[Africa has changed “the ball game” after a week of vassalage, by demanding an ambitious second commitment period under the Kyoto Protocol, effective action under the Bali Action Plan and scaled-up “start-up” finance ahead of the high-level international ministerial segment of the United Nations climate talks later this week.

]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Rwanda-Burundi-Tanzanie : Construction d’un chemin de fer d’interconnexion

 Philippe Omotundo / www.afrique7.com/05/12/2011

 

 Le projet de construction du chemin de fer devant relier la Tanzanie et le Rwanda en passant par le Burundi débutera en 2013. C’est ce qua annoncé le ministre burundais ayant en charge les transports lors d’une visite conjointe avec son homologue tanzanien à Rutana une région au sud-est du Burundi. Ce projet tant attendu par les trois pays sera lancé dans deux ans et son coût d’exécution avoisinerait  5,1 milliards de dollars. Vu le montant total de la réalisation, le ministre a aussi indiqué que les trois Etats bénéficiaires (Tanzanie, Burundi, Rwanda) seront appelés à contribuer à cet financement. Toutefois ils seront épaulés sur ce projet par les bailleurs potentiels de ces pays mais aussi par le secteur privé quitte à « se faire rembourser plus tard au fur et à mesure », a notamment souligné le ministre sur les ondes de la radio nationale burundaise. Les études de faisabilités étant déjà achevées, il ne reste qu’à réunir le financement et on procédera au lancement des travaux. Ce projet d’envergure régionale serait d’un très grand appui au commerce transfrontalier et va surement revitaliser l’intégration économique dans cette région de l’Afrique centrale. Comme l’a annoncé Athuman Mfutakamba, vice-ministre tanzanien des Transports, « Le projet de construction de ce chemin de fer qui passe par Musongati au Burundi sera d’une grande utilité économique pour la Tanzanie du fait que Musongati regorge de nickel dont l’exploitation pourra profiter aux tanzaniens ».

 

Pour l’instant les recettes ne sont pas encore d’actualité car bien que les travaux commencent en 2013, ils se termineront quatre ans plus tard soit en 2017. L’initiative reste tout de même louable et se doit être encouragée par les organismes internationaux habilités.

 

 

 

Burundi : les notables préoccupés par la hausse de la criminalité meurtrière

Xinhua/Mardi 6 décembre 2011

 

BUJUMBURA (Xinhua) – Le Conseil National des Bashingantahe (CNB, notables coutumiers) a rendu public lundi à Bujumbura une déclaration dans laquelle il se dit préoccupé par des informations faisant état de nombreux cas de criminalité meurtrière signalés à travers le pays. 

 

Le CNB a condamné l’ assassinat de deux expatriés, une religieuse croate et un italien, qui prestaient comme volontaires à l’ hôpital de Kiremba en province Ngozi (nord).

 

Le Conseil a félicité les forces de l’ ordre pour la rapidité avec laquelle elles ont appréhendé les présumés auteurs de cet assassinat, qui viennent d’ être condamnés par la justice burundaise à une servitude pénale à perpétuité.

 

Le CNB a demandé au gouvernement d’ instruire ses services compétents pour mener des enquêtes urgentes afin de connaître les auteurs, les commanditaires et les exécutants de toutes les tueries de ces derniers temps afin de les appréhender et les sanctionner conformément à la loi.

 

 

 

Burundi : Accorder plus de budget aux secteurs porteurs

Écrit par admin /www.legriot.info/ déc 5, 2011

 

Les secteurs porteurs de croissance économique doivent bénéficier de budgets plus importants, telle est la cause que défend l’Observatoire burundais de l’action gouvernementale (OAG), une ONG locale. En effet lors d’une conférence de presse publique autour du terme « l’aide publique au développement et le financement du budget de l’Etat », l’OAG a souligné que les secteurs tels que l’agriculture, le commerce, l’industrie, le tourisme, les transports, les télécommunications, l’environnement, les travaux publics, l’énergie et les mines, devraient bénéficier des budgets importants car ils représentent les secteurs porteurs du Burundi. Force est de constater que cet appel n’a pas été entendu par le gouvernement car depuis quelques années, la plupart de ces secteurs sont sous financés. Pourtant de nombreux bailleurs de fonds ont recommandé au gouvernement de respecter les règles et les principes de la bonne gestion de la chose publique. Dans une étude publiée par M. Gilbert Niyongabo, doyen de la faculté de l’économie à l’Université du Burundi, il est indiqué que la communauté internationale n’envisage plus faire des appuis budgétaires en terme de dons mais opte désormais pour le financement des projets. Ainsi les bailleurs de fonds bilatéraux excepté la Norvège se sont abstenus cette fois d’apporter leur habituelle contribution, et même la France n’appuie que pour un montant de 1,6 milliards de francs burundais (816 mille dollars).

 

Quant aux bailleurs multilatéraux, comme l’Union Européenne et la Banque Mondiale, ils ont réduit près de la moitié leurs dons, tandis que la Banque africaine pour le développement (BAD) ne s’est pas encore prononcée a-t-on constaté. Le gouvernement burundais doit donc revoir sa politique de gestion s’il espère pouvoir toujours compter sur l’aide internationale.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Rwandan journalist’s killing raises safety concerns for other exiled journalists

dailymaverick.co.za/2011-12-06

 

In the early hours of Thursday morning, Charles Ingabire, a Rwandan journalist in exile in Kampala, Uganda, was fatally shot. The murder weapon? No less than a submachine gun. In fairness, it’s probably too early to say who was behind Ingabire’s death; still, it seems reasonable to assume this was no random killing. By THERESA MALLINSON.

 Wednesday 23 November marked the International Day to End Impunity. According to the campaign’s website: “The International Day to End Impunity is a call to action to demand justice for those who have been killed for exercising their right to freedom of expression and shed light on the issue of impunity. Every day around the world journalists, musicians, artists, politicians, and free-expression advocates are being silenced, often with no investigation or consequences to their persecutors.”

 

Just a week later, Rwandan journalist-in-exile Charles Ingabire was fatally shot outside a bar in Kampala, Uganda. Nothing will bring Ingabire back. But the very least his family, friends and colleagues deserve is to have his murder thoroughly investigated, and his attackers brought to justice. Yet another killing committed with impunity will be yet another one too many.

