DAM, NY, AGNEWS, le 7 janvier 2010.
Dès le début de l’année 1997, la Résistance FDD est occupée à sécuriser son “couloir humanitaire” mis en place pour aider les réfugiés barundi chassées de l’Est du Zaïre et qui traverse le BURUNDI vers la terre d’asile qu’est la TANZANIE. Le régime du Major putschiste BUYOYA, dépassé par les nombreux rapports des Droits de l’Homme condamnant notamment ses – Camps de Concentration – instaurées, tentent de mettre sur pieds une “société civile” pour l’aider à sortir de toutes ces critiques.

Pour Feu Msé NYERERE, l’embargo régional doit être gardé. Officiellement, le régime ne souhaite pas des négociations avec la résistance CNDD ( & FDD).

3 mars 1997, la dictature putschiste s’apprête à juger l’ex-directeur du lycée de KIBIMBA , Firmin NIYONKENGURUKA [prisonnier politique]. Sans preuve, le régime “Hima” cherche à le condamner à mort. Cynique, le pouvoir parle de réhabiliter le lycée, une fois Firmin NIYONKENGURUKA disparu.
– Au Zaïre, les militaires de Feu KABILA sont à 23 KM de KISANGANI. Le sage MANDELA poursuit ses consultations entre feu KABILA et feu MOBUTU.

4 mars 1997, la résistance à KAMENGE, KINAMA, et MUTANGA SUD continue la lutte.

5 mars 1997, les camps de concentrations [Musigati, Bubanza, Mpanda, Kayange, Rugazi ] à BUBANZA viennent de recevoir 20 000 citoyens.
La presse du Régime appelle ces camps des “Centres d’accueil” cyniquement. De nombreux parmi ces concitoyens meurent de maladies.
– En communes de BURAMBI et BUYENGERO, beaucoup d’escarmouches entre la Résistance et les FAB.
– A MUYINGA, la Résistance poursuit d’encadrer les Barundi soucieux d’aller se réfugier en TANZANIE, en les protégeant contre les forces de l’ordre.
– KABILA refuse à la TANZANIE l’accès du port de KALEMIE. Pour les Forces de l’Alliance Démocratique, ce pays abrite ses ennemis.

6 mars 1997, le régime putschiste vend des enfants barundi à des réseaux européens.
Un mouvement de départ de nombreux “orphelins” vers l’Europe sont observés. S’agit il de réseaux pédophiles ?
Aucun contrôle n’est réalisé à l’arrivée…
A Bujumbura rurale, en commune de MUHUTA, et MUTAMBU de nombreux affrontements à l’avantage de la Résistance ont lieu.

7 mars 1997, la JRR s’oppose à la venue d’un autre représentant du Secrétaire Général de l’ONU au Burundi.
– La JRR se plaint de Tharcisse NAHIMANA qui mène le débat national pour le compte du Ministre de la réforme des institutions.
– A Bururi et Makamba, les camps de regoupement “camps de concentrations” continuent à pousser comme des champignons.

10 mars 1997, en commune de GISHUBI, des affrontements entre Résistants et militaires ont lieu.
A BUBANZA, la résistance contrôle de nombreuses communes. Le putschiste BUYOYA pense y envoyer au plus vite des militaires pour administrer.
– La Ligue ITEKA se rend dans un camp de regroupement . Son objectif est d’en faire un rapport positif pour dédouaner le régime putschiste face à la communauté internationale désappointée par ses camps de la mort.
– Le procès de Nyangoma est repoussé d’un ans.

11 mars 1997, des guerres économiques surgissent à cause d’un balayage produit par le putschiste BUYOYA.
Une société nouvelle dans le secteur du café née SIVCA. Un conflit entre le CNI et l’ONATEL sur le projet INTERNET …
La BARUDI n’y échappent pas aussi …

12 mars 1997, Désormais aucun rapport des Droits de l’Homme n’iront à Genève sans consultation avec le Ministère des Affaires Etrangères du Régime putschiste.

