[Scores of Somali civilians have been killed in U.S. drone attacks in the southern region of the country, as Washington tightens its military grip on much of the continent. The current offensive involves thousands of Kenyan troops that are threatening the major Somali city of Kismayo. The American drones are supporting the Kenyan invasion. The drones’ origins are officially secret, but it is known that the U.S. operates drone bases in Ethiopia and Djibouti, which is home to a huge American base.]

BURUNDI :

Burundi : une ONG appelle à l’amélioration du climat des affaires

Lundi 24 octobre 2011 /Xinhua

BUJUMBURA (Xinhua) – L’ONG burundaise PARCEM ( Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités) a salué lundi l’avancée du Burundi au niveau mondial dans le domaine de l’amélioration du climat des affaires, sa place dans le dernier classement de la Banque mondiale étant passé de 177e à 169e.

L’organisation demande au gouvernement burundais d’en profiter pour faire encore davantage.

“Nous voudrions interpeller les autorités que si des efforts sont faits, les résultats sont perceptibles. Des efforts ont été faits pour protéger les investisseurs. Mais les autorités ne devraient pas s’en arrêter là. Il faut inaugurer une autre politique offensive de publicité pour faire connaître ces avancées pour qu’enfin de compte, on enregistre un accroissement visible des investissements directs étrangers”, a précisé Faustin Ndikumana, le président de l’ONG PARCEM, lors d’une rencontre avec la presse.

Il propose aux autorités de le faire par le biais de la participation du Burundi aux foires internationaux, de leurs visites à l’extérieur du pays pour rencontrer les opérateurs économiques et même par le biais des grands journaux internationaux pour, insiste-t-il, “que cette image soit vraiment connue pour parvenir à engranger des fruits liés à ce classement”.

Le Burundi a enregistré des avancées dans trois des 10 catégories prises en compte par la Banque Mondiale dans Doing Business, édition 2012 pour faciliter le climat des affaires.

Il s’agit de la protection des investisseurs où il est passé de la 153ème position à la 46ème, du paiement des impôts (de 142 à 125) et du transfert des propriétés (de 111 à 109).

Le Burundi a par contre connu des reculs dans quatre autres catégories à savoir la création d’entreprises (de 102 à 108), l’octroi des permis (de 154 à 159), l’accès à l’électricité (de 150 à 151) et l’obtention des prêts (de 152 à 166).

Dans les trois dernières catégories, le Burundi a gardé les mêmes positions qu’il y a une année. Il s’agit du commerce transfrontalier où il est resté à la 174ème position, de l’ exécution des contrats (178èmeposition) et de la question de l’ insolvabilité (la dernière place, soit 183ème position dans le monde.

Communiqué de la Conférence Monarchiste Internationale-Burundi: hommage au prince Louis Rwagasore.

25/10/2011 /www.lepost.fr

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COMMUNIQUE

24 octobre 2011

Burundi: hommage au prince Louis Rwagasore.

Le 13 Octobre 1961, le Prince Louis Rwagasore, fils du Roi Mwambusta IV et frère du Roi Charles Ntaré V, tombait sous les balles d’un assassin aux abords d’un restaurant du lac Tanganyika .

Chantre du nationalisme burundais, héros de l’Afrique noire, le Prince a toute sa vie lutté contre le colonialisme belge, contre le racisme ethnique, pour l’unité, la paix des peuples et pour l’indépendance de son pays.

Né en 1932 au sein de la famille royale des Ganwas du Burundi, Louis Rwagasore fonde en Septembre 1958, l’Union pour le progrès national (UPRONA). Elevé au sein d’un système colonial qui avait séparé les Tutsis et les Hutus en deux clans ethniques bien distincts, le Prince a toujours fait prôné une politique pacifique de réconciliation entre les deux ethnies au sein d’une seule et même nation. Preuve s’il en est, que le surnom des militants de l’UPRONA étaient les « Abadasigana » (ceux qui marchent ensembles). Etudiant à Anvers, Louis Rwagasore se veut le Prince qui conduira pacifiquement son pays vers la voie de l’indépendance. Son parti politique remportera tout naturellement les premières élections libres de Septembre 1961. Appelé à devenir légitimement le Premier Ministre de son pays alors que la monarchie commence à vaciller doucement vers une fin brutale, le Prince n’aura pas le temps d’occuper ce poste. Un jeune grecque manipulé par un clan royal adverse et les colons mettra fin dans le sang au rêve incarné de tout un pays.

