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[  L'armée belge dirigera, de début septembre à la mi-décembre prochains, une mission d'instruction au profit de l'école du génie des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), située à Likasi, dans la province du Katanga (sud-est de la RDC) ]

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Burundi :
 
 
 
Burundi : l’opposition refuse toujours de participer au Forum de dialogue
dimanche 24 juin 2012
 
(Xinhua) — La coalition d’opposition burundaise, l’Alliance des Démocrates pour le Changement au Burundi (ADC-IKIBIRI), refuse toujours de participer aux travaux du Forum permanent de dialogue des partis politiques malgré un récent changement intervenu à la tête de ce Forum pour le redynamiser.
 
"Le problème principal n’était pas la personne de Nzopfabarushe (démis de la tête du Forum), c’était le fait que le Forum depuis sa création était devenu un cadre de manipulation, de démagogie et du pouvoir CNDD-FDD (parti au pouvoir)", a expliqué à Xinhua Burundi ce samedi le président du Front pour la Démocratie au Burundi (FRODEBU) et président de l’ADC-Ikibiri, Léonce Ngendakumana.
 
Tant que le ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana qui a procédé au remplacement du président du Forum ne laissera pas les partis politiques s’auto-organiser, réviser le règlement d’ordre intérieur du Forum et procéder à la mise en place de sa nouvelle structure, "c’est le statut quo et on ne va pas participer aux travaux de ce Forum", a-t-il dit.
 
Le Forum permanent de dialogue des partis politiques a été mis en place en 2008. Au départ, il devrait être une affaire des 43 partis agréés au Burundi, mais suite au contentieux électoral de 2010, plus de 10 partis se sont retirés. En avril dernier, un bon nombre de partis désavouent le président du Forum.
 
 
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Rwanda :
 
 
 
Au Rwanda, des réfugiés de RDC dans la tourmente de décennies de conflits
Dernière mise à jour : 22/06/2012 à 12:37
http://www.aufaitmaroc.com/monde/afrique/2012/6/22/au-rwanda-des-refugies-de-rdc-dans-la-tourmente-de-decennies-de-conflits_180568.html
 
A flanc de colline, des centaines de personnes abattent des arbres, aplanissent le terrain pour y planter de nouvelles tentes. Plus haut, des réfugiés congolais, qui ont fui les violences dans l'est de la RDC, taillent dans le bois des portiques pour étendre leur linge.
 
Le camp de réfugiés de Kigeme, qui a longtemps hébergé des Burundais dans le sud du Rwanda, a rouvert le 10 juin pour accueillir les Congolais qui fuient la nouvelle vague de violences en République démocratique du Congo (RDC). Un peu plus de dix jours plus tard, il abritait déjà quelque 2.500 personnes.
 
"Nous accélérons les travaux," explique Emmanuel Niyibaho, responsable rwandais et chef du camp.
 
Les réfugiés viennent du centre de transit de Nkamira, situé à 25 km de la frontière congolaise dans le nord-ouest du Rwanda et dont les murs explosent.
 
Prévu pour 5.400 personnes, Nkamira héberge aujourd'hui environ 12.000 réfugiés, entassés sous des grandes tentes du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) et dans une ancienne usine à lait, réquisitionnée dans la crise.
 
Les réfugiés ont commencé à affluer en avril, quand, dans l'est de la RDC, au Nord-Kivu, une mutinerie au sein des Forces armées gouvernementales (FARDC) a de nouveau embrasé une région chroniquement instable.
 
Au plus fort des arrivées fin mai, ils étaient 800 à 900 à rejoindre le centre tous les jours. Le flot était redescendu à une centaine par jour, mais est de nouveau en hausse, dit le HCR.
 
La région des grands lacs africains, meurtrie par des décennies de rébellions, guerres civiles, génocide et guerres régionales, est depuis longtemps le théâtre de déplacements massifs de population.
 
