{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, 21  décember 2010  – Une délégation militaire de la République Populaire de Chine est en visite au Burundi depuis le 19 décembre 2010. Conduite par le ministre Chinois de la défense, cette délégation s’est entretenue avec les hauts responsables militaires Burundais, sous la direction du ministre de la défense et des anciens combattants le Général Major Pontien Gaciyubwenge.

 

 

 

BURUNDI :

 

La chine et le Burundi vont renforcer la coopération militaire

Mardi, 21 Décembre 2010 05:58 | Écrit par A. N. – RTNB.BI

Une délégation militaire de la République Populaire de Chine est en visite au Burundi depuis le 19 décembre 2010. Conduite par le ministre Chinois de la défense, cette délégation s’est entretenue avec les hauts responsables militaires Burundais, sous la direction du ministre de la défense et des anciens combattants le Général Major Pontien Gaciyubwenge.

Au menu des entretiens figurait un seul grand point à savoir le renforcement de la coopération militaire entre le Burundi et la Chine. Il convient de rappeler que plusieurs Officiers Burundais de l’armée ont effectué des stages de formation en Chine dans des options variées. Le ministre Chinois de la défense a offert à la Force de Défense Nationale un don de 8 millions de Yuans, soit un million de dollars. Le ministre Burundais de la Défense et des Anciens Combattants a remercié le gouvernement Chinois pour cet appui, qui va permettre à l’armée de se doter de quelques équipements pour bien accomplir sa mission.


L’ASB et le REJA

http://ccfd-terresolidaire.org/ewb_pages/p/partenaire_2397.php

Sortant d’une guerre civile qui a duré plus d’une décennie, le Burundi est dans une phase de reconstruction et de consolidation de la paix. A l’issue de la transition, les élections de 2005 ont permis au pays de se doter d’institutions démocratiquement élues.

En prévision des élections de 2010, l’ASB et le REJA, partenaires du CCFD-Terre Solidaire, ont décidé de conjuguer leurs efforts pour l’éducation citoyenne et électorale des jeunes. Les deux associations ont travaillé en étroite collaboration avec la Coalition de la Société Civile. Elles ont réussi à impliquer les jeunes dans le processus électoral.

L’Association des Scouts du Burundi (ASB) :

Agréé en 1964 par le gouvernement burundais et par l’Organisation Mondiale du Mouvement Scout (OMMS) en 1979, l’Association des Scouts du Burundi (ASB) compte 25 000 membres répartis dans 17 régions, dont 4 000 volontaires assurent l’encadrement des jeunes. L’ASB est implantée dans tout le pays.

L’ASB s’est donnée pour mission de “soutenir et encadrer la jeunesse pour en faire des hommes et des femmes responsables, créatifs, avec un sens spirituel profond, de véritables agents de développement et de paix durable, en les dotant des connaissances, compétences et attitudes leur permettant de prendre en charge leur avenir, d’être utile à leurs communautés respectives et ainsi bâtir un BURUNDI où il fait bon vivre”.

Elle est la plus grande association de jeunes au Burundi et a déjà développé de nombreux programmes de développement communautaire dont l’éducation à la paix, des actions en faveur du droit des femmes dans la sous région des grands lacs, la lutte contre le VIH/SIDA, la protection de l’environnement, etc.

L’ASB est partenaire du CCFD-Terre Solidaire et des Scouts et Guides de France depuis 1994. Ils ont mené plusieurs programmes dont le Projet de renforcement Associatif et Dynamiques Educatives (RADE). Le CCFD-Terre Solidaire a également appuyé le projet régional d’éducation à la paix pour les jeunes « Amahoro Amani ». Depuis 2009, l’appui du CCFD-Terre Solidaire se concentre sur le projet d’éducation des jeunes à la citoyenneté en période pré-électorale, mené conjointement avec le REJA et les Scouts et Guides De France.

Le Réseau des organisations des jeunes en action pour la paix, la réconciliation et le développement (REJA) :

Partenaire du CCFD-Terre Solidaire depuis 2002, le REJA est composé de 164 associations membres, réparties sur l’ensemble du territoire burundais. Le réseau a pour objectifs de renforcer les capacités de ses membres, de favoriser les synergies, de mener un plaidoyer pour l’élaboration d’une politique nationale en faveur de la jeunesse, d’implication les jeunes dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques et l’adoption de mesures favorisant l’emploi. Le réseau s’est structuré en commissions thématiques pour nourrir le plaidoyer des groupes provinciaux.

Durant l’été 2010, le REJA et l’ASB ont mené conjointement un projet d’éducation civique et citoyenne des jeunes pendant le cycle électoral.

Le REJA et l’ASB ont pour objectif principal d’encourager l’émergence de jeunes citoyens responsables et engagés en faveur de la consolidation de la paix au Burundi. Les deux associations ont travaillé pour des élections libres, justes et transparentes. Durant le processus électoral, 132 886 jeunes burundais entre 18 et 35 ans ont pu exercer leur droit à la citoyenneté.

Grâce à ce programme, un demi-million de jeunes ont été sensibilisés. Décembre 2010

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Des enfants burundais rapatriés peuvent désormais écrire leur histoire

Publié par HCR – Agence des Nations Unies pour les réfugiés / le 21 décembre 2010

http://afriqueactu.net/18645/monde-2/societe-2/des-enfants-burundais-rapatries-peuvent-desormais-ecrire-leur-histoire

PARIS, France, 21 décembre (HCR) – Des fournitures scolaires ont été distribuées début décembre à des enfants rapatriés au Burundi, auparavant exilés en Tanzanie, dans trois villages isolés du Burundi. Cette opération s’est déroulée grâce à l’initiative d’Amitié Internationale Scoute et Guide (AISG), qui a récolté les fonds nécessaires, et du HCR avec l’aide des Guides du Burundi.

Quelque mille élèves burundais ont ainsi reçu des cartables contenant des stylos, des règles, des crayons, des cahiers et des crayons de couleur… Autant de fournitures scolaires indispensables pour ces enfants défavorisés originaires de la province de Cankuzo pour qui ces fournitures scolaires, considérées comme acquises par la majorité des élèves du monde occidental, ont un parfum d’avenir. Les besoins sont immenses dans ce pays. L’opération n’a toutefois pu cibler que certains enfants parmi les plus vulnérables et âgés de 6 à 12 ans en moyenne.

Interrogée par Martine Lévy, ancienne Présidente d’AISG, qui a porté à bout de bras ce projet, Louise, une petite fille réfugiée qui vit à Cendajuru, gardait précieusement ses crayons de couleurs usés dans un vieux sac en plastique pour les protéger de la pluie. « Je suis contente car je n’avais plus de crayons. Désormais je vais avoir de nouveau des crayons pour écrire », a-t-elle déclaré, très émue. Le manque de fournitures scolaires et les conditions de vie difficiles constituent des obstacles à une scolarité épanouie.

« Dans le reportage télévisé diffusé sur la RTNB (Radio Télévision nationale du Burundi), on peut voir que tous les enfants ont été ravis de ces dons. C’était un moment magnifique. L’émotion qui se lisait sur les visages de Martine Lévy et de Simone Nedelec (Représentante de la Fédération des Associations d’Anciens du Scoutisme en France), entourées des équipes du HCR sur place et des Guides du Burundi, a conforté le bureau de Paris dans l’objectif de renouveler cette opération pour d’autres enfants réfugiés », a déclaré Fadma Moumtaz, en charge du projet au bureau du HCR à Paris.