Pourtant au-delà de ce meurtre, le programme politique du Prince subsistera et le Burundi accédera à l’indépendance le 1er Juillet 1962. Cinquante ans plus tard, l’Organisation des Nations Unies a rendu un hommage officiel pour « commémorer l’œuvre et saluer la mémoire de l’illustre disparu » ajoutant « que sa mort n’était pas seulement une perte pour le Burundi mais pour l’ensemble de la communauté internationale ».

La Conférence Monarchiste Internationale se joint à l’Organisation des Nations Unies, au gouvernement Burundais, au Parti Monarchiste Parlementaire, à la famille royale, dans leur hommage unanime à l’action politique du Prince qui a permis durant des décennies de maintenir une paix entre Tutsis et Hutus.

La Conférence Monarchiste Internationale salue et s’associe également à la décision du gouvernement burundais d’organiser des funérailles officielles du Mwami Ntaré V, à l’occasion des cérémonies prévues pour le 40ème anniversaire de son tragique décès, en Avril 2012.

La Conférence Monarchiste Internationale soutient la famille royale du Burundi et le Parti Monarchiste Parlementaire dans son combat pour la vérité sur l’assassinat du Roi Ntaré V.

Fréderic de Natal

Délégué Afrique pour la CMI

http://internationale.monarchiste.com

Burundi : 4 morts lors d’une échauffourée entre la police et un groupe armé à Buganda

Xinhua/ Lundi 24 octobre 2011

BUJUMBURA (Xinhua) — Quatre personnes ont été tuées dans les rangs d’un groupe armé au cours d’une échauffourée entre celui-ci et la police ougandaise dimanche soir en commune Buganda dans la province Cibitoke (nord-ouest), a rapporté lundi matin la radio RSF/Bonesha-Fm.

L’affrontement s’est déroulé près de la rivière Rusizi à la frontière entre le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC). La police n’a subi aucun dégât dans ses rangs, selon la même source.

La police ougandaise a mené cette opération après avoir reçu des informations selon lesquelles ce groupe armé envisageait de traverser la frontière burundo-congolaise vers l’est de la RDC, selon le commissaire provincial de la police de la province de Cibitoke, Joseph Kinyata, cité par RSF/Bonesha-Fm.

Suisse-Burundi: Pierre Nkurunziza en Suisse mardi

Pana /24/10/2011

Bujumbura, Burundi – Visite d’Etat du président burundais en Suisse mardi. Le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, est attendu mardi à Berne pour une visite d’Etat dans la capitale de la Confédération helvétique, annonce un communiqué officiel. Cette visite répond à celle effectuée les 17 et 18 juillet 2007 par la présidente de la confédération suisse de l’époque, Mme Micheline Calmy-Rey, rappelle le communiqué.

Avant la visite d’Etat, le président Nkurunziza va prendre part au sommet de l’Union internationale des télécommunications (UIT) dont l’ouverture est prévu le Pana 24/10/2011,ajoute le communiqué.

Le chef de l’Etat burundais prendra également part à Monaco à la 5ème édition du forum international sur la paix et le sport.

A cette occasion, des prix lui seront décernés en raison de ses efforts et de son engagement à promouvoir la paix et la réconciliation dans son pays à travers le sport, indique le communiqué.

RWANDA :

Rwanda: Experts Discuss Business Reforms

25 October 2011/The New Times

The “Doing Business 2012” which was released, last week, by the World Bank, ranked Rwanda as the top business friendly nation in East Africa.

The report also ranked Rwanda at 45 globally, having jumped 13 notches to become the world’s second top reformer in creating a business friendly environment.

The WB Country Manger for Rwanda, Mimi Ladipo, said that this year’s report indicates an intangible improvement that the world could use to understand Rwanda better.

“Every year when the report comes out, Rwanda’s name gets mentioned. People who do not know about Rwanda or whose image goes back to only 1994, get to know the real image of Rwanda and understand the remarkable achievements that the government has had through this report.”

The report also ranked Rwanda as the third easiest place to do business in Africa after Mauritius and South Africa.