Mais le Rwanda, qui avant cette nouvelle crise comptait déjà 56.000 réfugiés Congolais, n'en avait plus vu "arriver depuis au moins janvier 2009", affirme la porte-parole du HCR au Rwanda, Anouck Bronee.
 
Dans leur majorité, les Congolais qui fuient aujourd'hui sont tutsi et se disent persécutés chez eux parce qu'ils parlent le kinyarwanda, la langue officielle du Rwanda voisin.
 
Beaucoup disent êtres victimes des FARDC, qu'ils accusent de viols, de pillages, et faire les frais de la mutinerie.
 
L'instigateur de la mutinerie serait le général en fuite Bosco Ntaganda, un ex-rebelle qui avait été intégré à l'armée congolaise début 2009. Il est lui-même kinyarwandophone et aurait, selon la RDC et l'organisation Human Rights Watch, bénéficié d'une passivité complice ou même du soutien du Rwanda, ce que Kigali dément vigoureusement.
 
"Les mêmes gens persécutent les mêmes gens"
 
Les violences, "c'est toujours le côté gouvernemental," dit Divine Uwimana, qui se présente comme la représentante des réfugiés à Nkamira. Cette femme de 36 ans dit ne pas elle-même avoir subi de violences, mais que d'autres "ont été violées".
 
C'est le cas d'une jeune fille de 16 ans, qui dit avoir quitté mi-avril sa région du Masisi, d'où la mutinerie est entre autres partie.
 
"Au début, dans mon quartier, il y avait des mutins, après ils se sont battus contre les militaires gouvernementaux, qui sont restés et ont commencé à nous violer," dit-elle doucement. "Ma mère aussi a été violée. Depuis, elle ne peut plus marcher".
 
Les violences se sont déplacées plus au nord du Masisi ces dernières semaines. Le HCR au Rwanda pointe la difficulté de démêler la situation de l'autre côté de la frontière et explique que les réfugiés plus récemment arrivés font désormais état de harcèlements commis par différentes parties.
 
Au delà de la mutinerie, la situation au Nord-Kivu est compliquée par la présence de rebelles et de milices qui, depuis des années, agressent les populations.
 
Parmi elles figurent les Hutu rwandais du Front démocratique de libération du Rwanda (FDLR), dont les chefs ont fui dans l'est de la RDC après le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda. Ou les Maï-Maï, une milice hostile au Rwanda depuis qu'il a envoyé, en 1996, son armée dans l'est de la RDC pour traquer les FDLR.
 
A Kigeme, Furaha Murekatete dit avoir fui "la guerre" avec son mari, et ses trois enfants, âgés de un à quatre ans. Mais avant les combats déjà, elle était persécutée par son beau-frère, un Maï-Maï qui avait juré de tuer son mari simplement parce qu'il est kinyarwandophone.
 
Un peu plus haut dans le camp, Célestin Mutabazi, 65 ans, dit lui avoir fui le FDLR. "Ils ont commencé à prendre nos animaux. Ceux qui allaient travailler dans les champs disparaissaient."
 
En 1995, ce père de quatre enfants s'était déjà réfugié au Rwanda pour fuir des persécutions du FDLR. Il y était resté sept ans, raconte-t-il.
 
Dix-sept ans après, dit-il, "c'est toujours la même chose, les mêmes gens persécutent les mêmes gens à cause de la même chose." "Si on nous dit qu'il y a la paix chez nous, on va rentrer, mais on ne sait pas exactement quand."
 
En attendant, Kigeme se prépare à recevoir d'autres réfugiés. Mais très vite ici aussi, un problème de place risque de se poser. Dans sa configuration actuelle, le camp peut à peine accueillir la moitié des réfugiés arrivés à Nkamira depuis avril.    AFP
 
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Contre braconnage et violences régionales, le Rwanda préserve ses gorilles
 
 
PARC NATIONAL DES VOLCANS – C'est l'heure de la pause dans le parc national des Volcans du Rwanda pour la famille Agashya. Les enfants se roulent sur le dos de leurs mères, les parents dégustent troncs d'arbres, plantes épineuses et foisonnantes.
 
