[Le leader de l’UDPS « joue avec le feu » pour reprendre l’expression utilisée par le Président Kabila dans sa dernière admonition aux Katangais pour les prévenir contre toute velléité de violence.]

 

BURUNDI :

 

Burundi : Utiles mais ruinées, plusieurs radios privées ferment

www.walf.sn/14112011

 

En quatre mois, deux des dix radios privées du Burundi ont fermé et deux autres ont renvoyé l’essentiel de leur personnel.Elles ne sont plus financées par les bailleurs et ne peuvent pas vivre sur des recettes publicitaires très maigres. Certains auditeurs, qui les jugent indispensables, sont prêts à les soutenir.

 

(Syfia Grands Lacs/Burundi) – La plupart des radios privées du Burundi ont actuellement de sérieuses difficultés financières. Deux d’entre elles ont déjà fermé leurs portes : Radio Ijwi Ry’Amahoro (medium catholique) et Ijwi ry’Umukenyezi (La Voix de la Femme). De son côté, Rema FM, proche du parti CNDD-FDD au pouvoir, a préféré, dans un premier temps se débarrasser d’une bonne partie de son personnel, y compris de ses responsables. Quant à Umuco FM, une radio communautaire émettant depuis le nord du pays, a mis six de ses journalistes au chômage sans respecter le Code du travail. Deux autres radios auraient aussi de sérieuses difficultés financières et seraient au bord de la fermeture. Face à cette situation, les auditeurs se disent frustrés et souhaitent que la situation revienne à la normale.

Les radios tournent avec un personnel moyen de 30 personnes, généralement des pigistes (vacataires) formés sur le tas. Leur financement provient à plus de 80 % des bailleurs, sauf pour certaines radios ‘communautaires’ du nord et du sud du pays qui vivent des subsides du parti au pouvoir.

 

Fin des financements des bailleurs

 

Les faillites récentes sont donc liées à la fin des financements de certains de leurs partenaires. ‘Les premiers projets se terminent alors que nos bailleurs du Nord, eux-mêmes confrontés à la récession économique, ne peuvent renouveler leurs engagements’, explique un directeur de radio. La plupart de ces radios ont été créées entre 2001 et 2006, pour accompagner le processus de paix, puis la consolidation de la paix et le développement. Ouvertes, comme des projets, ces radios ont vu leurs financements arriver à terme, alors que leur mission reste d’actualité. ‘C’est dommage, les radios ferment, alors que le pays est confronté à un regain de violence, à la mauvaise gouvernance surtout économique et à la mise en place de la justice transitionnelle’, regrette un activiste de la société civile.

 

Pour faire face à ce défi, Concilie Nibigira, la ministre de l’Information et de la Communication, propose aux médias d’approcher des bailleurs multiples et d’initier des activités d’autofinancement. Pour sa part, elle s’engage à débloquer le fonds d’appui promis depuis longtemps aux médias par le gouvernement. ‘Il sera bientôt disponible et les médias seront servis en fonction des besoins. Mais, ce fonds ne peut en aucun cas couvrir les salaires des journalistes. Les médias ont une ligne éditoriale et partant une mission. C’est pourquoi ils doivent initier des activités génératrices de revenus pour survivre’, recommande la ministre.

 

Un cadre de ce ministère confie que le gouvernement serait prêt à débloquer, dans un premier temps, 100 millions de Fbu (près de 80 000 $) sur le budget de 2012. ‘Ce serait juste pour se moquer de nous ! Le gouvernement ferait mieux de renoncer définitivement à cet engagement. La part qui reviendrait à une seule radio ne couvrirait pas 2 % du budget’, s’emporte un membre de l’Association burundaise des radiodiffuseurs (Abr), rappelant que cette enveloppe serait à partager entre près de 10 radios et pendant une année.

