{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 12  décembre 2010 — La Belgique et non la mission de l’ONU au Rwanda avait pris la décision d’évacuer des Casques bleus lors du génocide rwandais de 1994, abandonnant à leur sort 2.000 civils réfugiés dans une école

BURUNDI :

Sud-Kivu : les Congolais réfugiés au Burundi sont peu nombreux à rentrer

09-12-2010 par Yves Polepole RD Congo

(Syfia Grands Lacs/RD Congo) Huit cents des 40 000 Congolais réfugiés au Burundi ont regagné le Sud Kivu ces dernières semaines. En dépit de l’incitation des autorités provinciales à venir participer aux élections, la plupart d’entre eux refusent de rentrer craignant pour leur sécurité.

Jeudi 2 décembre, début d’après-midi à Kavinvira au poste frontalier d’Uvira, grande cité du Sud Kivu à l’est de la RD Congo. Le 5e convoi de rapatriement des réfugiés congolais, qui vivaient dans des camps au Burundi, entre en RD Congo. Au centre de transit où ils sont conduits, des curieux sont rassemblés et applaudissent les passagers qui descendent un à un. Les femmes et les enfants sont les plus nombreux. L’assistance ovationne ces réfugiés qui rentrent au pays après plusieurs années dans le pays voisin. Ils sont 174, ce qui porte à 816 le nombre total de Congolais qui ont regagné leur patrie depuis le 28 octobre, date de la reprise du programme de rapatriement, suspendu depuis deux ans à cause de la forte insécurité qui régnait au Sud Kivu. Des accords tripartites ont été signés entre le Burundi, la RD Congo et le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) pour mettre en œuvre ce programme.

Ceux qui rentrent sont pour la plupart originaires de la plaine de la Ruzizi en territoire d’Uvira, une région située à la frontière avec le Burundi, théâtre depuis 1994 de conflits armés récurrents.

Sécurité non assurée

Seuls 2 000 réfugiés sur plus de 40 000 enregistrés au Burundi sont volontaires pour rentrer. La plupart craignent pour leur sécurité, car des opérations militaires sont toujours signalées dans leurs régions d’origine. “Plusieurs voudraient rentrer, mais ils suivent les radios internationales qui parlent des combats dans leurs villages. On ne peut pas rentrer dans un village que les autres fuient”, explique Robert Kashindi qui vient de passer 5 ans dans un camp au Burundi. Lui-même est originaire du nord de Fizi, une région où la sécurité est aujourd’hui assurée. “Les sensibilisateurs nous ont assurés que tout va bien dans mon village. Je me suis donc décidé à rentrer au pays avec ma femme et mes deux enfants”, précise-t-il joyeusement.

“Nous ne nous occupons que du rapatriement. C’est l’État congolais qui doit mettre tout en œuvre pour convaincre les réfugiés de revenir”, souligne un agent du HCR qui faisait partie de la délégation de rapatriement.

Rentrer pour les élections

Le nombre de retournés reste faible. Pourtant, le gouverneur de province a mobilisé ses agents pour tenter de persuader leurs compatriotes de regagner le pays. Lui-même s’est rendu deux fois au Burundi à cette fin, les appelant à venir participer aux élections de l’an prochain.

La révision du fichier électoral devait commencer le 30 novembre au Sud-Kivu et le fait qu’aucun centre d’identification ne serait ouvert à l’extérieur du pays a poussé certains au retour. “Au cours de cette opération de révision, une carte d’électeur, qui jouera en même temps le rôle de carte d’identité, sera remise à toute personne qui aura 18 ans révolus et à ceux qui n’avaient pas été enrôlés en 2005”, rappelle Christian Alimasi, chargé de la communication au bureau de représentation de la CEI (Commission électorale indépendante) à Bukavu. Cependant, l’enrôlement n’a pas commencé à la date préalablement annoncée, “parce qu’il faut encore former le personnel et faire venir le matériel, mais tout va commencer en décembre”, explique-t-il.

