3 des accusés du meurtre de Feu Ernest Manirumva (Olucome) Photo RFI
 
8 parmi 14 personnes  ont été condamnés à perpétuité  suite au jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de dossier sur le meurtre d’Ernest Manirumva.
6 autres accusées par le ministère public de complicité  dans  l'assassinat ont  reçu des condamnations  de 10 à 20 ans.
 
Il s'agit d'un réel soulagement pour la famille de  Feu  M.Ernest Manirumva  mais aussi pour les familles des accusés.  La Justice burundaise a été assez lente dans ce procès…
En cause, la politisation de l'affaire Ernest Manirumva  par la société civile – des enfants de la dictature des Bahima-  burundais … 
Pour rappel, la dictature des Bahima burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya ) ont fait près de 4.5 Millions de victimes directes parmi les Bahutu Barundi (Batutsi et Baganwa compris). La population du Burundi est de 8 Millions d'âmes.
 
Les –  enfants de la Dictature Bahima – (avec leur société civile et amis )   ont tenté à travers ce procès de mettre à mal le régime démocratique en place au Burundi. Très simplement, les enfants de la dictature des Bahima  ont voulu (sous couvert de la société civile)  impliquer quelques  officiers parmi  les anciens rebelles burundais (au pouvoir aujourd'hui) qui occupent des places clées au sein des nouvelles forces armées (FDN) et de sécurités (PNB, SNR) du pays. En effet, les forces de sécurités nationales sont à nouveau aux  mains des enfants l'ancien royaume du Burundi  décapité en novembre 1966 par les Bahima burundais. C'est cette donne qui a changé qui inquiète les Bahima burundais.
Le Procès Ernest Manirumamva était devenu un  véritable champ de bataille rangé derrière une intrigue typiquement burundaise  qui n'avait plus rien avoir avec l'assassinat de l'ancien vice président de l'Olucome  Feu Ernest Manirumva ( simple et honorable  homme d'affaire et militant anti-corruption). 
Les organisations civiles des Bahima burundais(*) ( ACAT, COSYBU, OAG, OLUCOME, UBJ,  FOCODE, OTRAG, APRODH, FORSC, CAFOB, CPAJ, Ligue Iteka, PARCEM … ) avaient mobisé  tous les partenaires internationaux parmi les ONGs ( Amnesty International, Front Line Defenders, Human Rights Watch, FIDH, EHAHRDP, Protection International, OMCT )  qu' ils avaient convaincu –  par solidarité automatique (system d'alerte internationale qui toute organisation civile  partenaire peut déclencher ) –  sans apporter de preuves à leur dire.  Il s'agit d'un rituel de confiance… 
La Justice du Burundi n'a pas cédé. Elle est resté sur les faits après avoir été obligé de mener d'inombrables enquêtes … Pourtant lors du  premier procès sur  l'assassinat de  Ernest Manirumva tout avait déjà été dit sur les assassins et leurs motivations. Mais la société civile des enfants de la Dictature des Bahima  en avait décidé autrement … 
 
Finalement, mardi, le tribunal de Grande instance de Bujumbura a prononcé la peine aux personnes accusé d’avoir trempé dans le meurtre d’Ernest Manirumamva.  Les principaux accusés sont  M. Hilaire Ndayizamba , M. Gabriel Nduwayo alias Sessé et  M. Salvator Rwasa. Ils sont condamnées à la prison à vie. 
 
DAM, NY, AGNEWS, le 24 mai 2012.
 
(*) Parmi ces organisations ont trouvé des Bahutu Barundi même comme Président. Mais lorsque l'on gratte un peu on remarque que majoritairemement le conseil d'administration et les membres sont des Bahima Barundi qui sont en même temps les membres fondateurs de l'organisation.  
 
News Reporter

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