 

Recettes possibles insuffisantes

 

De son côté, le président de l’Observatoire de la presse burundaise (Opb) précise que, même si les radios multipliaient les activités génératrices de revenus comme les annonces et publi-reportages, elles ne pourraient se prendre en charge, car elles opèrent dans un contexte socio-économique défavorable. ‘Le peu d’entreprises que compte le pays ne peuvent pas supporter les frais de fonctionnement des médias en payant des publicités. Même dans les pays développés, les médias comptent encore sur l’appui des partenaires’, indique Innocent Muhozi, directeur de la Radio Télévision Renaissance. Le nombre relativement élevé de ces radios pourrait aussi limiter leurs sources de revenus, car les recettes viennent exclusivement des annonces et publicités qui couvrent moins de 20 % de leurs budgets.

 

Les consommateurs d’informations, surtout de la capitale Bujumbura, ne restent pas indifférents au problème. Pour eux, les radios privées sont d’une importance capitale dans un pays en marche vers la démocratie. ‘Le gouvernement ne peut pas les financer, car elles épinglent, mieux que la presse publique, ses manquements et servent à ce titre de réel contre-pouvoir. Il faut initier un cadre de dialogue inclusif pour trouver une autre façon de financer nos radios’, suggère un fonctionnaire de l’Etat.

 

D’autres auditeurs se disent prêts à mettre la main à la poche. ‘Ces radios devraient ouvrir des comptes bancaires et nous en communiquer les numéros. Nous allons tous cotiser pour les financer, car les informations qu’elles nous servent sont utiles pour la vie, dit une commerçante du marché central de Bujumbura. Autant nous payons nos impôts, autant nous devons payer pour avoir une information de qualité.’

 

Anaclet HAKIZIMANA

 

 

 

Burundi : prochain lancement du projet OSCAR

Xinhua/ Lundi 14 novembre 2011

 

BUJUMBURA (Xinhua) — Le Burundi lancera mardi le projet “Organisations de la Société Civile Appuyées et Renforcées” (OSCAR), un projet de renforcement de capacité des organisations de la société civile qui sera financé par le 10ème Fonds européen de développement (FED).

 

Selon le cabinet de la ministre burundaise des Finances et de la Planification du développement économique Clotilde NIZIGAMA, le projet OSCAR vise à assurer la relève du projet “Appui et Renforcement des Capacités des Acteurs Non Etatiques (ARCANE) financé par le 9ème FED dont les activités ont été clôturées le 31 décembre 2010.

 

Un atelier, qui sera tenu mardi à cet effet à Bujumbura, permettra de discuter du rôle des Acteurs Non Etatiques pour la mise en œuvre des “Accords de Cotonou” et de leur place dans la coopération avec l’Union Européenne, les grands axes du projet OSCAR par rapport au projet ARCANE, et de  présenter les conclusions des ateliers régionaux de consultation organisés dans les provinces.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

Rwanda President takes Masdar tour

(Staff Report) / www.khaleejtimes.com/ 14 November 2011

DUBAI – Paul Kagame, President of the Republic of Rwanda, visited Masdar, Abu Dhabi’s multifaceted renewable energy company, on November 12 to receive a brief on the efforts of the UAE, particularly Abu Dhabi, to develop renewable energy solutions and clean technology.

Paul Kagame and the accompanying delegation took a tour of the Masdar City and Masdar Institute for Science and Technology. During the visit, they were provided with a comprehensive overview of Masdar’s objectives and the projects that are being implemented within the country and around the world.

The presentation covered all aspects of the value chain in the renewable energy sector including education, researches and development, investment in clean technology, implementing projects of generating renewable energy, reducing carbon dioxide emissions, and building Masdar City to be one of the most sustainable cities in the world and act as a global hub for leading companies in technology and advanced innovations sectors. “I was delighted to visit Masdar and experience first-hand the development and progress the company has achieved over the past few years. It is clear that the Masdar’s progress in the renewable and sustainable energy field will benefit the region  and entire world,” said Kagame

Dr Sultan Ahmad Al Jaber, chief executive officer of Masdar, said: “We are pleased to welcome His Excellency President Paul Kagame to Masdar.  His visit contributes in familiarizing the world with the progress achieved by UAE in the field of renewable energy and clean technology. And in line with the directions of the Emirati leadership, we welcome exploring areas of possible collaboration with the like-minded countries. Such partnerships will boost global efforts to secure the energy security, achieve sustainable development, and develop solutions to mitigate climate change.”

business@khaleejtimes.com

Rwanda: Human Development Report Misleading – UN Envoy

14 November 2011/The New Times

The data that were used in measuring Rwanda’s performance in various development indicators in the 2011 Human Development Report (HDR) are outdated, the UN Resident Coordinator and UNDP Resident Representative in Rwanda, said yesterday.

