi (2015/2723(RSP)). C’est cette Résolution de l’Union Européenne 2015/2723 RSP qui est la 1ère à bafouer l’Accord de Cotonou avec le Burundi. Car elle est dangereuse et ouvre le financement indirecte de l’insécurité dans la Région. [ https://burundi-agnews.org/securite/burundi-securite-la-dangereuse-resolution-ue-20152723-rsp-bafoue-laccord-de-cotonou/ ]
Depuis 2014, M. LOUIS MICHEL utilise les RESOLUTIONS DU PARLEMENT EUROPEEN pour faire pression sur la JUSTICE BURUNDAISE afin qu’elle prenne des décisions judiciaires comme les PARLEMENTAIRES EUROPEENS le demandent.  Ce qui est une violation totale de la SEPARATION DES POUVOIRS d’un ETAT SOUVERAIN. Par exemple : la Résolution du Parlement européen sur le Burundi, en particulier le cas de Pierre Claver Mbonimpa (2014/2833(RSP).

En 2016 [ http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2016/03/14-burundi-eu-closes-consultations-cotonou-agreement/ ], alors que l’on s’attendait à ce que le Burundi explique son mécontentement concernant le RESPECT DE L’ARTICLE 96 DE COTONU, l’Union Européenne décide de sanctionner le BURUNDI pour non respect de cet Accord …

Aujourd’hui, le Burundi souhaite que l’Union Européenne (UE) respecte, elle,  l’Accord de Cotonou et non des considérations violant le plus souvent cet Accord. L’UE doit exiger de ses membres ( la BELGIQUE et la FRANCE ) de ne pas créer ou encourager l’insécurité sur le continent africain ( au nom d’enjeu GEOPOLITIQUE particulier ou PRIVE – car il regarde des MULTINATIONALES – et non des ETATS ), notamment au Burundi. Il en va de la solidité des relations de partenariat présent et futur existant entre l’UE et le Burundi et l’Union Africaine.

DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, le vendredi 12 mai 2017

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