13 mars 1997, le putschiste BUYOYA, afin d’éliminer tous ces prétendants, lance le bruit qu’il vient d’échapper à un attentat. Ainsi il peut en découdre avec le réseau MWARO, qui le dérange. Selon ces rumeurs, un déserteur du FPR devait être le tueur à gage. Des mines anti-char explosent dans Bujumbura. Les bruits évoquent une guerre interne au sein des FAB [guerre entre les UNITES de MWARO et BURURI].

14 mars 1997, comme stratégie de communication afin de ne pas être pousser à négocier avec la Résistance FDD, les FAB désabusés tentent de minimiser les actions de plus fortes des résistants FDD.
– Le Colonel Juvénal NZOSABA affirme que la Résistance n’est pas responsable des mines anti-char répandus dans la ville de Bujumbura. Des tensions subsistent chez les FAB entre les BUYOYISTES et les autres (dont les BAGAZISTES, certains officiers originaires de MWARO [ accusés d’être pro Rwandais FPR ]… ).
– Suite à l’affaire du commando de MWARO … Le Ministre de l’Intérieur du gouvernement putschiste s’apprête à scinder pour des raisons sécuritaires MURAMVYA en deux. L’autre parti sera MWARO.

15 mars 1997, KISANGANI tombe. Feu KABILA se dirige vers le KASSAÏ.

17 mars 1997, le Dr. A. BOGAERTS , Richard LAMB, le Malien Amadou Toumani Touré (ATT) [France – Afrique] s’en prennent ouvertement à Feu Mzé NYERERE. Ils souhaitent la levée de l’embargo comme le putschiste BUYOYA l’exige.
– A KANYOSHA, les FAB faiblissent face à la Résistance. Le bilan est des dizaines de morts coté militaires putschistes FAB ! Le Colonel ISAIE NIBIZI parle de deux morts. Il ne faut surtout pas effrayer la population pro-régime à qui l’on fait croire que le putschiste BUYOYA assure …

19 mars 1997, KABILA décide d’occuper tout le Zaïre. ARAP Moi, Président du KENYA, organise une conférence du le Zaïre.
– La Résistance s’empare d’un bateau sur le Tanganika.
– Le CONADE prépare la journée du 21 [activités des organisations pro-régime créer par le putschiste BUYOYA pour le disculper du putsch de 1993, et accuser les victimes]…

20 mars 1997, les réseaux de la France-Afrique se mettent en marche au secours du putschiste BUYOYA. Le CONGO BRAZZAVILLE et le GABON envisagent un contrat de transport aérien avec le BURUNDI, pour alléger son embargo [ les armuriers français sont aux anges … ].
– Afin de supprimer l’identité de certains BARUNDI, le gouvernement putschiste souhaite changer la carte nationale d’identité.

21 mars 1997, à KALEMIE, on apprend que Laurent Désiré KABILA avance toujours vers le KASSAÏ et LUBUMBASHI.
– A BUJUMBURA, le premier procès judiciaire “fantoche” des présumes responsables de la tentative de coup d’Etat du 21 octobre 1993 [procès organisés par le putschiste BUYOYA ] est remis au 16 mai 1997.
– Aux travaux du 21 mars [des organisations pro BUYOYA, qui s’appellent -anti génocide-], ce n’était ni plus ni moins le Pr. Venant BAMBONEYEHO qui menait sa première réflexion financée par l’Etat sur le “génocide”. Ce dernier se plaint sur le fait que ce sera difficile de démontrer “leur” génocide à la Communauté internationale, car les faits prouvent totalement le contraire. Notamment revenant sur un rapport du Pr. REYTJENS PHILIP datant de janvier 1994 …
– L’amb. SATTI Mohamed, conseiller spécial du Directeur de l’UNESCO, est à Bujumbura pour 5 jours.