Cette idée a vu le jour en 2008, à l’occasion de la Journée mondiale du réfugié, organisée par la représentation du HCR à Paris et qui avait réuni des femmes réfugiées parmi lesquelles Madame Jacqueline Banyaka. Cette dernière, enseignante dans la commune de Cendajuru au Burundi et ancienne réfugiée dans un camp du HCR en Tanzanie, avait souhaité que le HCR et l’AISG s’occupent de ces enfants en plein désarroi. Ils avaient été déracinés durant la guerre. Aujourd’hui rapatriés au Burundi grâce à l’aide du HCR, ils n’étaient toutefois pas scolarisés. Le principal frein à une scolarisation de qualité et à la réussite des élèves rapatriés est de nature économique.

La scolarisation des enfants réfugiés et rapatriés au Burundi est l’une des priorités du HCR. Le taux de scolarisation de ces enfants ne cesse toutefois de croître. Il a en effet atteint 30 % pour l’année 2008-09 dans le secteur primaire. Depuis huit ans, l’enseignement des niveaux primaires et secondaires dispensés dans les camps de réfugiés burundais en Tanzanie et dans les classes burundaises a été harmonisé, afin de faciliter l’intégration des élèves rapatriés dans le système scolaire burundais.

En 2008, environ 387 000 enfants rapatriés de Tanzanie en âge d’être scolarisés devaient apprendre une nouvelle langue et s’habituer à une nouvelle école au Burundi. Depuis 2006, le Gouvernement du Burundi a décidé de la gratuité de l’éducation primaire, ce qui a entraîné une affluence importante. De ce fait, certains enfants n’ont pas pu être inscrits à l’école, faute de place.

Le Gouverneur de la région a accueilli positivement l’initiative menée début décembre. Néanmoins, si cette mission a rencontré un vif succès, elle a également souligné les besoins importants du pays en matière d’éducation, ce qui affecte tout particulièrement les enfants réfugiés et rapatriés des écoles primaires. L’éducation est un défi essentiel à relever pour l’avenir des enfants rapatriés. Marion Lesueur à Paris, France

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Deux personnes tuées dans une embuscade

(ARIB.INFO 21/12/2010)

Deux hommes ont été tués lundi par des braqueurs dans la province de Cibitoke, dans l’Ouest du Burundi.

Anselme Nsabimana, gouverneur de cette province, a indiqué que l’attaque avait été menée par cinq hommes armés de fusils sur la route Cibitoke-Bujumbura à 04h30 du matin (02h30 GMT) à quelque 25 km du chef-lieu de la province de Cibitoke.

Ces hommes ont arrêté au départ un minibus de transport en commun. Au moment où ils commençaient à prendre les objets de valeur aux passagers à bord, trois cyclistes étaient tombés dans la même embuscade.

Un des cyclistes a pu prendre le large et les deux autres ont été tués par ces gens armés qui ont cru qu’ils les avaient reconnus.

Les malfaiteurs ont fui vers la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), malgré l’intervention de militaires venant de positions proches du lieu de l’attaque.

Nsabimana demande à la population d’être vigilante surtout en cette période de fêtes de fin d’année et recommande aux usagers de la route Bujumbura-Cibitoke de ne pas emprunter cette route avant 06h30 du matin et après 17h30 du soir. / Source Xinhua


RWANDA

Rwanda: Nation Will Not Be Destabilised – Kagame

Edmund Kagire / 21 December 2010 /http://allafrica.com/stories/201012210209.html

President Paul Kagame, yesterday, said that Rwanda will not allow anyone, whether inside or outside the country, to interfere with the progress that the Rwandan people have registered. He warned that anyone who attempts to distablise the country, will regret their actions.

The President made the remarks, yesterday, while officiating at the opening of the 8th National Dialogue (Umushyikirano), at the Parliamentary buildings.

Kagame said that Rwanda, through hardship and sacrifice, has registered a lot of progress over the last 16 years and will not allow anyone to destroy the achievements.

He told those who want to dictate Rwanda’s direction, that the Rwandan people alone can define their destiny and make their own choices.

In reference to the Rwandan fugitives who seek to portray themselves as politicians, including, Paul Rusesabagina, Kayumba Nyamwasa, Patrick Karegeya, Theogene Rudasingwa and Gerald Gahima, President Kagame said that the indicted criminals are like a few “useless cards” in a deck of “Aces” whose intentions are to mislead the over 11 million Rwandans who have chosen the right path of nation building.

Kagame said that as much as they are now trading falsehoods, they know where the country has come from and the challenges it has overcome, including ensuring food security, quality education and socio-economic development.

He assured the people that no one has the capacity to cause any sort of threat to the peace and stability of the country.

Kagame, pointed out that the government is focussed on protecting the people, and any attempts to cause instability will be dealt with decisively.

The President went on to caution countries that support the Rwandan fugitives, saying that any African country that supports such ill intentions would end up in a similar predicament.

“When you live in thatched house, you don’t play with fire, lest it will get burnt,” he said.

Kagame criticised foreign countries that apply double standards to Rwanda. He cautioned against supporting development efforts in the country while at the same time supporting groups and individuals bent on destroying the development of the country.

He said, it is like giving with one hand and taking away with the other.

Amidst applause, Kagame noted that some foreigners want to “live their lives” and the “lives of the Rwandan people” at the same time. He noted that it is impossible to live your own life and someone else’s at the same time.

Citing the National dialogue as one of the platforms where Rwandans, both inside and outside the country, deliberate issues related to their country, Kagame pointed out that critics don’t acknowledge such foras and they are quick to conclude that there is lack of political space.

“The only way to express it properly, is for us to continue doing what we must do and that is provide this political space-this dialogue is political space,”

The President noted that those who seek to portray that there is no political space are instead invading the political space of the Rwandan people.

“We owe you nothing. We owe ourselves and our people everything,” Kagame said.

Prime Minister Bernard Makuza, presented a report on the implementation of the resolutions of last year’s dialogue, noting that most of them had been implemented, citing the Girinka Programme, the 9 Year Basic Education and Doing Business in Rwanda.

The Minister of Local Government presented a report on good governance, disclosing that the local government will soon undergo major reforms that will bring leadership closer to the people.

He highlighted the achievements in eliminating thatched housing (Nyakatsi), as well as the implementation of the programme to settle people in planned villages (Imidugudu).

An insight into the progress in the unity and reconciliation programme, as well as the fight against the genocide and its ideology, dominated the afternoon session.

The education sector also took centre stage with Ministers, Dr. Charles Mulingande and Dr. Mathias Harebamungu taking turns to explain the progress.

In attendance were representatives of the central and local government, legislators, the private sector, civil society, religious leaders, development partners, the Rwandan Diaspora as well as Diplomatic corps.

The Dialogue was broadcast live on national radio and television with over 70,000 participants following the proceedings online.


RDC –Congo

RDC et Etats-Unis signent un accord pour combattre le trafic nucléaire

KINSHASA (RDCongo) – La République démocratique du Congo (RDC) et les Etats-Unis ont signé mardi à Kinshasa un accord destiné à lutter contre le trafic de substances nucléaires et radioactives, a annoncé l’ambassade des Etats-Unis.

L’accord “exprime l’intention des deux gouvernements de coopérer pour augmenter la capacité de la RDC de prévenir, détecter et répondre efficacement aux tentatives de contrebandes de substances radioactives ou nucléaires”, écrit l’ambassade américaine à Kinshasa dans un communiqué.

