S.E.  Gervais Rufyikiri, Vice Président du Burundi.
Il s’agit d’un exercice démocratique d’un nouveau genre au Burundi. S.E. le vice Président du Burundi Gervais Rufyikiri a rencontré  mercredi  les responsables des partis politiques agréés au Burundi. Il s’agissait de les informer sur : –  les grandes réalisations du gouvernement en matière de gouvernance économique et sociale; –  la question de l’augmentation des prix des produits sur le marché; – et les efforts consentis par le gouvernement en la matière. Les partis politiques ont félicité le gouvernement pour avoir amélioré le climat des affaires et pour avoir mis en place un nouveau code des investissements.  Mais en même temps, il souhaitait entendre leurs critiques, leurs avis  et leurs propositions.

D’une façon générale, S.E. Gervais Rufyikiri a tracé un bilan positif  démontrant que les choses vont mieux … Pour ce dernier, en 2011, de nombreux domaines ( que sont :- l’environnement des affaires; -l’agriculture; l’éducation;  etc.) se sont améliorés.

S.E. Gervais Rufyikiri a expliqué que le Burundi figure parmi les pays qui améliorent le climat des affaires. Il a souligné que cette amélioration s’observe surtout au niveau des critères comme : – la création des entreprises; – l’obtention des permis de construire ; – le transfert des propriétés et la protection des investisseurs. Il a souligné que  le Burundi allait continuer dans ce sens afin d’attirer en plus d’investissements.  Une proposition intéressante est sortie de ces discussions notamment l’idée de la mise en place d’ une cellule d’écoute des investisseurs. Certains acteurs politiques souhaiteraient voir l’Office burundais des recettes (Obr) jouer – non pas la police –  mais un peu plus – un rôle de conseil – envers les hommes d’affaires pour les inciter à payer leurs taxes. D’autres politiciens ont  évoqué  les titres de propriétés qui ne sont pas totalement garantis ce qui empêche certains entrepreneurs de bâtir.

Les représentants des partis politiques  sont souvent revenus sur – la question de la faim ; – et celui relatif au chômage. Selon eux, au Burundi, une grande majorité de la population a faim.  Que ce soient: les fonctionnaires;- les paysans; – et les citoyens qui font de petits métiers. Ces acteurs politiques ont souligné qu’ils abondaient dans le sens -qui semble être celui du parti présidentiel-  que l’école fondamentale en perspective devrait former des gens qui créeront de l’emploi et non des demandeurs d’emploi.
Les acteurs politiques ont interpellé le Vice Président S.E. Gervais Rufyikiri  sur le fait que la terre arable s’est profondément émietté ces dernières années d’où le manque ou l’absence totale chez beaucoup de paysans, de terre cultivable ou de pâturage.  Ils ont invité le gouvernement à voir comment investir beaucoup plus dans le secteur primaire notamment le domaine de l’agriculture et de l’élevage.  Le panel politique a demandé aussi de tout faire pour protéger les produits burundais contre la hausse des prix.

En fin de rencontre, les partis politiques  ont félicité S.E. Gervais Rufyikiri et son gouvernement pour avoir amélioré le climat des affaires et pour avoir mis en place un nouveau code des investissements.

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