Le Ministre des Relations Extérieures,  M. Laurent KAVAKURE  (à Droite) ( Photo : igihe.be )
M. Parfait Onanga Onyanga, du BNUB  et  le Ministre des Relations Extérieures, M. Laurent KAVAKURE (à Droite) ( Photo : igihe.be )

Au tribune du Conseil de Sécurité, le patron du Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), M. Parfait Onanga Onyanga, a déçu  le gouvernement du Burundi qui lui donne 6 mois pour passer à autres choses …

A New-York, ce mercredi 29 janvier 2014, lors de la séance de consultation des membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Ministre des Relations Extérieures, M. Laurent KAVAKURE, à contrecœur face à l’obstination de M. Parfait Onanga Onyanga, représentant du  Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB en sigle), a proposé une prolongation de 6 mois du BNUB au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il s’agit d’une concession afin de permettre  au BNUB de faire ses bagages et de céder la place à un autre mandat de l’ONU appelé « Équipe pays ».

L’esprit non respectueux des institutions démocratiques  burundaises qui caractérise M. Parfait Onanga Onyanga ne plaît plus à l’Etat du Burundi. Lorsque dans son rapport, le représentant du BNUB soutient que ” Vu l’histoire et la composition sociale du Burundi  une attitude favorisant uniquement la majorité ou permettant au gagnant d’emporter toute la mise pourrait réduire à néant les progrès difficilement accomplis“.  Ce genre de propos montre que M. Parfait Onanga Onyanga  ne maîtrise vraiment pas les institutions burundaises qui respirent d’une part : –  la proportionnalité ( elles ne sont pas issues de scrutins majoritaires, ainsi elles intègrent d’office toutes les formations politiques minoritaires ); – et de l’autre, les institutions burundaises mettent en avant des quota ethniques injustes pour la Majorité   car elles ne donnent que  60% de représentativité à la majorité ethnique burundaise (90% de la population) contre 40% pour la minorité qui représente en termes d’individus que 7 à 9% de la population.  Que souhaite  M. le représentant du Secrétaire Général des Nations Unis au Burundi ?

Le Burundi ne veut plus du BNUB car l’institution onusienne fait trop de politique ce qui n’est pas son rôle.

DAM, NY, AGNEWS, 31 janvier 2014

News Reporter

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