Pie Ntavyohanyuma, Gervais Rufyikiri et Sylvère Nimpagaritse reçu par Didier RENDERS ( Photo Bujumbura News )
Jeudi 9 juillet 2015 : Pie Ntavyohanyuma, Gervais Rufyikiri et Sylvère Nimpagaritse reçu par Didier RENDERS ( Photo Bujumbura News )

Finalement, le dialogue inter-burundais sous médiation ougandaise était un piège …

A Bujumbura, ce dimanche 19 juillet 2015, le gouvernement du Burundi, alerté par la vigilance de M. Edouard Nduwimana, Ministre de l’Intérieur , pour raison d’ordres sécuritaires, a du suspendre sa participation au dialogue inter-burundais à cause de la présence, parmi les partis politiques et autres organisations burundaises, des membres du Conseil National pour le Respect des Accords d’Arusha et la Restauration d’un Etat de Droit, qui est une nébuleuse qui a déclaré la guerre à l’Etat du Burundi. (  NB: Sur la photo à droite, les futurs leaders du Conseil Nationale au côté du Ministre des affaires étrangères Belges  … )

No comment  ( Photo Iwacu-burundi.org )
No comment ( Photo Iwacu-burundi.org )

Le Conseil National pour le Respect des Accords d’Arusha et la Restauration d’un Etat de Droit est une organisation anarchiste violente qui se veut remplacer l’Etat du Burundi et ses institutions, hors Burundi, grâce à l’appui des USA, de la France et de la Belgique.
Ce Conseil National nie l’Etat de Droit du Burundi et ses institutions issues des élections démocratiques. Cette organisation comprend une aile militaire et policière dont les membres sont les Généraux et autres officiers putschistes qui ont fait le putsch raté du mercredi du 13 mai 2015, et qui viennent de revendiquer les violences au Burundi ( notamment les attaques lâches à la grenade ) depuis le mois d’avril dernier ( et même les attaques de Cibitoke fin décembre 2014 ).
Bons nombres des individus, membres de ce Conseil National, sont frappés de mandats d’arrêt internationaux sous requête de la justice burundaise.

Parmi les membres présents au dialogue interburundais, sous la médiation Ougandaise, ont trouve :

– Dr. Jean Minani du Frodebu Nyakuri
– M. Léonce Ngendakumana de l’ADC IKIBIRI
– Mme Marina Barampama de l’UPD
– M. Charles Nditije de la Coalition – Mizero y’Abarundi
– M. Domitien Ndayizeye du RANAC
– M. François Nyamoya du MSD ( bras droit de M. Alexis Sindujije, et fils de l’ancien tortionnaire burundais sous la Dictature M. Albin Nyamoya)
– et bons nombres d’activistes de la société civile burundaise, dont des membres de FORSC, FOCODE, et APRODH, à l’origine des manifestations violentes du mois de mai 2015 qui ont précédé le Coup d’Etat militaire raté du mercredi 13 mai 2015.

Pie Ntavyohanyuma, Gervais Rufyikiri et Sylvère Nimpagaritse reçu par Didier RENDERS ( Photo Bujumbura News )
Jeudi 9 juillet 2015 : Pie Ntavyohanyuma, Gervais Rufyikiri et Sylvère Nimpagaritse reçu par Didier RENDERS ( Photo Bujumbura News )

Ces individus et organisations politiques et associations ont pris part à – la Révolution de Couleur à la sauce Burkinabé – ( de fin avril 2015 au mercredi 13 mai 2015 ) fomentée par les USA, la France, et la Belgique pour changer le Régime en place au Burundi ( celui des enfants de l’ancien Royaume millénaire africain – Ingoma Y’Uburundi, majoritairement du CNDD-FDD ) par celui de l’ancien dictateur Hima Pierre BUYOYA.

Pour l’Etat du Burundi, ce dialogue interburundais est suspendu car la question est désormais dévolue aux forces de sécurité et à la Justice burundaise.

No comment  ( Photo Iwacu-burundi.org )
No comment ( Photo Iwacu-burundi.org )

Les autorités burundaises sont au courant que, depuis Bruxelles (capitale de la Belgique et de l’Union Européenne), des Burundais en exil, rassemblés par les USA, la France et la Belgique, souhaitent mettre en place un gouvernement burundais en exil ( le fameux Conseil National ), style Syrie, d’ici quelques jours. Ce dialogue inter-burundais, improvisé par l’Ouganda sous couvert de l’EAC, avait donc pour ambition d’être – un Cheval de Troie – pour la validation institutionnelle de ce fameux Conseil National.
Du côte du l’Etat du Burundi on est déçu de la contrepartie Ougandaise et de ses partenaires EAC. La confiance semble rompue. Le Burundi est le seul pays de l’EAC à ne pas être membre du CommonWealth.
Face à la gravité des faits, diplomatiquement, le Burundi a dit qu’il reprendra le dialogue inter-burundais après les scrutins électorales démocratiques en cours…

Le Burundi est sorti en 2005 de plus de 40 ans, d’un des régimes qui aura été parmi les plus féroces et sanguinaires au 20 ème siècle. La Dictature des Bahima burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya ) a fait plus de 4.5 Millions de victimes Barundi : le fameux Génocide Régicide contre les Barundihttps://burundi-agnews.org/genocide.htm –  https://burundi-agnews.org/ccburundi.htmhttps://burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm

DAM, NY, AGNEWS, le lundi 20 juillet 2015

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