Un mois avant le début de l’opération de rapatriement, une vaste campagne de sensibilisation des citoyens restés au pays a été faite. Des parlementaires et des notables ont bien expliqué aux populations quelles personnes allaient rentrer. En 2005, en effet, les gens avaient jeté des pierres sur les réfugiés qui arrivaient, parce qu’une rumeur disait que le HCR faisait entrer des militaires étrangers en RDC.

Parallèlement, le HCR a aussi démarré les opérations de rapatriement des 15 000 réfugiés burundais qui vivent au Sud Kivu, certains depuis 1972. Dix mille d’entre eux ont fait part de leur souhait de rentrer dans leur pays. Les 5 000 autres souhaitent s’installer définitivement en RD Congo.


RWANDA

Le Rwanda a inauguré un centre de documentation sur le genocide

De Ephrem RUGIRIRIZA (AFP) 10/12/2010 KIGALI — Le Rwanda a inauguré vendredi soir un centre national de documentation qui se veut à l’avenir “dépositaire de toute l’information en rapport avec le génocide” des Tutsi de 1994, une structure réalisée grâce à un partenariat avec l’ONG britannique Aegis Trust.

Perpétré par des extrémistes hutu, le génocide d’avril à juillet 1994 a fait, selon l’ONU, près de 800.000 tués.

Première structure de cette envergure au Rwanda, le nouveau centre, situé au mémorial du génocide de Kigali, “est d’une très grande importance pour le Rwanda”, selon le ministre de la Culture Joseph Habineza.

“Les archives y seront digitalisées, ce qui permettra une conservation et une consultation plus faciles. A partir des informations dont dispose déjà le centre, les chercheurs pourront poursuivre leur travail pour en savoir plus, car toute la vérité n’a pas encore été dite sur le génocide”, a indiqué le ministre à l’AFP.

“Créé par Aegis Trust en partenariat avec la Commission nationale rwandaise de lutte contre le génocide (CNLG), le centre d’archives sur le génocide au Rwanda deviendra le dépositaire unifié de toute l’information en rapport avec le génocide” des Tutsi, indique l’ONG dans un communiqué.

“Des pièces originales audiovisuelles, documentaires et photographiques” y seront conservées “dans un environnement sûr et contrôlé, géré conformément aux normes internationales”.

“Ses programmes de recherche continueront à collecter des pièces matérielles de la période du génocide, à cartographier et rassembler l’information sur les sites du génocide, et enregistrer les témoignages de survivants”, poursuit le communiqué.

Le centre dispose aujourd’hui de plus de 1.500 enregistrements audiovisuels et plus de 20.000 documents écrits et photographies.

Il s’agit d’extraits d’émissions de la radio et de la télévision nationales rwandaises ainsi que de la presse écrite, d’enregistrements des procédures devant les juridictions populaires gacacas — chargées de juger les perpétrateurs du génocide –, de documents recueillis à l’Université nationale du Rwanda, au Musée national, aux Archives nationales et auprès d’institutions privées ainsi qu’à l’étranger, en particulier en France.

S’ajoutent des pièces données à titre individuel par des survivants ou rassemblées directement par les chercheurs de terrain d’Aegis Trust.

Certes, reconnaît le directeur du centre, Yves Kamuronsi, “la collection initiale est relativement modeste” mais l’objectif était, selon lui, de mettre en place cette structure “le plus tôt possible”. Il ne doute pas que l’initiative bénéficiera des appuis financiers nécessaires et que de nouveaux matériaux viendront enrichir la collection de départ.

D’autres archives en rapport avec le génocide des Tutsi sont actuellement conservées par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) basé à Arusha, en Tanzanie, et dont la fermeture est prévue en 2013. Les autorités rwandaises ont toujours fait valoir leur droit de conserver ces documents mais le Conseil de sécurité de l’Onu qui a créé le tribunal n’a pas encore décidé.