“The figures were not updated, and did not come from our office (in Kigali),” Aurelien Agbenonci told The New Times, in reference to the UNDP’s 2011 Human Development Report, titled, Sustainability and Equity: A Better Future for All, which was launched globally in Copenhagen, on November 2.

The Report, which featured the 2011 Human Development Index (HDI), a composite measure of health, education and income, ranked Rwanda 166 out of 187 countries with comparative data, and an HDI of 0.429, below the average of Sub-Saharan Africa (0.463).

The HDR is a UNDP affiliated office, which produces annual publications about human development around the world.

Agbenonci, who is also the co-chair of the Development Partners Coordination Group in Rwanda, added: “We will get in touch with the HDR office at the headquarters. We are also handling the matter with the Government.”

The UNDP Resident Representative, however, refrained from delving into further details, insisting he did not wish to make more comments about the report in the media.

On its part, the Government has equally contested the ranking, citing use of archaic data, misleading comparisons, and unknown data sources. The Minister of Finance and Economic Planning, John Rwangombwa, said the report largely relied on the 2005 data, and questioned the relevance of comparing such obsolete data, with that of 2009 and 2010 for other countries.

“Estimated indices are based on data from international sources that are supposed to allow comparison between countries; however for Rwanda, data used are often more than five years old.

“That actually means comparing countries at different periods of time, and still ranking them as if data referred to the same period, which is misleading and makes questionable any conclusion and/or comparison between countries,” Rwangomba stated last evening.

He pointed out particular examples, such as the contraceptive prevalence rate, which the HDR put at 36, yet it currently stands at 45; “births attended by skilled health personnel were put at 52, while today it stands at 69; while women fertility rate was taken to be 5.3, while, in reality, it’s 4.6.”

“The methodology used in updating some of the data is not based on judgement within country context. It completely ignores developments at national level.”

According to the Report, the proportion of Rwandans living under the poverty line is about 58.5 percent, a figure the Ministry of Finance says is even higher that the percentage of six years ago.

“Any assumption or results from this estimation can only be erroneous for Rwanda as it would mean increasing rates of poverty and inequality in Rwanda over the last five years or more; which everybody who knows Rwanda would agree as being unsound and in contradiction with trends,” Rwangombwa added.

Explaining about Rwanda’s ranking, the HDR states in part: “The most recent survey data that were publically available for Rwanda’s MPI (Multidimensional Poverty Index) estimation refer to 2005.”

It says that Rwanda has a Gender Inequality Index (GII) value of 0.453, ranking it 82 out of 146 countries in the 2011 index, adding that women hold 50.9 percent seats in the country’s parliament – below the actual women representation in the House. It put Rwanda’s life expectancy at 55.4 years.

In the 2010 HDR, Rwanda was ranked 152 out of 169 countries. “However, it is misleading to compare values and rankings with those of previously published reports, because the underlying data and methods have changed, as well as the number of countries included in the HDI,” the report said.

Globally, it urges new approaches to development financing and environmental controls, stating that these measures were both essential and feasible, and that the challenges of sustainability and equity must be addressed together.

RDC CONGO :

 

RDC : les groupes armés un obstacle à la tenue des élections

14.11.2011 / Source: xinhua

 

Parmi les grands défis à rélever pour la bonne tenue des élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo (RDC) figure la question de la sécurité dans l’est du pays, a reconnu dimanche à Kinshasa M. Come Loma Djesa de l’Institut congolais d’étude stratégique et environnementale.