Soudain, le guide rappelle à l'ordre la poignée de visiteurs venus observer, à quelques mètres, les 27 membres de ce groupe de gorilles au coeur de la jungle du massif des Virunga. L'un des primates s'approche, il faut reculer. Par prudence, et pour respecter l'environnement de ces grands singes.
 
Nous voulons les garder à l'état le plus sauvage possible, explique le guide, Francis Bayingana.
 
Depuis une dizaine d'années, le nombre des gorilles des montagnes croît dans le massif des Virunga, que se partagent Rwanda, Ouganda et République démocratique du Congo (RDC). Les primates y sont désormais environ 480, pour une population mondiale totale de quelque 790 têtes.
 
Cette tendance positive, observée en dépit de conflits armés chroniques côté RDC, en bordure de l'habitat des gorilles, est essentiellement le fruit de la lutte contre le braconnage, disent les autorités rwandaises.
 
Le braconnage diminue d'année en année, grâce notamment aux travaux de sensibilisation des communautés locales, assure Télesphore Ngoga, chef de la division conservation au Rwanda development board (RDB). On n'a plus de situation de braconnage de bébés gorilles comme avant.
 
Les gorilles ne sont plus tellement visés par les pièges des braconniers, confirme Augustin Basabose, directeur par intérim du Programme international de conservation des gorilles. Mais ils se font désormais souvent prendre à la place d'autres animaux, comme les antilopes.
 
M. Basabose est l'une des 20 personnes choisies cette année par les autorités rwandaises pour baptiser un groupe de 19 bébés et un adulte gorilles.
 
La cérémonie, dite kwita izina, a lieu tous les ans depuis 2005.
 
Organisée sans les primates mais en présence du gratin de la communauté internationale de Kigali, la journée doit sensibiliser à la préservation d'une espèce malgré tout encore menacée, et, au passage, donner un coup de pouce au tourisme. Le secteur touristique est une importante source de devises étrangères pour le pays: il a, selon le RDB, rapporté 252 millions de dollars en 2011.
 
Une journée avec les gorilles au Rwanda coûte au visiteur étranger 750 dollars.
 
A l'entrée du parc des Volcans, un ranger attend les visiteurs du jour –jamais plus de huit par groupe de gorilles– pour les guider sur le chemin broussailleux, pentu et glissant des primates. Il a bien une kalachnikov en main, mais elle est plus là en prévision d'une impromptue rencontre avec des buffles que pour répondre à l'instabilité de l'autre côté de la frontière.
 
La récente flambée de violences dans l'est de la RDC, conséquence d'une mutinerie au sein de l'armée, touche désormais de plein fouet le flanc congolais du massif des Virunga.
 
En mai, les mutins ont traversé le parc pour arriver dans le secteur gorille, explique par téléphone le directeur du parc national congolais du Virunga, Emmanuel de Mérode. Depuis environ six semaines, poursuit-il, les portes du parc congolais sont fermées aux touristes.
 
Le responsable dit avoir perdu trois hommes le mois dernier, tombés dans une embuscade le long d'une route alors qu'ils protégeaient des civils. La semaine dernière, quand deux rangers ont été blessés par balle et à la baïonnette dans des accrochages, les patrouilles dans le secteur gorille ont été suspendues.
 
Les rangers n'avaient jeudi toujours pas rétabli le contact avec deux des six familles de gorilles du parc, qui se trouvent dans des zones inaccessibles, dit encore le responsable.
 
Les violences se déroulent à quelques dizaines de km de là, mais côté rwandais, la vie semble suivre son cours normal.
 