Le texte précise que la RDC mettra en place certaines des 45 mesures prévues par l’accord et qu’elle recevra une assistance des Etats-Unis ou de la communauté internationale pour mettre en oeuvre celles restantes.

Il s’agit du sixième accord de ce genre signé par les Etats-Unis, après ceux déjà conclus avec l’Ukraine, le Kazakhstan, la Géorgie, le Kirghizistan et l’Arménie, ajoute le communiqué.

Un rapport d’experts mandatés par l’ONU a révélé fin novembre que des rebelles rwandais actifs dans l’est de la RDC avaient essayé en 2008 de vendre six boîtes contenant de l’uranium trouvées dans une cave datant de la période coloniale belge, sans y parvenir.

Selon le rapport, le métal provenait de la seule mine d’uranium du pays située à Shinkolobwe, dans la province du Katanga (sud-est), et qui est officiellement fermée depuis 1960.

La seule livraison connue d’uranium à une puissance étrangère a été celle de quelque 1.200 tonnes, provenant de Shinkolobwe, vendues en 1943 aux Etats-Unis par la Belgique, puissance coloniale au Congo, et qui ont servi à la fabrication de la bombe atomique larguée en 1945 sur Hiroshima.

(©AFP / 21 décembre 2010 19h06)

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Five soldiers, two police killed in DR Congo attack: army

(AFP) – 21/12/2010 / KINSHASA — Five soldiers and two police have been killed in an attack on a security post in the strife-torn eastern region of Democratic Republic of Congo, the army said Tuesday, blaming Rwandan rebels.

A local militia group, however, also claimed responsibility for the attack, which took place overnight Monday in the Nord Kivu region, near the border with Uganda.

The Congolese army’s spokesman in Nord Kivu, Sylvain Ekenge, told AFP that about 40 rebels from the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR), a predominantly Rwandan Hutu group, carried out the attack.

Based in eastern Democratic Republic of Congo, the FDLR rebels, some of whom, took part in the Rwandan 1994 genocide, are considered a major source of insecurity in the region.

Five soldiers, two police and three rebels were killed during the attack, Ekenge said, adding that rebel forces also kidnapped three people, including a child.

He said the attackers had “taken refuge in Virunga (National) Park, and our troops are hunting them down.”

He said the organiser of the attack was Patient Akilimali, a member of former rebel group the National Congress for the Defence of the People (CNDP), which integrated into the Congolese army in early 2009. Akilimali deserted from the army in October.

The Patriotic Forces for the Liberation of Congo (FPLC), a local militia group, also claimed that its military wing, the National Congolese Forces (FNC), had carried out the attack and that Akilimali had joined the FPLC.

“It was the National Congolese Forces that carried out the attack,” said the FPLC’s spokesman, Aime Munyakazi, claiming that eight Congolese soldiers had been killed.

Rebel and militia groups, along with rogue army elements, have been battling for control of mineral riches in eastern DR Congo provinces for several years.

Rwanda’s Priority: Mobilize Resources for Massive Investment

By Dmitry Gershenson /IMF African Department/ December 21, 2010

If Rwanda is to achieve its goal of middle-income country status by 2020, it needs to mobilize the resources for massive investment.

A recent three-day economic forum in Rwanda discussed how to bridge infrastructure gaps and sustain high economic growth in this East African nation.

The forum also highlighted the IMF’s role as Rwanda’s development partner, after the country made the transition from being an IMF borrower to no longer needing IMF financial support. In June 2010, Rwanda became the seventh country to adopt the IMF’s Policy Support Instrument, a program designed for countries that have achieved macroeconomic stability and no longer need financial support from the IMF. This achievement was a culmination of years of strong effort by the Rwandan authorities to overcome the devastation of the 1994 genocide and put the economy on a sustainable growth path.

Rwanda achieved high growth—averaging 8 percent—and macroeconomic stability under three successive IMF-supported loan arrangements during 1998–2009. At the same time, real per capita incomes increased by two-thirds despite high population growth.

Sound fiscal spending

During the period, prudent macroeconomic policies, including sound fiscal spending and limited recourse to domestic financing, helped to contain inflation. Meanwhile, rising revenues and assistance from international donors created fiscal space to scale up public spending, especially on pro-poor initiatives.

Rwanda’s external position also strengthened as donor flows and foreign direct investment allowed a buildup in reserve cover. External debt was reduced significantly with the help of debt relief under the Heavily Indebted Poor Countries Initiative and the Multilateral Debt Relief Initiative.

Despite these successes, problems remain. Rwanda is still a poor country, heavily dependent on donor aid. It has a narrow export base, low domestic revenues, and large infrastructure needs.

The government has a well articulated development strategy, entitled Vision 2020, which sees Rwanda becoming a middle-income country in a decade. To achieve this goal, the country needs massive investment, both in physical infrastructure and in human capital.

Resource mobilization

The critical objective is to mobilize the necessary resources, both foreign and domestic, to undertake this investment without jeopardizing macroeconomic stability. Dealing with these priorities is at the heart of Rwanda’s Policy Support Instrument program, and was a central theme of the economic forum.

The forum, held in the Rwandan capital, Kigali, October 27–29, included sessions for parliamentarians, cabinet ministers, local academics, civil society organizations, and development partners. The forum brought together top policymakers and other key stakeholders with IMF staff and other international speakers, to take stock of the country’s achievements and exchange views on the tasks ahead.

Jointly organized by the Rwandan authorities, the U.K. government-supported International Growth Center, and the IMF, the forum covered a variety of topics including scaling up investment in a sustainable way, different financing options for investment in infrastructure, and the opportunities for using trade and exports to increase growth.

The event took place as the country authorities and the IMF completed both the first review of Rwanda’s Policy Support Instrument-backed program and Rwanda’s 2010 Article IV consultation—the regular review of economic policies and prospects that the IMF carries out with each of its member countries.

Role of legislators

Lawmakers learned about the role the IMF plays in Rwanda and about how other countries are dealing with issues similar to Rwanda’s. Chamber of Deputies Speaker Rose Mukantabana described the meeting as an important event for parliament. She welcomed the fact that the discussion of the country’s economic priorities was not limited to the executive branch of government and included other key stakeholders.

Chamber of Deputies Speaker Rose Mukantabana told forum Rwanda’s parliament assuming more active part in macroeconomic decision-making (IMF photo)

Mukantabana noted that Rwanda’s parliament is assuming a more active part in macroeconomic decision-making, and welcomed interaction with the IMF as a way to build capacity and broaden legislators’ understanding of macroeconomic issues. She looked forward to future collaboration with the IMF and requested that meetings at smaller subcommittee levels take place during future visits by IMF staff.

Cabinet ministers at the forum were equally eager to hear from international practitioners about scaling up investment in infrastructure, and its financing options. Civil society organizations, as well as development partners, viewed the event as an important step to build linkages among stakeholders and deepen dialogue on key issues.

Prudent policies

Rwanda did not escape unscathed the global financial crisis: the nation’s economic growth rate fell from 11 percent in 2008 to an estimated 4 percent in 2009. At the same time, Rwanda’s prudent macroeconomic policies in the runup to the crisis—and quick government response afterward—limited the damage to the economy.