Among the questions raised included how the ranked countries benefited from their good rankings to woo actual investments in their respective countries, or in other words, how the rankings translated into actual investments.

Despite Rwanda’s favourable ranking, its regional counterparts like Kenya, Uganda and Tanzania still attract more Foreign Direct Investment (FDI) inflows.

Investment data shows that the country’s investment inflows totalled US$4.35b between 2000 and 2010.

John Gara, the CEO of Rwanda Development Board (RDB), said that: “The reforms we are carrying out are not just for the World Bank, we actually want to make it easy to do business in Rwanda whether it is just for one small local business or for foreign investors. Our flow of FDI may not be as high as some other countries, but the reforms have actually made the situation better than it was before.”

The country also registered a significant drop in reforms related to registration of property, where it slid from position 41 to 61.

Gara said that the poor performance was caused by a newly introduced Rwanda Revenue Authority requirement known as Capital Gains Tax for registering property, which was mentioned by WB as a new serious procedure that may affect the registration of property.

“There are some areas where we are not doing very well, particularly in areas like closing a business. This is where Rwanda was always ranked last in the world, but we moved from 183 to 165. There is a problem of businesses closing without going through the court process. But now that the law was put in place, the number of businesses closing legally through court is going to improve.”

Faustin Mbundu, the Chairman of Private Sector Federation, observed that when local businessmen witness the reforms, this ultimately increases their appetite to invest because they are assured of support.

“This report indicates that there is something worthy evolving in Rwanda; therefore, we can expect the number of foreign investors increasing, something that will generate opportunities for several Rwandans.”

In terms of access to credit by small businesses, the country moved 29 places to position eight globally on account of the improved banking practices, which helped keep tabs on loan defaulters and reduced nonperforming loans.

The central bank says it will increase lending to the private sector by 19.2 per cent this year but at a cheaper cost and at levels that do not increase inflation.

Robert Murillo, the co-author, Global Indicators and Analysis Department of WB-IFC, said that the performance by several Sub Saharan countries indicated that the region had come of age by tremendously improving its business climate for massive investment.

“We are pleased to count among the top chain reformers in the world, four Sub Saharan African countries, including two who emerged from a situation of conflict, meaning that even countries from conflict can perform well,” Murillo said.

“Trading across borders, through regional integration programs has paid off for Sub Saharan Africa in areas like the integration of electronic systems, data exchange and border corporation agreements. These have really broken down some of the barriers that affected trade in the region.”

However, Neil Gregory, the Chief Strategy Officer of the WB-IFC noted that many African countries still faced challenges in streamlining laws and regulations for small businesses to ease their taxation regime.

“African countries can make life easier for businesses by publishing regulations whether on the internet or putting up notices about the fees schedules and processes. This would be much easier for business people and would be done at a lower cost,” Gregory said.

Journalists from Southern Sudan urged Rwanda officials to share practices which can be adopted by their leaders to improve the business climate in the country.

Sudan was ranked 22nd in Africa in the ease of starting up a business.

“In Rwanda, all institutions get together every year and decide a plan for the following year, if you must do it together as a team and decide to reform boldly, you do not have to wait for a perfect start,” Gara said.

“What we do is that we get previous results, see where the constraints lie and then we focus on streamlining them and automating wherever necessary.”

He also emphasised the importance of engaging the private segment that helps to identify where the challenges lie.

Rwanda: Kagame to Attend Chogm

25 October 2011/The New Times

President Paul Kagame is today expected in Perth, Australia to participate in the Commonwealth Heads of Government Meeting (CHOGM).

The President’s attendance was confirmed by the Minister of Foreign Affairs Louise Mushikiwabo.

“As a new member of the Commonwealth, it is a great opportunity for the President to attend CHOGM and share political and economical best practices with over 50 government and business leaders,” Mushikiwabo said via a video link.

President Kagame will, on Friday, deliver remarks at the official opening where Rwanda will be formally welcomed as the newest member of the community.

“Rwanda’s participation in CHOGM is as significant as our own membership in the Commonwealth because Rwanda shares with other members the values that have defined the organisation – values of humanity, hard work, business and the advancement of global interests,” she noted.

The minister said that in the last two years, the country has already started reaping the benefits of membership, particularly in areas of investment, capacity building and youth forums.

