Les dignitaires paieront l’impôt professionnel sur les Rémunérations (IPR) dès 2013 au Burundi
Les dignitaires paieront l’impôt professionnel sur les Rémunérations (IPR) dès 2013 au Burundi

C’était une des grandes revendications d’une partie de la société civile burundaise … Dès 2013, les grands dignitaires de l’Etat, exonérés depuis l’instauration de la dictature à nos jours, paieront l’impôt professionnel sur les Rémunérations (IPR). Cela concerne les salaires supérieurs à 150 000 Franc Burundais (BIF), soit 98 Dollars Américain US (USD). (Dixit S.E. Nkurunziza Pierre, le très populaire Président africain du Burundi)

Comme l’OBR ( Office Burundais des Recettes- OBR.BI ) le précise, les impôts sur les revenus au Burundi sont payés par : les entreprises commerciales, artisanales, industrielles et les professions libérales ; les capitaux mobiliers; – les locations de biens; et – les salaires ( le fameux IPR).   Concernant l’IPR,  la règle voudrait qu’ au plus on gagne au niveau du salaire au plus on paye des impôts. Or depuis l’indépendance (en 1962) et surtout à la naissance de la République du Burundi (en 1966) à nos jours, cette règle n’était pas respectée …

Désormais à partir de 2013, c’est une première au Burundi, l’impôt professionnel sur les Rémunérations (IPR) touchera les hauts salaires burundais, comprenant les “grands” dignitaires burundais, avec des revenus salariales plus grands que 150 000 BIF (98 USD).  Cette catégorie paiera l’IPR.  
L’IPR ne s’appliquera pas à tout salaire de moins de 150 000 BIF (98 USD). C’est à dire  60% des fonctionnaires actuels, qui gagnent moins de 150 000 BIF, ne seront pas concernés par IPR.   

L’IPR était impayé par les fonctionnaires de l’Etat (dont les hauts fonctionnaires) depuis plus de 40 ans sous la féroce dictature militaire des Bahima Burundais (Micombero, Bagaza, et Buyoya)… Il s’agit d’un pas important fait par l’Etat du Burundi, qui est devenu une Démocratie depuis 2005. Selon l’entourage du Vice président du Burundi S.E. Rufyikiri Gervais en charge du socio-économique, qui a impulsé cette mesure,  l’idée  est d’ essayer d’asseoir une classe moyenne au Burundi, en vue de réduire le gouffre existant entre les riches (trop riches) et les pauvres (trop pauvres).

DAM, NY, AGNEWS, le 24 décembre 2012

News Reporter

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