As demand for Rwanda’s exports—minerals, coffee, tourism services—took a hit, the public sector was able to pick up the slack as the government, buoyed by low debt and strong support from donors, ran a moderately expansionary budget in the fiscal year 2009/10. The central bank, for its part, stepped in quickly to inject liquidity in the banking system at a time of liquidity difficulties in early 2009. In addition, good harvests throughout this period helped the economy to grow, since agriculture accounts for one-third of GDP and provides livelihoods for 80 percent of Rwandans.

There are now signs of recovery, with GDP growth projected to exceed 6 percent in 2010 and to stabilize at 6–7 percent afterward. Growth in the medium term will be driven by a combination of public investment, financial deepening, improvements in the business climate, and stronger external demand. Looking forward, maintaining the reform momentum and the focus on growth will be critical for the success of Rwanda’s Policy Support Instrument.

Looking ahead

IMF mission chief for Rwanda Catherine McAuliffe noted that the new Policy Support Instrument program for Rwanda was a testament to achievements over the past decade, especially implementing sound macroeconomic policies. While Rwanda no longer needs to borrow money from the IMF, there are still many priorities to address. The government has a bold vision for the country and the IMF’s role is to help to provide a sound framework for implementing that vision, she stated

The tasks of improving infrastructure and expanding and diversifying exports are not unique to Rwanda, McAuliffe noted. She said the IMF is well placed, through the Policy Support Instrument program, to bring cross-country experiences to discussions on Rwanda’s options for financing higher investments in a sustainable way.

McAuliffe added that the IMF could also help to build capacity in order to reduce risks. The IMF contribution could include putting in place effective assessment and monitoring frameworks for public-private partnerships, and improving public financial and debt management capacities. In addition, the IMF could help to establish sound procedures for conducting debt sustainability analyses at early stages, so that evolving borrowing strategies remain fully consistent with fiscal and debt sustainability, McAuliffe said.


UGANDA

Inside Museveni’s campaign money

21 dec. 2010 BY ANDREW M. MWENDA & ERIASA MUKIIBI SSERUNJOGI

http://www.independent.co.ug/index.php/cover-story/cover-AX/82-cover-story/3747-inside-musevenis-campaign-money-president-asks-for-more-money-for-state-house-defence-police-

On Dec. 8 President Yoweri Museveni and his cabinet met. On the agenda was one item; passing a request for supplementary budgets for State House, Ministry of Defense, Uganda Police and President’s Office. The four institutions – all closely linked to the president – are asking for Shs 380 billion in supplementary spending in the middle of the election campaign.

President Museveni campaigns at Boma grounds in Arua. INDEPENDENT/PPU PHOTO

State House specifically asked that the approvals be done “immediately” and, sources told The Independent, it was agreed that the request for the supplementary budget money be tabled before parliament on Dec. 17 for approval. Officials in the ministry of Finance worked round the clock to have the budget requests finalised. These supplementary budgets may have serious implications on the campaign.

Interestingly, this financial year’s budget was only passed in November. So State House has been relying on what is called “Vote on Account” i.e. spending before approval by parliament. The new revelations show that State House exhausted its budget before it was even approved by parliament. With over six months left to the end of the financial year, it is possible it will ask for more before June 30, 2011.

Already, opposition politicians are crying foul. They say the supplementary budgets are aimed not at financing state expenditure but increasing Museveni’s campaign war chest.

“That the President can go on using public resources to campaign and even ask for more is a demonstration of what is wrong with the country,” Uganda Peoples Congress (UPC) Secretary General, Joseph Bbosa, told The Independent.

“Museveni has no financial discipline; he always uses public money as he pleases,” said Wafula Oguttu, Spokesperson of the Forum for Democratic Change (FDC). He said he was neither surprised nor bothered, adding that FDC prefers to take the case of Museveni’s misuse of resources “to the court of public opinion that will sit on February 18, 2011”.

Highly placed sources told The Independent that President Museveni had held a meeting with Finance Minister Syda Bbumba at State House two weeks earlier. During the meeting, the president made a request for Shs 92 billion in supplementary spending. This is a 142 percent increase on State House’s original Shs 64 billion budget. The Independent has done research on all State House supplementary budgets for the last ten years and found this to be the highest ever.

During the meeting, Museveni also asked Bumba for another Shs 108 billion for the ministry of Defense, Shs 82 billion for the Police, Shs 83 billion for the Electoral Commission and Shs 8.4 billion for President’s Office.

Of the President’s office budget, the Internal Security Organisation (ISO) will take Shs 3.5 billion, External Security Organisation (ESO) Shs 1.8 billion, and the office of the Security Minister, Amama Mbabazi who is also Secretary General of the ruling National Resistance Movement, will take Shs 5 billion.

Parliament had already approved Shs 624 billion for Defense, Shs 253 billion for Police and Shs 120 billion for the Electoral Commission.

The Independent has learnt that when the matter was laid before cabinet, State House supplementary budget had grown by Shs 2 billion to Shs 94 billion showing the rapid growth in State House’s financial appetite. The new money State House wants is about twice its original allocation and will bring its allocation to Shs 158 billion.

Brig. Noble Mayombo

Tamale Mirundi, political assistant to President Museveni, admitted that State House experienced financial problems leading to delayed payment of employees’ salaries for October, but added that that is nothing unusual. “You have heard of UPE (Universal Primary Education) salaries delaying,” he argued, saying that State House’s case is not special because it is also run by civil servants. He added that it is run on a budget, “unlike those of Amin and other governments which were unaccountable”. Mirundi says supplementary expenditures at State House have arisen even in nonelection years.

Although technical experts say it is a sign of budgetary indiscipline, coming at the time of elections it seems an attempt to use state resources to finance the president’s campaign. State House has been undisciplined for many years in using the budget. In the late 1990s, its supplementary budget requests used to go above 100 percent. In 2003, the ministry of finance decided to double their budget in order to end this indiscipline. Over the last five years, State House supplementary budgets came about 30 percent of its original allocations in supplementary funding – the highest being 34 percent in 2007/08 and the lowest being 17 percent in 2005/06.

However, State House has lately been involved in a spending binge so much so that of late it has experienced serious lack of money to the extent that workers there failed to get their October salaries on time. October salary was paid together with the end of November salary, something that had never happened before.

Al Hajj Moses Kigongo

Sources also say that State House has already exhausted its tax credit budget for this financial year. When government buys something like a car, it pays URA taxes on it. However, this payment is not in money but in a book entry. Lately, State House has been indulging in high capital expenditure and therefore consuming their tax credit in the budget at a rapid pace.

The Independent has learnt that the inability of State House to pay October salaries is because Museveni’s campaigns are eating most of the budget. Meanwhile, the rundown of State House’s tax credit has been because the president has been buying motor vehicles for chiefs, kings, queens, sheiks, bishops etc in an effort to secure their loyalty and support in the election campaign.

Graph showing initial allocations, supplementary requests and total budget outlays for State House, Defence and Police for 2010/2011

Sources say that the Ministry of Defense is almost directly controlled by the president. Now that it is asking for supplementary funding to the tune of Shs 108 billion will raise eyebrows. Sources in defense told The Independent that the ministry sends Shs 6 billion per month to State House. Sources inside State House claim this money is actually used as top-up for the salaries of the 12,000-strong Presidential Guard Brigade. However, others say that part of this goes directly into the president’s political slash-fund to service his patronage.

Meanwhile Police wants Shs 82 billion. Currently under the leadership of Maj. Gen. Kale Kayihura, a long time auxiliary of the president who served has his Military Assistant for many years, the police is seen as another arm of the president. Observers accuse Kayihura of playing a quiet campaign role for the president. So the police supplementary may also be part of the president’s war chest.

