[Kenyan police said Monday they have arrested four people in connection with grenade attacks that killed six people in Nairobi, which Kenya blames on supporters of Somali Shebab insurgents.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Un Burundais a détourné de l’aide humanitaire canadienne

dimanche 11 mars 2012 /www.radio-canada.ca

 

Un homme du Burundi détenteur du statut de résident permanent au Canada a détourné des milliers de dollars d’aide humanitaire destinés à la population de l’un des pays les plus pauvres au monde, selon des documents nouvellement rendus publics.

 

Les responsables de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) ne s’attendent pas à récupérer les 30 000 $ subtilisés par le dirigeant d’une organisation non gouvernementale qui aurait fui le Mali après que des diplomates canadiens eurent fait appel aux tribunaux dans le but de recouvrer l’argent.

 

Des documents obtenus par La Presse Canadienne en vertu des dispositions de la Loi sur l’accès à l’information démontrent de quelle façon ont disparu les sommes qui devaient être consacrées à l’assainissement d’un petit village au Mali.

 

En mai 2008, l’ambassadeur du Canada au Mali et un organisme ayant pour nom le Cercle de formation, recherche économique et sociale (CFORES) ont signé une entente de 70 000 $ afin de remettre en état des latrines, construire cinq hangars et creuser une tranchée filtrante au village de Sanankoroba, quelque 30 kilomètres au sud de la capitale, Bamako.

 

L’argent provenait du Fonds canadien d’initiatives locales, qui apporte une contribution modeste à court terme à des projets au niveau communautaire, par l’intermédiaire d’ONG locales et d’autres organisations communautaires telles que les conseils de village, les coopératives et les regroupements féminins.

 

Le CFORES a immédiatement reçu 90 % de l’argent. Le reste devait être versé une fois les travaux terminés.

 

Mais cinq mois après la signature de l’entente, le CFORES a demandé à l’ambassade canadienne au Mali la somme restante, de même que 35 000 $ supplémentaires, afin de couvrir des problèmes imprévus survenus sur place.

 

La demande a fait sourciller les responsables de l’ambassade.

 

Avant de verser davantage de fonds, l’ambassadeur du Canada au Mali a dépêché un expert afin de vérifier où en étaient rendus les travaux. Le spécialiste a constaté l’existence de problèmes techniques et de travaux à moitié terminés. Bien que les hangars fussent presque terminés, seulement 60 % de la tranchée filtrante avait été creusée et l’assainissement des latrines n’avait pas débuté.

 

L’expert a estimé qu’il restait pour 30 000 $ de travaux à faire.

 

L’ambassade canadienne a demandé à se faire rembourser et a cherché à obtenir une explication du CFORES et de son président, identifié dans des documents de l’ACDI comme étant « M. Bartururimi ». Quelques mois plus tard, l’homme a répondu à l’ambassade, qui a jugé son explication insatisfaisante.

 

L’ambassade n’a plus jamais entendu parler de M. Bartururimi.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Jury resumes deliberations in Rwanda genocide case

March 11, 2012/Lynne Tuohy, Associated Press

 

A New Hampshire jury resumes deliberations on whether a Manchester woman played a ruthless role in the 1994 Rwanda genocide then lied about her involvement to gain U.S. citizenship.

 

Prosecutors in final arguments cast Beatrice Munyenyezi (moon-yehn-YEH-zee) as an arrogant commander of extremist Hutu militia who ordered the slaughter of Tutsi men and the rapes and killings of Tutsi women from the roadblock she manned.

 

Her lawyers portrayed her as the victim of lies by Rwanda witnesses who never mentioned her name during nearly two decades of international investigations and trials.

 

The jury deliberated two hours Friday before leaving for the weekend.

 

Munyenyezi faces deportation to Rwanda and the possibility of a life sentence there if convicted of lying on applications to enter the country and gain citizenship.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

Retour du général mobutiste Kpama Baramoto après quinze ans d’exil

11/03/12 -/  Source: belga.be

 

L’ex-général Kpama Baramoto Kata, un ancien commandant de la Garde civile sous le régime du maréchal Mobutu Sese Seko, est rentré samedi en République démocratique du Congo (RDC) après quinze ans d’exil en Belgique, ont rapporté dimanche plusieurs médias congolais et la radio onusienne Okapi.

 

Avec d’autres chefs militaires de l’époque, le général Kpama Baramoto avait quitté le Zaïre en mai 1997, la veille de l’entrée des troupes de l’Alliance des forces démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila dans la capitale, Kinshasa. Depuis, il vivait en exil en Belgique.

 

Selon des sources proches de la famille, le général Baramoto, âgé de 65 ans, est rentré au pays pour assister aux funérailles de sa mère, Pauline Kandolo Dago, décédée la semaine dernière. D’autres sources indiquent qu’il est rentré en RDC définitivement afin de s’occuper de ses affaires.

 

Plusieurs personnalités du pays, essentiellement des dignitaires du régime de la IIème République (1971-1997) ont assisté dimanche aux funérailles de sa mère.

 

Selon des sources aéroportuaires citées par Radio Okapi, parrainée par l’ONU, le général Baramoto et les membres de sa famille qui l’accompagnaient ont été bien traités à leur arrivée samedi matin à l’aéroport de Kinshasa-N’Djili.

 

Cet officier était, sous le régime Mobutu, le commandant de la Garde civile, auxiliaire de la Division spéciale présidentielle (DSP).

 

Son jeune frère, connu sous le célèbre sobriquet de Zing-Zong pour des exactions commises sur la population civile, est rentré depuis plusieurs années en RDC où il a été incorporé dans les Forces armées de la RDC (FARDC) en qualité d’officier supérieur.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lire suite du document : bur12032012.doc

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