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 La complicité AFDL - APR - FAB dans les massacres de réfugiés HUTU Burundais (Génocide 1996) : 

- Violations de la Convention relative au Statut des réfugiés / principe de non refoulement


AGNews 2002, Bilal Luqman


AU  CONGO (RDC) - EX ZAÏRE : 

 L' AFDL (Rébellion Congolaise), l'APR(Armée Patriotique Rwandaise) et  les FAB(Forces Armées Burundaises)  ont commis de sérieuses violations de la Convention relative au Status des réfugiés. Notamment,concernant le principe de non-refoulement, les faits incriminés qui consistaient à forcer les réfugiés HUTU à retourner dans leur pays respectif sans leur consentement et surtout parce qu'ils avaient  de bonnes raisons d'avoir peur pour leur vie en retournant.

Voici par exemple le mécanisme qui avait lieu pour les réfugiés Hutu du Burundi :

Cet extrait tiré d'un rapport des Nation-Unis, nous montre comment  l' AFDL se débarassait des réfugiés Hutu en les envoyant massivement par avion vers KIGALI (Régime TUTSI).  L'exemple ici nous parle d'un lot de 325 réfugiés Burundais  qui faisaient parti aussi du voyage vers KIGALI.

Exemple 1:

(Source: QUESTION DE LA VIOLATION DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES )
97. On a aussi observé, néanmoins, des cas de refoulement au sens classique du mot. L'Alliance, qui a annoncé son intention d'expulser les réfugiés a, dans la nuit du 3 au 4 septembre, sans avis préalable, fait cerner par ses troupes le centre de transit de réfugiés de Kisangani, en a extrait environ 440 réfugiés rwandais et 325 réfugiés burundais - dont 252 femmes et 242 enfants - et les a renvoyés par avion, en trois fois, à Kigali. La Haut-Commissaire pour les réfugiés a énergiquement protesté contre cette violation du principe de non-refoulement. Il y a eu aussi des cas de violation à Kisangani (23 novembre) et dans d'autres localités.

 

BURUNDI PAR CIBITOKE

Les ONG's sur place conseillaient d'aller à KIGALI pour éviter les massacres par l' armée Burundaise (FAB) de réfugiés HUTU  Burundais  pour ceux qui avez décidé de passer par GATUMBA et CIBITOKE.  

Exemple 2:

57. Between late November and early December 1996, ... Several NGOs have suggested that large numbers of Burundians may have made for Rwanda to escape the violence sweeping Cibitoke.(Source: Special Rapporteur, Mr. Paulo Sérgio Pinheiro, in accordance with Commission resolution 1996/1

 

Et effectivement... 298 réfugiés Hutu  Burundais ont trouvé la mort en passant par CIBITOKE le 22 octobre 1996...

Exemple 3:

15. The Special Rapporteur is nevertheless firmly convinced ... It is to be hoped, however, that the initial investigations requested by the de facto authorities on 1 December concerning the massacre, allegedly committed by the army on 22 October 1996, of 298 returnees who had taken refuge in the Adventist church in Murambi, Buganda commune, Cibitoke province - an allegation initially denied by the commander of the military region in question - will be followed by a detailed inquiry or other similar measures should further massacres be committed by members of the armed forces.(Source: Special Rapporteur, Mr. Paulo Sérgio Pinheiro, in accordance with Commission resolution 1996/1)

 

RWANDA : Mais une fois arrivé à KIGALI ... 

L' APR(de BIZIMUNGU/KAGAME) renvoyait directement les réfugiés HUTU Burundais  vers le Burundi.  Ils les livraient à l'armée Burundaise (FAB). Et là, les Forces Armés Burundaise(de BUYOYA) n'en faisaient qu'une bouché.  

Exemple 4:

98. Le Gouvernement a aussi renvoyé au Burundi de nombreux Burundais réfugiés en République démocratique du Congo depuis plus de 25 ans et dont plus de 100 avaient incontestablement la nationalité congolaise.(Source: QUESTION DE LA VIOLATION DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES )

 

AU BURUNDI (VIA KIGALI) : 

Les massacres étaient de grande ampleur. Ce que nous savons du rapport de Mr. Pinheiro est que au mois de décembre 1996. L'armée Burundaise a tué 3000 civils Burundais à KAYANZA. 

Exemple 5:

15....The Special Rapporteur was very shocked to learn of allegations that, in Kayanza province alone, some 3,000 civilians were killed by the Burundi army in December 1996. If the Burundi authorities mean to show the international community that the army does not engage in human rights violations of this nature, they absolutely must allow human rights observers as much access as possible to the witnesses and to the scenes of the incidents in question, and facilitate their investigations. Any refusal on their part to admit to certain events or any obstacle placed in the way of the investigations can only go against the de facto Government's basic interests and permanently tarnish its image in the eyes of international public opinion.(Source: Special Rapporteur, Mr. Paulo Sérgio Pinheiro, in accordance with Commission resolution 1996/1)

 

 

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