 

Selon lui, la situation sécuritaire dans l’est de la RDC reste encore moins reluisante et toujours aussi instable, avec notamment la présence nombreux groupes armés tels que les rebelles du Front démocrattqie de Libération du Rwanda (FDLR) les différents groupes Maï Maï (Sheka,Yakutumba Gédeo, Hume…) et les rebelles ADF de Nalu dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud Kivu, du Maniema et au Nord Katanga notamment dans le mont Mitumba.

 

“Ces groupes armés se livrent à l’exploitation des minerais et autre richesses que regorgent l’Est du Congo. Dans certains villages localités congolaises. Les groupes armés notamment, les FDLR et les Maï Maï percoivent des taxes et contrôlent des comptoirs d’or, de coltan et d’autres minerais”, a indiqué Mbusa Pengela de la société civile du Sud Kivu.

 

Il a poursuivi en disant que pour la société civile du Nord Kivu et du Sud Kivu, la présence des groupes rebelles et armés dans l’est du pays constitue un obstacle à la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes et apaisées.

 

“Ces groupes armés sont capables de détruire des matériels électoraux pour empêher que les élections se tiennent dans les zones et localités qu’ils contrôlent. Ils feront tout pour ne pas perdre leur privilèges c’est-à-dire l’exploitation illégale et le pillage des richesses de l’Est pays”, a-t-il fait savoir.

 

L’Institut congolais d’études stratégiques souligne également la recrudescence du trafic d’armes et de munitions dans cette partie de la RDC, “une situation qui risque aussi de pertuber le bonne tenue des élections du 28 novembre procahain”, selon Pengela.

 

Depuis 2009, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé l’opération “Amani Léo” (en swahili “La paix maintenant”) qui visait à neutraliser toutes les forces négatives qui sèment la terreur et l’insécurité dans l’Est du Congo.

 

Quoique qu’efficace, cette opération militaire soutenue par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) n’a pas réussi à restaurer la paix, surtout à neutraliser tous les groupes rebelles qui, au fil des années, ont réussi à mieux s’infltrer dans les localités et villages où ils font la loi.

 

“Les rebelles de FDLR et les Maï Maï ne sont pas prêts à voir des élections organisées dans les zones où ils font la loi”, a soutenu un député provincial de la province du Sud-Kivu.

 

LA MENACE DE LA LRA

 

Dans la Province Orientale, l ‘insécurité est créée par les rebelles ougandais de la l’Armée de la Résistance du Seigneur (LRA) qui continuent de commetre des crimes grâves à l’encontre des populations civiles notamment les localités du Haut Uele.

 

Selon la société civile de la Province Orientale, les rebelles de la LRA continuent encore de commettre des crimes contre l’humanité, avec l’enlèvement des enfants, le viols et tuéries dans les villages de la partie Nord-Est de la République démocratique du Congo, en Ouganda et en RDC.

 

Leur chef Joseph Kony, recherché par la Cour Pénale Internationale (CPI), reste à ce jour introuvable. Selon des sources des FARDC, Joseph Kony serait caché dans les zones situées entre la RD Congo, l’Ouganda et le Soudan du Sud.

 

Au mois d’octobre dernier, le Département d’Etat américain a annoncé l’envoi de plus de 100 militaires américains en Afrique Centrale avec comme mission d’aider les armées de la RRC, de l’Ouganda, de la République centrafricaine et du Soudan du Sud à lutter contre la LRA dans leurs frontlères communes.

 

“Le gouvrevement de Barack Obama a décidé de faire de la lutte contre la LRA son cheval de bataille en synergie avec les armées de pays concernés par les activités de ce mouvement rebelle.” a déclaré un haut responsable des FARDC.

 

Des l’avis de plusieurs observateurs, la présence des rebelles de la LRA dans le Nord-Est de la RDC est également un obstacle à la bonne organisation des élections.

 

Ils soutiennent que seule une force conjointe et permanente entre les FARDC et la Monusco pourrait garantir la sécurité des élections dans cette partie de la RDC. A la lumière de ces faits, force est de constater que la question sécuritaire reste un véitable “challenge” pour la tenue des éléctions en RDC.

