Burundi : La Commission d’Enquête ONU n’a pas de légalité

GLOBALISATION, GÉOPOLITIQUE, JUSTICE, DROIT DE L’HOMME – Le Burundi ne reconnaît pas la légalité de la Commission d’Enquête Internationale Onusienne.

Burundi : La Commission d'Enquête de ONU n'a pas de légalité ( Photo : IKIRIHO 2018 )
Burundi : La Commission d’Enquête de ONU n’a pas de légalité ( Photo : IKIRIHO 2018 )

BUJUMBURA, Jeudi 6 septembre 2018 – Suite au rapport de la Commission d’Enquête Internationale, ONUSIENNE, menée par le Sénégalais (*) M. Doudou Diène, accusant le Burundi, de crimes contre l’Humanité, s’en prenant même au Chef d’Etat des Barundi “UMWAMI Y’ABARUNDI”, M. BAGORIKUNDA Valentin, ancien Ministre burundais de la Justice, explique que «Le mandat de la commission dirigée par Doudou Diène n’a pas de base légal du fait des 2 résolutions contradictoires sur le Burundi », lors de la reception de son mandat actuel.

En résumé, en septembre 2017http://www.rfi.fr/afrique/20170928-droits-homme-burundi-resolution-africaine-onu-soutient-bujumbura ; https://burundi-agnews.org/globalisation-mondialisation/lenquete-cpi-du-9-novembre-2017-ne-concerne-pas-le-burundi/ ], tous les pays du monde, sauf les occidentaux, avait rejeté le mandat de cette commission d’enquête à Genève à l’ONU. Pendant la nuit, les occidentaux, fâchés, furieux, avaient fait pression, en menaçant de couper leurs aides au développement, tous les pays qui avaient refusé ce mandat de la Commission d’Enquête Internationale, et avaient exigé une seconde résolution au matin. Ce qui est illégale après un vote ! Un 2ème vote a été exigé par les occidentaux, contrairement au règlement du Haut Commissariat des Droits de l’Homme ONU ( et de la jurisprudence du Droit internationale ). A ce vote, une résolution pro occidentale en est sortie, mais en totale contradiction avec la 1ère résolution. Le Burundi ne reconnaissant que la 1ère résolution onusienne, a rejeté la seconde car illégale, et pro occidentale. De plus, au niveau de la pertinence du fond, on ne comprend pas comment cette commission aurait pu faire une enquête dans un pays où aucun de ses membres n’a mis les pieds. Les occidentaux ont profité de cette brèche de tricheurs pour financer cette commission et mener leurs enquêtes bidons contre ce Burundi qui a, pour péché, d’avoir fait allégeance à la Chine, dans cette région des Grands lacs Africains, pour certains , encore propriété coloniale occidentale. Cette commission est le fruit d’une GUERRE HUMANITAIRE [ https://burundi-agnews.org/guerre-humanitaire/ ]commencée en 2015, suite à l’échec du COUP D’ETAT MILITAIRE contre le Burundi, planifié dans la REVOLUTION DE COULEUR DE 2015  ratée [ https://burundi-agnews.org/revolution-de-couleur/ ], menée par la BELGIQUE, la FRANCE, et les USA ( Réseau OBAMA / Soros ) .

M. BAGORIKUNDA Valentin ajoute que le Burundi demande au Haut Commissariat des Droits de l’Homme ONU de régler d’abord cet imbroglio juridique créé, en corrompant, par ces 2 résolutions contradictoires sur le Burundi. Car le mandat de cette Commission d’enquête sur le Burundi n’a aucune base légale. Ainsi sa prolongation serait juridiquement nulle et de nul effet. M. Hussein, le Jordanien corrompu [ https://www.letemps.ch/monde/fin-letat-grace-prince-zeid ; https://burundi-agnews.org/onu/burundi-la-mafia-onusienne-zeid-raad-al-hussein-attrape-les-mains-dans-le-sac/ ], qui finit son mandat en septembre 2018 est encore indexé du doigt dans cette affaire.

Au Burundi, les Barundi s’interrogent sur les leçons des Droits de l’Homme que tentent de donner à l’Afrique les occidentaux, qui, depuis 500 ans, entre l’Esclavage et la Colonisation ( jusqu’aujourd’hui avec le NEOCOLONISALISME ), ont compromis la vie de plus de 250 Millions d’Africains et plus …
Aucun occidental n’a jusqu’aujourd’hui été jugé pour ces 2 Crimes contre l’Humanité. Et M. Doudou Diène, mis en avant, par ces occidentaux, qui lui laisse prendre la parole, veut donner des leçons de Droit de l’Homme aux Barundi !? …

Burundi : La Commission d'Enquête de ONU n'a pas de légalité ( Photo : IKIRIHO 2018 )
Burundi : La Commission d’Enquête de ONU n’a pas de légalité ( Photo : IKIRIHO 2018 )

(*) [ PROPRIÉTAIRES D’ESCLAVES EN 1848 – Martinique, Guyane, Saint-Barthélemy, Sénégal – par Inez Fisher-Blanchet, Oruno Lara -, l’Harmatan, septembre 2011 ] Une vérité oubliée, au Sénégal, après l’abollition de l’Esclavage au 19ème siècle dans le monde, des anciens esclaves Sénégalais ont poursuivi l’Esclavage pour le compte de leurs anciens maîtres, par procuration [ http://www.rfi.fr/afrique/20150226-senegal-abdoulaye-wade-macky-sall-est-descendant-esclave ou https://www.youtube.com/watch?v=3gR8KcbdRTs ]. Ainsi, ces familles de Sénégalais esclavagistes, propriétaires d’esclaves,  ont continué de vendre leurs frères Sénégalais. On comprend dès lors leur facilité et le joie, à traquer du NOIR, des Africains, à travers le monde jusqu’aujourd’hui.  Un très grand nombre de fonctionnaires Sénégalais à l’ONU roulent pour le compte de la FrancAfrique.

 

DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, Jeudi 6 septembre 2018

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