{jcomments on} DAM,NY,AGNEWS, le 26 avril 2010 – MAI 1998 – Les  FDD de Jean-Bosco Ndayikengurukiye se sépare du CNDD, en s’autoproclamant «le vrai CNDD» et se rebaptisant CNDD-FDD.  Selon l’entourage CNDD-FDD, Léonard Nyangoma est accusé d’abus de pouvoir, de mauvaise gestion matérielle et humaine, de clientélisme, de favoritisme, de régionalisme et d’absentéisme voulant commander une rébellion depuis des milliers de kilomètres.

En mai 1998, après l’exécution publique (condamnée par la communauté internationale) de 22 personnes jugées coupables de génocide, le Rwanda suspend la mission du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU et expulse son porte-parole.

21 mai 1998, le Président putschiste Pierre Buyoya arrive à Dar es-Salaam et s’entretient avec le médiateur des négociations de paix, Mze Julius Neyrere. Cette rencontre fait partie du processus préliminaire de pourparlers sur le conflit burundais, avant la reunion inter-burundaise prévue le 15 juin à Arusha. Plusieurs parties impliquées dans ce conflit se sont deja entretenues avec l’ancien président tanzanien au cours de ces derniers jours, telles que le Président du Parlement, Léonce Ngendakumana, les anciens presidents, Sylvestre Ntibantunganya et Jean-Baptiste Bagaza, le chef en exil du parti de l’opposition FRODEBU, Jean Minani, et Leonard Nyangoma récemment évincé de la présidence de mouvement rebelle, le Conseil national pour la défense de la démocratie (CNDD).
Le gouvernement putschiste soutient les deux processus de paix. Un communiqué, publié par ce même gouvernement insiste sur le fait de son soutien aux deux processus de paix, interne et externe, visant à résoudre les problèmes du pays. Il souligne qu’une délégation conjointe du Parlement et du gouvernement vont se rendre incessamment sous peu dans les pays voisins pour expliquer le dialogue actuellement en cours à l’intérieur du Burundi. Le communiqué indique que entre le mois de mai et la première moitié du mois de juin “seront principalement consacrés au partenariat de paix (entre le gouvernement et le Parlement) et aux autres activités prioritaires du programme du gouvernement”.

– La nutrition à Cibitoke est “épouvantable” – Un représentant de l’organisation CONCERN se dit consterné par la situation nutritionnelle dans la province de Cibitoke, au nord-ouest du pays. L’ONG vient de réaliser une enquête nutritionnelle, qui révèle un taux global de malnutrition de 19,9% (ratios poids/taille situes en dessous de 80%). Plus sérieux encore est le taux de malnutrition sévère s’élevant à 10,7%, de nombreux cas présentent des œdèmes. Les questionnaires remplis pendant l’enquête, portant sur plus de 900 enfants de moins de cinq ans, révèlent également un important taux de mortalité de 3,3/10 000/jour. CONCERN prévoit d’ouvrir un troisième centre de nutrition intensive de deux à trois, et davantage de centres de distribution de nourriture. Le porte-parole de CONCERN fait savoir que cette malnutrition est principalement due au conflit et aux mouvements de population [La politique des Camps de regroupement du putschiste BUYOYA], mais que la sécurité a été relativement bonne tout au long de l’enquête. Le Comité de contrôle nutritionnel de l’ONU, ACC/SCN, considère les taux entre 5 et 10% comme “normaux” en Afrique, mais juge un taux global de malnutrition de plus de 20% comme étant “indubitablement grave”.

JUIN 1998

Le 6 juin 1998, le putschiste Buyoya ayant mis fin le 25 juillet 1996, à l’expérience démocratique burundaise de la Constitution de 1992, condamné par la Région, par l’ONU et par l’Union européenne, pour Coup d’Etat, réussit à faire signer le FRODEBU [majorité parlementaire] un accord politique sur un régime de transition avec une plate-forme politique, un calendrier et un acte constitutionnel de transition (ci-dessous) adopté par les représentants à l’Assemblée nationale. Celle-ci est élargie à toutes les forces politiques qui n’y étaient pas représentées pour former l’Assemblée nationale de transition de 121 membres.[http://mjp.univ-perp.fr/constit/bi1998.htm]

22 juin 1998, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, se réjouit de l’accord de suspension des hostilités au Burundi qui suscite l’espoir dans le processus de paix. Il félicite les participants aux pourparlers entre toutes les parties qui ont eu lieu à Arusha, du 15 au 21 juin, sous les auspices du facilitateur, le Mwalimu Julius Nyerere.
Le Secrétaire général, M. Kofi Annan, exhorte toutes les parties signataires de la Déclaration d’Arusha du 21 juin, à tenir strictement et entièrement leur engagement à un arrêt des hostilités en vue de créer un environnement favorable aux négociations de fond dont le début est prévu le 20 juillet à Arusha

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