“The meeting in Perth will discuss the issue of resilience and how to adjust in a changing world; Rwanda is pleased to bring our own views to the table and to participate in solidarity with other partner states.”

Mushikiwabo participated in the pre-CHOGM ministerial meetings in Perth.

Ahead of the Heads of State meetings, President Kagame will be the guest speaker at the Commonwealth Business Forum and attend a round table for Heads of State and business leaders, hosted by Australian Prime Minister, Julia Gillard.

Rwanda was officially admitted to the Commonwealth in 2009 during the summit that took place in Trinidad and Tobago, making history as the second country without a British colonial background to join the bloc, after Mozambique.

Every two years, Commonwealth leaders meet at CHOGM to discuss mutual and global issues and to agree on collective policies and initiatives.

Rwanda: Students Discuss Access to Condoms

25 October 2011/The New Times

Over ten secondary schools yesterday convened at Lycee de Kigali to debate the accessibility of condoms in schools.

The debate comes after the launch of a new advocacy campaign to ease access to condoms among secondary school students, an exercise championed by various non-governmental bodies.

Grace Uwamahoro, the Head Girl of Fawe Girls School, stated that students are human and thus occasionally fail to control their sexual desires, therefore calling for access to condoms in schools.

“We know we need to abstain and we are even aware of the consequences of unprotected sex, but with or without condoms in schools, some students will still engage in sex, so it’s better for them to have it safe,” Uwamahoro said.

She added that if students have no access to condoms, it will only retard the nation with increasing number of school dropouts, unwanted pregnancies, illiteracy, poverty and abortions.

Uwamahoro observed that she is aware that last year, 660 students dropped out of school in Rwanda, as a result of unwanted pregnancies, a factor that impedes national development.

Fideline Kubwayo, a senior five student at Lycee de Kigali however disagreed with her.

She said that if condoms are distributed in schools, it will only stimulate students’ desire to try out sex since the condoms would be easily accessible and the consequences invisible.

A senior four student at King David School, Jesh Tugume, stated that the organisations calling for condom accessibility in schools should instead focus on sensitisation and encourage abstinence.

“It could be true that some students are having unprotected sex, but the number of students engaging in sex will only increase if they have easy access to condoms,” Tugume said.

David Niyonsaba, a senior five student at Lycee de Kigali School, said that if schools accept accessibility of condoms, they will be forsaking and acting contrary to the Rwandan culture.

Niyonsaba added that in the Rwandan culture, sex is sacred, forbidden from students and strictly for the married.

He said the accessibility will encourage promiscuity and early sex.

RDC CONGO :

Vital KAMERHE : « Je serai candidat à la date du 28 novembre 2011 », échec des négociations avec Tshisekedi

24/10/2011 / KongoTimes!

Vital Kamerhe persiste et signe que les négociations continuent au niveau de l’Opposition. «Mais à la date du 28 novembre, je serai candidat et l’opposition va gagner parce que nous allons appliquer la politique d’encerclement. »

Vital Kamerhe, candidat à la présidentielle de novembre prochain, s’est engagé pour des élections apaisées en RDC. Cet acte d’engagement a été extériorisé le vendredi 21 octobre par la signature du code de bonne conduite à la Ceni. Le leader de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) invite chaque candidat à venir personnellement signer ce code en vue de s’engager à accepter le verdict des urnes.

Avant de signer ce document, Vital Kamerhe, candidat de l’AVK s’était déjà engagé à travers la signature du code de bonne conduite des partis politiques à l’encadrement de ses militants pour que les élections ne se déroulent pas en violation de la loi électorale. Pour cette deuxième signature, dit-il, «Je suis venu personnellement signer pour pousser les autres candidats à faire autant. Car, je suis convaincu et cela veut dire que chaque candidat doit prendre l’engagement d’accepter les résultats dès lors que tous sommes convaincus et la Ceni devra nous convaincre que les dispositifs mis en place garantissent la transparence. Ce faisant, je ne vois pas pourquoi un candidat président de la République ne va pas à son tour prendre l’engagement de respecter la loi électorale, la constitution, de respecter les autres candidats, de faire une campagne loyale, d’éviter tout ce qui est appel à la violence ethnique, d’éviter tout ce qui peut faire reculer le Congo. Notre pays est un pays post-conflit. Si nous recherchons le pouvoir, c’est pour le peuple congolais (…). Nous voulons des élections libres, transparentes et démocratiques et si la transparence est là, l’opposition va l’emporter ».