 

As Tom Rhodes, the Committee to Protect Journalists’ East Africa consultant put it: “We are saddened by the killing of Charles Ingabire, which effectively silences yet another exiled critical voice of the Rwandan government. Ugandan police must do their utmost to investigate this murder and ensure journalists can work freely without fear of reprisal in the country.”

 

Ingabire had fled to exile in Uganda from his native Rwanda in 2007. At the time of his death, he was the editor of Inyenyeri – a news website that is critical of Rwandan President Paul Kagame’s regime. Ugandan police have so far arrested two suspects in his killing, although reportedly they are not the main suspect. Kampala Metropolitan Police spokesman Ibin Ssenkumbi told the Daily Monitor: “The body had two bullet wounds. We have also recovered five cartridges of a sub-machine gun (SMG) rifle at the scene and we are still hunting for the prime suspect.”

 

Rhodes told Voice of America that Ingabire’s killing was too recent to judge what motives – or whose motives – may have been behind it. However, he added: “It might be a personal issue, but based on CPJ research and some of our contacts in Kampala, we do know that a lot of exiled Rwandan journalists are living in Kampala, and they often feel threatened by security agencies that seem to be tracking them down.”

 

A first-hand report on Ingabire’s funeral by Daily Monitor journalist Andrew Bagala certainly indicates that great unease surrounds Ingabire’s murder. “One by one, the mourners walked into Evangelical Restoration Church in Bakuli, many avoiding eye contacts with strangers and only speaking in hushed tones. The funeral service that started about 2.30pm lasted for only about 20 minutes and had only two speakers,” wrote Bagala.

 

“Several mourners we spoke to alleged being persecuted by government back home but none wanted their photographs taken or identities revealed… Among the mourners were men in civilian clothes, most of whom had security gadgets. The men could be seen communicating on walkie-talkies as the service went on.” According to Daily Monitor, one of the pastors spoke directly of the fear the mourners felt. “There is someone who has sent spies to spy on us,” Pastor Yeremiya said.

 

An editorial in local Rwandan newspaper, Rwandan Focus, lashed out at speculation that Rwandan state-security operatives had been somehow involved in Ingabire’s killing, in a tone – it must be noted – that is eerily reminiscent of Kagame’s ravings on Twitter. “(U)ntil recently, no one had ever heard of Charles Ingabire, never mind that media in some neighbouring countries are running amok describing how this alleged scribe was a thorn in the side of Kigali,” the editorial read. “But of course there is a cottage industry out there of individuals and groups whose mission is to demonise the Kigali administration at each and every opportunity, and they wouldn’t let the death of someone like Ingabire go without exploiting it to the maximum, to drive their narrative of a Rwanda that few of us who live in it know. It is a Rwanda of supposed repression, and gross abuse of human rights and alleged lack of media freedoms and every horrible situation you can think of. Any honest person that has ever visited Rwanda longer than a week would tell you this is an entirely fictitious Rwanda.”

 

Except that Ingabire felt threatened enough in Rwanda that he was no longer able to live there. Even in Uganda, he reportedly still felt unsafe. Godwin Buwa, from Uganda’s Refugee Law Project, told the BBC that Ingabire had frequently told him “how insecure he (was) and we co-ordinated to find some kind of security for him”. However, the UN High Commission for Refugees rejected his application to be resettled. It is now too late for this petition to be reconsidered, although surely a different decision would have been taken had the UNHCR known how Ingabire’s life would be taken.

 

May Charles Ingabire rest in peace. Tough though it may be, the best tribute Africa’s journalists can give him is if we don’t flinch from writing about subjects the powers that be would rather keep hidden. The first such task will be for all of us, Ugandan- and Rwandan-based journalists in particular, to continue to report on Ingabire’s death, and the ongoing investigation into his killing. Only through a concerted and combined effort will we have a chance of getting answers. DM

 

 

 

Visa Develops Rwanda Payment Network

By Dakin Campbell /www.bloomberg.com/- Dec 5, 2011

 

Visa Inc., the world’s biggest bank- card network, agreed to help develop Rwanda’s payments system and connect the African nation’s 11 million citizens to the global economy as the firm pushes to boost non-U.S. revenue. (V)

 

The company will modernize the nation’s payments network under an accord with the government, working with partners to upgrade automated teller machines, install merchant card readers, develop e-commerce capabilities and provide financial education, said Elizabeth Buse, Visa’s group president responsible for most business outside the Americas.

 

“It’s absolutely critical that you start with the government if you are going to have the full pyramid of payments services,” Buse, 50, said in a phone interview. “Our intent is to take what we are doing in Rwanda and repeat it across” other developing economies, she said.

 

The project may help Chief Executive Officer Joseph W. Saunders, 66, fulfill his goal of generating more than half of Visa’s revenue outside the U.S. by 2015. Last month, the company announced a plan to create prepaid accounts linked to mobile phones across Africa and the Middle East as it aims to capture transactions from so-called unbanked consumers.

 

Visa chose Rwanda, where 86 percent of the population lacks access to traditional financial services, because of its friendliness toward private enterprise, stable regulatory structure and smaller population, Buse said.

 

‘Economic Growth’

 

“In all economies, well-developed financial systems are essential for sustained economic growth,” National Bank of Rwanda Governor Claver Gatete said in a statement today. “The partnership between the government of Rwanda and Visa is an opportunity to increase efficiency and inclusion through the use of electronic financial services.”

 

Rwanda’s economy, recovering from the 1994 genocide that killed about 1 million people in 100 days, is forecast by the central bank to grow 8.8 percent this year. The economy doubled in the nine years through 2010, according to the World Bank.

 

U.S. Ambassador to the United Nations Susan Rice has criticized Rwanda’s “comparatively closed” political culture and said the East African nation should take steps to broaden democracy. Restrictions on the media, harassment of activists, opposition figures and journalists as well as the disappearance of some of them pose the “next developmental challenge” for the country, Rice said in a Nov. 23 speech at the Kigali Institute of Science and Technology in the capital.

 

‘Economic Development’

 

“The deepening and broadening of democracy can be the next great achievement of this great country and its remarkable people,” she said. “Economic development and political openness should reinforce each other.”

 

Visa will teach financial literacy in rural communities and to bank and government employees, Buse said. The company also will work with airline RwandAir to develop online ticketing and reservations technology for the national carrier, she said.

 

“Make no mistake: This is absolutely a commercial activity from our perspective,” Buse said. “It is driving more volume and revenue across the Visa network.”

