Burundi : Peur autour du vaccin contre le cancer du col de l’utérus
Dr Thaddée Ndikumana, porte-parole du ministère burundais de la Santé ( Photo : ikiriho.bi 2016 )
Dr Thaddée Ndikumana, porte-parole du ministère burundais de la Santé ( Photo : ikiriho.bi 2016 )

Les médecins du Danemark, en Europe,  se plaignent du vaccin contre le cancer du col de l’Utérus …

A Bujumbura, ce lundi 12 décembre 2016, Dr Thaddée Ndikumana, porte-parole du ministère burundais de la Santé,a choisi de tranquilliser la population burundaise, notamment les parents des jeunes filles âgées de 9 à 13 ans qui  sont entrain d’être vaccinées contre le cancer du col de l’utérus dans deux districts sanitaires de Ngozi et Rumonge, suite aux actuelles contestations en Europe du vaccin contre le cancer du col de l’utérus [ http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/09/papillomavirus-les-autorites-europeennes-dans-la-tourmente_5046054_3244.html ].

Lundi 5 décembre 2016, les services de la médiatrice européenne ont accepté une plainte déposée contre l’Agence européenne des médicaments (EMA) par le Nordic Cochrane Centre, ainsi que d’autres institutions, médecins ou chercheurs, qui se plaignent suite à une alerte de médecins danois suspectant des effets indésirables – rares mais sérieux – consécutifs à la vaccination contre le cancer du col de l’utérus.
Selon Dr Ndikumana, il ne faut pas avoir peur au Burundi. Le vaccin-pilote “Cervarix”, utilisé pour les vaccinations burundaises  a été recommandé par l’OMS – Organisations Mondiale de la Santé, comme efficace et  sans effets néfastes sur la santé.
Du côté de certains députés burundais, la méfiance semble de mise … Certains, contactés par AGNEWS, ont dit qu’ils allaient demander au Ministère burundais de la Santé de suivre les cas déjà vaccinés pour voir s’il n’y avait pas d’effets secondaires similaires à ceux observés en Scandinavie. Et, peut être, même faire stopper cette campagne de vaccination en attendant quelques résultats d’évaluation …
Les députés Barundi a l’East African Communities EAC et à l’Union Africaine doivent eux aussi ouvrir le débat sur le contrôle des médicaments au niveau du continent…

Au Burundi, les Barundi se méfient de plus en plus des fonctionnaires internationaux ( ONU, OMS, Banque Mondiale  etc.), qui sont non élus et qui ne doivent rendre de compte à personnes. Souvent, sous pression de multinationales, ces fonctionnaires peuvent faire de très mauvais choix, avec de très lourdes conséquences [ http://initiativecitoyenne.be/article-approbation-du-gardasil-9-par-la-fda-malhonnetete-ou-stupidite-125255190.htmlhttp://stop-gardasil.over-blog.com/article-21415509.html ].

DAM, NY, AGNEWS – https://burundi-agnews.org, le lundi 12 décembre 2016

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