A la question de savoir si en cas d’échec le leader de l’UNC accepteriait le résultat, Vital Kamerhe répond : « nous, nous sommes des démocrates. Nous intériorisons le fait que nous allons gagner mais le fait aussi que nous pouvons perdre. Il n’y a qu’un seul fauteuil présidentiel. Si chacun de nous doit le gagner absolument quellesque soient les conditions, que les gens meurent ou quoi et qu’on brûle le Congo… Non, moi je ne suis pas dans cette logique là. Moi, j’ai des arguments, j’ai une vision, j’ai un programme fort pour le Congo. C’est un pays fort au cœur de l’Afrique qui dort. Mais Vital Kamerhe, l’UNC, l’AVK et le peuple congolais vont relever le Congo, il va marcher. Le Congo, c’est le Brésil de cette décennie, la Chine de cette décennie ».

Vital Kamerhe reste tout de même confiant dans le processus électoral en cours, mais n’exclut pas l’hypothèse d’une quelconque contestation des résultats en cas d’échec de l’un ou l’autre candidat. « Aux USA, je me rappelle quand le président G. Bush avait gagné son deuxième mandat, on a dit beaucoup de choses du genre c’est son frère gouverneur qui l’a favorisé. C’est pour dire qu’il y aura toujours des contestations. Ce qu’il faut faire, c’est de minimiser la contestation et pour y arriver il faut banaliser la tricherie et les irrégularités. Nous allons y travailler. La question qui nous dérange le plus c’est qu’au moment où nous parlons nous ne savons pas où se trouvent les bureaux. Mais comment voulez-vous que nous les partis pauvres sans moyens nous puissions recruter les témoins. Nous comptons recruter les témoins sur place où il y a les bureaux de vote et les former par correspondance. », a encore dit l’ancien speaker de l’Assemblée nationale.

Le candidat de l’AVK demande donc à la Ceni de publier dans un bref délai la cartographie de tous les bureaux de vote pour permettre aux partis politiques de mobiliser à temps leurs témoins car, ajoute-t-il, «ils constituent les dispositifs anti-tricherie». Faute d’avoir un candidat commun, le candidat Kamerhe invite les partis politiques de l’Opposition d’opter pour une stratégie commune en ce qui concerne le déploiement des témoins. « Le combat que nous devons mener ensemble c’est d’avoir une plate-forme des témoins, des stratégies communes et nous allons vaincre ensemble. »

Il invite par ailleurs le président de la Ceni à ne pas attendre le dernier jour pour leur dire qu’il n’est pas prêt pour organiser les élections. « C’est pourquoi nous lui demandons d’organiser une table ronde qui va associer les partis politiques, les candidats présidents, le président de la République sortant, la ceni elle-même, la Communauté internationale et les observateurs accrédités pour, alors que nous lui faisons un certain nombre de reproches sur le plan technique, qu’il nous démontre comment est-ce qu’il va faire la magie pour organiser les élections en ce peu de temps. Mais moi je considère que les élections auront lieu et je dis à ma base de ne pas dormir. »

Vital Kamerhe persiste et signe que les négociations continuent au niveau de l’Opposition. «Mais à la date du 28 novembre, je serai candidat et l’opposition va gagner parce que nous allons appliquer la politique d’encerclement. Chacun dans son fief va ratisser large aussi parce que le peuple connaît le bilan négatif du président sortant ».

Rocco NKANGA

RDC : Tshisekedi – «Kabila» déjà en campagne électorale

24/10/2011 / KongoTimes!

Présidentielle en RDC, sur le terrain, on semble déjà assister à ce qu’on peut vraiment qualifier de campagne avant la lettre. Etienne Tshisekedi et «Joseph Kabila» sont les deux qui donnent le coup d’envoi de la grande campagne électorale cette semaine.

C’est ce vendredi 28 octobre 2011 que débute, selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante, la campagne pour les élections (présidentielle et législatives) du 28 novembre prochain. Mais, sur le terrain, on semble déjà assister à ce qu’on peut vraiment qualifier de campagne avant la lettre. Dans le camp des candidats président de la République, il y en a deux qui retiennent l’attention de l’opinion. Il s’agit de Joseph Kabila, président sortant et candidat à sa propre succession, et d’Etienne Tshisekedi, le plus vieil opposant congolais actuellement et leader de l’UDPS. Apparemment, ce sont les deux qui donnent le coup d’envoi de la grande campagne électorale cette semaine.