Seul changement notable récemment, les patrouilles conjointes de rangers rwandais et congolais ont cessé, dit M. Ngoga. A cause des combats, au cours de la dernière (patrouille), les rangers du Congo ont eu des difficultés pour traverser la frontière et rentrer chez eux, poursuit-il.
 
Tout au plus aussi, certains se demandent si des gorilles n'ont pas ou ne vont pas traverser la frontière pour fuir les échanges de tirs.
 
Les gorilles sont sensibles aux crépitements des balles et se promènent d'un pays à l'autre pour chercher de la nourriture, commente M. Basabose, incapable cependant de dire si de tels mouvements se sont récemment produits.
 
En 2005, disent les conservateurs rwandais, il se pourrait qu'une famille de gorilles se soit réfugiée dans le parc des Volcans pour fuir l'instabilité dans l'est de la RDC.
 
Les gorilles passent fréquemment d'un pays à l'autre pour de courtes périodes. Mais cette fois-ci, ils sont restés. Pour M. Ngoga, c'est peut-être en raison de l'insécurité persistante de l'autre côté de la frontière.
 
Ces préoccupations semblent cependant loin des Agashya. Après son long stop sous le soleil d'une paisible clairière, leur chef, un imposant gorille à dos argenté, montre tranquillement le signal du départ à ses troupes. Et aux visiteurs.   (©AFP / 24 juin 2012 06h06) 
 
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Congo (RDC) :  
 
 
RDC: nouvelles défections au sein de l'armée régulière
Par RFI /  dimanche 24 juin 2012 
 
Dans l'est de la République démocratique du Congo, le M23 annonce de nouvelles défections dans les rangs de l'armée régulière. Plusieurs soldats auraient déserté pour rejoindre la rébellion. Encore une fois, Kinshasa dément, expliquant que ce sont des rumeurs pour démoraliser les troupes. Déjà, cette semaine le M23 a annoncé que plusieurs gradés avaient déserté. Une situation dénoncée par la société civile du Nord-Kivu. Venue à Kinshasa, elle s'inquiète du chaos provoqué par la nouvelle rébellion et les autres groupes armés et accuse le Rwanda voisin.
 
Plusieurs dizaines, quelques centaines : difficile d’évaluer le nombre exact de militaires qui jusqu’ici ont fait défection.
 
On sait néanmoins, selon des sources concordantes, que ce week-end sept officiers supérieurs et 170 hommes des troupes ont rejoint la rébellion du M23. D’autres désertions pourraient encore avoir lieu, estiment de nombreux observateurs.
 
Pour sa part, la coordination de la société civile du Nord-Kivu qui séjourne à Kinshasa, a interpellé samedi les acteurs politiques. « Le Rwanda doit désormais être considéré comme un pays agresseur », a dit Thomas D'Aquin Muhitsi aux élus de la province du Nord-Kivu.
 
Pour le président de la société civile du Nord-Kivu, il faut mettre fin à l’hypocrisie diplomatique qui caractérise les relations entre Kigali et Kinshasa. Les animateurs de la société civile ont également prévenu que la population est prête à se prendre en charge, pour empêcher un éventuel plan de balkanisation du Congo-Kinshasa.
 
 
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RDC: l'armée belge va former des instructeurs du génie à Likasi
Belga | 23 Juin 2012  
 
L'armée belge dirigera, de début septembre à la mi-décembre prochains, une mission d'instruction au profit de l'école du génie des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), située à Likasi, dans la province du Katanga (sud-est de la RDC), a-t-on appris samedi de source militaire. 
Le feu vert à cette mission qui concernera seize militaires – ainsi qu'au départ un détachement aérien composé d'un avion de transport C-130 "Hercules" et dix-huit personnes – a été donné vendredi par le Conseil des ministres. Le but est de former des instructeurs de l'école du génie des FARDC, située à Likasi, à 120 km au nord-est de Lubumbashi, le chef-lieu de la province minière du Katanga, selon le principe "Train the Trainers", a-t-on expliqué de source militaire. Cette formation fait partie du Programme de Partenariat militaire (PPM) conclu en 2004 avec la RDC et qui vise à doter l'ex-colonie belge d'une armée nationale et républicaine. Outre deux bataillons commandos d'élite formés récemment – le 321e en 2008 et 2009, puis le 322e, entre octobre et mars derniers – l'armée belge a mené plusieurs missions d'instruction variées au profit des FARDC, dans plusieurs provinces du pays, ainsi qu'occasionnellement en Belgique. (GGD)
 