23 mars 1997, les extrémistes pro-gouvernementaux se plaignent après les travaux du 21 mars car la population ne répond pas à leurs tentatives d’organiser une société civile en vue d’aider le régime militaire contre ce qu’ils appellent “le génocide”. L’instigateur est l’Amb. GAMALIEL NDARUZANIYE.
La première action de cet ambassadeur fut la publication d’un rapport sur ce que le Régime putschiste appelle “le génocide d’octobre 1993”, commandé par le putschiste BUYOYA (le responsable du putsch). Ce rapport a circulé à Istanbul, et Yaoundé. Le Régime propose une activité les 21 du mois, et la semaine du 21 au 27 de chaque année pour la commémoration de ce “génocide”.

24 mars 1997, NTAMWANA succède à RUHUNA. Certains Barundi, proche du Régime putschiste se demande pourquoi l’assassin de RUHUNA après 7 mois n’a toujours pas été trouvé. Et Pourtant les putschistes ont tous les pouvoir en main !
– Brigitte ERLER condamne le massacre de BUGANDA commis par les FAB.

25 mars 1997, cynique, heureux, et fier du fait que des jeunes barundi Bahutu, provenant des camps de regroupement de CIBITOKE, forcés par les militaires à affronter la Résistance à BUGANDA sont morts. Le gouvernement putschiste organise des funérailles, et médiatise l’évènement. Il souhaiteraient donner un coup solide de démotivation chez les Barundi Bahutu, “supporter” de la Résistance.
En réalité, selon des survivants de cette bataille, un grand nombre de ces jeunes barundi sont tombés sous les balles de militaires FAB car ils avaient refusé le combat.
– Des règlements de compte parmi les FAB ont lieu à coup de mine anti-char. 4 morts à Bujumbura.

26 mars 1997, à GENEVE, Dwima Fulgence BAKANA, Shadrack NIYONKURU, et Déo HAKIZIMANA organisent une rencontre en marge de celle de la Commission des Droits de l’Homme au Burundi où une forte délégation gouvernementale burundaise conduite par Mme Christine RUHAZA, poursuit son lobbying contre l’embargo.

27 mars 1997, le gouvernement putschiste de BUYOYA réfute le rapport de la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unis qui l’ accuse preuves à l’appui de commettre des massacres massifs envers les Barundi (Bahutu), et d’avoir mis en place la politique lourdement criminel et inhumaine des camps de regroupement (camps de concentration).
– Un scandale éclate … L’UPRONA est accusé d’avoir détourné 150 000 US $ destinés aux déplacés et aux rapatriés.
– Feu Mzé NYERERE convoque un sommet à ARUSHA du 4 au 6 avril 1997. Les pays de la sous région sont partagés sur l’embargo.
– Au Sommet de Lomé, de jeunes manifestants de Barundi résidant à Lomé sont arrêtés. Ils distribuaient de tracts contre le Régime putschistes aux participants du Sommet.

28 mars 1997,le régime du putschiste BUYOYA instaure l’institution des Bashingatahe par décret forcé promulgué le 21 mars. L’idée est de prendre le contrôle forcé des collines, faire marché aux pas les citoyens de base, en les obligeant de suivre des Barundi (Bahima) ou assimilés. Le putschiste nomme un Conseil de 40 Bashingatahe.
– En province de MAKAMBA, la résistance continue de garantir son corridor humanitaire à tous les Barundi (dont nombreux rapatriés barundi, congolais, ..) désireux de se rendre en Tanzanie pour sauver leur vie. Face à eux, les FAB ! Plusieurs confrontations ont eu lieu dans les communes de NYANZA-LAC, KAYOGORO, KINYINYA, et NYABITSINDA.