Parmi les présidentiables congolais, deux seront en vue cette semaine: Joseph Kabila, président sortant et candidat à sa propre succession, et Etienne Tshisekedi, le plus vieil opposant congolais et leader de l’UDPS. Cette semaine donc, les deux prétendants à la magistrature suprême poids lourds se retrouvent au front en provinces. Le premier, Joseph Kabila, se retrouvera dans la ville de Kananga, au Kasaï Occidental, tandis que le second, Etienne Tshisekedi, sera lui à Kisangani, en Province Orientale. Il ne serait pas à écarter, indique-t-on, que les deux candidats fassent leur déplacement avant vendredi prochain, c’est-à-dire avant le début de la campagne électorale.

APRES LE BARRAGE DE KAKOBOLA, VOICI CELUI DE KATENDE

Avant la fin de la semaine qui vient de commencer, sauf changement de dernière minute, Joseph Kabila se rendra à Kananga, au Kasaï Occidental, où une équipe d’avance a déjà été dépêchée sur place. Objet de la visite du Raïs, le lancement des travaux de construction du barrage de Katende à Nganza, commune située dans la banlieue de la ville de Kananga. Un projet qui dure depuis des décennies. Mais, alors pourquoi avoir attendu l’approche de la campagne électorale pour le faire? Sans nul doute que cela ferait partie des stratégies du président sortant. Car, ce projet a longtemps caressé les rêves de la population kasaïenne désireuse d’avoir enfin droit à l’électricité et ainsi tendre vers le développement de la province diamantifère.

La semaine dernière, on s’en souviendra, le chef de l’Etat congolais a effectué le déplacement de la province du Bandundu. Là, le Raïs a fait d’une pierre deux coups. Il a d’abord ouvert, dans la ville de Kikwit, les travaux de la troisième réunion annuelle des autorités coutumières de la RDC et s’en est tiré avec le soutien des chefs coutumiers de tous les territoires de la RDC pour la bataille du 28 novembre 2011. Ensuite, Joseph Kabila a lancé, à Gungu chez Antoine Gizenga, les travaux de construction du barrage de Kakobola. Là aussi, il s’agit d’un projet qui date depuis des lustres. Le Raïs n’aura donc pas attendu le début de la campagne pour se mettre en ordre de bataille pour la présidentielle 2011.

APRES KINSHASA ET LUBUMBASHI, KISANGANI, GOMA, BUKAVU …

Un autre présidentiable déjà en campagne, c’est M. Etienne Tshisekedi, leader de l’UDPS. Il serait attendu dans la ville de Kisangani, en Province Orientale. C’est en principe ce mardi 25 octobre 2011 que le déplacement du «lider maximo» de l’UDPS pourrait intervenir. Comme il l’avait fait lors de sa tournée au Katanga, de l’Europe où il se trouve présentement, le plus vieil opposant congolais se rendra à Kisangani sans passer par Kinshasa. Après la ville martyre, le «sphinx de Limete» se rendrait dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema. Etienne Tshisekedi commence donc sa campagne électorale par l’Est de la Rd Congo.

A ce jour, le leader de l’UDPS aura seulement tenu deux meetings à Kinshasa (stades Tata Raphaël et des Martyrs), en dehors de sa tournée au Katanga. Mais, cela n’empêche pas que sa tournée à l’Est de la RDC ait été précédée par l’envoi d’un émissaire chargé de baliser la voie, M. Valentin Mubake. On notera également qu’entre deux actions, Tshisekedi se retrouve toujours en Europe, avant de poursuivre son périple vers le continent américain. Ce qui fait que le «lider maximo» est toujours entre deux avions depuis qu’il avait regagné son pays pour prendre part à la bataille pour la présidentielle 2011. Même si, en tout cas jusqu’à preuve du contraire, les violons semblent encore loin de s’accorder sur la candidature commune au sein l’Opposition au scrutin présidentiel.

