Cette conférence avait débuté par une commémoration au pied du mémorial du génocide arménien au Canada.
Cette conférence avait débuté par une commémoration au pied du mémorial du génocide arménien au Canada.

A Montréal  au Canada, le week-end dernier (du samedi 3 mai 2014 au dimanche 4 mai 2014), le Collectif des Survivants et Victimes du génocide Hutu de 1972 au Burundi, qui a organisé la première conférence internationale sur  le Génocide contre les “Hutu” du Burundi de 1972 commis par le Régime des Bahima burundais du Colonel Micombero.

Cette conférence avait débuté par une commémoration au pied du mémorial du génocide arménien au Canada.  Voici quelques unes des conclusions de cette 1ère rencontre :
– Les “Bahutu” Barundi demandent que le collectif  s’engage à tout faire pour que les Nations Unies reconnaissent le Génocide contre les “Hutu” du Burundi de 1972 commis par le Régime des Bahima burundais du Colonel Micombero;
– Le Collectif va désormais encourager  la rédaction de livres contenant des témoignages des rescapés du Génocide, rédigés pour éclairer le monde; et – Des actions judiciaires contre les responsables de ce génocide et contre les négationnistes seront envisagés.


M. Venant Ntabona,  vice président du Comité de Coordination de cette 1ère Conférence a expliqué  que le Génocide contre les Bahutu Barundi en 1972  correspond parfaitement à la définition  que les Nations-Unies se font du “Génocide”  notamment vis à vis de la loi de  1948. Le Génocide de 1972 au Burundi avait été « commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme :
– Meurtre de membres du groupe;  Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membre du groupe; – Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; –  Mesures visant
à entraver la naissance au sein du groupe; Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.
Le livre témoignage, sorti pour l’occasion de cette 1er Conférence International sur le Génocide contre les Bahutu Barundi en 1972 au Burundi, apporte des preuves à suffisance pour conforter cette définition.

Beaucoup parmi les organisateurs et les participants ont exhorté la Communauté juive  du monde entier, qui sait ce que être victime d’un génocide signifie, qu’elle se mobilise aux côtés de victimes de ce 1er Génocide de l’Afrique des Grands Lacs.
Le Burundi sort depuis 2005, de près de 40 ans d’une des dictatures qui aura été parmi les plus féroces et les plus criminels au 20 ème siècle. La Dictature, des régimes militaires Bahima successifs de Micombero, Bagaza, et Buyoya,  a fait plus de 4,5 Millions de victimes Bahutu Barundi ( morts, réfugiés, prisonniers, et internés dans des camps de concentrations ).
1972 fut l’année où le premier plus grand massacre de masse dans la région des Grands Lacs a eu lieu. C’est le génocide contre les Hutu du Burundi commis par le Dictateur Micombero. Selon les sources, les morts, parmi les Bahutu Barundi, se chiffraient entre 300 000 morts et 500 000 ( ce dernier était un chiffre donné par estimation par  la CIA à cette époque )  

DAM, NY, AGNEWS, le 7 mai 2014

News Reporter

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