 

The company got 44 percent of revenue from outside the U.S. and processed 50.9 billion transactions valued at $5.87 trillion in the fiscal year ended Sept. 30, according to a statement.

 

Visa climbed 0.5 percent to $97.71 at noon in New York. It advanced 38 percent this year through last week, the third-best performance (S5INFT) in the Standard & Poor’s 500 Information Technology Index after Purchase, New York-based MasterCard Inc. (MA), the world’s second-biggest payments network, and video-game publisher Electronic Arts Inc.

 

Visa said last month it would roll out prepaid accounts on MTN Group Ltd.’s cellular network for 5.7 million customers across the Middle East and Africa, starting with Nigeria and Uganda. The offering is Visa’s first in the region since its $110 million purchase in June of Fundamo, a Cape Town-based provider of mobile-commerce technology in developing countries.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

RD Congo: tension extrême pour l’annonce des résultats de la présidentielle

www.liberation.fr/06122011

 

KINSHASA (AFP) – La tension est extrême en République démocratique du Congo où la Commission électorale pourrait annoncer mardi, tard dans la soirée, les résultats complets provisoires de la présidentielle du 28 novembre, qui laissent craindre de violentes réactions dans le camp du perdant.

 

Organisé de façon chaotique, le double scrutin présidentiel et législatif à un tour a été émaillé de violences meurtrières, entaché d’irrégularités et de soupçons de fraudes.

 

Initialement prévue mardi, l’annonce des résultats complets pour les 11 candidats à la présidence pourraient être différée par la Commission électorale (Céni).

 

“Nous allons d’abord nous assurer que tous les procès-verbaux sont arrivés et que nous avons toutes les informations. Sinon, on ne pourra donner qu’un rapport partiel”, a prévenu lundi soir le président de la Céni, le pasteur Daniel Mulunda, en donnant de nouveaux résultats partiels sur deux tiers des bureaux de vote.

 

Le président sortant, Joseph Kabila, 40 ans, élu en 2006, y confirme son avance (46,4%) et précède d’environ 1,3 million de voix l’opposant Etienne Tshisekedi (36,2%), 78 ans, qui rejette ce décompte depuis le départ. Les autres candidats sont loin derrière les deux rivaux.

 

“L’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social, le parti de Tshisekedi) met en garde M. Ngoy Mulunda et Kabila pour qu’ils respectent la volonté du peuple”, a indiqué le chef de l’UDPS, ajoutant qu'”en cas de besoin” il lancerait un “mot d’ordre”, sans plus de précisions.

 

Depuis quelques jours, le pays et particulièrement sa capitale Kinshasa vivent dans la crainte de violences en cas de contestation des résultats. La police “a pris ses dispositions (…) pour maintenir l’ordre public et le rétablir au cas où il y aurait des troubles”, a prévenu lundi son chef, le général Charles Bisengimana.

 

Quelque 20.000 militaires sont déployés dans la capitale où la majorité de la population vit dans une grande pauvreté. Des violences pourraient éclater aussi au Katanga (sud-est), ou dans les Kasaï Occidental et Oriental (centre).

 

L’ONG International Crisis Group a émis un bulletin d’alerte pour la RDC en la classant dans la catégorie “risque de conflit”.

 

Les résultats définitifs de la présidentielle doivent être proclamés le 17 décembre par la Cour suprême, et le président doit prêter serment le 20 décembre.

 

Les chiffres provisoires des législatives seront donnés mi-janvier.

 

 

 

RD Congo-Résultats: Thisekedi rejette les résultats

L’Observateur Paalga/05/12/2011

 

Afrique centrale – RD Congo .Fêtes de fin d’année Disette au pays de Lucky Luke – Que d’encre et de salive cette fatwa gouvernementale n’a-t-elle pas fait couler en cette entame du mois de décembre ? Alors que, dans certains départements ministériels, on en était encore à se battre pour la présidence des sous-commissions “piment”, “porc au four”, “boisson”, “poulets”, et que savons-nous encore, la sentence est tombée :

 

– Interdiction d’organiser des fêtes de fin d’année et de présenter des voeux à l’exception de celles organisées à l’occasion de la présentation de voeux au chef de l’Etat par les corps constitués et le corps diplomatique ;

 

– interdiction d’organiser des réceptions à l’occasion des décorations à l’exception de celle organisée le 11 décembre à la présidence du Faso ;

 

– interdiction formelle de commande et de distribution de cadeaux et de gadgets en fin d’année.

 

Les fonds ainsi dégagés, préalablement destinés aux fêtes traditionnelles de la République, devront être utilisés pour l’achat de vivres au bénéfice des populations.

 

Ainsi en ont, en effet, décidé le grand Sachem et sa cour, réunis en conseil hebdomadaire le mercredi 30 novembre dernier.

 

Tout aussi spectaculaire que diaboliquement géniale, cette mesure souffre cependant de certaines infirmités : si l’ardoise de toutes ces fêtes somptueuses au Burkina émergent demeure un secret de polichinelle, on attend encore de connaître la date d’entrée en vigueur de celle-ci, comme on aurait pu ajouter à ce chapitre des fêtes de fin d’année un quatrième verset : “interdiction formelle à tout président d’institution, ministre, directeur général, coordonnateur” et nous en oublions, de réceptionner toute offrande d’où qu’elle vienne.

 

Une fatwa pour l’avenir ?

 

Oui, oui et mille fois oui, quand on sait que, dans certains institutions ou départements ministériels, les bons de commande pour célébrer les funérailles de l’année 2011 et la naissance de 2012 auraient déjà été lancées depuis… septembre dernier.

 

Alors que faire ?

 

En tout cas, c’est une fatwa des plus salutaires pour l’économie nationale, mais à l’entame d’une année électorale des plus promises comme celles des législatives et municipales couplées, on a hâte de voir si les militants recevront leurs voeux par SMS.

 

Et pourquoi, bonnes gens, ne pas l’étendre à d’autres manifestations, telle le 8-Mars, Journée internationale de la femme, qu’on se croit obligé d’organiser dans toutes les provinces et communes après la commémoration nationale, présidée par la première Dame du Faso, avec toutes les implications financières que l’on sait ?

 

Dans cette attente, bravo à Lucky Luke de réussir l’exploit de resserrer les cordons de la bourse, n’en déplaise à ces prédateurs qui voient là s’envoler l’occasion d’achever leurs murs ou de ressusciter leurs guimbardes.

 

Législatives en Egypte

 

Les islamistes dans un… foulard de poche

 

Décidément, le voile vert dont on commençait à percevoir les contours est bel et bien sur le point de recouvrir le Maghreb, secoué depuis le début de l’année par une vague de révolutions plus ou moins pacifiques.

 

Ainsi en Tunisie, après la fuite du dictateur Ben Ali, ce sont les «islamistes modérés» d’Ennahda qui ont pris le dessus, loin devant leurs adversaires progressistes, héritiers malheureux de Bourguiba.

 

Au Maroc, c’est le Parti justice et développement qui a opéré une véritable razzia sur les sièges de l’assemblée nationale, imposant au monarque éclairé une cohabitation façon tajine.

 

En Egypte enfin, après la chute de la maison Moubarak, les premières législatives libres et transparentes livrent leurs premiers résultats : c’est avec un taux de participation de 62%, une ampleur jamais vue avant, que les enfants du Nil se sont rendus aux urnes la semaine dernière ; et selon les premières tendances, leurs suffrages sont majoritairement allés vers les Frères musulmans, qui, de tout temps, ont su tisser leur toile, s’investissant dans le social, parent pauvre des politiques publiques.

 

Rien n’est encore joué, mais on peut s’attendre à un duel islamo- islamiste dans lequel les différentes chapelles, ou plutôt minarets, se retrouveront dans un mouchoir de poche ; car, sauf tremblement de terre, en Egypte, les barbus toutes catégories confondues sont sur le point de remporter la mise. Les Frères musulmans, en pole position, prônent un islam «centriste et modéré» tandis que les Salafistes revendiquent, quant à eux, un islam rigoriste.

 

Ainsi, l’avenir de l’Egypte se joue dans un foulard de poche, au grand dam de l’Etat Hébreu, un voisin de plus en plus isolé dans la région et qui voit se réaliser le pire des scénarios à ses portes.

 

Législatives ivoiriennes Derby houphouétiste

 

La campagne des élections législatives a démarré le 3 décembre 2011, en Côte d’Ivoire. Les partis engagés ont ainsi une semaine pour convaincre les électeurs. Ce scrutin est marqué par le boycott de la mouvance de l’ancien président Laurent Gbagbo. Par suite du transfèrement de ce dernier devant la Cour pénale internationale, les rares candidats indépendants qui auraient accepter d’y participer se sont d’ailleurs retirés de la course.

 

Une semaine, c’est particulièrement court pour convaincre. Déjà que cette élection n’aurait pas l’adhésion de toutes les forces politiques, la nouvelle donne est venue compliquer les choses. Plus que jamais, les législatives donnent lieu à un derby houphouétiste (entre le PDCI et le RDR) avec le PFI en spectateur, puisque le parti de l’ancien président n’adhère pas au processus. La campagne s’annonce d’ailleurs au moment où le nouveau pensionnaire de la prison de la Haye va être entendu.

 

On se demande sur quoi vont déboucher les élections, car si la participation se fait déjà en rangs dispersés, ce n’est pas sûr que le scrutin sera de nature à consolider la paix et surtout la Réconciliation nationale.

 

Elections en RDC Thisekedi rejette les résultats

 

Manque de bulletins de vote, bulletins prémarqués, secret de polichinelle du vote, urnes non scellées, vote de mineurs, intervention de personnes non autorisées, électeurs guidés, non-vérification de l’encre prouvant que l’électeur a déjà voté, etc. dix mille fois à vous couper le souffle, la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOEUE) en a décidément vu des vertes et des pas mûres électorales dans le capharnaüm dynastique kabilais ; tout cela, dans un décor préélectoral fait de 86% de temps d’antenne pour Kabila, 8% pour Kengo wa Dondo, 3% pour Vital Kamerhe et, à tout seigneur tout honneur, 1% à Thisekedi selon le chef de mission de la MOEUE, l’eurodéputée dame Mariya Mariya Nedelcheva : donc plus tu pourrais me battre, moins tu pourras parler ? Cerise sur le gâteau, la nomination, non seulement en pleine campagne, mais aussi et surtout par le candidat Kabila, “qui pourrait violer les conditions établies par le statut des magistrats” (encore et toujours selon la MOEUE), de 18 nouveaux magistrats à la Cour suprême de justice, juge du contentieux électoral, ce, désormais à huis clos seulement depuis août pour les besoins de la cause ?

 

Rien d’étonnant donc que Thisekedi avec les autres opposants candidats rejettent les résultats du tiers des bureaux de votes dépouillés, qui donnent Kabila en tête avec une avance de 1 000 000 de voix avec ses 47% des suffrages contre son poursuivant de Thisekedi crédité de 32% des votes. Selon la Belgique, il paraît qu’il faut respecter le verdict des fourre-bulletins de vote tenant lieu d’urnes.

 

Rabi Mitbkèta

 

 

 

RD Congo: Le Codhod inquiet de la crédibilité du scrutin

Le Potentiel/05/12/2011

 

Afrique centrale – RD Congo .Résultats élections RD Congo – « Le Codhod demeure profondément inquiet de la crédibilité du scrutin au vu des irrégularités constatées le jour du vote sur l’ensemble du territoire national et des incidents de tout genre, ayant causé mort d’hommes, enregistrés ça et là dans les différentes provinces de la République depuis la période préélectorale jusqu’aujourd’hui ». Ces propos ont été tenus par le coordonnateur du Comité des droits de l’Homme et développement (Codhod) lors d’un point de presse rendant public le rapport préliminaire de leur mission d’observation électorale de proximité déployée à Kinshasa. C’était le samedi 3 décembre 2011 au siège de cette ONG.

 

Ce rapport fait remarquer que la CENI n’a pas eu suffisamment le temps pour organiser un scrutin dépourvu de cafouillages et des désordres indescriptibles.

 

Néanmoins, cette ONG qui milite en faveur de la consolidation de la démocratie en RDC et l’établissement d’un Etat de droit, a salué l’appropriation du processus électoral par le souverain primaire.

 

Pour autant qu’elle s’est investie dans la sensibilisation et la formation de la population sur la «Participation démocratique aux élections» grâce à l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis.

 

S’agissant du rapport, il sied de souligner qu’il résulte de l’observation faite avant, pendant et après le scrutin du 28 novembre par 106 observateurs de proximité bénévoles lancés sur le terrain par le Codhod. Il ressort de ce rapport, pour la période préélectorale, que la Ceni ne bénéficie pas d’une large confiance des participants aux élections.

 

Pour preuve, l’opposition aile Fatima, après avoir posé plusieurs problèmes dont l’audit du fichier électoral, n’a pas signé le Code de bonne conduite. Il y a eu également le non respect de la loi électorale quant au délai de la publication des listes des candidats et des électeurs.

 

Beaucoup d’actes d’intimidation, l’appel à la violence et le déroulement de la campagne électorale sous un climat de violence, du début à la fin, ont été constatés.

 

Des bureaux fictifs, ont été décelés, notamment l’EP. 5 Mombele de Ngaliema et le lycée Motema Mpiko à KasaVubu. Aussi, ont-ils relevé la partialité des services de sécurité et les contradictions entre le président et le vice-président de la CENI.

 

Toutefois, quelques points positifs ont été soulignés, notamment le budget de la Ceni financé en grande partie par l’Etat, l’équipement électoral adapté et l’accessibilité des bureaux de vote.

 

Pendant le scrutin, les observateurs du Codhod ont noté le problème de délocalisation des bureaux de vote et d’omission des électeurs dans des lites. La sécurité des bulletins de vote n’était pas garantie du fait que les parties intéressées n’ont pas eu le droit de surveiller leur impression, distribution et stockage.

 

Il y a eu des bulletins de vote qui circulaient hors des bureaux de vote, notamment au Centre St Georges à Barumbu et au collège Georges Simenon ainsi que des agitations dans des bureaux de vote.

 

Ces observateurs signalent aussi que certains candidats ont usé de cartes d’accréditation des témoins pour gonfler leur électorat tout en transportant ou en déplaçant ces derniers jusqu’à leurs circonscriptions pour voter en leur faveur ce qui a fait une longue liste des dérogation facilitant ainsi la fraude pour certains candidats. Il y a eu aussi un problème d’identification des témoins. Les agents de la CENI ne contrôlaient pas leurs cartes.

 

Néanmoins, plusieurs points positifs ont été observés, notamment le secret du vote garanti.

 

Pour le décomptage des voix, le nombre des votants a été égal au nombre des bulletins de vote dans les urnes tandis que les copies de PV ont été insuffisantes. Ce qui risquerait de faire défaut de preuve en cas de contentieux.

 

Les colis n’ont pas été transmis aussi tôt dans les centres de compilation et aucun témoin ne les a accompagnés. « Les colis venant de Maluku sont venus séparément avec les agents électoraux », a-t-on souligné.

 

En conséquence, le Codhod estime que les concepts élections « périodiques », « honnêtes » et « apaisées » ont souffert vu le contexte dans lequel les élections se sont déroulées.

 

Raymonde Senga Kosi

 

 

 

RD Congo: Contestation des résultats partiels publiés par la Ceni

Radio Okapi/05/12/2011

 

Afrique centrale – RD Congo .Politique RD Congo – Le candidat Kakese conteste les résultats partiels publiés par la Ceni. Le candidat à l’élection présidentielle, Nicephore Kakese Malela, conteste les résultats partiels de ce scrutin publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) depuis le vendredi 2 novembre. Il a déclaré à Radio Okapi ce dimanche 4 décembre que les résultats de la Ceni diffèrent beaucoup trop de ceux dont il dispose «pour refléter la réalité».

 

Kakese Malela a affirmé avoir les preuves de ses allégations et a promis de les présenter «le moment venu».«Ce n’est pas en ma qualité d’un candidat à la présidence que je peux déclarer des choses qui ne sont pas justes,» a-t-il indiqué ajoutant:

 

«Nous ne voulons plus de fraudes. Nous voulons mettre fin à ce genre de système. C’est pourquoi nous demandons à la Ceni de mettre fin à des faux résultats. Qu’elle tienne compte réellement des résultats qui viennent de nos témoins.»

 

Samedi 3 décembre, plusieurs partis de l’opposition ont signé un communiqué conjoint pour rejeter les résultats partiels de l’élection présidentielle publiés par la Ceni.

 

Dans le document, ils dénoncent «le caractère illégal de ces publications qui jette le doute sur la crédibilité de la Ceni» estimant que ces résultats visent «à préparer psychologiquement la population à la fraude».

 

 

 

RD Congo: Suspension du service des Sms

Radio Okapi/05/12/2011

 

Afrique centrale – RD Congo .Congo-Kinshasa – La Fidh demande la levée de la suspension du service des Sms. La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) demande au gouvernement congolais de lever la suspension du service de messagerie téléphonique (SMS) décidée, samedi 3 décembre, par le vice Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu.

 

Selon le secrétaire général de la FIDH/Zone Afrique, Paul Nsapu, cette suspension est une «violation grave de la constitution du pays et des instruments internationaux des droits de l’homme».

 

«C’est regrettable de priver à toute une population ce moyen de communiquer entre elle [à moindre coût] par rapport au coût que représenteraient les appels téléphoniques,» indique Paul Nsapu ajoutant:

 

«La population communique pour dire: venez à tel endroit mon frère, nous avons un enfant malade.»

 

Adolphe Lumanu avait justifié la décision de suspendre les SMS dans tous les réseaux téléphoniques par le souci de «préserver l’ordre public et d’assurer un aboutissement heureux du processus électoral en RDC» expliquant que certains abonnés abusaient des facilités qu’offrent les nouvelles technologies en matière de télécommunication «en lançant des injures et attaques aux paisibles citoyens par des propos incitant à la haine interethnique, à l’insurrection, à la peur, à la xénophobie…». La mesure est entrée en vigueur samedi et devrait être observée «jusqu’à nouvel ordre.»

 

Le Réseau national des ONG des droits de l’homme de la République démocratique du Congo (Renadhoc) avait aussitôt dénoncé «une aliénation d’un droit garanti par la constitution et les textes internationaux ratifiés par la RDC» demandant la levée de la mesure.

 

 

 

RDC-Elections: « Rumble in the jungle »

 4. déc /www.jambonews.net/ Par Charis Basoko

 

Le décor était ainsi planté pour faire vivre au monde entier ce qui restera à ce jour l’un des plus grands spectacles de l’histoire du sport.

 

37 ans plus tard un affrontement de taille a lieu dans le même cadre mais cette fois-ci avec des acteurs différents et dans un domaine tout autre. LE SPHYNX vs LE RAIS.