Marcellin MANDUAKILA

France Télécom se fait une place en République démocratique du Congo

le 25-10-11 /tempsreel.nouvelobs.com

L’opérateur historique rachète la part majoritaire de ZTE dans Congo Chine Télécoms (CCT), le 4ème opérateur mobile du pays, pour 7 millions d’euros.

Les choses n’ont pas traîné. En juillet dernier, France Télécom annonçait ses ambitions en RDC (République démocratique du Congo) à travers l’opérateur Congo-China Telecom (CCT). Rappelons que l’opérateur historique français poursuit depuis quelques années une stratégie de développement dans les pays émergents.

Afrique et Moyen Orient sont en effet les deux zones stratégiques de développement pour l’opérateur qui y multiplie les acquisitions et les prises de participation (Sénégal, Mali, Niger, Côte d’Ivoire, Cameroun, Jordanie, Bahrein, Arménie). Le groupe s’est ainsi fixé pour objectif de doubler ses revenus sur ces marchés d’ici 2015.

4e opérateur du pays

Aujourd’hui, l’opération semble acquise puisque ZTE annonce qu’il a cédé ses parts (51%) dans CCT pour 7 millions d’euros. France Télécom pourrait également s’emparer des 49% restants, propriété de l’Etat.

Pour le groupe français, les potentiels sont importants. Avec plus de 70 millions d’habitants, la République démocratique du Congo se place au quatrième rang en Afrique par sa population mais son taux de pénétration mobile, de 17% seulement, est très inférieur à celui de la plupart des pays voisins.

CCT est l’opérateur numéro 4 du pays derrière Vodafone (Vodacom RDC) avec 4 millions de clients, Airtel (du groupe Bharti) avec 5,4 millions de clients et Milicom sous la marque Tigo avec 2,1 millions de clients.

“L’acquisition de CCT est une étape importante dans notre politique de développement en dehors de l’Europe et contribue à notre objectif annoncé de doubler notre chiffre d’affaires en Afrique et au Moyen Orient d’ici 2015. Je me réjouis de pouvoir mettre nos offres les plus innovantes au service des particuliers et des professionnels de la République démocratique du Congo, au potentiel économique considérable grâce à d’abondantes ressources naturelles.”, commente Stéphane Richard, p-dg de France Télécom.

UGANDA :

Uganda: Besigye’s Life Is in Danger – FDC Official

Abdu Kiyaga & Isaac Kasamani/The Monitor/25 October 2011

Kampala — The life of FDC leader Kizza Besigye is in danger following his one-week house confinement by the police, the party spokesperson, Mr Wafula Oguttu has said.

“We have cause to believe that the real motive of the police siege on Dr Besigye’s home was to kill him. Remarks made by Mr Sam Omara in full view of television cameras cannot be dismissed as a publicity stunt. It is indicative of the Police’s intention to kill Dr Besigye using any means available and at the slightest provocation,” Mr Oguttu said yesterday.

Mr Omara is the operations commander in charge of Kampala North and has been in charge of the police deployment at Besigye’s Kasangati’s home for a week now.

Police put the FDC leader under “preventive arrest” after he attempted to participate in the second phase of walk-to -walk last week adding that they would not leave his home until he became “normal”.

“We are not going to leave here until Col. Besigye confesses that he will not walk to work. We want to see a Besigye who walks and there will be no more throwing of a stone, that’s the new Besigye we want,” Mr Omara said yesterday, refuting reports that police had withdrawn from Besigye’s home, saying they had just gone to change clothes.

Mr Oguttu said the confinement and barring the delivery of food to the FDC leader is a violation of his rights.

“We shall not let the abuses and breach of the Constitution to go unchallenged. We shall respond to any future siege of Dr Besigye’s home by organising demonstrations nationwide as well as chronicling all human abuses perpetuated by this regime together with the perpetuators,” he said.

Meanwhile, FDC Women League leader Ingrid Turinawe was yesterday evening arrested after a short press briefing at Dr Besigye’s home. The arrest followed an arrest warrant issued by the Nakawa Magistrates Court against her following her failed appearance at the court to answer a case of treason due to statements police say she had made during one of the Activists for Change (A4C) meetings. “Yes we have her … she is at Kasangati Police Station and she will be taken to court anytime,” police spokesperson Judith Nabakooba said.