“Nous l’avons dit clairement aux Nations unies et cela n’a pas changé. Ces archives étant une partie de l’histoire de notre pays, nous sommes la destination la plus logique” pour les recueillir, déclarait encore le mois dernier le procureur général du Rwanda, Martin Ngoga.

Génocide rwandais: la Belgique avait décidé d’évacuer des Casques Bleus

(AFP) – 9/12/2010

BRUXELLES — La Belgique et non la mission de l’ONU au Rwanda avait pris la décision d’évacuer des Casques bleus lors du génocide rwandais de 1994, abandonnant à leur sort 2.000 civils réfugiés dans une école, selon un jugement transitoire rendu par un tribunal de Bruxelles.

Ce jugement “interlocutoire” (préparatoire) a été rendu mercredi au procès intenté par des rescapés du génocide rwandais contre l’Etat belge et trois de ses militaires, qui s’est ouvert en septembre.

Le tribunal doit dire si la Belgique est coupable d’avoir laissé se produire un massacre.

Dans les jours qui ont suivi le début du génocide rwandais, le 6 avril 1994, quelque 2.000 personnes, tutsis ou hutus membres de l’opposition, avaient cherché refuge à l’Ecole technique officielle (ETO) de Kigali, où étaient cantonnés une centaine de Casques bleus belges de la Minuar, la mission de l’ONU déployée au Rwanda après les accords de paix d’Arusha.

Mais le 11 avril, les soldats belges ont quitté l’école pour rejoindre le quartier général de la Minuar et la plupart des réfugiés ont été tués par des extrémistes hutus.

Pour les plaignants, le gouvernement belge et les militaires belges de la Minuar sont coupables car ils ont “omis d’agir” pour prévenir ou mettre fin à des infractions graves au droit international humanitaire, une infraction reprise dans le droit belge depuis 1993.

Le ministère de la Défense avait argumenté que les Belges se trouvaient encore sous commandement de l’ONU lorsqu’ils ont été évacués. Mais cet argument a été rejeté.

“L’Etat belge ne peut plus se retrancher derrière les Nations Unies pour justifier l’abandon des réfugiés de l’ETO et il ne peut plus dire qu’il ne savait pas que 2.000 personnes se trouvaient dans l’ETO”, a déclaré Me Luc Walleyn, l’avocat de survivants.

Avec ce jugement transitoire, le tribunal n’a pas encore rendu de jugement sur le fond de l’affaire.

Les réquisitions à l’encontre des trois officiers ont été déclarées recevables.

“Le tribunal doit maintenant décider si l’Etat belge peut être rendu civilement responsable pour ces infractions”, a indiqué Me Walleyn.

Le procès se poursuivra le 14 février prochain, puis le 12 octobre 2011.


UGANDA

Découverte en Ouganda d’un colis piégé venant du Kenya

Par Reuters, publié le 10/12/2010 La police ougandaise a intercepté vendredi un paquet suspect contenant des matériaux pouvant servir à confectionner une bombe.

Selon les autorités, le colis a été découvert à la frontière terrestre des deux pays alors que les bagages transportés à bord d’un autocar étaient examinés dans le bâtiment des douanes ougandaises.

“Un paquet suspect a été découvert contenant des matériaux permettant, selon la police, de fabriquer une bombe”, a déclaré à Reuters un porte-parole des douanes. “Ces substances ont été remises à la police, qui va les analyser”.

En juillet, un double attentat à la bombe avait tué 79 personnes assistant dans un café et un club de Kampala à la retransmission télévisée de la finale de la Coupe du monde de football. L’attentat suicide a été revendiqué par le groupe islamiste somalien des Chabaab, lié à Al Qaïda.

Ces derniers ont menacé de commettre d’autres attentats pour obtenir le retrait des contingents militaires ougandais et burundais de la force de l’Union africaine (Amisom) déployée à Mogadiscio pour protéger le gouvernement somalien


TANZANIA:

Tanzania will win Cup even if they lose

December 12, 2010 Agence France-Presse

JOHANNESBURG: Hosts Tanzania will receive the CECAFA Senior Challenge Cup on Sunday even if they lose the final against Ivory Coast in Dar es Salaam.