The role of Syda Bbumba has also raised many questions especially because she has been appointed the deputy chief of the NRM Election Coordination Committee. When he launched his manifesto on Nov. 1, Museveni announced a taskforce comprising the NRM’s 27-member Central Executive Committee, the party’s top decision, to be headed by party Vice Chairman Al Hajj Moses Kigongo.

Bidandi Ssali

Former Vice President Specioza Wandira Kazibwe, who also heads the Microfinance Support Center that the government set up to distribute money to selected citizens for small economic ventures, was named head of the Election Coordination Committee. At the time, the appointments appeared to be a duplication of roles with the taskforce. But it also shows the strategy of using public resources to bolster the president’s electoral fortunes.

Significantly at the time, however, Museveni warned: “We don’t want campaigns which are just floating at the district, sub-county and parish. There are no people there. People are in the villages.” The appointment of Kazibwe and Bbumba, two people that President Museveni has already entrusted with the national coffers, to the Coordinating Committee appears to show his determination to ensure that public funds are used in his campaign.

The Independent was told that Museveni only selected Kazibwe and Bbumba on the Coordinating Committee and left the task of choosing the rest of the members to a team led by NRM party Secretary General Amama Mbabazi. The team and officials of the NRM executive have held several meetings on the campaign strategy and the composition of the campaign team.

However, the composition of the coordinating committee was still a tightly guarded secret. Party officials who attended the meetings remained tight-lipped on the composition of the team and direction of the campaign, referring the issue to Mbabazi, who they said was to make an announcement on the matter soon.

Mbabazi didn’t respond to repeated phone calls by The Independent. His Deputy, Dorothy Hyuha, said she was with Museveni on the campaign trail. “I am not going to talk about that yet,” said Kazibwe. Museveni, whom insiders say is unusually confident than in past elections, is keen on running his own campaign.

Salim Saleh

All the NRM parliamentary and local council candidates will be doing is to distribute Museveni’s campaign paraphernalia and arguing for his re-election as they canvass their own votes. The game-changing master strokes, which some even in NRM predict will be necessary for Museveni to win next February, will be preserved to Museveni himself.

The problem appears to be money. Museveni and NRM’s campaign purse, according to insiders, was considerably diminished by two mega party conferences and elaborate party primary elections just months to the start of campaigns. It is also constrained by the lack of significant inflow of campaign funds from his former fundraisers like Libyan leader, Muhammad Gaddafi.

It has also coincided with an increase in foreign funding for opposition candidates, notably Museveni’s main challenger for the presidency in 2011, retired Col. Dr. Kizza Besigye who is carrying the banner for a coalition of opposition parties called the Inter Party Cooperation (IPC).

The NRM secretariat’s internal intelligence has reportedly revealed that Besigye seems to be making inroads into NRM strongholds like Toro, Buganda, Bunyoro and Busoga, while NRM’s gains in northern Uganda do not seem to be as robust as had been anticipated. This has thrown NRM strategists into a panic.

“There is need to infuse a sense of newness and energy in Mzee’s (Museveni’s) campaigns, otherwise Besigye could force a re-run,” said a party official who declined to be named. But sources close to the president have told The Independent that Museveni is this time more careful with how his money is spent than in the previous campaigns.

Specioza Wandira Kazibwe

Observers have noted that wherever he has campaigned, he has personally been handling most of the business involving money. His personal guards have been putting in place public address systems and taking care of other requirements that require money and were often delegated to the campaign taskforce in previous elections.

Museveni, insiders say, was unhappy that the organisers would procure dysfunctional public address systems or mishandle the preparations. The change in Museveni’s approach to handling money, observers say, could also be partly the result of Amelia Kyambadde’s exit as principal private secretary to the president. Museveni has been left with no one he can trust completely with his money.

NRM campaigners have perennially complained that top party officials misappropriate campaign funds. Museveni’s two recent campaigns, in 2001 and 2006, are said to have run into problems mid-way due to resource constraints. Officials running campaigns had turned them into money-making machines.

Another break with the past is with regards to how Museveni has raised money for his and the NRM campaigns. Sources claim the NRM has put aside a war-chest of Shs 30 million for each of its official candidate. However, even some carefully selected rebel NRM members running as independents will get the money.

New fundraising style

But sources have confirmed to The Independent that unlike in previous campaigns, Museveni has this time not personally approached members of the business community for money. Those who will or have already contributed money to his campaign, the sources say, are doing it of their own volition.

Observers say this could have been the reason Katongole Singh, a Ugandan of Asian descent with wide business contacts, was made party deputy treasurer. He could help with fundraising. But Museveni has reportedly grown weary of businessmen who fund his campaigns and later turn around to demand favours like land allocations, tax holidays, and other business advantages. This may explain why the president is now digging deep into the public till for his campaign cash.

Syda Bbumba

It is too early to tell how Museveni’s new approach to campaigning could affect his electoral fortunes, but some NRM mobilisers expressed worry. “We don’t have any money to move around yet every time we come to the secretariat they tell us a few things changed and that money will be coming soon,” a concerned mobilser from Mubende told The Independent at the party’s headquarters.

However, NRM vice chairperson for eastern Uganda, Mike Mukula, believes issues of money and how Museveni organises his campaigns are peripheral. He says that the NRM is very popular and can win even if they used only volunteers. He said the change in campaign strategy is better because it hinges on the participation of people at the grassroots.

However, top NRM party insiders told The Independent that there is a lingering feeling among the party faithful that the NRM/Museveni campaign is “this time short on energy” and that “a spark is needed sooner than later”. NRM Electoral Commission deputy chairperson Prof. Elijah Mushemeza was part of the team that spent sleepless nights discussing campaign strategy with Mbabazi.

He told The Independent that “there is need to invigorate the campaigns”. The presence of defiant NRM members running as independents despite their party’s pleas to step down is also a major headache for Mbabazi’s team. It wants to craft a campaign strategy that will advantage their party flag-bearers without necessarily causing further ruptures in parliamentary campaigns starting December 16.

A source privy to Mbabazi’s strategy towards independents said that the secretary general suggested to his team that the official party strategy should be to ignore the independents and campaign on the basis of the NRM’s record and how the country could be shattered by an “unplanned” change of leadership.

The Independent has learnt; however, that Mbabazi’s team and the campaign coordination committee will be more focused on managing parliamentary and local council campaigns. But Museveni also has to deal with an opposition which appears better funded than before. Every shilling counts.

 

Additional reporting by Haggai Matsiko.


TANZANIA:

Tanzania’s anti-graft chief feared for life: U.S. cable

Tue Dec 21, 2010 / By Fumbuka Ng’wanakilala

DAR ES SALAAM, Dec 21 (Reuters) – Tanzania’s anti-corruption chief feared for his life and believed lack of political will was undermining the fight against graft in the country, leaked U.S. cables from its embassy in Dar es Salaam showed on Tuesday.

A July 2007 cable published by WikiLeaks showed that Edward Hoseah, director general of the Prevention and Combating of Corruption Bureau (PCCB), told the deputy chief of mission at the U.S. Embassy, Purnell Delly, he would seek asylum if death threats against him increased.

Hoseah noted “President (Jakaya) Kikwete’s reluctance to implicate former President Benjamin Mkapa or members of Mkapa’s inner circle in corruption scandals,” the cable reported.

“Kikwete is soft on Mkapa. He does not want to set a precedent by going after his predecessor.”

The confidential cable, released on Dec. 19, quoted the anti-graft chief saying Kikwete did not appear comfortable letting the law handle corruption cases that might implicate top level officials.

“Finally, Hoseah reiterated deep concern about his personal safety, explaining that he frequently received threatening letters. In the event of increasing threats to his life, Hoseah said he would not hesitate to seek refuge in another country.”


KENYA :


KENYA • Trois morts à Nairobi dans une explosion

21.12.2010 | Daily Nation / Trois personnes ont été tuées et 41 autres blessées, le 20 décembre, à Nairobi, après qu’a explosé un sac suspect prêt à être chargé dans un bus en partance pour Kampala, la capitale de l’Ouganda. L’un des trois hommes venus déposer le sac serait parmi les victimes. Peu de temps avant l’explosion, le chef de la police ougandaise avait mis en garde contre un possible attentat planifié par des militants liés à Al-Qaida pendant la période des fêtes sur le territoire ougandais, relate le quotidien de Nairobi.

http://www.courrierinternational.com/breve/2010/12/21/trois-morts-a-nairobi-dans-une-explosion.


AFRICA / AU :

BAD: plus d’un milliard USD pour le développement énergétique en Afrique

TUNIS – La Banque africaine de développement (BAD) a octroyé plus d’un milliard de dollars US de prêts pour le développement énergétique dans cinq pays africains: l’Egypte, l’Ethiopie, la RDCongo, le Kenya et la Tanzanie, a indiqué mardi la banque.

Un prêt de 550 millions de dollars a été accordé à l’Egypte pour la construction d’une centrale thermique de 650 MW sur un site situé à proximité de la ville de Suez, à environ 150 km à l’est du Caire, a indiqué la BAD dans un communique publié à Tunis, son siège provisoire.

L’électricité produite sera utilisée à des fins industrielles et commerciales contribuant ainsi à la création d’emplois, à l’accroissement de la productivité et à l’amélioration de la qualité de la vie.

La BAD a aussi octroyé un financement de plus de 232 millions de dollars, destiné à l’amélioration et la modernisation du transport de l’électricité, en Ethiopie.

Un financement de 106,6 millions de dollars US a également été accordé à la République démocratique du Congo (RDC) pour la réhabilitation et l’extension du système de distribution d’énergie électrique de Kinshasa et de localités dans quatre provinces de ce pays.

Selon la BAD, ce projet devrait contribuer à l’augmentation de l’énergie disponible, à l’amélioration des conditions d’exploitation du réseau et à une meilleure performance opérationnelle des acteurs du secteur.

Un autre prêt de 71,45 millions de dollars a été octroyé au Kenya pour la construction de lignes de transport d’électricité de 132 kV et de huit nouvelles stations d’une capacité de 132/33 kV outre l’agrandissement de six travées de sous-stations.

Ce projet devrait augmenter l’offre d’électricité à l’est et l’ouest du pays et porter de 20% à 40% le taux d’électrification rurale à l’horizon 2020.

La Tanzanie a par ailleurs bénéficié aussi d’un prêt de 69,4 millions de dollars pour une ligne principale de transport permettant l’interconnexion de quatre postes dans les villes d’Iringa, Dodoma, Singida et Shinyanga.

(©AFP / 21 décembre 2010 17h50)

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UN /ONU :

UN rights council to hold special session on Ivory Coast

http://www.expatica.com/ch/news/swiss-news/un-rights-council-to-hold-special-session-on-ivory-coast_118911.html

The UN Human Rights Council announced it will hold a special session on Thursday on the post-election standoff and violence in Ivory Coast.

“At the initiative of Nigeria, on behalf of the African Group, and the United States, with the support of 31 member states, the Human Rights Council will hold a special session on the situation of human rights in Ivory Coast since the elections on 28 November 2010 this Thursday,” spokeswoman Claire Kaplun said.

The 47-member council holds special sessions at the request of a majority of member states to debate human rights crises, so far mainly on the Middle East.

Ivory Coast’s outgoing president Laurent Gbagbo and rival Alassane Ouattara both claim to have won last month’s presidential election, leading to deadly post-election violence during a standoff between the two.

UN poll monitors, most world powers and the African Union have recognised the challenger, Ouattara, as president and have demanded the incumbent step down.

Ouattara on Tuesday urged Ivorians to rise up in a campaign of civil disobedience against Gbagbo, after accusing security forces loyal to Gbagbo of murdering scores of civilians in overnight death squad raids.

The United Nations said at the weekend that at least 50 people had been killed in Ivory Coast’s post-election crisis and there were reports of “massive” human rights abuses.

The Paris-based International Federation for Human Rights (FIDH) welcomed the council’s special session.

FIDH President Souhayr Belhassen underlined that the Ivorian crisis was threatening to slide into armed conflict, while 30 important election dates loomed in Africa in 2011.

“This special session is a unique opportunity for the Human Rights Council, and primarily the African member states, to reaffirm their refusal to see Ivory Coast, or any other country facing an election standoff, from sliding into lasting crisis,” she said. © 2010 AFP


USA :

Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

Par RFI – mardi 21 décembre 2010 / William Fitzgerald, le sous-secrétaire d’Etat américain adjoint aux Affaires africaines, le Monsieur Afrique de l’administration Obama est l’invité de RFI. Il demande comme, la plupart des institutions internationales, le départ de Laurent Gbagbo. Entretien.

RFI : Jeudi dernier vous avez dit que Laurent Gbagbo avait un temps limité pour quitter le pouvoir. Qu’est-ce que cela signifie ?

William Fitzgerald : Cela signifie que pour les Etats-Unis il y a quelques offres pour le président. Il doit choisir, ou il va risquer les prochaines étapes, des mesures contre lui-même, sa famille et les conseillers qui travaillent avec lui.

RFI : Ce qui veut dire qu’il risque d’être interdit de voyager, non seulement en Europe, mais également aux Etats-Unis ?

W.F. : Tout-à-fait. Et peut-être – ce n’est pas encore clair – mais ça peut être pareil pour ses enfants et ceux qui sont actuellement aux Etats-Unis.

RFI : On se souvient du discours du président Obama à Accra, il y a dix-huit mois. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes, disait-il. Est-ce qu’on peut parler d’une doctrine Obama qui s’applique aujourd’hui en Côte d’Ivoire ?

W.F. : Oui, ça c’est sûr. Le point primordial pour le président, pour nous aux Etats-Unis, c’est la démocratie. Les Ivoiriens ont voté. Les résultats étaient clairs. M. Ouattara… Président Ouattara a gagné l’élection, et la personne qui a perdu doit quitter le pouvoir. La doctrine d’Obama est que la démocratie est primordiale. La bonne gouvernance, le respect des droits de l’Homme. Il y a des informations qui viennent aujourd’hui de Côte d’Ivoire, par rapport aux violations des droits de l’Homme par les gens de la force de sécurité de M. Gbagbo.

RFI : Est-ce que le président Obama s’est entretenu au téléphone avec M. Gbagbo, depuis l’élection du 28 novembre ?

W.F. : Malheureusement, non.

RFI : Alors on dit justement, que le 3 décembre, le jour où le Conseil constitutionnel a annoncé la victoire de M. Gbagbo, le président Obama a essayé de l’appeler au téléphone ? C’est ça ?

W.F. : Oui !

RFI : Et qu’est-ce qui s’est passé ?