 
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Uganda: 
 
 
 
 
Uganda says gays now free to meet
June 22, 2012|Rodney Muhumuza, Associated Press
 
Responding to growing international criticism of anti-gay efforts in Uganda, the government said in a statement Friday that it does not discriminate against people “of a different sexual orientation.’’
 
“No government official is (supposed) to harass any section of the community and everybody in Uganda enjoys the freedom to lawfully assemble and associate freely with others,’’ the statement said.
 
It was signed by Ethics Minister Simon Lokodo, the official accused by gay activists of orchestrating a hate campaign that includes breaking up gay conferences and threatening to expel civil society groups he says promote homosexuality in the conservative east African country.
 
This is the first time the government is making a statement that appears to recognize the rights of gay people in Uganda, where most homosexuals remain closeted for fear of attacks, and it seemed to take even the activists by surprise.
 
“I think we’ve really challenged Lokodo now, as this statement shows,’’ said Frank Mugisha, a prominent gay activist. “He’s facing the pressure.’’
 
Homosexuality is already illegal under Uganda’s penal code, and in 2009 a lawmaker with Uganda’s ruling party introduced a bill that proposed the death penalty for what he called “aggravated homosexuality.’’
 
Parliamentarian David Bahati said at the time that homosexuals deserved to die for recruiting young, impoverished children into gay culture by luring them with money and the promise of a better life.
 
The bill has since been shelved. Uganda’s president said it hurt the country’s image abroad. The bill has been condemned by some world leaders, with U.S. President Barack Obama describing it as “odious.’’
 
But the bill is highly popular among local Anglican and Pentecostal clerics. Some recently petitioned the authorities to quickly pass it. Bahati said he had been “assured’’ that the bill would be passed one day.
 
Uganda’s ethics ministers over the years have been noted for strong anti-gay stances, but gay activists and even some government officials say Lokodo, a former Catholic priest, had gone too far. He is accused of ordering police to break up two gay conferences this year, and on a talk show he said recently that he had compiled a list of nearly 40 foreign civil society groups he wants expelled for allegedly promoting homosexuality in Uganda.
 
A government official said Lokodo had been forced to “own’’ the statement issued on Friday after a meeting in which he was officially asked to tone down anti-gay rhetoric.
 
“He was going into issues of morality and he was giving unnecessary interviews,’’ the official said of Lokodo. The official was interviewed on condition of anonymity to avoid reprisal for frankly discussing the behind-the-scenes actions.
 
Lokodo is now the subject of court case brought by lawyers and activists who say he violated the right of Ugandans to assemble when he had police break up a gay meeting in February. This week, Lokodo and the police were accused of disrupting another gay meeting in Kampala, an act condemned by rights groups including Amnesty International.
 
“We are seeking a declaration that his acts were illegal,’’ said Francis Onyango, the lawyer who filed the case on behalf of Uganda’s gay community.
 
The case against Lokodo is expected to start on Monday.
 
 
 
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Tanzania : 
 
 
Tanzania: of botched Budgets and befuddled implementation bungling  Send to a friend
Sunday, 24 June 2012    Karl Lyimo, Dar es Salaam
 
Ten days have gone by like so much water under the bridge since the Tanzania Government Budget was debated and passed in the National Assembly in the country’s legislative capital Dodoma. 
 
