Burundi : Grâce présidentielle 2018 pour plus de 2000 prisonniers
Burundi : Grâce présidentielle 2018 pour plus de 2000 prisonniers ( Photo : 2018  Akeza  - Une des femmes prisonnières graciée )
Burundi : Grâce présidentielle 2018 pour plus de 2000 prisonniers ( Photo : 2018 Akeza – Une des femmes prisonnières graciée )

JUSTICE – Grâce présidentielle 2018, concerne plus de 2000 prisonniers au Burundi

Depuis Kayanza, dimanche 31 décembre 2017, S.E. NKURUNZIZA Pierre, le très populaire Président africain du Burundi [ https://burundi-agnews.org/tdc/ ; https://burundi-agnews.org/inaugurations/ ], dans son discours à la Nation, a prononcé la grâce présidentielle à plus de 2000 prisonniers, essentiellement  des prisonniers dont la peine ne dépasse pas 5 ans, des femmes enceinte ou allaitantes, des personnes vivant avec un handicap manifeste, des détenus ayant déjà purgé la moitié de leurs peines et des prisonniers ayant manifesté un bon comportement en prison.

Le ministère burundais de la justice est chargé de mettre à exécution les modalités pratiques de cette grâce présidentielle en élaborant des listes des détenus concernés.

Le Burundi a libéré de ses prisons ,  notamment par la grâce présidentielle, se référant à l’article 113 de la Constitution, accordant la grâce à 5 catégories de prisonniers : : 3461 personnes en 2015; 6136 en 2016; et 2247 en 2017. Cette mesure humanitaire a pour but d’alléger aussi les conditions de vie des prisonniers et désengorger les prisons burundaises. En mars 2017, les prisons du Burundi hébergeaient quelques 7689 prisonniers. Avec cette grâce, la population carcérale burundaise sera aux alentours de 5000 individus.
En Afrique, dès 2.700 avant notre ère, les textes des pyramides, notamment -Le livre de la Résurrection ou Bible des Noirs – (1), relève le fondement de la Justice africaine. Ce livre rappelle les 42 commandements qui permettent à l’individu africain d’être – Juste, Vrai, et vivre – en harmonie (2).
Par exemple, avec cette grâce présidentielle, les assassins ne sont pas concernés … Il est interdit de tuer car c’est un grand péché. Chez l’Africain, en particulier le Bantou, l’être Humain est perçu comme un être à double dimension. Il porte à la fois 1/ sa personne mais aussi 2/ ses ancêtres sur lui, tout cela en un seul individu -UMUNTU / ABANTOU-. Ainsi si vous tuez un individu, vous avez tué la personne mais ses ancêtres demeurent et vont vous hanter perpétuellement.

(1) OBENGA Théophile, Egyptologue africain. Les occidentaux appellent ce texte – Les livres des morts –
(2) Les 42 commandements de la Maat, qui donneront aussi, résumés, les 10 commandements de Moïse, dans la Thora, la Bible, et le Coran.

DAM, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, le dimanche 7 janvier 2018

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