The Ivorians were one of three ‘guest’ teams invited to the East and Central Africa championship and can collect the 30,000-dollar first prize, but the Cup goes to the highest place team from the host region.

And if the west African ‘Elephants’ triumph at the 60,000-seat National Stadium in the Indian Ocean city it will not be the first time the losers collect the trophy.

‘Guests’ Zambia won the 2006 decider against Sudan 11-10 on penalties in Addis Ababa after a goalless stalemate, but the official list of title holders has the runners-up winning the tournament.

Regional governing body CECAFA included three ‘guest’ teams — Ivory Coast, Malawi, Zambia — to spice up a tournament dominated by the Ugandan ‘Cranes’ with 11 titles.

But their dreams of emulating Kenya and winning three finals in a row were shattered Friday.


CONGO RDC :

RD Congo: La Belgique contribuera au financement des élections de 2011

Pana 11 décembre 2010 Elections de 2011 en RD Congo – La Belgique financera à hauteur de 14 millions d’euros les élections présidentielle et législatives prévues en 2011 en RD Congo (RDC), annonce un communiqué du gouvernement belge publié vendredi à Bruxelles. Le fonds sera géré par le Projet d’appui au cycle électoral (PACE) du Programme de l’ONU pour le développement (PNUD). Le coût total des élections de 2011 en RD Congo est estimé à 715 millions de dollars dont une partie de la Communauté internationale. L’Union européenne (UE) a déjà annoncé qu’elle prévoyait d’accorder à la RD Congo une contribution de 47,5 millions d’euros pour l’organisation de ces prochaines élections présidentielle et législatives.

L’UE n’a pas indiqué si elle comptait envoyer une force de réaction rapide, de type EUFOR, pour garantir le déroulement pacifique de ces élections.

En 2006, la présence de l’EUFOR en RD Congo avait permis le déroulement des opérations de vote dans un calme relatif.

L’EUFOR avait réussi à exfiltrer 14 ambassadeurs du Comité international d’accompagnement de la transition (CIAT) qui se réunissaient avec le leader du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, au domicile de ce dernier.

Alors vice-président du pays, M. Bemba a été battu au second tour par le président sortant, Joseph Kabila.


KENYA :

Kenya: saisie de 92 kilos d’ivoire de contrebande à l’aéroport de Nairobi

(AFP) –12/12/2010

NAIROBI — La police kenyane a arrêté deux Singapouriens en possession de 92 kilos d’ivoire de contrebande à l’aéroport de Nairobi, juste avant l’embarquement pour la Thaïlande, a indiqué samedi le service kenyan en charge de la faune (KWS).

“La cargaison, conditionnée dans quatre valises, à destination de Bangkok, s’apprêtait à être embarquée dans un vol de Kenya Airways, quand elle a été découverte par des agents d’une brigade canine de la KWS accompagnée de chiens renifleurs”, a indiqué le KWS dans un communiqué.

Le Kenya, qui a su reconstituer avec succés ses populations d’éléphants au cours des dernières années, est devenu l’une des principales sources pour l’ivoire de contrebande et a vu ces derniers mois le braconnage de ses éléphants augmenter. L’ivoire de contrebande transite par la Thaïlande, plaque tournante, avant d’être envoyé en Chine.

Selon une note diplomatique américaine publiée par WikiLeaks, le KWS a observé une “augmentation notable du braconnage dans les environs des chantiers chinois” au Kenya où les entreprises chinoises sont en charge de nombreux projets d’infrastuctures.

Le braconnage d’éléphants pour leurs défenses est en constante augmentation, avec 47 éléphants tués en 2007, 94 en 2008 et 204 en 2009, selon le service kényan de la faune.

Algérie / Kenya : le président Bouteflika félicite son homologue kenyan.

11-12-2010 APS Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de félicitations au président de la République du Kenya, M. Mwai Kibaki, à l’occasion de la célébration du 47ème anniversaire de l’indépendance de son pays.