What remains now is for it to be given the force of law via presidential assent: more a matter of formality than further debate.I’ve somehow managed to live through all the 50-odd Government Budgets that have come to pass since this country was awarded ‘Paper Independence’ by foreign rulers in the early 1960s. 
 
Scathed and scarred I’m from all those budgets, virtually all of which have been much like a noose that was tightened a notch further by successive finance ministers at every new fiscal year.If nothing else, this has had the detrimental effect of making ordinary Tanzanians like you and me dread Budget Days!
Take, for instance, the latest fiscal nightmare embodied in the National Budget for FY-2012/13 which commences on July 1.
 
The Budget is a hotchpotch of proposals that say a lot, ranging from revenue collection measures to public expenditure ambitions. But, mark my words: at the end of the day (read ‘end of the coming fiscal year, June 30, 2013’), they’ll have meant little or nothing on the ground.
 
As the saying goes about ‘Man Proposing and God Disposing,’ similarly do finance ministers plan Budgets; but disposition thereof is governed by the reality on the ground, not what was proposed, approved and statutorily enacted  at the beginning of the financial year!
 
I’ve said this before; I’ll say it again and again… As is more often than not unrealized by the man (and woman) in the street, what’s approved in the Government. Budget isn’t always what’s implemented on the ground down the financial year!
 
This is usually for reasons that are, on the face of things, beyond the vision and control of our development planners and decision-makers!
Take, for instance, the area of ‘General Budget Support (GBS),’ which largely depends on financial crutches in the form of loans and grants from the international creditor/donor community, glossed over as 'development partners.'
 
After more than 50 years of ‘Independence’ from alien rule, Tanzania still looks to external sources for handouts to the tune of about a third of the Government Budget! Invariably, the handouts have conditionalities which the government must comply with if the financial tap is not to be turned off by the donors.
 
In the event, such donor-funding comes in dribs and drabs, not always being disbursed in time or in full. And, as one famous local cartoonist put it: how can one budget effectively if and when one depends on sources beyond one’s control to finance the budget? 
 
One or two per cent budgetary support by ‘others’ may be dispensable – as is the case with Kenya next-door. But: 30-34per cent budgetary support? Sheesh!
 
There are several other areas of botched budgets and befuddled implementation bungling… These include (and aren't limited to) overly constricted tax base; overly generous tax exemptions; overly large tax revenue loopholes that facilitate and fuel rampant tax evasion, tax avoidance, and revenue leakages that include embezzlement, outright theft…
 
Then there's the rather nasty habit of diverting budgeted funds as originally allocated, re-channelling same to other applications in efforts to serve newly-dreamed up or earlier overlooked purposes, as well as other narrower ends, usually on the whims of a few top officials at the Treasury and State House!
 
My honest, personal opinion is that ordinary Tanzanians shouldn’t put much store in government Budgets in this day and age. 'Take them or leave them as they’re' is a good attitudinal approach. Cheers!!     
 
Karl Lyimo is a veteran journalist and economic /political commentator based in Dar es Salaam
 
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Kenya : 
 
 
Kenya police seize explosive material
June 23, 2012|Tom Odula
 
A Kenyan official says police seized material they believe can be used to assemble a bomb, a day after the U.S. warned of an imminent terrorist attack in Kenya.
 
A police official, who asked for anonymity because he is not authorized to speak to the press, said Saturday that three suspects dropped a bag and ran after police confronted them near a highly populated slum.
 
The official says police found 6 kilograms (13 pounds) of ammonium nitrate and other items they believe can be used to make a bomb.
 
Police said an improvised bomb killed 1 person and injured 32 others in downtown Nairobi last month. Officials believe ammonium nitrate was used to assemble that bomb.
 
Al-Qaida linked al-Shabab militants from Somalia have threatened to retaliate after Kenya sent troops to Somalia to pursue the militants.
 
 
DAM, NY, AGnews, le 24 Juin 2012.
 

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News Reporter

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