W.F. : Bon… M. Gbagbo n’avait pas répondu et ensuite le président a envoyé une lettre.

RFI : Et est-ce que M. Gbagbo a répondu à cette lettre ?

W.F. : Pas encore.

RFI : Ce que disent les partisans de Laurent Gbagbo c’est que la Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays où les résultats d’une élection sont contestés, et que vous, les Américains, vous êtes beaucoup plus indulgents avec Mwai Kibaki au Kenya, ou avec Hosni Moubarak en Egypte.

W.F. : Bon… Mais c’est très intéressant, ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire. Selon la résolution de l’Onu, c’était la certification par l’Onu et c’était à cause de ça. A cause du travail de la Commission électorale, que tout le monde sait très clairement que M. Ouattara a gagné avec 54 %. C’est-à-dire que c’est sans confusion aucune que M. Gbagbo a perdu. Et c’est tout.

RFI : Si les sanctions ne suffisent pas, le Premier ministre Kenyan Raila Odinga, propose le recours à la force militaire pour faire partir Laurent Gbagbo. Qu’est-ce que vous en pensez ?

W.F. : Je crois que M.Gbeho, qui est actuellement, le président de la Commission de la Cédéao a dit la même chose. On voudrait éviter la violence. On voudrait éviter la nécessité d’avoir recours à des troupes sous-régionales par exemple. Mais de toute façon, toutes les mesures sont sur la table en ce moment.

RFI : Et justement… Si la Cédéao, et notamment le Nigéria, décident de lancer une opération militaire en Côte d’Ivoire, comment réagirez-vous ?

W.F. : On va certainement se coordonner avec les Nigérians. On va probablement soutenir chaque mesure qui sera retenue par le Nigéria et le président Jonathan Goodluck.

RFI : Y compris s’il s’agit d’une mesure de nature militaire ?

W.F. : Je vous dis que toutes les mesures sont sur la table en ce moment.

RFI : Est-ce que dans un mois vous pensez que Laurent Gbagbo sera toujours au Palais présidentiel ?

W.F. : Non. Absolument pas.

RFI : Et pourquoi êtes-vous aussi certain ?

W.F. : Parce que je crois qu’il y a unanimité contre lui en Europe, en Amérique du nord et en Afrique même. C’est inacceptable.


CANADA :

Le sud-africain Sasol acquiert 50% d’un champ de gaz naturel de Talisman au Canada

(AFP) –20/12/2010 JOHANNESBURG — Le sud-africain Sasol a signé un contrat d’un milliard de dollars (789 millions d’euros) pour acquérir 50% d’un champ de gaz de schiste appartenant au canadien Talisman, a annoncé lundi le géant pétrochimique sud-africain.

“L’acquisition de ce gaz naturel de haute qualité va accélérer notre croissance”, a indiqué dans un communiqué le directeur de Sasol, Pat Davies.

Talisman continuera à opérer le champ Farrell Creek, en Colombie britannique (ouest du Canada), d’une superficie de 21.000 hectares avec une réserve estimée à 270 milliards de mètres cubes de gaz naturel, précise Sasol.

Les deux entreprises envisagent de convertir le gaz naturel en combustible liquide en utilisant la technologie de Sasol.

L’Amérique du Nord a vu sa production en gaz de schiste fortement augmenter ces dernières années grâce à de nouvelles techniques non-conventionnelles –mais également plus coûteuses– utilisant des puits de forage horizontaux. Il est désormais possible d’extraire le gaz piégé dans la roche schisteuse.


AUSTRALIA :



EUROPE :

PARTENARIAT UE-AFRIQUE : Quel avenir pour les ACP ?

Publié par Le Pays le 20 décembre 2010 / http://afriqueactu.net/18508/afrique/partenariat-ue-afrique-quel-avenir-pour-les-acp

« Partenariat Europe – Afrique et les intégrations régionales ». C’est ce thème qui a fait l’objet d’échanges entre politiques et chercheurs du Centre d’études européennes et de l’intégration (CEEI) du 14 au 17 décembre 2010 à Ouagadougou. Au cours de la cérémonie de clôture, présidée par le ministre délégué chargé de la Coopération régionale, Minata Samaté, dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et de la coopération régionale (MAECR), le Dr Luc Marius Ibriga, enseignant à l’université de Ouaga 2 a fait le bilan des travaux. Ensuite, est intervenu le représentant de la commission de l’UEMOA, co-président de la cérémonie de clôture.

Le monde est devenu un village planétaire si bien que les pays qui se recroquevillent sur eux-mêmes ne s’en sortent pas. Une coopération qui se doit fructueuse s’impose au moment où les pays africains doivent faire face à l’émergence d’un nouvel ordre économique mondial. Durant quatre jours, des experts du monde académique et des acteurs politiques ont mené des échanges et des réflexions sur la problématique de la coopération Union européenne-Afrique à travers les ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique). Au cours de ce colloque, quatre sous-thèmes ont été développés. Mais auparavant, immédiatement après le discours d’ouverture, l’auditoire a eu droit au premier acte du colloque avec la leçon inaugurale sur le thème : « partenariat Europe-Afrique dans un monde de mutation », délivrée par l’éminent Pr Etienne Cerexhe, professeur émérite des universités de Namur et Louvain-la-Neuve-Belgique et consul honoraire du Burkina à Namur. Son propos s’inscrit à la fois dans une vision rétrospective mais également prospective. Il s’est agi d’interroger le passé de la relation UE-Afrique pour comprendre le présent de cette relation et imaginer les évolutions futures. Le Pr Cerexhe a fait le constat selon lequel les différentes conventions de Lomé n’ont ni freiné le déclin économique de l’Afrique, ni éradiqué la pauvreté dans les ACP. Dans sa conclusion, le Pr Etienne Cerexhe a fait la proposition de donner un nouveau départ à l’industrialisation et pour cela, il est impératif de développer la formation, de coordonner la coopération et d’assurer une cohérence des actions entre les bailleurs de fonds.

Les travaux proprement dits du colloque de Ouagadougou ont débuté par un panorama sur la vision du partenariat Europe-Afrique. Si les thématiques du partenariat sont définies, leurs appréhensions par les partenaires sont différenciées. En effet, la vision européenne est celle d’un partenariat en pleine évolution car fortement influencé par un contexte de mutation géopolitique qui se traduit par l’apparition de nouveaux acteurs. Par contre, la vision africaine est celle d’une difficulté de la partie africaine à s’adapter au changement de vision et d’architecture institutionnelle au niveau de l’UE. A la deuxième journée, les échanges ont porté sur le « partenariat euro-africain ou politique européenne pour l’Afrique ? ». En réalité, la relation est déséquilibrée au profit de l’Europe. « La main qui donne est toujours au- dessus de celle qui reçoit. » La troisième journée s’est attelée à répondre à l’interrogation tendant à savoir si les APE (Accords de partenariat économique) sont un facteur d’intégration ou de désintégration ? Cela pose l’exigence du renforcement de l’intégration régionale. Il importe plus que jamais d’inverser la tendance en initiant une intégration avec et non pas pour les populations. La dernière journée consistait à repondre à la question, quels APE pour quelle intégration ? Le représentant du président de la commission de l’UEMOA à la clôture, Christophe Dabiré,a estimé obtenir pour la région de l’Afrique de l’Ouest, un engagement fort et clair de la partie européenne à financer ces coûts afin d’aider les pays africains à faire face aux effets qui résulteraient de l’ouverture des marchés. La ministre, Minata Samaté, qui a présidé la cérémonie de clôture, a pris bonne note des recommandations sur les enjeux des APE en négociation avec l’UE, des conséquences éventuelles sur le processus d’intégration ainsi que la nécessité de tenir compte des spécificités des pays africains dans la conclusion de ces APE. Sur ce, elle a déclaré clos les travaux. Françoise DEMBELE (Stagiaire)


CHINA :

Decade-old China-Africa Cooperation Forum yields abundant fruits

December 21, 2010   / Jointly set up by China and Africa in October 2000, the Forum on China-Africa Cooperation (FOCAC) has made abundant achievements in the last decade, boosting the development of the new type of China-Africa strategic partnership in an all-round and tangible way.

The FOCAC, a collective consultation and dialogue mechanism between China and African countries, is the first of its kind in the history of China-Africa relations. It is a major future- oriented move taken by both sides in the context of South-South cooperation to seek common development in the new situation.

Besides four ministerial meetings, the forum held a summit in November 2006 in Beijing, when Chinese President Hu Jintao and his African counterparts agreed unanimously to building “a new type of strategic partnership featuring political equality and mutual trust, economic win-win cooperation and cultural exchanges”. It is an important milestone and beacon for the China-Africa relation development in the new times. The Chinese government has fully implemented the eight initiatives of assistance developed at a series of ministerial conferences and particularly at the Beijing Summit. Moreover, a new set of eight initiatives has been launched since the 4th Ministerial Conference of FOCAC last year.

With a prosperous FOCAC, China-Africa relations registered considerable progress in all sectors. Over the past 10 years, mutual political trust had continued to deepen between China and Africa, practical cooperation had progressed on multiple fronts and exchanges and mutual learning had intensified, noted Chinese Vice President Xi Jinping, addressing a seminar marking the 10th anniversary of FOCAC last month in Pretoria, South Africa.

Source:Xinhua


INDIA :

India to Seek Coal Mines in Africa to Plug Shortfall in Domestic Supplies

By Kartikay Mehrotra and Rajesh Kumar Singh – Dec 21, 2010

Indian state-run companies are seeking to buy coal mines in South Africa, Botswana and Mozambique to plug a shortfall in domestic supply, Coal Minister Sriprakash Jaiswal said in an interview yesterday.

“The top priority is to buy coal mines,” Jaiswal said of his trip to Africa starting Jan. 4. “We already have two mines in Mozambique and the government is seeking more there and in other countries in Africa.”

Companies such as Coal India Ltd., the world’s biggest producer of the fuel, and Neyveli Lignite Corp., a miner and generator, are seeking deposits overseas to meet demand from power stations and steel mills. India’s economy grew at over 8.6 percent for three straight quarters ending Sept. 30. Coal India is also studying potential acquisitions in the U.S., Australia and Indonesia, and has set aside $1.3 billion for purchases this year.

“It makes sense for Coal India to try and make acquisitions abroad for India’s raw material security,” said Juergen Maier, a fund manager at Raiffeisen Capital Management in Vienna, who helps manage about $1.3 billion of assets, including Indian stocks.

Local supply may fall short of coal demand by 83 million metric tons in the year ending March 31, Jaiswal said. Coal users imported 72 million tons of the fuel last financial year, he said.

Missed Target

Coal India, in which the government sold 10 percent stake in October to raise 152 billion rupees ($3.4 billion), may miss its target to produce 461 million tons of the fuel this fiscal, the minister said.

“There are delays on environment clearances,” Jaiswal said. “We need to increase production as coal will be the most important fuel for power generation for at least another decade.”

India’s government has pledged to provide electricity nationwide by 2012 and needs to increase installed generation capacity to 200,000 megawatts to sustain economic growth, according to the power ministry. More than half of the country’s current capacity of 167,278 megawatts is fueled by coal.

Coal demand in India may more than triple in the next two decades to 2 billion metric tons, Jaiswal said Sept 24. India produced 530 million tons of coal last year, the minister said. The country’s power plants may import 60 million tons of coal next financial year, Power Secretary P. Uma Shankar said Dec. 9.

Coal India is considering buying a Peabody Energy Corp. mine in Australia, one owned by Massey Energy Co. in the U.S., and another in Indonesia, Chairman Partha Bhattacharyya said Nov. 25, declining to name the third company. While Coal India hasn’t started due diligence on two more mines in Australia, it may appoint banks soon to evaluate offers, he said.

“It’s more expensive to bring coal from the U.S. to India because of the distance,” Jaiswal said. “Africa is an ideal location.”

To contact the reporter on this story: Kartikay Mehrotra in New Delhi at kmehrotra2@bloomberg.net; Rajesh Kumar Singh in New Delhi at rsingh133@bloomberg.net

To contact the editor responsible for this story: Amit Prakash at aprakash1@bloomberg.net


BRASIL:

SENEGAL-CULTURE-FESTIVAL-ANALYSE / Les cultures africaines ’’ont survécu’’ au Brésil (ambassadeur)

 

Saint-Louis, 20 déc (APS) – L’ambassadeur du Brésil à Dakar Maria Elisa de Luna a expliqué la forte représentation de son pays dans les différentes manifestations du troisième Festival mondial des arts nègres par la volonté des autorités brésiliennes de démontrer que malgré les difficultés, la culture africaine y est restée intacte.

 

“Nous sommes venus massivement pour démontrer à l’Afrique et à la diaspora que la culture africaine a survécu à toutes les vicissitudes de l’histoire au Brésil”, a déclaré la diplomate, dans un entretien avec la presse, dimanche à Saint-Louis.

 

“Si nous nous sommes éloignés en un moment de l’histoire, nous cherchons aujourd’hui avec beaucoup d’amitié à retrouver nos liens qui sont très forts avec le continent”, a-t-elle expliqué, à l’issue d’une soirée marquée par une forte présence d’artistes de son pays.

 

Maria Elisa de Luna a rappelé que, pour un pays “peuplé à plus de 50 pour cent de descendants africain”, le Brésil “ne peut pas être insensible à ce qui se passe en Afrique”. Elle a dit qu’en retrouvant l’Afrique, “le Brésilien ne fait que retourner sur le pas de ses ancêtres, car ici nous sommes chez nous et nous sommes venus à la rencontre de nous-mêmes”.

 

Avec le continent africain, Mme de Luna a dit avoir décelé une affinité qui va au-delà des paroles, mais qui est intensément vécu, car “nous ne nous sommes jamais séparés et les échanges de tous ordres ont toujours existé”.

 

“Au Brésil, la démonstration a été faite que les Africains étaient capables de reconstruire leur culture malgré la déportation”, a-t-elle dit, dénonçant la Traite négrière comme “un des plus grands crimes de l’humanité”.

 

“Le Festival est une opportunité de montrer au monde la vitalité de la culture africaine dans tous les domaines”, a ajouté l’ambassadeur du Brésil, présent à cette manifestation dont il est l’invité d’honneur, avec une délégation d’environ 400 membres composés de musiciens, d’intellectuels, de journalistes, etc.

 

Maria Elisa de Luna dit avoir une bonne appréciation de cet événement qui, dit-elle, est “merveilleux” et s’inscrit dans la bonne voie pour être un pilier de la culture africaine.

 

AMD/BK

 

 

EN BREF, CE 21 décembre 2010… AGNEWS /DAM, NY,21/12/2010

 

News Reporter

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