“A l’occasion de la célébration du 47ème anniversaire de l’indépendance du Kenya, il m’est particulièrement agréable de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations auxquelles je joins mes voeux de santé et de bonheur pour vous-même, de progrès et de prospérité pour le peuple kenyan frère”, a écrit le chef de l’Etat dans son message.

“Je tiens, en cette circonstance, à me féliciter de la qualité des liens de fraternité, de solidarité et de coopération qui existent entre nos deux pays et à vous réitérer ma ferme volonté d’oeuvrer avec vous à leur développement, au bénéfice de nos deux peuples”, a souligné le président Bouteflika.

“Je me réjouis, également, de la poursuite de notre action concertée au service de la promotion de la paix, de la stabilité et du développement de notre continent”, a ajouté le président de la République.


AFRICA / AU :

Forum international des Sociétés civiles: Les participants félicitent les guinéens, et exigent le respect de la volonté des ivoiriens

Écrit par Doré Tokpanan Samedi, 11 Décembre 2010

Les organisations des sociétés civiles de 09 pays africains présentes du 09 au 11 décembre 2010, au Forum international des sociétés civiles à Conakry, ont publié Samedi soir une déclaration sanctionnant trois jours d’échange d’expériences et d’idées. La Guinée et la Côte d’ivoire y sont au centre…

Conscient du conteste politique ouest africain (élections en Guinée et en Côte d’ivoire) dans lequel se tient le Forum de Conakry, les participants ont demandé aux hommes politiques de la sous région, et du reste de l’Afrique de tirer les leçons des 50 années d’indépendance, afin de changer radicalement leurs méthodes de gouvernance.

Pour eux, la tenue dans les dernières années des élections un peu partout en Afrique n’est qu’une manifestation du désir de la démocratie du bien être des citoyens. Ainsi, OSC ont manifesté leur soutient au peuple de la Côte d’ivoire et appelé les autorités politiques au respect de la véritable volonté de ce peuple.

Les organisations ont invité la société civile ivoirienne à rester vigilant, solitaire et à œuvrer pour l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne. Pour leur part, elles se sont engagées à tout mettre en œuvre pour contribuer à l’instauration de l’Etat de droits dans tous les pays qui se trouvent dans la situation semblable à celle de la Côte d’ivoire.

Au peuple de Guinée, elles l’ont félicité, ainsi que le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG) pour leurs implications et leurs rôles prépondérants dans les dernières élections présidentielles du pays.

On précise que la déclaration émane entre autre des délégués d’organisations de la société civile de la Guinée,du Sénégal, de la Côte d’ivoire, du Mali, du Maroc, du Congo, du Burundi, du Togo, du Cameroun, de l’Algérie et d’un pays européen, la France.

Doré Tokpanan


UN /ONU :


USA :


CANADA :


AUSTRALIA :



EUROPE :


CHINA :


China-Africa Economic Growth to Facilitate Stronger Relations

2010-12-11 Xinhua The growing economies of China and Africa are providing a strong foundation for deepening economic and social relations, according to the head of Kenya’s public sector Think-Tank, the National Economic and Social Council (NESC).

The growing economies of China and Africa are providing a strong foundation for deepening economic and social relations, according to the head of Kenya’s public sector Think-Tank, the National Economic and Social Council (NESC).

Julius Muia said this will be made easier by the existing economic and social model of relations that is unconditional. “The Chinese model of relations with Africa is very different because it divorces politics from economics,” Muia told Xinhua in an interview on Friday.

He said when bilateral relations are not tied to any conditions, they create opportunities to explore broader areas of cooperation that benefits the people of respective countries. “China has been a developing country and it’s easier for it to relate to a developing Africa and this is an opportunity it has utilized very well.” “I can see relations between the two entities continuing to grow. Africa needs China as a development partner. In Kenya, we have seen in a short while the infrastructural transformation as a result of our relations. China’s economy is growing and there is no country even outside Africa that will want to ignore this fact, ” said Muia.