 

État actuel

7 jours après le scrutin, les spéculations vont bon train sur le nom du futur vainqueur mais l’on peut dors et déjà affirmer que l’enchevêtrement de l’issue est plus que probable car plusieurs signes avant-coureur nous font craindre des empoignades funestes.

 

Faits

Après la clôture définitive des scrutins, L’UDPS parti cher à Etienne Tshisekedi s’empressait de rendre publique les différents résultats récoltés auprès de ses témoins avec les procès verbaux de chaque bureau de vote comme pièces à conviction, usurpant ainsi la primauté de l’annonce à la commission électorale nationale indépendante (CENI).

Ces résultats provisoires donnaient TSHISEKEDI vainqueur des élections avec un score de 54% face à KABILA (31%).

 

Lentement mais surement, ces résultats informels provoquèrent leurs effets auprès de l’opinion tant nationale qu’internationale alimentant chimères et autres rumeurs les plus utopiques.

 

Fort de cet avantage psychologique, l’UDPS nous a exposé un visage qu’on ne lui connaissait pas. Serein et sûr de sa victoire face à la majorité et à limite de la condescendance face aux autres partis de l’opposition.

 

Cette période de grâce n’allait pas durer, c’était sans compter sur la pugnacité du président de la (CENI) NGOY MULUNDA qui allait sonner le glas de cette réjouissance anticipée.

 

Ainsi, ce vendredi 2 décembre les premiers résultats compilés de 15% des bureaux devote étaient publiés par l’organe officiel (la CENI), donnant une large avance à KABILA(51 %) contre 31 % à TSHISEKEDI, assenant à l’UDPS un crochet suffisamment puissant pour le faire descendre de son nuage et occasionnant en même temps un second souffle au PPRD qui paraissait légèrement groggy après les premiers assauts de l’UDPS.

 

C’est ce samedi à 20h que le 3ème round a eu lieu et comme on pouvait s’y attendre, l’UDPS légèrement sonné par le travail au corps de la veille a eu du mal à retrouver les esprits et c’est une fois de plus la CENI de par sa bouche attitrée à savoir le pasteur NGOY MULUNDA qui portera un jump-punch dévastateur sur le vieux sphinx en publiant les résultats de 33 % des bulletins compilés. Et cette fois le renversement de la tendance paraît relever d’un défi herculéen ( 1 million de voix séparent désormais les 2 au profit de KABILA)

 

Abdiquera ou n’abdiquera pas? Telle est la question.

 

Analyse du paysage

Que dire de ces 3 premiers rounds; entre intimidations, pressions psychologiques, coups bas de part et d’autre, même les bookmakers les plus aguerris auraient du mal à nous prédire son issue.

 

Les conditions d’organisation de ce scrutin ne semblaient aucunement tenir compte de l’expérience de 2006. Nous pouvons affirmer pince-sans-rire que la RDC au départ de ce scrutin offrait à elle seule une sorte de condensé de tous les dévoiements d’un processus électoral.

 

Multiples incidents ont émaillés son bon déroulement, des violences à 2 jours de la date fatidique avaient fait 14 morts et une centaine de blessés selon HRW (Human Rights Watch); des nombreuses irrégularités notamment, l’ouverture tardive de bureaux de vote, l’interception de bulletins pré-marqués, le secret du vote non garanti, des urnes non scellées, le vote de mineurs, l’affichage hors délai légal des listes électorales et plusieurs violations des droits humains les plus élémentaires.

 

Les 2 candidats à la présidentielle n’ont pas bénéficié non plus du même temps d’antenne à la télévision nationale, le président sortant Joseph Kabila ayant été très nettement favorisé (86%) contre 1% pour Etienne Tshisekedi, selon la responsable de la mission d’observation de l’union européenne.

 

L’indépendance de la Cour suprême de justice, qui traite le contentieux électoral, est également « remise en question » après la nomination en pleine campagne par le présidentKabila de 18 nouveaux magistrats, « qui pourrait violer les conditions établies par le statut des magistrats. La nouvelle procédure pour le traitement du contentieux, désormais à huis clos et non plus en séance publique, après la révision de la loi électorale adoptée en août, et qui a notamment validé le système du tour unique, fortement contesté.

 

Au niveau international, les messages lancés exhortent à la retenue et au respect du verdict des urnes, mais que vaut la parole d’un arbitre qui tantôt ferme les yeux sur un tacle sauvage du favori mais est le premier à sanctionner une légère faute de l’outsider.

 

Le décor est ainsi planté pour faire vivre à ce peuple infortuné le pire des scénarios post électoraux possible à savoir un refus de reconnaissance d’échec de l’un des camps et un choc frontal. S’en suivra une instrumentalisation de la population qui accentuera les dissensions et aboutira à une guerre meurtrière dont les premières victimes seront ceux-là mêmes pour qui ces politiciens prétendaient lutter.

 

Se battre ou renoncer?

Selon l’article 64 de la constitution congolaise, « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la dite Constitution ». Au regard de tous les éléments exposés ci-haut, Il est donc de la responsabilité du peuple congolais de trancher le litige à venir car après tout, c’est lui le premier concerné, il s’agit de son avenir et celui de sa progéniture, de ses aspirations au bonheur et à une vie meilleure.

 

Face à la violence illégitime exercée par un pourvoir usurpateur, la démonstration massive et pacifique d’un peuple déterminé est la plus efficace des réponses.

 

Le peuple sera-t-il à la hauteur du défi?

 

Charis Basoko

JamboNews.net

 

 

 

Résultats partiels des élections en RDC

le 06/12/2011 / www.lepost.fr

 

Diversion des politiciens cupides et égoïstes – Un appel à la paix en RDC!

