Burundi : Dialogue à Arusha – l’Etat déjoue un piège grossier

Le gouvernement du Burundi déjoue un piège grossier car le dialogue doit se faire sans les fauteurs de troubles.
Source :  Mme Ciza Marie  https://www.burundi-forum.link/?Le-gouvernement-du-Burundi-dejoue-un-piege-grossier-car-le-dialogue-doit-se

Les larmes de crocodile ne sont rien d’autre que des larmes de crocodile, de même un pyromane n’est rien d’autre qu’un pyromane dire qu’en rien de temps par schizophrénie il peut se transformer en pompier tout en jouant avec le feu, il n’y a que les naïfs qui peuvent encore croire en ce miracle. Les incitations à un dialogue qui serait biaisé dès le départ sont la nouvelle trouvaille de ces néocoloniaux pour annihiler les gains de la paix retrouvée au Burundi.

Ils escomptaient que le gouvernement du Burundi tombent dans le panneau pour qu’ensuite demain ils disent que c’est la faute à pas de chance pour les Burundais d’avoir voté comme ils l’ont fait, alors que ce sont eux qui veulent torpiller de l’intérieur la dynamique actuelle de dialogue interne et externe, surtout au moment où les langues commencent à se délier et que les vérités commencent à sortir.

Face à toutes sortes de manipulations, d’inversion de rôles et contre vents et marrais, le gouvernement du Burundi vient encore une fois de prouver qu’il ne trahira pas la volonté de la majorité de la population burundaise. Ce ne sont donc pas les quelques brebis galeuses que les néocoloniaux ont engraissées, encadrées et financées qui vont stopper net la transformation positive en cours au Burundi pour l’édification d’une Nation prospère et solidaire. La concorde retrouvée est et sera consolidée par un dialogue franc et sincère entre les Burundais épris de paix, assumant leur histoire récente et passée, tirant de ce long cheminement des leçons à léguer à nos enfants et les enfants de nos enfants.

La population burundaise rend bien au gouvernement la confiance mutuelle qui s’est installée depuis bientôt plus d’une décennie sur fond d’une implication citoyenne sans faille de cette même population et dont le sommet de l’iceberg se manifeste au travers des réalisations éparses dans toutes les communes du pays. Les infrastructures dans l’arrière pays poussent comme des champignons et la population en est fière. C’est une étape importante quand on envisage ce que la doctrine appelle le développement endogène, autocentré et auto-entretenu. D’autres populations africaines qui avaient été endormies pendant des décennies par ces mêmes néocoloniaux avec une ingénierie sédative les empêchant de se prendre en charge, commencent à prendre exemple sur le Burundi et cela augure d’une indépendance réelle pour les générations africaines futures.

Effectivement, un repris de justice n’a pas de place lorsqu’on parle « construction de la Nation » ni au Burundi ni ailleurs dans le monde. Ce qui est étonnant, ce sont ceux qui ont échappé à la justice ou ceux qui ont commis un délit de fuite après s’être rendus coupables de crimes odieux ou soupçonnés comme tels, mais accueillis comme des héros dans certains pays que je ne nomme pas, que tout le monde peut deviner, que ces néocoloniaux veulent positionner en ordre utile pour polluer le dialogue inter-burundais et le pourrir définitivement pour qu’il se termine en queue de poisson. Une trentaine de personnes achetées contre des millions de Burundais. Vous parlez d’une balance pipée ? Ça en a tout l’air.

Il reste aussi au gouvernement burundais à ne pas se laisser distraire par ces subterfuges néocoloniaux qui pompent beaucoup d’influe nerveuse et d’énergie. Il doit continuer son programme tel qu’il se l’est fixé car comme on dit « les chiens aboient et la caravane passe ».

News Reporter
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