He said Africa should approach future relations with China on a collective basis under the African Union. “I see this as the best model of cooperation for both entities. For Africa, it will allow it to cooperate with China on trans- national issues like development of infrastructure that runs across several countries. It will also be able to have a stronger voice for trade negotiations with China,” he said.

Both partners have already taken measures to establish a wider forum of cooperation.

During the Fourth Ministerial Conference of the China-Africa Cooperation Forum (FOCAC) last year, China announced eight new measures the Chinese government will take to strengthen cooperation in the next three years.

Among them was commitment to provide 10 billion U.S. dollars in concessional loans to African countries and support Chinese financial institutions in setting up a special loan of 1 billion dollars for small-and medium-sized African businesses.

The measures included commitment by China to build clean energy projects in Africa, carry out joint scientific and technological demonstration projects with Africa, train agricultural technology personnel for Africa and offer assistance on medical care, health, human resources development and education.

Africa has said it would want China to increase its foreign direct investment in the continent. The proportion is estimated at 2.6 percent of all the China’s FDI compared with 6.1 percent to Europe and nearly over 70 percent to the Asian region, according to the Africa Union Commission.


INDIA :

India to set up 19 training institutes in Africa

2010-12-10 New Delhi, Dec 10 (IANS) A foreign trade institute in Uganda and a diamond centre in Botswana are amongst the 19 training institutes that India will set up across Africa in the next two years.

The two sides have finalised the location of the institutes ahead of India’s second continent-level summit with Africa next year.

They are part of the commitment that followed the first India-Africa Forum Summit in 2008. The training institutes, envisaged in the 2008 Delhi Declaration, were unveiled in the joint action plan India and the African Union (AU) launched in March this year.

But it was only last week that the AU conveyed to the Indian side the final list of locations where these training institutes, Gurjit Singh, joint secretary in charge of East and South Africa in the external affairs ministry, told IANS.

‘The implementing agencies have already started working on these institutes. We hope to set up most of them over the next two years,’ said Singh, a former Indian envoy to Ethiopia.

The India Africa Institute of Foreign Trade (IAIFT) in Uganda, the India-Africa Institute of Information Technology (IAIIT) in Ghana, the India Africa Diamond Institute in Botswana and the India-Africa Institute of Education, Planning and Administration (IAIEPA) in Burundi will be some of the flagship projects that will underline New Delhi’s focus on capacity building and human resource development in its Africa policy.

The Indian Institute of Foreign Trade (IIFT), the Educational Consultants India Ltd (EdCIL) and the Indian Diamond Institute, Surat are amongst the implementing agencies.

Besides, India’s National Small Industries Corporation (NSIC) will help set up vocational training centres in Egypt, Libya, Ethiopia, Rwanda, Burkina Faso, Gambia, Burundi and Gabon, Mozambique and Zimbabwe.

India’s ministry of housing and urban poverty alleviation, along with Building Materials & Technology Promotion Council (BMTPC), will be setting up the Human Settlement Institutes in Kenya, Togo, Mauritania, Zambia and the Democratic Republic of Congo.

In March this year, India and the 53-nation AU, the pan-African body headquartered in the Ethiopian capital Addis Ababa, launched an action plan that outlined a detailed strategy for accelerating bilateral engagement across sectors for the next four years.

The plan details the development-centric partnership between India and Africa, which will be the focus of the next bilateral summit that will be held in one of the African countries. Various African countries are vying to host the summit, but no decision has been taken, informed sources said.

Jean-Pierre Ezin, commissioner of the African Union Commission for Human Resource and Science and Technology, told IANS that India and can transform the African continent through education.

Unlike China’s foray in Africa that has focused on extractive resources, oil and mammoth infrastructure projects, India has chosen to focus on capacity building as the defining template of its engagement with Africa.

The India-aided Pan-Africa e-network, that seeks to bring tele-education and tele-medicine to the African people, is widely cited as a sign of India’s empowering engagement with the continent and was awarded recently a top European award for innovation.

