Burundi : Accord d’Arusha – Le Sénat et les quota ethniques dans les ONGs

SECURITE – Des équipes de sénateurs Barundi vont vérifier le respect des quota ethniques dans les ONGE, en respect de l’Accord d’Arusha de 2000.

Burundi : Accord d'Arusha - Le respect des quota ethniques dans les ONGs ( photo : Ikiriho 2018 )
Burundi : Accord d’Arusha – Le respect des quota ethniques dans les ONGs ( photo : Ikiriho 2018 )

BUJUMBURA, Lundi 17 septembre 2018 – En collaboration avec les ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Formation patriotique et du Développement local, L’Hon. NIYONGABO Anicet, Vice Président du SENAT DU BURUNDI, a informé que , les jours à venir, en vertu de l’article 38 de la loi promulgué le lundi 23 janvier 2017 régissant les Organisations Non Gouvernementales Extérieurs (ONGE) agréées au Burundi, qui donnait un délai de 6 mois pour se mettre en conformité avec ses dispositions, une équipe de sénateurs Barundi vont se rendre dans les ONGEs à travers le pays pour vérifier cette conformité.
Le calendrier précis sera porté à la connaissance des ONGE concernés, les invitant à collaborer avec l’équipe des sénateurs.

Au Burundi, la considération ethnique a été héritée par la Colonisation Belge et étendue par l’Accord d’Arusha de 2000. Dans l’Accord d’Arusha, repris par la Constitution actuelle, le Sénat est l’institution qui contrôle le respect des quota ethniques. Ces quotas ethniques de l’Accord d’Arusha 2000 ( 50% HUTU – 50% TUTSI à l’armée et à la police , et 60% HUTU – 40%TUTSI dans l’administration ) ont pour origine une proposition de l’ancien dictateur de la COMMUNAUTE HIMA burundaise, le Major BUYOYA Pierre. Son idée était que sa COMMUNAUTE HIMA burundaise soit pris en compte dans le quota TUTSI (*).
Lors de la RÉVOLUTION DE COULEUR AU BURUNDI EN 2015  [ https://burundi-agnews.org/revolution-de-couleur/ ] et de SON COUP D’ETAT MILITAIRE raté, les BARUNDI se sont rendus compte que ce sont les ONGE qui ont été utilisées. Or la sociologie de ces ONGE étaient qu’elles employaient souvent 100% de Barundi de la COMMUNAUTE HIMA [ https://burundi-agnews.org/afrique/burundi-les-asbl-ongs-hima-radiees-en-2015-veulent-une-transition/ ]. De plus, derrière le COUP D’ETAT MILITAIRE RATE, on retrouvait des officiers de la COMMUNAUTE HIMA liée à l’ancien DICTATEUR BUYOYA, lui-même HIMA.
Ce déplacement de sénateurs dans les ONGE a ainsi un enjeu sécuritaire, à 2 ans des prochains scrutins démocratiques burundaises.

Dans la Tradition des Barundi, les termes HUTU [ https://burundi-agnews.org/hutu/ ], TUTSI [ https://burundi-agnews.org/tutsi/ ] , TWA [ https://burundi-agnews.org/twa/ ] ne sont pas des ethnies mais bien des mots qui définissent des classes socio-économiques, dont les PRODUCTEURS BARUNDI , les GESTIONNAIRES JUSTES BARUNDI , et une des classes des REGULATEURS BARUNDI  que sont les scientifiques .
HIMA [ https://burundi-agnews.org/hima/ ] est une APTITUDE ou une disposition naturelle, celle du DESORDRE ( opposé à l’ORDRE, ORDRE COMMUNAUTAIRE, ORDRE D’IMANA, ORDRE DE L’UNIVERS, ou ORDRE DIVIN ) . Chez les BARUNDI, l’ORDRE et le DESORDRE se côtoient et  vivent ensemble en HARMONIE ou en EQUILIBRE,  mais au prix, pour l’ORDRE,  de faire respecter les INTERDITS. Cela est une question de survie  pour l’ORDRE et l’EQUILIBRE DU SYSTEME SOCIAL DES BARUNDI.

Le Burundi souhaiterait dans un avenir proche supprimer ces fausses ethnies de sa constitution. Dans la récente constitution, le sénat se réserve le droit de même fin à cette aberration institutionnelle héritée de la colonisation Belge.

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(*) Le dictateur HIMA Buyoya Pierre avait commandé une – ETUDE D’UN SYSTEME INSTITUTIONNEL ADAPTE AU BURUNDI -, financé par USAID , BUJUMBURA, Août 1996, avec comme consultants : Dr. GATUNANGE Gervais, Professeur, Faculté de Droit à l’UB ; Mr. HABONIMANA Balthazar ; et Ambassadeur Mr. NDAYISENGA Gérard, Inspecteur de la Justice, au nom de sa FONDATION POUR L’UNITE, LA PAIX ET LA DEMOCRATIE .   Cette proposition de partage du pouvoir de manière ethnique, confondant volontairement les HIMA BARUNDI aux TUTSI BARUNDI, était une aberration sociologique burundaise, car la COMMUNAUTE HIMA burundaise est considéré comme une COMMUNAUTE du DESORDRE chez les BARUNDI.  Or TUTSI est le qualificatif d’un membre des GESTIONNAIRES JUSTES BARUNDI ( cad : des FONCTIONNAIRES BARUNDI ). Un être du DESORDRE ne pouvant être UMUSHINGANTAHE ou UN ÊTRE VRAI,JUSTE,et HARMONIEUX, chez les Barundi, ainsi les HIMA ne peuvent pas être TUTSI au BURUNDI. De même les HIMA BARUNDI ne peuvent pas devenir MWAMI ( CHEF DE L’ALLIANCE DES COMMUNAUTES BARUNDI ) pour cette même raison etc.  L’enjeu est d’ordre sécuritaire pour le système social des Barundi. Entre 1965-66, la FRANCE, la BELGIQUE, et les USA ont mis en place les HIMA BARUNDI au pouvoir au Burundi au détriement du MWAMI Feu MWAMBUTSA ( et son FILS NDIZEYE Charles ) et du ROYAUME MILLENAIRE DES BARUNDI, INGOMA Y’UBURUNDI ou le ROYAUME DU BURUNDI. Le resultat : Le génocide régicide des Barundi avec plus de 4,5 Millions de victimes Barundi en 40 ans de pouvoir HIMA [ https://burundi-agnews.org/genocide.htm ; https://burundi-agnews.org/ccburundi.htm ; https://burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm ] Le Burundi est une république depuis lors. Aujourd’hui, ce sont les occidentaux qui demandent le respect de l’Accord d’Arusha de 2000.

DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, Lundi 17 septembre 2018

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