The A4C coordinator, Mr Mathias Mpuuga, said despite the arrest, the group will ensure that Ms Turinawe and all other A4C members still under police custody are set free.

Rush Limbaugh wrong about ‘inhuman’ LRA, says victim

25 Oct 2011/www.telegraph.co.uk

Rush Limbaugh, the right-wing US radio talk show host, has been criticised for describing the Lord’s Resistance Army as nothing more than “Christian freedom fighters”.

Limbaugh earlier this month criticised President Barack Obama for targeting the group in Uganda. The US president sent US military trainers to the country to help shut down the group.

According to a transcript from his radio show, Limbaugh said: “Lord’s Resistance Army are Christians. They are fighting the Muslims in Sudan. And Obama has sent troops, United States troops to remove them from the battlefield, which means kill them.”

In response to his attack, Evelyn Apoko, a 22-year-old who was mutilated by the LRA 10 years ago when guerrillas snatched her from a community centre near her home in Gulu district, Uganda, has spoken of her three-year ordeal.

After the brutal treatment, where she was used as a “human mule”, walking through day and night carrying things, she was flown to Texas where doctors reconstructed her jaw, removed scars and helped rebuild her face.

She escaped the LRA in 2004 and was flown to the US the following year.

“Dear Mr. Limbaugh,” Miss Apoko responded in a video message, “My name is Evelyn. I am a former abducted child. My heart breaks when I hear your message about the LRA.”

She continues: “The LRA is not Christian,” she told the talk show host. “Joseph Kony and his commanders could hardly be considered human.”

The Lord’s Resistance Army began waging war in northern Uganda in 1988. It stands accused of gross human rights abuses over the course of two decades.

Since 2008 Washington has provided more than £25 million in logistical support, equipment and training to “enhance counter-LRA operations” by armies in the region, a spokesman for the State Department said. A year ago, Mr Obama unveiled a plan to disarm the LRA and increase humanitarian access to affected communities.

But these efforts have failed to tame LRA rebels, who are accused of terrorising, murdering, raping and kidnapping thousands of people in four nations.

Its leader Joseph Kony, accused of war crimes and wanted by the International Criminal Court, has dropped any national political agenda and in recent years his marauding troops have sown death and destruction in the region.

Heading a movement based on a mix of religion and brutality, Kony a self-styled mystic and religious prophet, claims to be fighting on divine orders to establish theocratic rule based on the Biblical Ten Commandments.

Uganda-Enterprise: SMEs train in investment skills

East African Business Week/24/10/2011

Industrial Development-Uganda – The United Nations Industrial Development Organization (UNIDO) and the Uganda Investment Authority (UIA) last week trained over 40 small scale industrialists in project identification, preparation and appraisal , a key component in investment. Under the Investment Promotion Technical Assistance Programme (ITAP), that responds to the technical assistance needs in the area of investment promotion, the industrialists were empowered in identifying business opportunities in the cotton, diary, meat, tourism, energy, fruit and vegetables sectors. Mr. Stanislaw Pigon, a UNIDO expert who conducted the training, explained that knowing the key issues and techniques to start a project is essential as it helps business people and investors to answer their frequently asked questions of how much capital do I need and the expected profits. He says that through a strong private sector, Uganda can easily attract investors in all sectors including agriculture, horticulture, manufacturing and others.

The ITAP programme also assists the Uganda Investment Authority to attract greater flows of investment into Uganda particularly from the Gulf Cooperation Council. The GCC comprises of countries like Bahrain, Kuwait, Oman, Qatar, Saudi Arabia and United Arab Emirates.

It has provided technical assistance in the areas of sector and project identification, marketing and promotion campaign, follow up and support for the materialization of the chosen investment opportunities and training.

It has also boosted capacity for the Uganda Investment Authority and partner organizations such as relevant private sector associations and concerned line ministries.

Uganda’s economy has grown at a consistently impressive rate in several sectors like construction, education service, manufacturing, ICT, telecommunications sector and banking.

According to Mr. Bruno Otto, the head of UNIDO operations in Uganda, the ITAP also aims at developing productive capacities leading to sustained economic growth.

It is also established that through the development of productive capacities the developing countries like Uganda are able to accumulate domestic resources to finance their economic growth and reduce dependence, attract private capital inflows of a type that can support the development process.

Paul Tentena

 

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News Reporter

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