30 mars 1997, la ligue ITEKA publie un rapport sur les camps de regroupement à Kayanza, et de Karuzi entrepris depuis février 1997.
Ce rapport évoque cyniquement le côté “positif” de la politique de regroupement en matière de sécurité [la vision du régime militaire].
“La population vague maintenant à leurs occupations quotidiennes. Les écoles ont rouvert les portes ..;” Il minimise les difficultés que rencontre les Barundi internés en matière de santé et d’hygiène. Pourtant les citoyens meurent par des milliers.
Pendant ce temps toutes les ONGs confondues comparent désormais ces camps à des camps de concentrations “comme autrefois”.
Le cynisme de cette société civile dépasse l’entendement.
– La JRR (organisation de la société civile) récuse Mzé NYERERE, et demande aux organisations politiques de ne pas se rendre à Arusha pour les négociations, prévues le 4 avril 1997.
– A KINAMA, la Résistance a affronté les FAB. Une dizaine de FAB sont morts dans la nuit de Samedi.

31 mars 1997, les militants pro-buyoya trouvent normal les camps de regroupement où comme ils le disent ils abandonnent le soutien aux assaillants (la Résistance) au profit des positions militaires.
-Le RADDES,le PIT, et l’UPRONA ne se déplaceront pas à Arusha.
L’ABASA est favorable à la rencontre avec Mzé NYERERE.
-Les affrontements entre l’armée et la résistance se multiplient.
A Rumonge, en colline MITONTO, on décompte plus d’une centaine de victime.

1 avril 1997, à BONN, Brigitte ERLER, et Amb. Albert MBONERANE, présentent le travail de Burundi-Buro.
Cette organisation informe sur le Burundi d’une manière régulière. Au jour le jour, le monde est au courant des massacres commis par le régime putschiste de BUYOYA vis à vis de la population burundaise.
Selon ERLER,des publications sur le Burundi par internet et E-mail existent avec les organisations de défense des droits de l’homme.
Amb. Albert MBONERANE insiste sur les rapatriements forcés des réfugiés de Tanzanie, et le maintien de l’embargo.
L’inspecteur des Finances sur la Gestion des fonds à la Réinsertion accuse les anciens responsables et le directeur général des dépenses d’avoir détourne les fonds de ce ministère. Des organisations comme la Fondation pour l’unité et la Démocratie du putschiste Major BUYOYA ont profité de ses fonds.
Ce dossier sera étouffé.

2 avril 1997, la question de l’embargo au Burundi sera discuté à Arusha, et non à Lomé, au Sommet de l’OUA qui avait invité le Major Putschiste BUYOYA (qui pensait que la question serait traité à moment).
– Entre le Rwanda, et le Burundi rien ne va plus. Le Ministre rwandais des Affaires Etrangères convoque l’ambassadeur du Burundi à KIGALI, M. Salvator NTIHABOSE.
Le Rwanda réfute d’être impliqué dans les affaires intérieurs du Burundi (C’est à dire dans l’histoire d’assassinat du Major qui a échoué)
Le Ministre se prononce contre la fouille et la perquisition du véhicule de l’ambassade du Rwanda à Bujumbura.
Le véhicule de l’ambassade du Rwanda avait été arrêtée le 25 mars date de l’explosion des mines anti-char à Bujumbura.
– La famille de l’accusé principale [ le colonel Pascal NTAKO] dans l’affaire du plan d’assassinat du putschiste BUYOYA, et des poses mines à Bujumbura écrit au Président pour demander clémence, et améliorer ses conditions d’incarcération …
Isidore RUFYIKIRI est aussi incarcéré dans la même affaire à RUMONGE.

3 avril 1997, le putschiste BUYOYA nomme son Conseil des BASHINGATANHE , comme Président, Léonard NDUWAYO.

6 avril 1997, comme pour signifier un message à KIGALI, le gouvernement putschiste célèbre le 3ème anniversaire de la mort de NTARYAMIRA en grande pompe …

7 avril 1997, le putschiste BUYOYA souhaite placer un proche à la Chambre de Commerce. Le successeur de M. Donatien BIHUTE est attendu.
– A l’UPRONA, parti du putschiste BUYOYA, Luc RUKINGAMA, Jean Baptiste MANWANGARI, et MUKASI se prépare pour ARUSHA.

8 avril 1997, l’idée de la présence de la Résistance à Bujumbura règne …
– MSF Belgique parle de la mort dans les camps de regroupement [ appelé aussi – de déplacés – ] à KARUZI. Sur des camps qui comptent 50 000 ou 80 000 internées barundi Bahutu, entre 250 et 1600 personnes meurent par jour. Pour les enfants de moins de 5 ans, la mortalité journalière varie entre 4000 et 6400 individus. Dans les camps de concentration de KARUZI ( dont les communes de BUGENYUZI, GITARAMUKA, et GIHOGAZI), l’accès aux soins pour les internés est difficile. Il n’y a pas de personnels médicaux [or que ce personnel ne manque pas dans la province]. Les internés succombent de malaria, d’infections respiratoires, de diarrhées, de gales, et autres dermatoses … MSF Belgique appelle à l’urgence pour stopper ce massacre .

9 avril 1997, le Missionnaire Jean Pierre MANDENDE est arrêté dans le dossier des Mines anti-char [en réalité, un règlement de compte entre FAB]

10 avril 1997, Médecin du Monde est rayé de la liste des ONG au BURUNDI par le régime putschiste.
– Jean Baptiste BAGAZA interdit par le putschiste BUYOYA de se rendre à ARUSHA.

11 avril 1997, l’administrateur adjoint de la documentation nationale, M. Germain NKESHIMANA et Me Fabien SEGATWA sont arrêtés. Ils sont accusés dans le dossier des poseurs de Mines anti-char et anti-personnelles.
[en réalité, un règlement de compte entre FAB]

13 avril 1997, l’Etat du Burundi ne veut pas d’Augustin NZOJIBWAMI à ARUSHA.
– “Scandale d’une enquête de l’ONU au BURUNDI” une analyse critique du Rapport S/1996/682 de l’ONU sur le putsch sanglant du 21 octobre 1993.
Cette analyse réalisée par le GRAB et sortie à Bruxelles au mois de Février remet totalement en question le Rapport contesté de l’ONU qui est venu renforcer le putschiste BUYOYA.

14 avril 1997, Gabriel KHAN, RFI à Bujumbura, est arrêté depuis le 11 avril 1997. – La résistance FDD contrôle une grande partie de MAKAMBA , et RUTANA.

16 avril 1997,à ARUSHA, tous les partis Barundi sont présents [dont le CNDD, et le FROLINA].
– L’ UPRONA est venu avec une lettre destinée à tromper l’opinion burundaise – putschiste – , pour Feu Mzé NYERERE.
Elle dit que le parti s’oppose à la négociation avec “les groupes ethno-génocidaires” [ = la résistance]. Pourtant, du côté du gouvernement putschiste [ le putschiste BUYOYA , et le Col. HICUBURUNDI], on apprend que des négociations, sous les auspices de Mattéo ZUPPI, entre le putschiste BUYOYA (représenté par le Colonel Jean Baptiste MBONYINGINGO ) et la résistance CNDD ont commencé au Vatican.
Le putschiste BUYOYA a été accueilli comme un président illégal à Arusha. L’embargo est assoupli vis à vis des besoins vitaux des gens ordinaires, mais toutefois il est renforcé en matière militaire “embargo total sur les armes”.
Le putschiste BUYOYA a été intimé de libérer les prisonniers politiques qu’il tente de faire condamner “comme responsable du génocide de 1993”.
La Région lui a demandé de résoudre le problème avec le président de l’Assemblée Nationale, et de cesser la politique des camps de regroupement (ou il trie les Barundi). Sur ce dernier point, le putschiste BUYOYA a promis de stopper cette politique.
KIGALI et KAMPALA soutiennent fermement – l’embargo contre BUYOYA – .

18 avril 1997, le Centre des Nations Unis pour les Droits de l’Homme (CNUDH) souhaite assister les accusés de génocide [prisonniers politiques] par le Régime putschiste de BUYOYA. Le Barreau national s’y oppose.
– A KAMPALA, MUSEVENI remercie Feu Mzé NYERERE pour ce qu’il a fait pour lui permettre d’accéder au pouvoir en Ouganda à travers un livre autobiographique “Sowing the Mustard Seed”…

21 avril 1997, Venant BAMBONEYEHO [ Gamaliel NDARUZANIYE ] a réuni à la journée du 21 “la société civile” pour écrire au Secrétaire Général de l’ONU afin d’exiger le suivi du rapport [scandaleux] de la Commission internationale d’enquête et demander au gouvernement putschiste BUYOYA de réclamer un Tribunal Pénal International pour le Burundi.

22 avril 1997, le putschiste BUYOYA, secoué par le renforcement de la Résistance [qui a réussi à faire traverser le Burundi -sorte de pont humanitaire- à de nombreux Barundi vers la Tanzanie ], rencontre les officiers militaires FAB gouverneurs des provinces du Burundi. Le constat est clair -MAKAMBA est sous contrôle FDD. Les Résistants-FDD bénéficient désormais de l’expérience endurés depuis près de 8 mois, où ils se sont affrontés à l’APR , à l’armée Ougandaise, et aux FAB.
La résistance FDD a encadré les FAZ en débandade, ainsi que les mercenaires de MOBUTU. Ainsi elle a pu bénéficié par la suite de l’expérience – tactique militaire – de ces derniers. Les FAB sont inquiets.

23 avril 1997, panique chez les putschistes, un officier de haut vol , le lieutenant colonel Nestor NDABARUHIYE est mort …

24 avril 1997, à Rumonge, la Résistance – FDD passe à l’attaque. Les militaires FAB surpris tentent un repli. Mais à nouveau surpris, de nombreux FAB sont tués. L’opinion dans la capitale – Bujumbura – sait désormais que le régime putschiste ment en disant qu’il maîtrise la Résistance.

25 avril 1997, la Résistance campent sur les hauteur de la ville de Bujumbura.
– MUSEVENI, à Bruxelles, ne montre pas un soutien au régime putschiste de BUYOYA. KIGALI et KAMPALA persistent sur le maintien de l’embargo sur BUJUMBURA.

27 avril 1997, la Résistance à Nyanza-Lac occupe le terrain.
– A Rome, lors d’une réunion CARITAS, Elvio DAMOLI, Carlo CARBONE, Frère Emmanuel NTAKARUTIMANA, Père Joachim NTAHONDEREYE, Sergio MARELLI, Benno BAUMEISTER, le Cardinal Roger ETHEGARAY,Aldo AYELO, et Mgr Jean Berchmans NTERERE , informent, échangent et réfléchissent sur le Burundi.

28 avril 1997, à MAKAMBA, la Résistance est installée. On parle même de certains territoires libérés. Les affrontements avec les militaires FAB restent tout de même nombreux. Les victimes militaires FAB sont importants.

29 avril 1997, de Goma, Laurent Désiré KABILA bloque les négociations avec MOBUTU. Il vient de prendre la ville de KIKWIT.

30 avril 1997, la Résistance encercle la ville de Bujumbura.
– Les relations entre le Burundi et la Tanzanie rien ne vont plus.
– A KARUZI, le putschiste BUYOYA rencontre le gouverneur de la province, le Lieutenant Colonel Gabriel GUNUNGU responsable des camps de concentration dans cette région. Ce dernier se félicite car les jeunes mobilisés par la force dans les camps sont envoyés en avant plan pour combattre la Résistance. Il se plaint tout de même du fait que la Communauté Internationale continue à dénoncer ces camps de la honte où des milliers de citoyens Barundi meurent tous les jours. Le Dictateur BUYOYA ne se satisfait que des résultats militaires.

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