 

Evitons l’écoulement probable de sang dans ce moment crucial de l’histoire de notre pays. Réfléchissons : Pourquoi l’Eglise catholique ne veut-elle pas décrypter les résultats partiels proclamés par la CENI ? Et pourquoi l’opposition accuse-t-elle cette Institution tant respectée en RDC de lâcheté pour cela ? Il y a une chose en tout cas que nous ne pouvons pas oublier : L’Eglise catholique en RDC est la seule institution qui a déployé le plus important contingent d’observateurs dans des bureaux de vote éparpillés dans tout le pays. Certes. Le rapport de ces 30.000 observateurs est parvenu aux oreilles et aux yeux des évêques membres de la CENCO (Conférence Episcopale Nationale du Congo). Ils devraient donc savoir comment les élections se sont déroulées et aussi qui est en tête de ce scrutin. Mais hélas ! Par la voix de son speaker, Monseigneur Nicolas Djono, l’Eglise catholique confesse au monde qu’elle ne peut pas se mêler au débat politique en RDC. Etonnante diction contradictoire d’une Eglise qui était toujours une animatrice de la politique congolaise – elle a le droit de l’être puisqu’elle substitue à l’Etat là où l’Etat est absent. Et comment peut-on saisir la déclaration qui suit : « Nous en appelons à tous les acteurs politiques, à tous les leaders, de freiner le train qui fonce tout droit dans un mur. Nous en souffrons et nous sommes inquiets » Ne serait-ce pas là une cloche qui sonne pour ouvrir, à l’immédiat, un débat politique afin d’éviter un bain de sang lors de la proclamation des résultats de vote ? Il semble que l’Eglise catholique ne veule pas interpréter les chiffres publiés par le Président de la CENI, le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda afin d’éviter toute interprétation ayant trait au rôle d’organisateur, qui cette fois-ci, fut transmis au protestantisme (Ce n’est pas nouveau en RDC/ cfr : L’Eglise du Christ au Zaïre – Formation et adaptation d’un protestantisme en situation de dictature de Philippe B. Kabongo-Mbaya).

 

L’opposition – pour embrasser ma deuxième question – sait que leur désunion est à la base de résultats que la CENI nous présente. Soyons vigilants ! Il faut que les congolaises et congolais sachent d’où vient le danger d’un bain de sang probable. Et pourquoi Vital Kamhere crie à la victoire de l’opposition ? Et Pourquoi invite-t-il des sages africains pour venir convaincre Joseph Kabila d’abdiquer ? Si ce monsieur qui croirait devenir le Lula congolais avait la sagesse, il ne serait pas candidat contre ya TSHITSHI Etienne Tshisekedi. C’est pareil pour Kengo Wa Ndondo. Je ne sais pas pourquoi l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) accepte-t-elle d’organiser des conférences de presse ensemble avec Vital Kamerhe ? Un caméléon dont le comportement est semblable à un sinistre pompier pyromane. Car tout enfant de l’école primaire pourrait pronostiquer les résultats de ces élections si l’opposition était unie.

 

La RDC ne mérite pas Joseph Kabila, mais elle pourrait le mériter suite à des comportements des politiciens cupides et égoïstes qui n’hésitent pas de mettre le pays en cendres.

 

Prenons garde à ce qui peut sembler à la diversion ! Soyons prudents et sages ! Que la paix règne en RDC

 

Jean-Louis Azanga

 

 

 

Présidentielle en RDC : les tensions s’exportent en France et en Afrique du Sud

05/12/2011 / Par Jeune Afrique

 

L’Afrique du sud a été le théâtre lundi de violences entre des forces de l’ordre et des ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC). En France, l’ambassade congolaise à Paris a été envahie par des pro-Tshisekedi, qui ont ensuite été évacués en fin d’après-midi.

 

Des violences ont éclaté entre la police sud-africaine et des ressortissants de République démocratique du Congo (RDC) lundi à Johannesburg et Pretoria.

 

Dans la capitale politique, un groupe de manifestants a attaqué l’ambassade de RDC, brisant des vitres et une porte à l’entrée du bâtiment, selon une journaliste de l’AFP sur place. Cinq d’entre eux ont été conduits au commissariat. Ils protestaient contre l’information selon laquelle « les résultats de l’élection seraient annoncés en Afrique du sud et non en RDC », a affirmé un manifestant.

 

À Johannesburg, la police a tiré des balles en caoutchouc pour disperser un groupe de manifestants rassemblés devant le siège de l’ANC. Selon l’agence de presse sud-africaine Sapa, les protestataires portaient des pancartes invitant le président sud-africain Jacob Zuma à ne pas se mêler des affaires congolaises.

 

“Zuma a organisé les fraudes”

 

« Zuma a organisé les fraudes de nos élections », a déclaré un des manifestants, affirmant que les observateurs sud-africains présent en RDC étaient au courant de ces fraudes mais n’avaient rien fait pour y mettre fin.

 

Des observateurs sud-africains sont à la tête de la mission déployée par la communauté d’Afrique australe (SADC) pour superviser les élections présidentielle et parlementaire du 28 novembre en RDC. Sur la base de leur rapport, le président sud-africain Jacob Zuma a diffusé un communiqué lundi matin, saluant la réussite des élections.

 

« Le peuple de la RDC a montré sa détermination et sa volonté de consolider la paix, de renforcer la réconciliation nationale, renforcer le processus démocratique et jeter les bases d’une paix durable ainsi que le développement économique et social », a-t-il dit.

 

Défis logistiques

 

« Ces élections avaient lieu dans des conditions difficiles compte tenu des défis logistiques et techniques existant en RDC. Les actes de violences isolés durant les élections sont aussi à regretter », a ajouté le président Zuma.

 

À Paris, une cinquantaine de partisans du candidat de l’opposition Étienne Tshisekedi ont pris possession de l’ambassade de RDC à Paris dans le VIIe arrondissement, lundi après-midi. Les manifestants scandaient des slogans à la gloire de leur candidat. L’ensemble du personnel de l’ambassade a été évacué. Un important dispositif policier a été déployé et les militants ont été évacués. En fin de journée, le calme régnait aux abords de l’ambassade.

 

(Avec AFP)

 

 

 

Elections eb RDC: HRW “réjouie” d’une enquête sur des violences meurtrières

dimanche 04 décembre 2011 / Source: Belga

 

(Belga) L’ONG Human Rights Watch (HRW) s’est “réjouie” dimanche que le gouvernement de la République démocratique du Congo ait saisi la justice après son rapport affirmant qu’au moins 18 civils avaient été tués par les forces de l’ordre entre les 26 et 28 novembre derniers.

 

Selon HRW, la plupart des victimes, dont 14 dans la seule capitale Kinshasa, ont été tuées “par des soldats de la Garde Républicaine”, l’ex-garde présidentielle. Le gouvernement congolais avait annoncé samedi sa décision de saisir de la justice militaire pour qu’elle ouvre une enquête et porte plainte contre X, parce qu’il “tient à avoir le fin mot de cette histoire”. L’organisation des droits humains “se réjouit” de cette annonce et de la “réaction rapide” de l’Etat et se dit prête à coopérer. Samedi, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, également ministre de la Communication, avait déclaré à l’AFP les autorités de Kinshasa demandaient “avec insistance à HRW d’apporter tous éléments et informations à sa connaissance (…) pour que des sanctions puissent être prises si cela s’avérait nécessaire”. Dans une réaction transmise à l’AFP dimanche, le ministre congolais de la justice, Emmanuel Luzolo Bambi, a affirmé que la justice nationale “reste et restera impartiale”. “Le gouvernement, a-t-il toutefois ajouté, déplore le caractère alarmant et très partisan de ce rapport publié en violation flagrante de toutes les règles d’usage” et qui “repose sur des allégations non vérifiées (…) à l’encontre de la Garde Républicaine”. (MPK)

 

 

 

RDC : un repli d’optimisme des entreprises en dépit de l’apaisement de l’inflation (Banque centrale)

Xinhua/Mardi 6 décembre 2011

 

KINSHASA (Xinhua) – La confiance des entreprises en République démocratique du Congo (RDC) poursuit la tendance de baisse au mois de novembre alors que le taux de l’inflation du pays a connu une hausse légère, a déclaré lundi la Banque centrale du Congo lors d’une conférence de presse organisée à Kinshasa, la capitale de la RDC.  

 

Sur le plan global, l’indice de confiance des entreprises est de 5,7% en novembre contre +9,3% en octobre, soit une baisse de 3,6%, selon un sondage organisé par la Direction générale de la Politique monétaire et des Opérations bancaires de la Banque centrale du Congo.

 

Il est à noter que parallèlement, le taux de l’inflation n’a atteint que 15,22% le 5 décembre, avec une hausse légère contre 15, 15% au 13 novembre, a-t-on appris de l’indice des prix de la Banque centrale du Congo.

 

Le pessimisme des entreprises du secteur de construction persiste d’un taux de croissance -53,9% en novembre, contre -7,1% en octobre, a indiqué la Banque centrale, ajoutant que dans les industries extractives et l’industrie manufacturière, l’indice de confiance se hisse respectivement depuis +11,6% en octobre à 31,3% en novembre, et depuis +10,8% à +15,4%.

 

 

 

Clashes erupt in Congo ahead of vote results

By David Lewis and Jonny Hogg/ Reuters/ Mon Dec 5, 2011

 

KINSHASA |

 

KINSHASA (Reuters) – Clashes erupted between protesters and security forces in parts of Democratic Republic of Congo on Monday as diplomats scrambled to defuse tensions ahead of the country’s full election results.

 

Police fired tear gas at opposition supporters in Kinshasa, and gunfire rang out in a city in West Kasai province, an opposition stronghold, after the government shut down a television and radio broadcaster.

 

The U.N. mission in Congo led a delegation of diplomats to meet with incumbent President Joseph Kabila and his main rival, Etienne Tshisekedi, to ease tensions stretched by allegations the November 28 poll was mismanaged and fraudulent.

 

Partial preliminary results released so far – representing about 68 percent of the ballots cast – showed Kabila with about 46 percent of the vote to Tshisekedi’s 36 percent, but the opposition has said they would reject the outcome. Full preliminary results are expected as early as Tuesday.

 

At least 18 people have been killed in election-related violence, according to Human Rights Watch, and a senior member of Kabila’s camp said the government will have to call in the army if protests become “too chaotic.”

 

“We cannot let chaos prevail. If the situation becomes too chaotic for the police, we will definitely call for the army to come and help,” Kikaya Bin Karubi, Congo’s ambassador to Britian and a top official in Kabila’s camp, told Reuters.

 

The first locally organized and funded election since the official end of years of war in 2003 was meant to offer hope that the mineral-rich, crisis-riddled giant may stabilize.

 

But fears are mounting a rejection of the results will pave the way for further bloodshed.

 

ESCAPE BY BOAT

 

A national mediation commission is in place and former Zambian President Rupiah Banda may be involved in further talks, sources said. The United Nations peacekeeping mission also led a delegation that included Russian and Gabonese ambassadors to meet with Kabila and Tshisekedi.

 

Karubi said mediation was a “non-starter” as there was no current conflict, though a spokesman for Banda said he had been approached and was ready to travel to Congo.

 

“He is just waiting for the U.N. to send a plane for him to travel. He has accepted to mediate,” a spokesman for Banda told Reuters, asking not to be named.

 

Tshisekedi enjoys broad support in Congo’s sprawling capital Kinshasa, raising worries a Kabila win will spark unrest in the city of 10 million people.

 

Sirens blared as police convoys pushed through Kinshasa traffic Monday afternoon, and women and children piled into boats along the Congo River to leave for Congo Republic on the other bank, fearing an outbreak of violence.

 

“We decided to leave Kinshasa for Brazzaville to stay with family while we wait and see how things develop,” said Paulette Pombo, a 43-year-old who sells drinks at a Kinshasa market.

 

Police used teargas on a crowd of opposition supporters who had gathered near Tshisekedi’s residence in Kinshasa, a witness and an opposition party official said.

 

Gunfire also erupted in the city of Mbuji Mayi in West Kasai province after Tshisekedi supporters protested the closure of a local opposition television and radio station, provincial civil society leader Alexis Kasuasua said.

 

Tshisekedi supporters had been attempting to block roads in the city and were being dispersed, Alphonse Kasanji, the governor of West Kasai, told Reuters.

 

There were no reports of injuries from either incident.

 

In Brussels, home to a large community of Congolese immigrants, police used water cannon to break up a crowd of Tshisekedi supporters, some of whom were burning trash in the street and shouting slogans. Scuffles were also reported outside Conglese embassies in South Africa and France.

 

Congo’s Catholic Church urged election authorities on Sunday to ensure published poll results were a true reflection of voters’ intentions and warned that a dispute over the election could trigger major unrest.

 

Congo’s election commission defied all odds to hold the presidential and parliamentary poll last week. Often chaotic and at times violent, voting had to be stretched over three days due to delays in places.

 

International observers have warned that the various steps of the counting process after the initial tally at polling stations have been poorly organized, with ballots and results sheets often being lost or destroyed in the process.

 

Kabila’s camp has said the president would accept defeat. But it accused the opposition of readying people for protests and said he will not tolerate any threats to his authority on the streets in the event of him winning.

 

(Additional reporting by Chris Mfula in Lusaka, Mark John in Brussels, and Christion Tsoumou in Brazzaville; writing by Richard Valdmanis; editing by Philippa Fletcher)

 

 

 

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