 

“La réussite de ces élections et la neutralisation des groupes rebelles va certainement être une étape siginificatif dans le processus de pacification de la République démocratique du Congo”, a conclu M. Come Loma de l’Institut congolais d’études stratégiques et environnementales.

 

 

 

RD Congo: La CENI invite la CPI à veiller sur la violence électorale

Pana /12/11/2011

 

Afrique centrale – RD Congo .Kinshasa, RD Congo – Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la RD Congo, Daniel Ngoy Mulunda, a invité vendredi la Cour pénale internationale (CPI) à veiller sur les cas de violations graves des droits de l’homme qui seraient commis avant, pendant et après l’élection présidentielle prévue le 28 novembre.

 

«La violence a dépassé les bornes», a-t-il déclaré, mettant en garde les acteurs politiques.

 

Faisant le point sur le processus électoral, M. Ngoy Mulunda a déploré les actes de violence constatés depuis le début de la campagne électorale.

 

Il a affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour organiser le scrutin à la date prévue.

 

 

 

RDC : Etienne TSHISEKEDI « joue avec le feu »

13/11/2011 / KongoTimes!

 

Le leader de l’UDPS « joue avec le feu » pour reprendre l’expression utilisée par le Président Kabila dans sa dernière admonition aux Katangais pour les prévenir contre toute velléité de violence.

 

Après que ses propos recueillis sur téléphone à partir de Pretoria et diffusés par RLTV aient suscité l’indignation de grandes capitales du monde et de la grande majorité des Congolais et Congolaises de la diaspora comme de l’intérieur du pays, Etienne Tshisekedi n’a pas mieux trouvé que d’appeler de nouveau à la violence à partir de la capitale de la Province Orientale, la même qui a subi les affres de la violence à l’occasion d’une guerre que se sont livrées deux armées étrangères (rwandaise et ougandaise) et dont les Boyomais furent victimes autant que leurs biens, en particulier les immeubles.

 

Le leader de l’UDPS ” joue avec le feu ” pour reprendre l’expression utilisée par le Président Kabila dans sa dernière admonition aux Katangais pour les prévenir contre toute velléité de violence. Curieusement la leçon de violence est donnée par un candidat Président de la République qui, par définition, s’apprête à être investi du rôle de garant de la nation, partant, défenseur de la paix. ” Kokamwa ! ” dirait l’homme du JTLF. Mais par-delà l’étonnement, il faut comprendre ce qui se passe.

 

De par l’exégèse de ses propos, l’homme de la rue Pétunias déroute ceux qui ont cru en lui pour s’être acquis la réputation de chantre de la démocratie. L’hiatus entre le chant et la praxis saute aux yeux : comment un démocrate digne de ce nom peut-il prétendre que le peuple l’a déjà proclamé Président de la République en dehors des urnes ? Bien plus, son début de campagne électorale à Kisangani aura été des plus sobres (c’est un euphémisme). Prévu pour vendredi 11 novembre 2011 à 11 heures (la symbolique ne relève pas du hasard), son meeting n’a finalement eu lieu que dans la soirée pour prendre fin la nuit. Pour cause ? Un célèbre taxi-vélo (tolekiste) candidat à la députation nationale battait campagne au même moment drainant de nombreuses foules au détriment du meeting du Sphinx de Limete. C’est du moins ce que nous ont rapporté des sources locales. L’ex-Premier Ministre a donc dû attendre du matin au soir pour passer de 2000 personnes comptés dans la matinée à 5000 Boyomais ayant pris part à son meeting. Il n’a guère eu plus. Signe que ses propos qui ont été à la base de la suspension par le CSAC de la chaîne RLTV ont choqué et inquiété le commun des congolais, en d’autres mots les électeurs.

 

Mais, au-delà de la gymnastique des mots, notamment l’exercice oratoire de ses partenaires pour tenter d’expliquer que ce que l’on a entendu n’est pas ce qui est, Tshisekedi reste fidèle à sa logique et précise, à Kisangani, qu’il n’est pas venu en campagne électorale. Pourtant il devra poursuivre sa tournée vers les villes de Isiro, Buta, Bunia, Goma, Butembo, Beni, Bukavu, Uvira, Fizi-Baraka, Kalemie, Manono et Kabongo. Pourquoi faire ? Si ce n’est pour battre campagne (il l’a dit lui-même), alors serait-ce pour faire le lit d’un prochain cycle de violences sous son égide ? La vigilance s’impose. Il est temps d’arrêter l’élan pyromane de Tshisekedi. Mais qui le pourra ? Aussi bien le peuple congolais dans son ensemble et la communauté internationale sont interpellés à cet égard.

 

Une fois de plus, Etienne Tshisekedi risque de rater le coche. Aux années ’90, il biffa la mention ” garant de la constitution “, qualité reconnue par la constitution d’alors au Président Mobutu et falsifia ainsi l’ordonnance qui le nommait Premier Ministre. Il en perdit le poste. En 2003, alors que le poste de Vice-Président pour le compte de la composante opposition politique lui était quasi naturellement acquis, il se mit en marge du processus jusqu’à le perdre au profit d’Arthur Z’Ahidi Ngoma. En 2006, alors que sa popularité pouvait encore le dispenser de l’usage de la violence pour exister, il instruisit ses partisans de ne point oser s’enrôler ou s’impliquer en quelque façon dans le processus électoral. La suite est connue : l’UDPS n’a pas été représentée au parlement de la première législature de la troisième République, soit le lieu par excellence de l’expression démocratique.

 

Maintenant, Tshisekedi, qui dit ne pas être en campagne électorale, s’emploie à prêcher la violence. Ceci n’aurait rien d’inquiétant s’il n’y avait pas eu la fameuse déclaration d’Afrique du Sud, juste avant la création de l’Alliance pour la Sauvegarde du Dialogue inter congolais, par laquelle les ténors de l’UDPS annonçaient doter désormais leur parti d’une branche armée. Le caractère non-violent de l’UDPS ayant déjà été contredit par des faits historiques, il est important que la nation se prémunisse contre tout fauteur des troubles en ce moment où le peuple congolais ne veut plus entendre que le langage de la reconstruction du pays et du développement intégral du Congo et des Congolais. Si Tshisekedi demeure incorrigible, il va falloir que le peuple lui démontre par les urnes que les temps ont changé.

 

Richard KAZIBURE

DRC candidate sends bombshell from afar

2011-11-14/- SAPA

Johannesburg – Democratic Republic of Congo’s Congo’s leading opposition presidential candidate has spent the first half of the month long electoral campaign in South Africa, but that did not stop him sending a bombshell from afar: Etienne Tshisekedi proclaimed himself president and ordered his followers to stage jailbreaks to free detained colleagues.

His declarations, made by telephone from Johannesburg and broadcast live on a Kinshasa TV station on Sunday, have angered people near and far, with some suggesting it is a political death warrant.

On Thursday, when he finally left South Africa and launched his campaign belatedly in the northern provincial capital of Kisangani, he issued more combative statements, inciting his followers to “terrorise them because they have been terrorising us for a long time”.

“That’s it. I’m voting for Kabila,” one enraged former supporter fumed at the website Congo Siasa, referring to President Joseph Kabila.

Information Minister Lambert Mende called Tshisekedi’s statements possible treason and criminal. He shut down the offending pro-Tshisekedi Radio Lisanga TV station.

The Ministry of Justice said it is investigating whether action should be taken against Tshisekedi, the 79-year-old venerable voice of opposition in DRC who is running for president for the first time.

On Friday, the prosecutor of the International Criminal Court, Luis Moreno-Ocampo, warned that the court in The Hague has jurisdiction in DRC.

Street battles

“We are paying particular attention to reports of inciting hatred, exclusion and physical violence by various political figures,” he said.

While Tshisekedi remained in South Africa, the campaign at home has become increasingly violent, drawing concerned comments from dozens of civil society groups, the United Nations, the European Union, the African Union and the United States.

A UN report this week blamed most violence on politically manipulated security forces. Mende criticised the report, saying it wanted to make martyrs of the opposition.

Since the electoral campaign opened on October 28, Tshisekedi’s supporters have had clashes, some deadly, with police and Kabila supporters in several towns.

Last week in Kinshasa, the capital, gunmen fired on Tshisekedi campaigners putting up posters, wounding two. In the southern mining city of Lubumbashi, Tshisekedi supporters had street battles with a rival opposition party.

Sixteen people were wounded. Young people in the eastern city of Goma took to the streets and gunfire erupted after popular folk musician Fabrice Mumpfiritsa was kidnapped, reportedly by government intelligence agents.

Mumpfiritsa, who had refused to sing songs supporting Kabila, was found three days later, legs and eyes bound and so badly beaten he had to be hospitalised.

US Ambassador James Entwistle wrote an article in which he exhorted all candidates “to put the good of the nation before personal, political ambitions” and to renounce the use of violence and incendiary statements.

Jets for campaigning

The November 28 elections for a president and for legislators are critical for the future of the mineral-rich but impoverished nation of nearly 72 million as it struggles to recover from back-to-back civil wars that killed an estimated five million. It drew in the armies of half a dozen countries before the conflict ended in 2003, though numerous rebel and militia groups still terrorise eastern DRC.

How the elections unfold will be a likely indicator of whether DRC is consolidating its fledgling democracy or returning to a state of widespread instability, according to the International Crisis Group.

Back in South Africa, Tshisekedi was meeting with members of the governing African National Congress as well as South African mining and agricultural companies. Spokesperson Leonard Mulunda said Tshisekedi was campaigning for support.

Other aides indicated that needed to be in the form of money, partly to fund chartered jets for campaigning.

The aides, who spoke on condition of anonymity because the issue is sensitive, indicated Tshisekedi had come to charter a jet for campaigning. They charged parties in Kabila’s ruling coalition had commandeered all available planes in DRC – charges that have been denied.

DRC has few tarred roads and planes are the only viable means of campaigning in a country that straddles an area the size of Western Europe.

Civil aviation authorities also denied a claim that they had refused landing rights to Tshisekedi, when he failed to arrive in Kisangani for a rally Wednesday.

DRC analyst Jason Stearns, author of the book “Dancing in the Glory of Monsters”, has predicted a close race, though Kabila appears assured of victory after Parliament revised the constitution to allow only one round of voting, instead of two.

The opposition acknowledges they need to field a single candidate to have any chance at beating Kabila, but personal ambitions have got in the way of any agreement. Tshisekedi is backed by 18 parties and is considered the leading opponent among 11 presidential candidates.

This is probably Tshisekedi’s only shot at the presidency, given his advanced age. He formed Congo’s first opposition party in 1982 to combat the longtime dictatorship Mobutu Sese Seko. Back in the 1990s he first declared himself president, saying Mobutu needed to be “rendered harmless”.

A cause lost in advance

He again made the assertion during this year’s campaign.

He claimed Kabila had lost all support and argued that “in a democracy, it is the majority who leads and I’m the head of the majority. So, I’m the president of [DRC], I am the actual head of state”.

He went on to urge his supporters to forcefully free party members jailed in Kinshasa, Mbuji-Mayi and Lubumbashi, and to attack police or soldiers who tried to stop them.

If militants were not freed by Tuesday, he said his supporters should “mobilise everywhere and set free the supporters and other opponents and break all the prisons.

“And if, unfortunately, police officers and other soldiers come to bother them, then they should be taught a lesson. And if they flee to the camps, they should be hunted all the way out there and followed to their camp where they will receive a good punishment even in front of their wives and children!”

Such incitement has alarmed many who fear DRC’s election could degenerate into a spiral of violence similar to the presidential dispute that ravaged Ivory Coast for months, killing thousands and displacing a million people before incumbent Laurent Gbagbo was bombed out of his underground bunker and forced to accept an electoral defeat.

One blogger at Congo Siasa lamented that Tshisekedi “has signed his political death warrant” and suggested his anger reflected hopelessness at fighting “a cause lost in advance”.

UGANDA :

Uganda: No Immediate Plans to Introduce Sh100, 000 Note-BoU

Julius Businge /allafrica.com/ The Independent (Kampala) /14 November 2011

The Central Bank has dismissed as untrue reports that a Shs100, 000 banknote is in the offing.

The reports started circulating shortly after Governor Tumusiime Mutebile appeared before the Parliamentary Committee on the National Economy on November 9.

The media quoted Mutebile telling MPs on the committee that in case inflationary pressures persist for the next six months, the central bank could print a Sh.100,000 note.

A Nov.10 statement from the central bank sent to media houses states: “Bank of Uganda is not contemplating and has no immediate plans to introduce a Sh.100, 000 note. Indeed, the Governor, made it clear to the MPs that the Bank had no intention of changing its currency structure at the moment.”

It should be noted that the Governor’s remarks were in response to a question from MPs who wanted to know, whether given the upward trend of inflation, the Bank might consider the introduction of a Shs.100,000 banknote, reads the statement.

“Any future developments on the currency structure will be reviewed in line with prevailing economic conditions,” the statement adds.

Uganda needs government support on AGOA initiative

Sunday, 13 November 2011 /www.busiweek.com/Joseph Olanyo    .

KAMPALA, UGANDA – Eleven years since the African Growth and Opportunity Act (AGOA), an initiative that allows duty free and quarter free access to the US from sub Saharan African countries, was signed into place, most African countries are yet to reap the fruits of the initiative.

Uganda, one of the East African Community (EAC) state, has not been an exception. It is among the countries that have performed poorly under AGOA.

Countries that are performing well like Kenya, Ghana, South Africa, Ethiopia, Rwanda and Mauritius, have full backing of their governments, both for private sector and public sector.

Trade analysts contend that if AGOA is to be revitalized, it needs to be one of the priorities of Governments.

Unlike other response offices, Uganda’s AGOA Response office for example, is riddled with challenges and constraints of underfunding making it difficult for it to promote the sector.

Uganda’s Special Presidential Assistant on AGOA and Trade, Susan Muhwezi, says Uganda is not doing well under AGOA due to underfunding

Muhwezi, said there is need for Government support if the initiative is to be achieved.

“Trade should be on the priority list of Government. As AGOA country office, we are struggling to promote the initiative, but we are not getting Government support,” Muhwezi said.

Reports from the release under second quarter, indicate that the office received UGShs15 million ($0.6m) in the last quarter, which is insufficient for a response and monitoring unit of AGOA.

“It is important to note that activities related to the promotion of AGOA such as value addition, product development, branding, marketing, mobilization and sensitization are not a priority in our budget” Muhwezi said

“We need to have right policies in place that support AGOA and a reasonable budget that helps us to implement. AGOA is a private sector initiative, so we need to sensitise the sector to take advantage of this opportunity”.

Against the revealing development, the US now wants East African  nations to form an East African Trade Treaty that will be significant in promoting, supporting and marketing the initiative.

In her recent visit to Uganda, the Assistant US Trade Representative for Africa, Florizelle Liser, said the treaty will enable the EAC countries with a market of over 130 million people trade with the US as a block.

“An East African trade treaty will set a strategic approach with the people who have competitive products since it will have common roles about trade,” Liser said.

Liser’s remarks follows requests from sub-Saharan African countries during the AGOA Forum in Lusaka in June, that AGOA be extended from 2015-2025 to enable them benefit from the duty free and quota free access to the US market.

“We need a dialogue to talk to Africans on the extension of AGOA. Otherwise, what is the benefit of extending it when we don’t benefit” Liser said

AGOA was signed into law on May 18, 2000 as Title 1 of the US Trade and Development Act of 2000. The Act offers tangible incentives for African countries to continue their efforts to open their economies and build free markets.

While Uganda may be having the capacity, the country needs tools, which can be measured against

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