India’s bilateral trade with Africa is estimated to be around $40 billion, with top Indian companies ramping up their investment in diverse sectors in Africa.

(Manish Chand can be contacted at manish.c@ians.in)

http://sify.com/finance/india-to-set-up-19-training-institutes-in-africa-news-default-kmkoEvbbdaa.html

 

EU-India trade deal could limit generics supply

By MARIA CHENG / The Associated Press / Friday, December 10, 2010

LONDON — AIDS patients in Africa are nervously awaiting the outcome of talks launched Friday between Europe and India on a new trade deal that could slash the world’s supply of cheap generics.

Health activists warn a new agreement that raises protection for intellectual property rights for European drugs could have dire consequences for millions of people in developing countries who rely on drugs to treat diseases like AIDS, high blood pressure, diabetes and heart disease.

On Thursday, about 200 people marched through downtown Nairobi to protest clauses in the deal that could jeopardize their AIDS treatment. The negotiations are scheduled only for Friday but officials say it’s unlikely any firm agreement will be concluded before next year.

“All of us are here today protesting the EU for threatening the drugs Kenyans need to stay alive,” said Tom Onsongo, who represents a coalition of AIDS groups in Nairobi.

European officials insist the treaty does not limit India’s right to produce generic medicines and dismissed such concerns as scare-mongering.

But leaked passages of the draft treaty, seen by The Associated Press, give health experts cause for concern. One is a clause known as “data exclusivity,” which raises the bar for Indian companies trying to get their products to the market.

For years, generic producers have simply had to prove their medicines are equivalent to the original drug to be approved. Under new rules, they would have to conduct clinical trials, which cost millions of dollars, to duplicate the data produced by the original company.

Activists are also worried about attempts to extend patent protection to beyond 20 years and measures to seize generic medicines as they cross borders.

John Clancy, a spokesman for the EU trade commissioner Karel De Gucht, said it would be inappropriate to discuss specific measures in the treaty before it is finalized.

For European drug makers, the ability of Indian generic companies to make knockoffs without respecting patent rights gives them an unfair advantage.

“It is in the interest of European pharmaceuticals to have a more balanced approach to intellectual property,” said Colin Mackay, a spokesman for the European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations, which represents the continent’s top 40 drug makers.

“For companies that have spent millions developing a new drug, it’s only fair they should get a return on their investment.”

State-run, private Indian firms tie up for Africa projects

2010-12-11 New Delhi, Dec 11 (IANS) The state-run Engineering Projects India (EPI) Saturday signed an agreement with Universal Empire Infrastructures Limited (UEIL) to secure high value infrastructure development projects in Africa and South Asia.

‘Indian private and public enterprises are joining hands as they eye business opportunities, and also to compete against China’s rapid forays in infrastructure development projects, in Africa and South Asian countries,’ the company said in a statement.

The tie-up, signed in the presence of Heavy Industries Minister Vilasrao Deshmukh, will ensure that the combined strength will help them against stiff competition, it added.

According to UEIL, several western countries and China are rapidly entering Africa and South Asia as countries in these regions are poised for good growth. The firm has already bagged several projects in African and South Asian countries.

The company will soon be starting projects worth a few hundred million dollars in these regions.

‘MOU with UEIL will help EPI enter into markets in Sri Lanka, Maldives and African countries for undertaking infrastructure development projects there,’ said S.P.S. Bakshi, chairman and managing director of EPI.

The agreement will also benefit the developing countries by way of infrastructure development and generating local employment in these countries.

EPI entered into overseas markets in 1970s and has secured many jobs in countries like Kuwait, Saudi Arabia, Abu Dhabi, the former Yugoslavia, Thailand and Maldives.

It was also the pioneer in the field of project exports from India to Middle East countries.

http://sify.com/finance/state-run-private-indian-firms-tie-up-for-africa-projects-news-default-kmlxkjgifhg.html


BRASIL:

EN BREF, CE 12 décembre 2010… AGNEWS /DAM, NY,12/12/2010

News Reporter

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *