[Depuis une semaine la toile s’enflamme pour traquer et arrêter Joseph Kony, un chef rebelle ougandais de la LRA, recherché par la Cour pénale internationale. Un clip d’une ONG a mobilisé près de 70 millions d’internautes et la page Facebook de la campagne compte déjà 2,5 millions de fans. Unique par son succès, la vidéo “Kony 2012” constitue une première du genre pour un chef de guerre africain encore inconnu du grand public il y a quelques jours. Pourtant, cette “vidéo virale” humanitaire est très controversée et suscite scepticisme et railleries.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Actualité Afrique : Burundi : 486 organisations de la société civile annoncent une grève générale

Casafree.com /le 12/3/2012

 

486 organisations de la société civile burundaise engagées dans une campagne contre la vie chère ont appelé les Burundais à observer jeudi une grève générale, ont indiqué leurs représentants lors d’une conférence de presse commune lundi.

 

Ils ont indiqué que la rencontre mercredi dernier entre le 2ème vice-président de la république Gervais Rufyikiri et des industriels et certains délégués de la société civile n’avait abouti à aucune solution par rapport aux problèmes posés.

 

La campagne contre la vie chère au Burundi, ont précisé les représentants de ces organisations, est liée notamment à la hausse du prix de l’eau, de l’électricité, du carburant et à l’absence de la politique générale des salaires.

 

Ces organisations ont demandé au gouvernement de suspendre la nouvelle tarification de l’eau et de l’électricité, de faire retourner rapidement à l’Assemblée nationale le projet de loi portant sur le payement de l’Impôt professionnel sur revenu (IPR) par les dignitaires et de mettre en place un cadre de dialogue concernant les questions de la vie chère.

 

Actuellement, ont déploré ces organisations, les Burundais paient 4,67 fois le prix de l’eau qu’ils payaient avant le 1er septembre 2011 et 3,66 fois le prix de l’électricité qu’ils payaient avant la même date.

 

En effet, ont-elles précisé, la mesure du gouvernement de revoir à la hausse le prix de l’eau à 266,27% et celui de l’électricité à 124% au 1er septembre 2011 ainsi que celle d’augmenter les prix de 101,5% pour l’eau et de 142,1% pour l’électricité au 1er mars 2012, “n’ont fait qu’enfoncer les citoyens dans un gouffre de vie chère et de pauvreté”.

 

Selon ces organisations, la hausse des prix de l’eau, de l’électricité et du carburant provoque une hausse des prix de tous les autres produits.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

NH jury in Rwanda genocide case heading home

March 12, 2012/www.boston.com

 

CONCORD, N.H.—A New Hampshire jury is heading home after completing its first full day of deliberations on whether a Manchester woman played a role in the 1994 Rwanda genocide — then denied involvement to gain U.S. citizenship.

 

Prosecutors say Beatrice Munyenyezi (moon-yehn-YEH-zee) commanded extremist Hutu militia and ordered the slaughter of Tutsis.

 

Her lawyers say she is the victim of lies by Rwanda witnesses who never mentioned her name during nearly two decades of international investigations and trials.

 

Jurors deliberated for nearly six hours Monday, for a total of eight hours since being given the case Friday.

 

Their only question has been whether they can read transcripts of the testimony. The judge’s answer was no.

 

The eight men and four women resume their deliberations in federal court in Concord Tuesday.

 

 

 

Rwanda woos Nigerian investors

On March 13, 2012 /By Michael Eboh/www.vanguardngr.com

 

President of Rwanda, Mr. Paul Kagame, has called on Nigerian businessmen to take advantage of the enormous investment opportunities in Rwanda.

 

This was even as the Nigerian Economic Summit Group, NESG, called for an urgent development of local capacity for food production in Nigeria, to guide against shocks in the global economy.

 

Kagame, who was speaking in Rwanda, when the NESG led a 15-man delegation on a five day business trip to the East–African country, said Nigerian business men should exploit the significant opportunities which exist for intra-African trade and commerce and consider investing in the country’s energy, agriculture, aviation, information and Communication Technology, railways and education sectors.

 

He condemned the ‘victim-mentality’ which had characterised the relationship between Africa and the West and emphasized that African countries and her peoples alone have the power to change the fortune of the continent.

 

Mr. Frank Nweke Jr., Director General, NESG, who led the delegation with the Chairman, Mr. Foluso Philips, said Rwanda’s phenomenal progress was undoubtedly underpinned by President Kagame’s visionary leadership and the very young and dynamic team of bureaucrats who manage Rwanda’s public service.

 

Also speaking, Philips commended Rwanda’s remarkable progress in reconciling her citizens after the tragic genocide of 1994.

 

He also praised he steady transformation of the country’s business environment into one of the most competitive economies in which to do business on the African continent.

 

On the need to boost Nigeria’s local food production capacity, Nweke said the global economic recession and recent adverse global weather conditions in regions from which Nigeria has traditionally imported staples such as rice, as brought to the fore the need for Nigeria to attain self-sufficiency in food production.

 

Nweke made this comment at a one-day agribusiness investment meeting tagged: ‘Nigeria-focused Agribusiness Forum’, a prelude to Nigeria’s participation at the US-Africa Agribusiness Forum which is taking place in Washington D.C from April 10th  to 11th, 2012.

 

He said the efforts of the NESG in promoting investment in Nigeria’s agricultural sector is in consideration of its important contribution (42% of GDP) to our national economy and its potential to become a leading source of foreign exchange and employment generation.

 

Also speaking, Dr. Emmanuel Ijewere, Chairman, NESG’s Agriculture and Food Security Policy commission, stressed the importance of Nigeria weaning itself off food importation.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

RDC – L’UDPS va-t-elle explosé?

le 12 mars 2012 /direct.cd

 

Vives tensions en RDC dans le camp d’Étienne Tshisekedi. Son parti l’UDPS ne reconnaît toujours pas la validité des législatives, mais de nombreux élus en novembre aimeraient siéger à l’Assemblée congolaise.

Participer ou ne pas participer ? Entre les deux, le coeur d’Étienne Tshisekedi balance. À 79 ans, le vieil opposant congolais a bien du mal à dire si les députés élus il y a trois mois sous la bannière de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) devraient – ou non – siéger à l’Assemblée nationale de RDC, et, à Kinshasa, ses hésitations font grincer des dents.

 

Selon les résultats rendus publics par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’UDPS a remporté 42 sièges à l’issue des élections législatives du 28 novembre dernier. Mais Tshisekedi ne reconnaît pas plus la validité desdites législatives que celle de la présidentielle, organisée le même jour. Que faire ? Ironie du sort, c’est en plus un membre de la direction politique de l’UDPS, Timothée Kombo Nkisi, doyen des députés nouvellement élus, qui est devenu le 16 février – ainsi que le prévoit la Constitution – président du bureau provisoire de la nouvelle Assemblée. Visiblement dépassé, Tshisekedi n’a pas pipé mot… Une inertie qui a déclenché une véritable guerre interne au parti.

 

Ceux qui ont décidé de jouer le jeu

 

À Kinshasa, peu de partis ou de regroupements politiques soutiennent la stratégie de boycott des institutions issues des élections présidentielle et législatives du 28 novembre prônée par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Deuxième force de l’opposition, le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba n’entend pas mener une politique de la chaise vide et prétend s’inscrire, comme en 2006, dans une « opposition républicaine » en faisant siéger ses 24 députés. Même son de cloche du côté de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe (17 députés). Même la formation Soutien à Étienne Tshisekedi (SET) a finalement décidé de siéger dans l’hémicycle. Son président, Roger Lumbala, qui a battu campagne pour Tshisekedi, affirme qu’il est « égoïste » de se proclamer « président élu » et, dans le même temps, d’empêcher les autres de participer aux institutions. À ce jour, seul Diomi Ndongala de Démocratie chrétienne (DC) a déclaré qu’il ne serait pas sur les bancs de l’Assemblée.

 

L’aile la plus dure ne jure que par la politique de la chaise vide. Pas question que des membres de l’UDPS siègent à l’Assemblée. « Qu’ils aillent donc bouffer l’argent de Joseph Kabila, tempête Valentin Mubake, conseiller politique d’Étienne Tshisekedi. Ils seront exclus du parti ! » Ce sont ces éléments les plus radicaux qui, affirmant agir avec « l’approbation » du chef, ont prononcé l’exclusion de Timothée Kombo Nkisi, le 20 février. Mais à la tête même de l’UDPS, des voix s’élèvent pour remettre en question cette décision. « À ce jour, le président Tshisekedi n’a signé aucun document allant dans ce sens », affirme Albert Moleka, son directeur de cabinet. « Pour être valable, une telle décision devrait suivre la procédure statutaire, ce qui n’a pas été le cas », ajoute Alexis Mutanda, député de l’UDPS.

 

“Mener le combat à l’intérieur”

 

S’ils reconnaissent que les résultats des législatives étaient « entachés d’irrégularités graves », beaucoup voudraient désormais voir leur parti « mener le combat à l’intérieur » des institutions de la République. « L’expérience de 2006, c’est-à-dire le boycott des élections, ne nous a pas profité, explique Crispin Mampama, l’un des cadres de l’UDPS. Nous avons même perdu des militants. Si nous refusons encore aujourd’hui de participer à l’Assemblée nationale, nous faisons courir au parti un grand risque d’éclatement. » Un avis que partage Rodrigue Nzuka, député de l’UDPS dans le Bandundu : « Le peuple congolais nous a donné le mandat pour le représenter, nous ne devons pas le décevoir. Mais nous ne devons pas non plus nous désolidariser d’Étienne Tshisekedi. » Ni oublier que le salaire mensuel des élus avoisine les 6 000 dollars (près de 4 500 euros) par mois…

 

Une délégation d’une vingtaine de députés de l’UDPS nouvellement élus a rencontré le « Sphinx de Limete » dans son QG, le 20 février, pour tenter de trouver un compromis. La démarche révolte Valentin Mubake. « Nous devrons nous soumettre à la discipline du parti, argue-t-il. Tous ceux qui s’y opposent n’ont qu’à partir. » Et de conclure : « Il n’est pas question pour l’UDPS de siéger aux côtés des personnes qui ont volé sa victoire. »

 

Ceux qui iront bouffer l’argent de Kabila seront exclus !

 

Valentin Mubake, conseiller de Tshisekedi

 

Qu’en pense Étienne Tshisekedi lui-même ? Le flou persiste. « Il a demandé aux députés de l’UDPS d’agir chacun suivant sa conscience », affirme un de ses proches. Mais son fils lui-même aimerait une décision plus tranchée. « Tout cela fait désordre, lâche Félix Tshisekedi, désabusé. Le président doit prendre une position claire pour qu’on sanctionne ceux qui prendront une voie contraire. » Élu dans la ville de Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental, il a, pour sa part, pris sa décision et ne compte pas aller « [se] frotter aux imposteurs » sur les bancs de la nouvelle Assemblée nationale.

 

Stratégie “incompréhensible” pour Elikia M’Bokolo

 

L’UDPS ne risque-t-il pas de le payer ? Cette stratégie est « maladroite et incompréhensible pour tous ceux qui se sont déplacés, sous la pluie, pour voter pour un candidat de l’UDPS », souligne Elikia M’Bokolo, directeur des études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris. Pour cet historien et spécialiste de la vie politique congolaise, l’UDPS ferait mieux d’accepter d’entrer dans le jeu. « L’heure du boycott sans alternative est révolue, affirme-t-il. Le peuple congolais ne continuera pas à donner ses voix à des politiciens qui n’en font pas usage. » Le problème, selon Elikia M’Bokolo, c’est aussi que ce parti est depuis trente ans dirigé par un seul homme, dont le style est fait « de mots d’ordre et d’injonctions ». Aujourd’hui, Ya Tshitshi, comme on l’appelle affectueusement à Kinshasa, paraît bien affaibli.

 

Si la question de la succession du « Vieux » demeure encore taboue, ses lieutenants se livrent déjà une véritable guerre. Les faucons – dont la plupart ont échoué à se faire élire aux législatives – campent sur les lignes traditionnelles du parti alors que les pragmatiques – députés nouvellement élus pour beaucoup – vont continuer à s’en démarquer. Pas sûr que l’UDPS en sorte renforcée.

 

 

 

 

 

 

 

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